Vertus vices et vicissitudes de la sanction

il y a une heure, zenalpha a dit :

Beaucoup confondent sanctions et brimades, voire violence...

Les gens confondent la force et la violence effectivement .

Il y a 2 heures, bouddean a dit :

Les gens confondent la force et la violence effectivement .

En effet,

De l'autoritarisme à l'autorité, de l'aigreurà la profondeur, de la réaction à la construction, de l'impulsivité à la compréhension 

Je partage tout cela de Michel Serres, le temps des crises

Nous n'en sortirons pas

Et j'ai pitié comme lui des jeunes qui souffrent de la névrose des adultes.

Et bon sang qu'ils en sont passifs et larmoyants...

Il y a 17 heures, zenalpha a dit :

Oui, philosopher.

Donc plus largement s'approprier le sujet en lui donnant du sens.

C'est le tien de sens en l'occurrence qui m'intéresse.

En tant que citoyen, enfant, parent, responsable, dirigeant, patron, salarié...

Quel sens donnes à une sanction donnée ou reçue ?

Y en a t'il des bonnes et des mauvaises ?

Qu'en attends tu en tant que sanctionné et qu'en attends tu en tant que sanctionneur ?

Et plein d'autres réflexions qui t'appartiennent...

Ce qui m'a étonné en premier est le rapport étroit entre sanction et sanctification (sanctionner et sanctifier). La sanction a un très étroit lien avec le sens religieux. Aujourd'hui il est plutôt assimilé à la punition (un terme en étroite relation avec la religion, différent d'avec le religieux).

Il y a une notion particulière qui n'est pas émise comme pour les mot brimade ou punition. Il y a dans ce mot une notion de règle de jeu. Un jeu a des participants qui sont consentants et qui connaissent et acceptent les règles. La sanction fait partie des règles de départ: il est donc prévu en amont une sanction externe décidée et appliquée par les autres joueurs pour le joueur qui s'est montré inapte à se sanctionner lui-même.

Cependant le but est tout de même d'amener l'individu à ne plus avoir besoin d'une autre personne pour se canaliser et intérioriser dans son propre fonctionnement ce qui est en même temps bon pour lui et son environnement (au sens large)

Il y a 2 heures, Ambre Agorn a dit :

Ce qui m'a étonné en premier est le rapport étroit entre sanction et sanctification (sanctionner et sanctifier). La sanction a un très étroit lien avec le sens religieux. Aujourd'hui il est plutôt assimilé à la punition (un terme en étroite relation avec la religion, différent d'avec le religieux).

Il y a une notion particulière qui n'est pas émise comme pour les mot brimade ou punition. Il y a dans ce mot une notion de règle de jeu. Un jeu a des participants qui sont consentants et qui connaissent et acceptent les règles. La sanction fait partie des règles de départ: il est donc prévu en amont une sanction externe décidée et appliquée par les autres joueurs pour le joueur qui s'est montré inapte à se sanctionner lui-même.

Cependant le but est tout de même d'amener l'individu à ne plus avoir besoin d'une autre personne pour se canaliser et intérioriser dans son propre fonctionnement ce qui est en même temps bon pour lui et son environnement (au sens large)

Oui, tu touches d'ailleurs du doigt ce qui distingue la présence d'un texte cadre (la loi, le réglement intérieur, les conditions générales d'utilisation...) de l'absence de textes référents

Comme d'ailleurs "il faut" distinguer la punition de la sanction

La punition vient du latin "punitio" qui est l'action même de punir. 

Alors que la sanction vient du latin "sancire" qui signifie rendre sacré ou consacrer.

Dans le Yin et le Yang, les 2 facettes opposées coexistent absolument toujours dans leur fondement.

La sanction comprend...la punition condamne 

La sanction répare...la punition réprime

La sanction éduque...la punition soumet

En fait, cette compréhension formalisée est davantage une construction inconsciente.

Quelqun qui a été puni ne comprend finalement de la punition que l'expression d'une autorité sans voir l'autoritarisme, c'est l'expression du vice

Quelqun qui a été sanctionné comprend l'aspect éducatif et formateur et y attelle au cadre formel ses vertus morales, c'est l'expression de la vertu

Et beaucoup abandonnent tout simplement n'ayant pas d'éducation, pas de construction et abandonnant l'idée du père et de la mère comme une autorité pour construire des enfants rois capricieux 

Bien évidemment quand Michel Serres parle de névrose des adultes, s'y cache toujours un conflit interne non résolu dans son incapacité de séparer le bon grain de l'ivraie

D'autant plus couplée à un autoritarisme aveugle ou débridé que ce déficit d'autorité naturelle sollicite une autorité imposée de fait

Un peu comme s'il fallait l'habit souverain et les attributs du glaive pour compenser  une hystérie par un semblant d'autorité 

Ça ne se décrète pas...

l''Etat qui vivote pourrait facilement vivre des vices des petits rois capricieux de la com. en s'augmentant tout court .. A moins que le CSA ne manque pas d' Autorité de la régulation de la com. pour vous le faire croire..

Utiliser la sanction beaucoup sabote la vie plus que supposé

Elle est bénéfique quand nous utilisent avec limites.

Par exemple quand les criminels font des crimes ou  malheurs ou problèmes dans la société. Nous devons à les sanctionner et il doit y a une justice pour appliquer ces sanctions

Nous cherchons par la sanction à ne pas répéter le crime 

comme Il y a gens malades et il y a gens sains.

il y a gens qui vivre par bon moyen et il y a qui vont vers les crimes 

C'est l'historie de la sanction à mon avis. 

La sanction est pour les gens qui vont vers les crimes pour gagner l'argent ou pour faire une chose qui aucun faire...Il faut les empêcher...Et c' a  lieu par la sanction.

Quand vous prenez la liberté de qqu et il  reste en prison pour très longtemps . C'est très difficile en fait mais il fait un crime et il a met au-dessous de loi. 

La sanction est bénéfique pour la société totalement quand nous voyons à la société totalement 
Les gens mal doit arrêter.