Etre la meilleure version de soi-même ?!

Parmi les articles piochés dans des sites insipides qui certainement me ressemblent parce que mon navigateur me les propose souvent, il y a ce principe issu du développement personnel :"être la meilleure version de soi-même".

Le site qui propose un article sur ce principe fustige ses effets pervers sur la santé mentale.

Personnellement et même si je trouve l'expression plus que médiocre "la meilleure version de soi-même", elle ne me semble pas si dictatoriale que ne le dit l'article en question. A partir de celle-ci, je trouve assez sage de ne pas essayer de ressembler à la meilleure version d'autrui mais de faire avec nos limites et peut-être d'essayer de s'améliorer dans une dynamique douce, selon nos désirs ou nos valeurs sans se faire violence ou en se faisant violence mais en montée douce.

Que pensez-vous donc de cette idée : "être la meilleure version de soi-même" ?

parce qu'on a plusieurs versions de soi-même ? on est dans les multivers là

Il semblerait que certaines personnes ont le don d’apporter tellement, d’être tellement inspirantes qu’elles arrivent à nous élever au point de nous révéler, nous permettre de devenir la meilleure version de soi.

Ma meilleure amie en est une par ex. : grâce à ses qualités humaines, elle fait ressortir le meilleur de moi. 

Des personnes rares, précieuses ! 

Ben quand on me fait des compliments, pour moi dans mon esprit, de qui émane le compliment mis à part, c'est un idéal à atteindre.

Quand on me fait des reproches, en revanche, j'ai tendance (une partie de moi en tout cas) à être d'accord, donc le corollaire c'est que j'ai plus de mal à "inverser la vapeur".

Offrir aux autres le meilleur de soi-même et faire le choix existentiel de la voie du perfectionnement de soi afin d'être la "meilleure version possible de soi", c'est fondamental selon moi; être habité et mû par cet état d'esprit-là confère du sens à l'existence.

Tendre vers la meilleure version possible de soi-même.

il y a 15 minutes, CAL26 a dit :

Parmi les articles piochés dans des sites insipides qui certainement me ressemblent parce que mon navigateur me les propose souvent, il y a ce principe issu du développement personnel :"être la meilleure version de soi-même".

Le site qui propose un article sur ce principe fustige ses effets pervers sur la santé mentale.

Personnellement et même si je trouve l'expression plus que médiocre "la meilleure version de soi-même", elle ne me semble pas si dictatoriale que ne le dit l'article en question. A partir de celle-ci, je trouve assez sage de ne pas essayer de ressembler à la meilleure version d'autrui mais de faire avec nos limites et peut-être d'essayer de s'améliorer dans une dynamique douce, selon nos désirs ou nos valeurs sans se faire violence ou en se faisant violence mais en montée douce.

Que pensez-vous donc de cette idée : "être la meilleure version de soi-même" ?

le problème de cette phrase, c'est qu'elle n'a pas de fin, c'est une quête de perfection, être mieux, toujours encore mieux; plus, mieux, meilleur, encore et encore. C'est en ça que ça rend fou.

si avant d'être une meilleure version de nous même, nous savions déjà qui nous sommes réellement. Ce serait un bon début.

il y a 3 minutes, Axo lotl a dit :

le problème de cette phrase, c'est qu'elle n'a pas de fin, c'est une quête de perfection, être mieux, toujours encore mieux; plus, mieux, meilleur, encore et encore. C'est en ça que ça rend fou.

Je le prends pas ainsi… j’aime l’idée de la possibilité de, pouvoir s’améliorer tout le long de sa vie.

C’est un joli challenge à mon sens…

il y a 4 minutes, Axo lotl a dit :

le problème de cette phrase, c'est qu'elle n'a pas de fin, c'est une quête de perfection, être mieux, toujours encore mieux; plus, mieux, meilleur, encore et encore. C'est en ça que ça rend fou.

Mais que pourrait signifier une fin à ce principe ? Serait-ce être totalement satisfait de qui l'on est ? Ne serait-ce pas alors une fin des désirs, de la volonté ?

Personnellement je ne vois pas dans cette expression celle du perfectionnisme constamment insatisfait et qui en est peut-être l'inverse.

Depuis que l’informatique a envahi nos vies, on parle de soi comme d’un logiciel dont on pourrait améliorer la version. Désolé, chers thuriféraires du développement personnel, mais je n’ai aucun bug : que des défauts, qui sont par nature non supprimables. Donc cette version restera la seule.

il y a 1 minute, CAL26 a dit :

Mais que pourrait signifier une fin à ce principe ? Serait-ce être totalement satisfait de qui l'on est ? Ne serait-ce pas alors une fin des désirs, de la volonté ?

je crois qu'essayer de faire bien tout au long de sa vie est déjà un challenge en soi, respecter ses principes, ses valeurs. Faire mieux n'a pas de fin et surtout ça veut dire être insatisfait de soi en permanence, c'est vivre dans le futur sans vivre le présent (qui est insuffisant). Vivre le présent pleinement, profiter de sa vie. Je crois que c'est une quête suffisante en soi. 

Trop de gens passent à coté de leur vie en quête d'un mieux.

Très destructeur à mon sens , cela signifierait qu'il n'y en a qu'une parfaite et donc que ce que nous sommes ne sera jamais bonne . 

il y a 1 minute, Tequila Moor a dit :

Depuis que l’informatique a envahi nos vies, on parle de soi comme d’un logiciel dont on pourrait améliorer la version. Désolé, chers thuriféraires du développement personnel, mais je n’ai aucun bug : que des défauts, qui sont par nature non supprimables. Donc cette version restera la seule.

ça j'aime bien.

il y a 25 minutes, CAL26 a dit :

 

Que pensez-vous donc de cette idée : "être la meilleure version de soi-même" ?

Y a beaucoup trop de taf...

il y a 5 minutes, Elisa* a dit :

Il semblerait que certaines personnes ont le don d’apporter tellement, d’être tellement inspirantes qu’elles arrivent à nous élever au point de nous révéler, nous permettre de devenir la meilleure version de soi.

Ma meilleure amie en est une par ex. : grâce à ses qualités humaines, elle fait ressortir le meilleur de moi. 

Des personnes rares, précieuses ! 

Je n'ai qu'une seule face, soit on m'accepte telle que je suis, sois je passe mon chemin...

C'est ce que j'accepte aussi des êtres qui me sont les plus chers, ma fille et mon compagnon

à part ça, niveau amitié, je suis adorable, tant qu'on ne m'impose rien, j'ai constaté que les gens quand ils pensent être tes amis (e) se laissent aller au bout de quelques années et te blessent.

Pas moi, c'est pour ça que je n'ai pas vraiment d'ami

par contre avec mon compagnon et ma môme, c'est jusqu'à la mort, pour notre vie, on va dire...

on ne s'est jamais trahi quelque soit la situation, on s'est mutuellement secourus

il y a 8 minutes, Elisa* a dit :

j’aime l’idée de la possibilité de pouvoir s’améliorer tout le long de sa vie.

C’est un joli challenge à mon sens…

...et cela rend le voyage existentiel passionnant, riche en enseignements dans le domaine de la connaissance de soi-même.

il y a 13 minutes, CAL26 a dit :

Mais que pourrait signifier une fin à ce principe ? Serait-ce être totalement satisfait de qui l'on est ? 

Je ne pense pas que cet état d'esprit mènera inévitablement à l"autosatisfaction.

Pour ma part j'ai dit: "tendre vers" la meilleure version possible de soi, ce qui sous-entend que jamais on ne sera pleinement satisfait, se sachant perfectible et sachant que la perfection n'est pas de ce monde.

C'est un chemin choisi, un cheminement.

il y a 11 minutes, guernica a dit :

Je n'ai qu'une seule face, soit on m'accepte telle que je suis, sois je passe mon chemin...

C'est ce que j'accepte aussi des êtres qui me sont les plus chers, ma fille et mon compagnon

à part ça, niveau amitié, je suis adorable, tant qu'on ne m'impose rien, j'ai constaté que les gens quand ils pensent être tes amis (e) se laissent aller au bout de quelques années et te blessent.

Pas moi, c'est pour ça que je n'ai pas vraiment d'ami

par contre avec mon compagnon et ma môme, c'est jusqu'à la mort, pour notre vie, on va dire...

on ne s'est jamais trahi quelque soit la situation, on s'est mutuellement secourus

 

Il ne s'agit pas d'être "la meilleure version de soi-même" pour les autres mais pour soi. C'est-à-dire selon ses propres désirs, qui sont un peu sociaux forcément, mais faits d'injonctions qu'on s'approprie, qu'on filtre, quand on voit midi mais à sa porte.

il y a 2 minutes, Passiflore a dit :

 

Je ne pense pas que cet état d'esprit mènera inévitablement à l"autosatisfaction.

Pour ma part j'ai dit: "tendre vers" la meilleure version possible de soi, ce qui sous-entend que jamais on ne sera pleinement satisfait, se sachant perfectible et sachant que la perfection n'est pas de ce monde.

C'est un chemin choisi, un cheminement.

Mais moi non plus je pensais pas e écrivant le message que tu as cité que cet état d'esprit pourrait mener à une autosatisfaction parce que je parlais de, en substance, de la fin de cet état d'esprit ou de son contraire.

Pour une personne consciente, n'est ce pas plus ou moins le sens de l'existence: progresser dans la compréhension des choses  ?

Même si, peut être, ça ne suffit pas.

il y a 6 minutes, Passiflore a dit :

 

...et cela rend le voyage existentiel passionnant, riche en enseignements dans le domaine de la connaissance de soi-même.

 

Mais heureusement qu'on s'améliore toute sa courte vie. On est programmé pour par la nature.

Sauf que là la machine s'est emballée

en même temps, ce n'est pas la première fois

la nature, on va dire, c'est méthode "essai/erreur", on ne sera ni les premiers ni les derniers à mourir comme espèce, nous, les mammifères

je parie sur les insectes, l'esprit de la ruche, un truc collectif

mais en même temps, je ne serai plus là pour ramasser le fric des paris

il y a 2 minutes, CAL26 a dit :

Il ne s'agit pas d'être "la meilleure version de soi-même" pour les autres mais pour soi. C'est-à-dire selon ses propres désirs, qui sont un peu sociaux forcément (...)

Avant tout pour soi-même oui, pour son élaboration personnelle, pour savoir qui l'on est, de quoi l'on est capable et si l'on est capable de faire mieux mais que serait-on sans les autres ? L'Homme n'est pas destiné à vivre seul mais parmi ses semblables.