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Travail : idée géniale ou piège ?

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Témoudjine

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Membre, 110ans Posté(e)
sam f Membre 1 063 messages
Mentor‚ 110ans‚
Posté(e)

Mon dieu l'on est pas sortis de l'auberge avec des crétins comme vous.

Moi Gabriel Attal je n'ai jamais travaillé de ma vie et je suis pour le travail, mais le travail le vrai, celui d'autrefois : l'esclavagisme ! Je veux de la sueur et des larmes, des jobs de merde payés des miettes...Les "riens" ne veulent pas y aller, on va les y forcer à coups de schlague s'il le faut.  Moi Gabriel Attal , j'ai très vite compris qu'il fallait faire bosser les autres pour jouir à leur place. Nous, ministres, sénateurs, députés etc.. nous sommes des assistés à maxima, la seule chose qui nous différencie des gens au RSA, les assistés à minima, c'est le montant de notre allocation..Nous suçons l'État Français toute notre vie durant mais à grande échelle, imaginez un peu comment nous l'avons creusée la dette avec nos prédécesseurs, sans compter les retraites octroyées derrière, il faudrait faire un calcul mais la dette des fainéants comme nous et nos pères que nous avons constitué s'élève à plusieurs milliards.

 

Modifié par sam f
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Membre, Posté(e)
Demsky Membre 11 417 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

L’Allemagne du chancelier Schröder a fait passer au début des années 2000, une série de réformes néolibérales du marché du travail (les réformes dites "Hartz") qui ont à la fois fait des coupes sombres dans l’assurance-chômage et encouragé le développement des emplois précaires. Elles ont favorisé la création de mauvais emplois (des mini jobs, des jobs à 1 euro pour les chômeurs) dans les services, qui ont d’ailleurs contribué à détériorer les conditions d’emploi des femmes.

 

Mais ces réformes ne sont pas pour grand-chose dans les bonnes performances de l’emploi du pays après la crise de 2008. Celles-ci sont surtout liées au modèle industriel du pays : d’abord au rôle des partenaires sociaux qui ont négocié un recours massif au chômage partiel pour protéger l’emploi industriel, puis à la reprise de la demande des pays émergents pour les productions allemandes (véhicules de luxe, machines-outils).

Depuis, l’Allemagne est revenue sur ces réformes Hartz. Politiquement, elles avaient durablement éloigné les sociaux-démocrates de leur électorat. Économiquement, elles pesaient sur le pouvoir d’achat et la croissance. C'est finalement une conservatrice - Angela Merkel - qui a mené des réformes plus sociales. L'Allemagne a mis en place un salaire minimum, qui est aujourd’hui plus élevé que le Smic français, et a re-régulé les contrats de travail en CDD et l’intérim. On pourrait s’en inspirer.

 

Alors que l'Allemagne a rétropédalé sur les réformes néolibérales, la France continue à avancer tête baissée sur ces réformes qui ont fait la preuve de leur nocivité. Mais ce n’est pas en s’attaquant aux chômeurs qu’on réduira le chômage.

La réduction de la durée d’indemnisation a-t-elle fait ses preuves ailleurs ?

 

On dispose d’évaluations des effets de la réduction des durées et des montants d’indemnisation, et ce dans plusieurs pays, y compris la France qui a mis en place en 1992 une allocation chômage dégressive (appelée Allocation unique dégressive). L’argument était déjà que cela allait accélérer le retour à l’emploi des chômeurs. Mais les évaluations n’ont pas montré d’effet sur le retour à l’emploi. Paradoxalement, elles constataient même un allongement des durées de chômage pour les cadres. C’est pourtant pour eux que la dégressivité des allocations a été récemment remise en place.

 

Dans les autres pays, certaines évaluations ont suggéré un effet faible de la baisse des durées d’indemnisation sur le retour à l'emploi. Quelques évaluations ont suggéré que l’amélioration des taux d’emploi se payait par une baisse de la qualité des emplois retrouvés par les chômeurs. Nulle part la réduction des durées d’indemnisation n’a entraîné une baisse massive du chômage ou un retour au plein-emploi.

La rapidité avec laquelle les chômeurs retrouvent un emploi dépend bien plus de la conjoncture, de la présence d’emplois à pourvoir, en quantité et en qualité. Par exemple, en France, jusque dans les années 1970, l'assurance-chômage était généreuse (avec des taux de remplacement du salaire et des durées d’indemnisation élevés), pourtant, les chômeurs retrouvaient rapidement un emploi. Le pays était au plein-emploi. Personne n'estimait alors nécessaire de réduire les durées de chômage pour accélérer le retour à l'emploi. L’assurance-chômage protège les chômeurs, elle n’est pas la cause du chômage.

 

On est donc aujourd'hui sur une mésinterprétation des causes du chômage. Le gouvernement persiste à appliquer des recettes néolibérales qui n’ont pas fait leurs preuves, sinon pour appauvrir les chômeurs.

L’assurance-chômage a pour fonction de soutenir le pouvoir d'achat des chômeurs et de garantir leur droit à un revenu convenable. Elle a aussi un rôle macroéconomique contracyclique, qui consiste à assurer aux chômeurs un relatif maintien de leur revenu pour soutenir la demande et la croissance.

Préserver un système généreux d’assurance-chômage est essentiel pour soutenir le revenu de celles et ceux qui sont privés d’emploi, surtout en période d’inflation. C’est crucial pour amortir les crises économiques futures.

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