O love! O life! not life, but love in death!

O love! O life! not life, but love in death !

ou : Un grand éclat de rire !

Jaune...

C'est bien ça le problème :

Qui c'est qui m'aime ?

A PART MOI ? 

PERSONNE !

 Moi, je m'aime bien !...

pas excessivement mais suffisamment.

Je ne me passe pas trop de choses, mais un peu.

Je ne me saute pas à la gorge !

Je me laisse vivre.

Je regrette un peu, parfois...

Des fois je dis :

 "J'ai été con !"

Voire :

 "Je suis con"

Mais j'aime un peu tout le monde !

Je les aide, je compatis,

Je me mets à leur place.... 

Je les écoute.

D'accord, ils me gavent un peu !

Mais moi ?

Qui m'aime ?

Tout le monde s'en fout de moi !

Ils vivent tous leurs vies.

Chacun la sienne.

Et pourquoi moi, 

Je vivrais pas la mienne ?

Et dirais merde à tout le monde ?

Je ne sais pas !

Je suis ce qu'on a fait de moi.

Je me sens comme empêché.

Je suis personne.

(Comme Ulysse !)

Lui non plus n'était personne

Il se laissait ballotter

par les flots

qui décidaient pour lui.

Je suis un autre Ulysse

Je suis un autre.

Et pas moi-même.

J'en vois plein qui vivent à l'indicatif présent.

Et même à l'impératif !

"Mais moi, pauvre de moi... "

C'est Bécaud qui chantait ça.

 On l'a jamais pris pour un maître à penser.

 Mais c'était une erreur.

Il chantait ce qu'il vivait.

Et chaque vie est un exemple.

Pour en tirer des leçons.

Et donc la question c'est :

Et moi, qui c'est qui m'aime ?

Qui est prêt (ou prête) à mourir pour moi ?

(Ce que moi je ferais pour beaucoup )

Qui est prêt à mettre ses tripes à l'air

pour je j'hume cet air une minute de plus ?

Qui m'aime plus que lui-même ?

(J'explique ce que c'est que l'Amour !)

"Et moi, pauvre de moi !

J'ai ma croix dans la tête !

 Une humble croix de plomb

lourde comme la mort !"

Je ne sais pas si je me souviens exactement

de la chanson de Bécaud...

Mon père la chantait volontiers.

Je me souviens...

 Quel âge j'avais ?

Moins de dix ans.

 Je l'avais transformée, à force de la lui entendre chanter.

 J'en avais fait (car déjà un peu poète), je cherchais la rime :

"Mon Dieu qu'il y en a des croix sur cette terre...

 Qui ressemblent à mon père !"

Je crois me souvenir qu'on en a ri

jusqu'à plus soif !

On vivait alors au second degré...

Pas en prise directe...

Et bien sûr, la croix c'était le symbole du mal...
 

O woe! O woful, woful, woful day!
Most lamentable day, most woful day,
That ever, ever, I did yet behold!
O day! O day! O day! O hateful day!
Never was seen so black a day as this:
O woful day, O woful day!

Il y a 11 heures, hybridex a dit :

 

Je ne sais pas quoi en penser...

Si j'osais je dirais que ça ressemble à une grosse rigolade...

Il y a 3 heures, Blaquière a dit :

Je ne sais pas quoi en penser...

Si j'osais je dirais que ça ressemble à une grosse rigolade...

Oses!

Pierre Henri Cami était un humoriste

Citation

Cami entame sa carrière comique par le truchement du bulletin des pompes funèbres, Le Petit Corbillard illustré.

Doué pour la caricature, mais plus encore pour le théâtre loufoque, Cami jouit d'un immense succès populaire dès 1914. Il crée des personnages burlesques fort appréciés jusqu'à la Seconde Guerre mondiale,

C'est ce qui s'appelle mettre un beau pépé au monde .

Bonjour

Nous vivons d'abord pour nous , sinon , comment pourrions vivre pour les autres .

Ne pas attendre de reconnaissances des autres , puisqu'en principe , il faut vivre pour soit pour exister pour les autres .

Bonne journée

Il y a 22 heures, hybridex a dit :

Oses!

Pierre Henri Cami était un humoriste

 

Finalement, j'osais pas parce que ça me fait pas trop rire !... 

De même que souvent quand un truc est un peu chiant, on dit : "Oui mais c'est poétique..." 

Il me semble que dans l'idéal, la poésie elle devrait t'exploser à la figure, pas t'endormir...

Mais si on t'Aime...

Ouais. C'est le second degré qu'on regrette le plus je crois. Parce que le premier degré, je sais pas si tout le monde en est conscient. On en est quand même là. Combien de fois je ressasse ce  que j'ai lu y a des années, et qui me fait "tilt" seulement des années plus tard. Et même, que je suis arrivé à des points que je me demande, même en toute objectivité, si c'était vraiment du second degré.

Citation

J'explique ce que c'est que l'Amour !

Je crois que c'est ça, que hélas ne peut être rendu... dans la vie. Mais bon, puisqu'il y a que soi qui compte, et c'est pas faux, je veux dire. Pourquoi le passé est-il si embrouillé, on se le demande.

Le 24/03/2024 à 11:36, moi et pas moi a dit :

Ouais. C'est le second degré qu'on regrette le plus je crois. Parce que le premier degré, je sais pas si tout le monde en est conscient. On en est quand même là. Combien de fois je ressasse ce  que j'ai lu y a des années, et qui me fait "tilt" seulement des années plus tard. Et même, que je suis arrivé à des points que je me demande, même en toute objectivité, si c'était vraiment du second degré.

 

Je crois que c'est ça, que hélas ne peut être rendu... dans la vie. Mais bon, puisqu'il y a que soi qui compte, et c'est pas faux, je veux dire. Pourquoi le passé est-il si embrouillé, on se le demande.

Sorry j'avais raté vos réponses ! La tienne et celle de @Good Venins !

Les deux bien à leur place.