Choix de la section France plutôt qu’économie : touche des sujets régaliens 
https://www.liberation.fr/economie/tous-pour-un-sauf-pour-atos-20240206_KS4T3E2A2FCO5IFBCZMNHAAGQE/
 

La déroute du leader français des services numériques a contraint Bruno Le Maire à sortir tardivement du bois. La nationalisation, déjà utilisée pour les chantiers navals et EDF, semble exclue. Elle s’imposerait pourtant, vu le risque social et les enjeux de souveraineté.

https://www.francetvinfo.fr/internet/on-vous-explique-la-deroute-de-la-societe-atos-ex-fleuron-francais-de-l-informatique_6346468.html

Peu connu du grand public, Atos est un acteur incontournable du secteur stratégique de la sécurité sur internet. La société a été créée en 1997 et se positionne comme le spécialiste mondial de la transformation numérique des entreprises. Elle regroupe près de 110 000 salariés dans le monde, pour un chiffre d'affaires estimé à 11 milliards d'euros en 2022. Depuis 2001, Atos est le partenaire informatique mondial des Jeux olympiques et paralympiques et, à ce titre, chargé de la cybersécurité des JO de Paris.

Le groupe est également présent dans des secteurs stratégiques comme la défense et le nucléaire. Il assure, notamment, la gestion des systèmes sécurisés de l'armée et des centrales nucléaires, produit des supercalculateurs et développe des logiciels de gestion informatique de services publics et parapublics, comme Linky ou la SNCF.

Tu veux en venir où aussi ? 

Et pour info j'ai failli bosser pour cette boite et j'ai un pote qui y bosse 

Il y a 18 heures, DroitDeRéponse a dit :

Choix de la section France plutôt qu’économie : touche des sujets régaliens 
https://www.liberation.fr/economie/tous-pour-un-sauf-pour-atos-20240206_KS4T3E2A2FCO5IFBCZMNHAAGQE/
 

La déroute du leader français des services numériques a contraint Bruno Le Maire à sortir tardivement du bois. La nationalisation, déjà utilisée pour les chantiers navals et EDF, semble exclue. Elle s’imposerait pourtant, vu le risque social et les enjeux de souveraineté.

 

https://www.francetvinfo.fr/internet/on-vous-explique-la-deroute-de-la-societe-atos-ex-fleuron-francais-de-l-informatique_6346468.html

 

Peu connu du grand public, Atos est un acteur incontournable du secteur stratégique de la sécurité sur internet. La société a été créée en 1997 et se positionne comme le spécialiste mondial de la transformation numérique des entreprises. Elle regroupe près de 110 000 salariés dans le monde, pour un chiffre d'affaires estimé à 11 milliards d'euros en 2022. Depuis 2001, Atos est le partenaire informatique mondial des Jeux olympiques et paralympiques et, à ce titre, chargé de la cybersécurité des JO de Paris.

Le groupe est également présent dans des secteurs stratégiques comme la défense et le nucléaire. Il assure, notamment, la gestion des systèmes sécurisés de l'armée et des centrales nucléaires, produit des supercalculateurs et développe des logiciels de gestion informatique de services publics et parapublics, comme Linky ou la SNCF.

Le parallèle avec EDF et les chantiers navals n'est pas pertinente.

Sans nationalisation c'était la disparition des chantiers navals en France, la perte complète d'une activité avec de lourdes conséquences dans un bassin d'emploi

EDF, issue de la privatisation peut-être incongrue d'un établissement à vocation de service public, c'est notre fournisseur incontournable  d'électricité

Dans les deux cas sans nationalisation il y a des conséquences lourdes perte totale  d'une activité ou perte de contrôle d'un outil majeur

ATOS en France c'est une entreprise de services numériques parmi d'autres, une grosse certes, mais il en existe bien d'autres aux mêmes compétences et certaines d'importance comparable (CAP GEMINI, SOPRA-STERIA par exemple)

La reprise des activités et des personnels sans perte ni casse par d'autres acteurs est donc parfaitement possible (sauf peut-être dans le cas des supers calculateurs)

La nationalisation par intérêt public n'est pas forcément justifiée.

Il y a 2 heures, hybridex a dit :

Le parallèle avec EDF et les chantiers navals n'est pas pertinente.

Sans nationalisation c'était la disparition des chantiers navals en France, la perte complète d'une activité avec de lourdes conséquences dans un bassin d'emploi

EDF, issue de la privatisation peut-être incongrue d'un établissement à vocation de service public, c'est notre fournisseur incontournable  d'électricité

Dans les deux cas sans nationalisation il y a des conséquences lourdes perte totale  d'une activité ou perte de contrôle d'un outil majeur

ATOS en France c'est une entreprise de services numériques parmi d'autres, une grosse certes, mais il en existe bien d'autres aux mêmes compétences et certaines d'importance comparable (CAP GEMINI, SOPRA-STERIA par exemple)

La reprise des activités et des personnels sans perte ni casse par d'autres acteurs est donc parfaitement possible (sauf peut-être dans le cas des supers calculateurs)

La nationalisation par intérêt public n'est pas forcément justifiée.

au fait Bruno il est vraiment au courant a Bercy quand il nous parle de toutes nos Hausses ????

"EDF a renoué avec les bénéfices au premier semestre après une année noire en 2022, engrangeant 5,8 milliards d’euros, selon les résultats du groupe publiés ce jeudi 27 juillet 2023." https://www.ouest-france.fr/economie/entreprises/edf/edf-engrange-5-8-milliards-deuros-de-benefices-au-1er-trimestre-2023-fc704f2a-2c43-11ee-8737-60a75fd97b89

Il y a 6 heures, hybridex a dit :

Le parallèle avec EDF et les chantiers navals n'est pas pertinente.

Sans nationalisation c'était la disparition des chantiers navals en France, la perte complète d'une activité avec de lourdes conséquences dans un bassin d'emploi

EDF, issue de la privatisation peut-être incongrue d'un établissement à vocation de service public, c'est notre fournisseur incontournable  d'électricité

Dans les deux cas sans nationalisation il y a des conséquences lourdes perte totale  d'une activité ou perte de contrôle d'un outil majeur

ATOS en France c'est une entreprise de services numériques parmi d'autres, une grosse certes, mais il en existe bien d'autres aux mêmes compétences et certaines d'importance comparable (CAP GEMINI, SOPRA-STERIA par exemple)

La reprise des activités et des personnels sans perte ni casse par d'autres acteurs est donc parfaitement possible (sauf peut-être dans le cas des supers calculateurs)

La nationalisation par intérêt public n'est pas forcément justifiée.

Libération est en effet excessive quant à la nationalisation.

Cependant Atos n’est pas tout à fait une entreprise du numérique comme une autre du fait de ces activités dans le secteur nucléaire ou de la cyber sécurité . Raison pour laquelle cette option était sur la table à l’assemblée en Octobre 2023 . Vers un demembrement pour séparer les activités critiques ?

Il y a 4 heures, ouest35 a dit :

au fait Bruno il est vraiment au courant a Bercy quand il nous parle de toutes nos Hausses ????

"EDF a renoué avec les bénéfices au premier semestre après une année noire en 2022, engrangeant 5,8 milliards d’euros, selon les résultats du groupe publiés ce jeudi 27 juillet 2023." https://www.ouest-france.fr/economie/entreprises/edf/edf-engrange-5-8-milliards-deuros-de-benefices-au-1er-trimestre-2023-fc704f2a-2c43-11ee-8737-60a75fd97b89

 

HS

Par ailleurs EDF a fait des superprofits grâce … à l’indexation sur le prix du gaz non ? 
Il me semblait que vous étiez vent debout , finalement pas si mal pour EDF ?

Il y a 11 heures, panda_en_kimono a dit :

Tu veux en venir où aussi ? 

Et pour info j'ai failli bosser pour cette boite et j'ai un pote qui y bosse 

Nulle part . 
Mais contrairement à ce qu’affirme @hybridex Atos est un peu plus qu’une simple entreprise de transformation digitale . Si sa partie infogerance n’impacte que peu l’état français, quid des super calculateurs , de ses activités dans La Défense etc ?

C’est sans doute la raison pour laquelle des députés ont appelé à sa nationalisation ?

Mais nationaliser un groupe de 100 000 personnes dont à peine 10000 en France quel sens ?

L’actionnaire qui aura investi 100E il y a 5 ans , lui reste 2E . Un bel exemple du risque capitalistique même dans les majors ? Autre sujet …

Bref Atos offre un vaste panel de sujets.
 

Il y a 18 heures, DroitDeRéponse a dit :

Nulle part . 
Mais contrairement à ce qu’affirme @hybridex Atos est un peu plus qu’une simple entreprise de transformation digitale . Si sa partie infogerance n’impacte que peu l’état français, quid des super calculateurs , de ses activités dans La Défense etc ?

C’est sans doute la raison pour laquelle des députés ont appelé à sa nationalisation ?

Mais nationaliser un groupe de 100 000 personnes dont à peine 10000 en France quel sens ?

L’actionnaire qui aura investi 100E il y a 5 ans , lui reste 2E . Un bel exemple du risque capitalistique même dans les majors ? Autre sujet …

Bref Atos offre un vaste panel de sujets.
 

L'unique spécificité d' Atos, pour ce que je peux en savoir, c'est le domaine des supers calculateurs, j'avais évoqué ce cas particulier

Pour le reste:

Bien d'autres ESN interviennent déjà au même titre qu'Atos aussi bien dans la Défense qu'à la SNCF et dans tous les autres secteurs d'activité

Les services fournis par ATOS peuvent l'être par d'autres, éventuellement en intégrant des équipes actuelles d'ATOS ou repris en interne par les clients concernés.

Les solutions autres que la nationalisation ne manquent pas, sans casse pour les salariés ni perte de compétences ou de souveraineté

Le seul moyen de sécuriser un placement en bourse c'est de le diversifier. Si Atos représente 10% d'un portefeuille on peut espérer que les pertes soient compensées par d'autres gains. Sinon on peut se poser des questions sur ses capacités d'investisseur boursier.

La SSII (dénomination des ESN à l'époque) que j'avais choisi d'intégrer en 1990 a fonctionné avec 20% de marge nette et 20% de croissance annuelle pendant quasiment toute la décennie

Si je voulais investir dans des ESN je ne choisirais certainement pas l'une de ces majors, monstres aux fonctionnements opaques mais des ESN de quelques années ayant montré un minimum de capacité à survivre et à progresser. Sur 10 il y en a probablement 3 qui se casseraient la gueule, 5 qui tiendraient la route et une ou deux qui me donneraient une sérieuse chance de toucher le jackpot. Ça imposerait que j'ai étudié sérieusement le marché avant

L'appel à des ESN est un moyen commode pour les entreprises d'absorber les variations de leurs investissements et de dépenses  dans le numérique en fonction des niveaux supportables.

Il y a 6 heures, hybridex a dit :

L'unique spécificité d' Atos, pour ce que je peux en savoir, c'est le domaine des supers calculateurs, j'avais évoqué ce cas particulier

C’est une grosse spécificité puisqu’ils sont utilisés pour la simu de notre force de dissuasion nucléaire 

Il y a 6 heures, hybridex a dit :

Pour le reste:

Bien d'autres ESN interviennent déjà au même titre qu'Atos aussi bien dans la Défense qu'à la SNCF et dans tous les autres secteurs d'activité

Les services fournis par ATOS peuvent l'être par d'autres, éventuellement en intégrant des équipes actuelles d'ATOS ou repris en interne par les clients concernés.

Les solutions autres que la nationalisation ne manquent pas, sans casse pour les salariés ni perte de compétences ou de souveraineté

Le seul moyen de sécuriser un placement en bourse c'est de le diversifier. Si Atos représente 10% d'un portefeuille on peut espérer que les pertes soient compensées par d'autres gains. Sinon on peut se poser des questions sur ses capacités d'investisseur boursier.

La SSII (dénomination des ESN à l'époque) que j'avais choisi d'intégrer en 1990 a fonctionné avec 20% de marge nette et 20% de croissance annuelle pendant quasiment toute la décennie

Si je voulais investir dans des ESN je ne choisirais certainement pas l'une de ces majors, monstres aux fonctionnements opaques mais des ESN de quelques années ayant montré un minimum de capacité à survivre et à progresser. Sur 10 il y en a probablement 3 qui se casseraient la gueule, 5 qui tiendraient la route et une ou deux qui me donneraient une sérieuse chance de toucher le jackpot. Ça imposerait que j'ai étudié sérieusement le marché avant

L'appel à des ESN est un moyen commode pour les entreprises d'absorber les variations de leurs investissements et de dépenses  dans le numérique en fonction des niveaux supportables.

Ok pour la bourse . Je souhaitais juste souligner qu’investir ce n’est pas que toucher des dividendes contrairement à ce que l’on peut beaucoup lire sur ce forum . Pour l’aspect ou investir pas forcément d’accord avec vous , Cap Gemini sur 10 ans offre une belle progression . Mais contrairement à Atos a su largement délocaliser son activité d’infogerance en Inde 

https://video.lefigaro.fr/figaro/video/atos-letat-a-depose-une-offre-pour-acquerir-toutes-les-activites-souveraines-du-groupe/
 

Atos: l'État a déposé une offre pour «acquérir toutes les activités souveraines» du groupe

L’agence des participations a déposé une lettre d’intention à la direction du groupe technologique français, a annoncé Bruno Le Maire sur LCI ce dimanche 28 avril. L'État pourrait racheter certaines activités sensibles et stratégiques d'Atos touchant à la souveraineté de la France.

Mais qui sont les actionnaires qui veulent vendre Atos et pourquoi veulent'ils vendre ?

Atos est une entreprise déficitaire qui ne génère aucun profit ?

Et à qui veulent'ils vendre Atos ? A Blackrock et Vanguard ?

Qui veut acheter un e entreprise comme Atos, qui génère si peu de profit ? Et pourquoi veulent'ils l'acheter ?

L'Etat a raison de chercher à sauver les activités stratégiques d'Atos , en particulier de celles dans les domaines des supercalculateurs 'utiles pour le nucléaire civil et militaire), la cybersécurité indispensable pour le CEA, EDF, Technique Atom ... ce qui représentent environ 4 000 personnes principalement en France et indispensable pour la réindustrialisation et la maîtrise de ses choix.

Le 07/02/2024 à 07:40, panda_en_kimono a dit :

Tu veux en venir où aussi ? 

Et pour info j'ai failli bosser pour cette boite et j'ai un pote qui y bosse 

ha j'ai aussi un pote qui y bosse. Enfin qui y bossait. Pas con il s'est barré.

Il y a 22 heures, Anonymous304 a dit :

Mais qui sont les actionnaires qui veulent vendre Atos et pourquoi veulent'ils vendre ?

Atos est une entreprise déficitaire qui ne génère aucun profit ?

Et à qui veulent'ils vendre Atos ? A Blackrock et Vanguard ?

Qui veut acheter un e entreprise comme Atos, qui génère si peu de profit ? Et pourquoi veulent'ils l'acheter ?

Les actionnaires n’ont pas décidé de vendre . Mais les créanciers n’ont pas prévu de raser gratis . Atos doit donc honorer sa dette , la négocier ou faire faillite . 
 

Il y a 9 heures, DroitDeRéponse a dit :

Les actionnaires n’ont pas décidé de vendre . Mais les créanciers n’ont pas prévu de raser gratis . Atos doit donc honorer sa dette , la négocier ou faire faillite . 
 

Il semblerait que le CEA, EDF, technique Atom et d'autres sont intéressés par la reprise des activités stratégiques de Atos.

A suivre ...

Il y a 3 heures, Pierrot89 a dit :

Il semblerait que le CEA, EDF, technique Atom et d'autres sont intéressés par la reprise des activités stratégiques de Atos.

A suivre ...

BDS est valorisée autour de 1.8 milliards . C’est très loin de couvrir la dette .

La stratégie des GAFAs d’avoir leurs propres serveurs était finalement la bonne