Pourquoi je ne supporte pas l'alcool

à l’instant, guernica a dit :

il y a effectivement de sacrés trous....

C'est comme ça que l'alcool nous vole nos proches. Le cerveau étant rongé, la personnalité est radicalement altérée. 

Ouais, ouais, ouais.... mais au delà des leçons pseudo-scientifiques et de la diabolisation des alcooliques, ce serait peut être plus intéressant de savoir pourquoi certains commencent à boire et surtout pourquoi certains sombreront dans une addiction quand d'autres arriveront à maîtriser leur consommation ou leur non-consommation et cela quelque soit le produit.

il y a 3 minutes, blak a dit :

Ouais, ouais, ouais.... mais au delà des leçons pseudo-scientifiques et de la diabolisation des alcooliques, ce serait peut être plus intéressant de savoir pourquoi certains commencent à boire et surtout pourquoi certains sombreront dans une addiction quand d'autres arriveront à maîtriser leur consommation ou leur non-consommation et cela quelque soit le produit.

 

Dire les choses telles qu'elles sont: ce n'est pas pseudo scientifique, c'est scientifique. C'est photographié avec une IRM, on ne peut pas être plus scientifique. 

Ensuite il n'y a aucune diabolisation des alcooliques, je ne sais même pas où tu as pu imaginer ça. Les alcooliques sont les victimes de l'alcool. 

Enfin on ne sait pas pourquoi il y a des cerveaux d'addict ou pas. Pourquoi tu peux boire 3 bières et t'arrêter alors que j'aurais besoin de finir le pack et de retourner en acheter dans la soirée. 

Et pourquoi on commence à boire, ce sera différent pour chacun. Le modèle parental, la curiosité, la pression sociale... 

Il y a 4 heures, Axo lotl a dit :

Et lorsqu'on veut en sortir, on se rend compte qu'on est en prison.

Cet aspect là est certainement plus intéressant a développer que les éternels débats à base de "moi je sais parce que la mère du cousin de mon oncle par alliance a fait un IRM".

à l’instant, blak a dit :

Cet aspect là est certainement plus intéressant a développer que les éternels débats à base de "moi je sais parce que la mère du cousin de mon oncle par alliance a fait un IRM".

en fait, les vrais questions intéressantes sur les addictions ne sont pas des études ou des radios ou des théories, c'est l'humain.  Et pour comprendre l'humain, il faut l'écouter sans jugement, sans conseil. Juste écouter. Ecouter quand, pourquoi, ce qui est bien, ce qui est dur, quand est ce que ça devient une prison ou un enfer, les choix, les combats, les douleurs.... Mais qui a vraiment envie de ça, quand j'imagine le portrait stéréotypé de l'alcoolique ou du toxico. Les addictions, c'est pas des stats, c'est des chemins de vie.

il y a 4 minutes, blak a dit :

Cet aspect là est certainement plus intéressant a développer que les éternels débats à base de "moi je sais parce que la mère du cousin de mon oncle par alliance a fait un IRM".

L'irm n'est pas celui de mon père, c'est un irm témoin. Après libre à toi de ne pas croire en la science. Si mon cousin fait bouillir de l'eau pour ses pâtes l'ébullition n'existe pas pour toi... On a compris. 

à l’instant, Axo lotl a dit :

Les addictions, c'est pas des stats, c'est des chemins de vie.

Très bien dit ça. Perso, j'ai à peu près tout essayé... même des trucs improbables. Mais pour une raison que j'ignore je n'ai jamais sombré dans la moindre addiction. Ni alcool ni rien. Donc contrairement a ce que tu dis : si si, ce serait intéressant d'aller plus loin dans cette discussion et de ne pas en rester à : les alcoolos sont des faibles.

à l’instant, Crabe_fantome a dit :

blablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablabla

lâche moi.

il y a 3 minutes, Axo lotl a dit :

en fait, les vrais questions intéressantes sur les addictions ne sont pas des études ou des radios ou des théories, c'est l'humain.  Et pour comprendre l'humain, il faut l'écouter sans jugement, sans conseil. Juste écouter. Ecouter quand, pourquoi, ce qui est bien, ce qui est dur, quand est ce que ça devient une prison ou un enfer, les choix, les combats, les douleurs.... Mais qui a vraiment envie de ça, quand j'imagine le portrait stéréotypé de l'alcoolique ou du toxico. Les addictions, c'est pas des stats, c'est des chemins de vie.

Encore faut il qu'on laisse les gens parler "humain". 

il y a 2 minutes, blak a dit :

lâche moi.

C'est sans doute ta meilleure réplique de la soirée. Accordé ! 

il y a 2 minutes, blak a dit :

Très bien dit ça. Perso, j'ai à peu près tout essayé... même des trucs improbables. Mais pour une raison que j'ignore je n'ai jamais sombré dans la moindre addiction. Ni alcool ni rien. Donc contrairement a ce que tu dis : si si, ce serait intéressant d'aller plus loin dans cette discussion et de ne pas en rester à : les alcoolos sont des faibles.

 

j'ai des potes comme ça, un qui carbure à tout et le lendemain il est frais comme une rose pour aller bosser. un autre qui bosse pour mettre à l'arrêt son cerveau un peu space, pas d'addiction non plus. Je connais une meuf elle boit depuis qu'elle est gamine, on ne voit même pas quand elle est bourrée si on ne la connait pas sobre. chaque personne est différente, ne réagit pas de la même façon, ne consomme pas pour la même raison, certains sont au clair avec leur conso, d'autre dans le déni. Je sais un truc, un seul. Personne n'est jamais à l'abri.

il y a 7 minutes, Crabe_fantome a dit :

Encore faut il qu'on laisse les gens parler "humain". 

vas y parles moi de tes addictions, de ce que tu as ressenti quand tu as voulu arrêter, des douleurs physiques, mentales, du plaisir de se défoncer. je t'écoute.

il y a 5 minutes, Axo lotl a dit :

j'ai des potes comme ça

On a tous, de près ou de loin, des proches qui ont été touché par une addiction plus ou moins lourde. Cela fait des ravages, dans leur vie, dans la vie de leurs proches. Alors ouais, le premier réflexe, en général, c'est de condamner, de tenter de dissuader avec des IRM à la con, de hausser le ton avec celui qui picole. Mais ça ne fonctionne pas. C'est en effet une situation nettement plus complexe.

il y a 2 minutes, blak a dit :

On a tous, de près ou de loin, des proches qui ont été touché par une addiction plus ou moins lourde. Cela fait des ravages, dans leur vie, dans la vie de leurs proches. Alors ouais, le premier réflexe, en général, c'est de condamner, de tenter de dissuader avec des IRM à la con, de hausser le ton avec celui qui picole. Mais ça ne fonctionne pas. C'est en effet une situation nettement plus complexe.

pour aider quelqu'un à en sortir, il faut d'abord comprendre comment et pourquoi il y est entré, à quoi ça lui sert. 

il y a 3 minutes, Axo lotl a dit :

vas y parles moi de tes addictions, de ce que tu as ressenti quand tu as voulu arrêter, des douleurs physiques, mentales, du plaisir de se défoncer. je t'écoute.

Je peux de parler des hurlements de mon père quand j'étais enfant, de son regard bovin quand il me serrait le bras, des verres qu'il cassait, des portes défoncée sur lesquelles il écrivait "salope" à destination de ma mère, les rodéos en bagnole qu'il faisait dans le jardin pour tout détruire, de mes noëls d'enfance où il me dessine sa bite et m'explique qu'il faut éjaculer et baiser tout ce qui bouge, de son permis qui a sauté après pas mal d'accidents et un gamin envoyé aux urgences, de sa bouteille caché dans un sac en papier pour prendre le train, des autres bouteilles cachées dans les WC, des portes qui claquent à nouveau, de ce moment où il me gueule dessus qu'il ne veut plus jamais me voir, de son verre d'alcool sur le rebord de la fenêtre aux soins palliatifs... 

Tu croyais qu'il n'y avait que les alcooliques qui souffraient? 

Ah oui, ce moment où il décide d'aller voir un addictologue et à qui il dit qu'en fait lui il est bien comme ça, et que c'est juste qu'il veut arrêter de boire parce que ça fait souffrir son entourage... et le médecin qui lui répond qu'il ne peut rien pour lui. 

Bien sur qu'il y a le plaisir de la défonc' et à chaque verre le cerveau est bouffé et l'alcool emporte avec lui un très lointain souvenir de nos proches pour nous laisser un pauvre con qui en a plus rien à foutre des autres. Un pauvre con qui va chercher d'autres pauvres cons pour continuer à boire.

C'était très pénible à écrire, je te remercierais pour cette violence un autre jour sans doute. 

il y a 13 minutes, Axo lotl a dit :

vas y parles moi de 

pfffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffff

il y a 3 minutes, Axo lotl a dit :

pour aider quelqu'un à en sortir, il faut d'abord comprendre comment et pourquoi il y est entré, à quoi ça lui sert. 

J'en doute pas, ouais. Mais je crois qu'il faut être sacrément costaud pour réussir à comprendre quand tu es touché de trop près. Peut-être que la solution, en tout cas pour moi, c'est de mettre de la distance entre celui qui boit et celui qui doit tenter de le comprendre. Via des professionnels, des associations. Mais je sais aussi combien la conscience du problème peut être, dans certains cas, difficile à avoir pour celui qui est atteint par l'addiction.

il y a 2 minutes, Crabe_fantome a dit :

Je peux de parler des hurlements de mon père quand j'étais enfant, de son regard bovin quand il me serrait le bras, des verres qu'il cassait, des portes défoncée sur lesquelles il écrivait "salope" à destination de ma mère, les rodéos en bagnole qu'il faisait dans le jardin pour tout détruire, de mes noëls d'enfance où il me dessine sa bite et m'explique qu'il faut éjaculer et baiser tout ce qui bouge, de son permis qui a sauté après pas mal d'accidents et un gamin envoyé aux urgences, de sa bouteille caché dans un sac en papier pour prendre le train, des autres bouteilles cachées dans les WC, des portes qui claquent à nouveau, de ce moment où il me gueule dessus qu'il ne veut plus jamais me voir, de son verre d'alcool sur le rebord de la fenêtre aux soins palliatifs... 

Tu croyais qu'il n'y avait que les alcooliques qui souffraient? 

Ah oui, ce moment où il décide d'aller voir un addictologue et à qui il dit qu'en fait lui il est bien comme ça, et que c'est juste qu'il veut arrêter de boire parce que ça fait souffrir son entourage... et le médecin qui lui répond qu'il ne peut rien pour lui. 

Bien sur qu'il y a le plaisir de la défonc' et à chaque verre le cerveau est bouffé et l'alcool emporte avec lui un très lointain souvenir de nos proches pour nous laisser un pauvre con qui en a plus rien à foutre des autres. Un pauvre con qui va chercher d'autres pauvres cons pour continuer à boire.

C'était très pénible à écrire, je te remercierais pour cette violence un autre jour sans doute. 

oui tu as été témoin. et c'est atroce, comme le disait blak. Mais là je parle des addicts, de leur enfer à eux. Parce que oui, on peut leur cracher à la gueule. Ou on peut les écouter pour savoir. je pourrais raconter la mienne d'addiction. Je ne le ferais pas sur ce forum parce que je ne veux pas qu'on me crache à la gueule. 

il y a 3 minutes, Axo lotl a dit :

oui tu as été témoin. et c'est atroce, comme le disait blak. Mais là je parle des addicts, de leur enfer à eux. Parce que oui, on peut leur cracher à la gueule. Ou on peut les écouter pour savoir. je pourrais raconter la mienne d'addiction. Je ne le ferais pas sur ce forum parce que je ne veux pas qu'on me crache à la gueule. 

Je ne leur crache pas à la gueule, j'explique en détail les ravages que font l'alcool sur l'entourage et notamment sur les enfants. Comment ça transforme les gens. Et tu te trompes de cible, ce n'est pas moi qui te cracherais à la gueule si tu venais à parler de ta vie, ce que tu n'aurais jamais fait sur le forum de toute manière. 

il y a 3 minutes, Axo lotl a dit :

 je ne veux pas qu'on me crache à la gueule. 

Laisse tomber, tu es libre de parler, il te suffit d'éviter les anecdotes de ceux qui viennent t'expliquer les choses de façon péremptoire.

il y a 3 minutes, blak a dit :

Laisse tomber, tu es libre de parler, il te suffit d'éviter les anecdotes de ceux qui viennent t'expliquer les choses de façon péremptoire.

oui, je sais bien, mais au fond, ça servirait quelqu'un ? non. je crois pas. si quelqu'un veut me parler de son addiction, pas de soucis, je pourrais écouter, répondre à des questions peut être. Mais raconter... non, je prendrais pas ce risque là. IL y a trop de gentilles personnes sur ce forum. 

à l’instant, Axo lotl a dit :

IL y a trop de gentilles personnes sur ce forum. 

Des gens qui s'en prennent aux autres lorsqu'ils se mettent à nu en parlant de leur vie... je ne connais que trop bien. Bonne chance. Bref. L'hôpital, la charité, tout ça tout ça... 

à l’instant, Crabe_fantome a dit :

Des gens qui s'en prennent aux autres lorsqu'ils se mettent à nu en parlant de leur vie... je ne connais que trop bien. Bonne chance. Bref. L'hôpital, la charité, tout ça tout ça... 

on parlait de ceux qui ont des addictions. Axo parlait de ceux qui ont des addictions. La seule personne qui se pointe ici pour parler de lui en boucle à base de petites anecdotes c'est toi pour parler de ton enfance prétenduement malheureuse. ALors t'es gentil, garde tes leçons.

Retour au sujet qui est plutôt la pression sociale et notamment cette pression qui fait qu'on fini par boire alors qu'on en avait pas envie. 

Je crois que c'est Serge Moscovici qui a théorisé ce phénomène de pression sociale, attention c'est peut être un peu trop scientifique. Il y avait cette expérience où on met un sujet au milieu de complice et où on lui poser des questions pour évaluer la pression sociale. Notamment en diffusant des diapositives du vert au bleu et où on demande au sujet, à quel moment on estime que c'est bleu. En prenant une salle témoin on a une idée, par exemple du 1 vert franc au 100 bleu franc, on va estimer que le 50 est bleu. En mettant un sujet au milieu de complice le score change radicalement, les complices devant indiqué que le bleu est au niveau 40 ou 35 et le sujet devant répondre en dernier se soumet à l'avis des autres. 

De là si on prend une salle avec principalement des gens qui boivent, la pression sociale sera présente. D'autant plus qu'ils viendront insister sur cet autre phénomène que j'ai décris plusieurs fois ici: le besoin que tout le monde fasse comme eux pour ne pas paraitre/ se sentir alcoolique.

Si à l'inverse si ceux qui ne boivent pas sont majoritaire, la pression sociale n'existera pas.