La douleur...

Elle peut altérer la qualité de vie de manière dramatique, prendre le pas et nous transformer, nous éteindre petit à petit.

Si cet espace peut permettre d’en parler, de donner des infos, des "trucs", des "astuces", ce serait toujours ça de pris...

Solution possible pour diminuer un peu son impact.

https://www.revmed.ch/revue-medicale-suisse/2009/revue-medicale-suisse-208/approche-de-la-douleur-chronique-par-l-hypnose-experience-d-un-medecin-praticien

https://www.revmed.ch/revue-medicale-suisse/2015/revue-medicale-suisse-480/cannabinoides-medicaux-dans-les-douleurs-chroniques-aspects-pharmacologiques

Douleurs ... physiques . 

Les antidouleurs sont testés sur des beagles de laboratoire avant d'avoir le feu vert des autorités et finalement finir dans armoire à pharmacie. 

Franchement tant mieux pour nos proches en souffrance, mais je n'aurais pas dû demander à ce gars ce qu'il faisait dans la vie parce que maintenant je suis triste pour les beagles. 

il y a 12 minutes, Crabe_fantome a dit :

Les antidouleurs sont testés sur des beagles de laboratoire avant d'avoir le feu vert des autorités et finalement finir dans armoire à pharmacie. 

Franchement tant mieux pour nos proches en souffrance, mais je n'aurais pas dû demander à ce gars ce qu'il faisait dans la vie parce que maintenant je suis triste pour les beagles. 

Si tu veux ouvrir un sujet sur l’expérimentation animale, n’hésite pas.

il y a 2 minutes, Mite_Railleuse a dit :

Si tu veux ouvrir un sujet sur l’expérimentation animale, n’hésite pas.

Si mon post était sur l'expérimentation animale oui, sans doute que j'y penserai. Mais comme mon post répond très précisément à la douleur et comment nous y répondons , je suis hyper au coeur central du sujet... mais merci pour tes précieux conseils, et bonne suite de sujet où désormais je ne me sens plus à ma place. 

il y a 2 minutes, Crabe_fantome a dit :

Si mon post était sur l'expérimentation animale oui, sans doute que j'y penserai. Mais comme mon post répond très précisément à la douleur et comment nous y répondons , je suis hyper au coeur central du sujet... mais merci pour tes précieux conseils, et bonne suite de sujet où désormais je ne me sens plus à ma place. 

Bonne soirée alors.

il y a une heure, Crabe_fantome a dit :

Les antidouleurs sont testés sur des beagles de laboratoire avant d'avoir le feu vert des autorités et finalement finir dans armoire à pharmacie. 

Franchement tant mieux pour nos proches en souffrance, mais je n'aurais pas dû demander à ce gars ce qu'il faisait dans la vie parce que maintenant je suis triste pour les beagles. 

Tu veux dire : les antidouleurs pour les chiens?

https://www.letemps.ch/societe/douleur-chronique-dechire-vie

https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/correze/temoignage-je-souffre-douleurs-chroniques-je-ne-peux-pas-etre-soulagee-durant-confinement-1809856.html

Les seules expériences que j'ai eu niveau douleurs pour l'instant étaient dûe a une névralgie cervico-brachiale qui récidive plusieurs fois par an (le médecin me prescrit de l'Izalgi ou du Tramadol pour ça quand ça arrive et c'est franchement douloureux à en pleurer, je crois que c'est une des pire douleurs que j'ai eu en tout cas jusque là. Je pouvais plus dormir parce que j'avais mal en permanence, debout, assise, couchée c'était encore pire que debout ou assise .. j'avais tout le bras gauche comme affaibli et je pouvais difficilement m'en servir, le moindre mouvement me faisait pleurer de douleur. Heureusement la douleur cède avec les anti douleurs opiacés pour l'instant en tout cas.

Sinon c'était à cause de sciatique (ça c'est pas mal lié à mon boulot je pense et ça aussi c'est très douloureux  >< )

Mis à part ça, c'est des maux de tête (migraines, un autre calvaire habituel et là, en général, la méthode c'est rester dans le noir et au calme, pas de bruit ... enfin va dire ça à mes vosins qui dégainent la perçeuse pour les travaux quand t'as une migraine, c'est du vécu et ça par contre c'est horrible)

Ohh sans oublier la rage de dent de la dernière fois ... j'aurais voulu me cogner la tête dans un mur tellement ça faisait mal, je trouvais pas de dentiste avant des années pour être enfin en mesure de choper un RDV, c'était une horreur, j'en arrivais à penser que j'allais finir par m'arracher cette molaire toute seule tellement j'avais mal !  La plupart des anti-douleurs que me filait mon généraliste en attendant que je puisse débusquer un dentiste qui veuille bien d'une nouvelle patiente ne faisaient aucun effet ou en tout cas j'en voyais malheureusement aucun sur moi !  Le seul truc qui a fonctionné ça a été de me faire dévitaliser cette foutue dent. Un soulagement instantané, comme l'anesthésie locale juste avant d'ailleurs .. si seulement j'avais eu ce produit anesthésiant avant le RDV, je me serais anesthésiée seule, c'était pas humain de laisser souffrir quelqu'un aussi longtemps !  J'avais lu que le clou de girofle pouvait aider ... bah j'ai pas trouvé que l'effet était flagrant quand j'ai essayé ... Ca marche peut être sur des douleurs plus "légères" mais avec la rage de dent que j'avais, l'effet était ... léger, très limité !

Après je vois la souffrance sur le visage de ma mère ... elle ne marche plus, elle est en fauteuil et elle a des douleurs comme les douleurs fantômes des gens amputés je pense sauf qu'elle a toujours ses jambes mais elle est paralysée à partir de la taille et ne les sent plus ... elle continue de dire que malgré ça, elle a mal en permanence, jour et nuit et j'avoue que j'ai dû mal à me faire une idée de ses douleurs mais je la vois sur les expressions de son visage et malgré tout les cachets qu'elle prends pour essayer de gérer ça, elle dit que ça ne fait "pas grand chose". Quand la douleur est à son paroxysme, ses jambes deviennent comme "très raides" et difficile de les bouger ou lui plier le genoux pour faire les soins quotidiens. J'imagine que cette douleur surpasse de très loin toutes celles que j'ai expérimenté moi même mais je ne peux qu'imaginer.

Avoir mal modifie pas mal notre caractère, perso ça me rends très irritable, je n'ai plus aucune patience, je pars au quart de tour pour des conneries parce que tout m'énerve et que j'arrive pas à penser à autre chose que ma douleur (il m'arrive d'avoir du mal à me reconnaitre moi même quand je fais des crises liées à mon arthrose ou à cause de mon hernie discale ou autres pathologies. Y a l'avant et l'après je pense.

Je vais aller faire un tour sur les liens qui ont été postés dans le sujet jusque là, c'est un sujet intéressant .. désolé d'avance si je suis hors sujet à partager les miennes, je veux bien en parler mais j'avoue que les trucs et astuces, je n'en ai pas vraiment, j'ai toujours subi ou utilisé des anti-douleurs et je ne connais pas tellement d'autres méthodes donc j'ai pas grand chose à partager en tout cas pour le moment  Si je trouve quelque chose, je reviendrais le partager pour sûr !

il y a 4 minutes, Kai a dit :

Izalgi ou du Tramadol

Normalement on a pas le droit de parler des antidouleurs sur ce sujet mais peut être que pour toi il y aura une exception parce qu'on t'aime bien, alors que moi je suis un connard égocentrique arrogant. 

à l’instant, Crabe_fantome a dit :

Normalement on a pas le droit de parler des antidouleurs sur ce sujet mais peut être que pour toi il y aura une exception parce qu'on t'aime bien, alors que moi je suis un connard égocentrique arrogant. 

Oh vraiment ? Je savais pas ou alors j'ai manqué quelqu'un chose    Au pire je pourrais re éditer mon post si besoin ?

il y a 6 minutes, Kai a dit :

Les seules expériences que j'ai eu niveau douleurs pour l'instant étaient dûe a une névralgie cervico-brachiale qui récidive plusieurs fois par an (le médecin me prescrit de l'Izalgi ou du Tramadol pour ça quand ça arrive et c'est franchement douloureux à en pleurer, je crois que c'est une des pire douleurs que j'ai eu en tout cas jusque là. Je pouvais plus dormir parce que j'avais mal en permanence, debout, assise, couchée c'était encore pire que debout ou assise .. j'avais tout le bras gauche comme affaibli et je pouvais difficilement m'en servir, le moindre mouvement me faisait pleurer de douleur. Heureusement la douleur cède avec les anti douleurs opiacés pour l'instant en tout cas.

Sinon c'était à cause de sciatique (ça c'est pas mal lié à mon boulot je pense et ça aussi c'est très douloureux  >< )

Mis à part ça, c'est des maux de tête (migraines, un autre calvaire habituel et là, en général, la méthode c'est rester dans le noir et au calme, pas de bruit ... enfin va dire ça à mes vosins qui dégainent la perçeuse pour les travaux quand t'as une migraine, c'est du vécu et ça par contre c'est horrible)

Ohh sans oublier la rage de dent de la dernière fois ... j'aurais voulu me cogner la tête dans un mur tellement ça faisait mal, je trouvais pas de dentiste avant des années pour être enfin en mesure de choper un RDV, c'était une horreur, j'en arrivais à penser que j'allais finir par m'arracher cette molaire toute seule tellement j'avais mal !  La plupart des anti-douleurs que me filait mon généraliste en attendant que je puisse débusquer un dentiste qui veuille bien d'une nouvelle patiente ne faisaient aucun effet ou en tout cas j'en voyais malheureusement aucun sur moi !  Le seul truc qui a fonctionné ça a été de me faire dévitaliser cette foutue dent. Un soulagement instantané, comme l'anesthésie locale juste avant d'ailleurs .. si seulement j'avais eu ce produit anesthésiant avant le RDV, je me serais anesthésiée seule, c'était pas humain de laisser souffrir quelqu'un aussi longtemps !  J'avais lu que le clou de girofle pouvait aider ... bah j'ai pas trouvé que l'effet était flagrant quand j'ai essayé ... Ca marche peut être sur des douleurs plus "légères" mais avec la rage de dent que j'avais, l'effet était ... léger, très limité !

Après je vois la souffrance sur le visage de ma mère ... elle ne marche plus, elle est en fauteuil et elle a des douleurs comme les douleurs fantômes des gens amputés je pense sauf qu'elle a toujours ses jambes mais elle est paralysée à partir de la taille et ne les sent plus ... elle continue de dire que malgré ça, elle a mal en permanence, jour et nuit et j'avoue que j'ai dû mal à me faire une idée de ses douleurs mais je la vois sur les expressions de son visage et malgré tout les cachets qu'elle prends pour essayer de gérer ça, elle dit que ça ne fait "pas grand chose". Quand la douleur est à son paroxysme, ses jambes deviennent comme "très raides" et difficile de les bouger ou lui plier le genoux pour faire les soins quotidiens. J'imagine que cette douleur surpasse de très loin toutes celles que j'ai expérimenté moi même mais je ne peux qu'imaginer.

Avoir mal modifie pas mal notre caractère, perso ça me rends très irritable, je n'ai plus aucune patience, je pars au quart de tour pour des conneries parce que tout m'énerve et que j'arrive pas à penser à autre chose que ma douleur (il m'arrive d'avoir du mal à me reconnaitre moi même quand je fais des crises liées à mon arthrose ou à cause de mon hernie discale ou autres pathologies. Y a l'avant et l'après je pense.

Je vais aller faire un tour sur les liens qui ont été postés dans le sujet jusque là, c'est un sujet intéressant .. désolé d'avance si je suis hors sujet à partager les miennes, je veux bien en parler mais j'avoue que les trucs et astuces, je n'en ai pas vraiment, j'ai toujours subi ou utilisé des anti-douleurs et je ne connais pas tellement d'autres méthodes donc j'ai pas grand chose à partager en tout cas pour le moment  Si je trouve quelque chose, je reviendrais le partager pour sûr !

Merci de ton retour. Je crois qu’effectivement la douleur peut nous changer, modifier notre perception de la vie, et nous la rendre insoutenable. Les anti douleur permettent de souffler un peu mais quand la souffrance est chronique, je ne sais pas vraiment comment on peut gérer au quotidien. J’espère que les liens postés t’apporteront quelques réponses.

il y a 5 minutes, Kai a dit :

Oh vraiment ? Je savais pas ou alors j'ai manqué quelqu'un chose    Au pire je pourrais re éditer mon post si besoin ?

Non, tu n’as rien manqué du tout et tu n’as rien à rééditer

il y a 3 minutes, Kai a dit :

Oh vraiment ? Je savais pas ou alors j'ai manqué quelqu'un chose    Au pire je pourrais re éditer mon post si besoin ?

Non non je déconne c'est juste qu'ils ont une dent contre moi... les RG sont clairs là dessus : quand on a rien à dire, on ne dit rien. Si on me fait une réflexion au lieu de laisser pisser c'est clairement pour me mettre mal à l'aise. Mais pardon je flood. Je retourne me coucher en te souhaitant rien qu'à toi une excellente nuit. Et je suis désolé pour toutes ces souffrances que tu as vécu... surtout la souffrance de ta mère qui m'a touché. Bref... je bénis aussi les antidouleurs qui ont aussi sauvé ma mère après s'être ébouillanté au 3ème degré sur 80% de son corps. 

Dernière douleur en date ? J'ai fait des calculs rénaux. J'ai cru que j'allais y passer, j'ignorais que c'était possible d'avoir aussi mal. Sur l'échèle de l'intensité je mets ça ex-aequo avec les dents. En me renseignant un peu, j'ai vu qu'il fallait boire beaucoup d'eau pour éviter cela, et des eaux moins riches en calcium. Il se trouvait que je buvais de la Courmayeur, et la concentration était énorme, quelque chose comme +500 mg de calcium par litre ! C'est une des plus riches je crois, du coup je bois de la Mont Roucous maintenant, qui est à peine à plus 2 mg/l . Ca m'a complètement traumatisé.

il y a 39 minutes, Kai a dit :

Les seules expériences que j'ai eu niveau douleurs pour l'instant étaient dûe a une névralgie cervico-brachiale qui récidive plusieurs fois par an (le médecin me prescrit de l'Izalgi ou du Tramadol pour ça quand ça arrive et c'est franchement douloureux à en pleurer, je crois que c'est une des pire douleurs que j'ai eu en tout cas jusque là. Je pouvais plus dormir parce que j'avais mal en permanence, debout, assise, couchée c'était encore pire que debout ou assise .. j'avais tout le bras gauche comme affaibli et je pouvais difficilement m'en servir, le moindre mouvement me faisait pleurer de douleur. Heureusement la douleur cède avec les anti douleurs opiacés pour l'instant en tout cas.

Sinon c'était à cause de sciatique (ça c'est pas mal lié à mon boulot je pense et ça aussi c'est très douloureux  >< )

Mis à part ça, c'est des maux de tête (migraines, un autre calvaire habituel et là, en général, la méthode c'est rester dans le noir et au calme, pas de bruit ... enfin va dire ça à mes vosins qui dégainent la perçeuse pour les travaux quand t'as une migraine, c'est du vécu et ça par contre c'est horrible)

Ohh sans oublier la rage de dent de la dernière fois ... j'aurais voulu me cogner la tête dans un mur tellement ça faisait mal, je trouvais pas de dentiste avant des années pour être enfin en mesure de choper un RDV, c'était une horreur, j'en arrivais à penser que j'allais finir par m'arracher cette molaire toute seule tellement j'avais mal !  La plupart des anti-douleurs que me filait mon généraliste en attendant que je puisse débusquer un dentiste qui veuille bien d'une nouvelle patiente ne faisaient aucun effet ou en tout cas j'en voyais malheureusement aucun sur moi !  Le seul truc qui a fonctionné ça a été de me faire dévitaliser cette foutue dent. Un soulagement instantané, comme l'anesthésie locale juste avant d'ailleurs .. si seulement j'avais eu ce produit anesthésiant avant le RDV, je me serais anesthésiée seule, c'était pas humain de laisser souffrir quelqu'un aussi longtemps !  J'avais lu que le clou de girofle pouvait aider ... bah j'ai pas trouvé que l'effet était flagrant quand j'ai essayé ... Ca marche peut être sur des douleurs plus "légères" mais avec la rage de dent que j'avais, l'effet était ... léger, très limité !

Après je vois la souffrance sur le visage de ma mère ... elle ne marche plus, elle est en fauteuil et elle a des douleurs comme les douleurs fantômes des gens amputés je pense sauf qu'elle a toujours ses jambes mais elle est paralysée à partir de la taille et ne les sent plus ... elle continue de dire que malgré ça, elle a mal en permanence, jour et nuit et j'avoue que j'ai dû mal à me faire une idée de ses douleurs mais je la vois sur les expressions de son visage et malgré tout les cachets qu'elle prends pour essayer de gérer ça, elle dit que ça ne fait "pas grand chose". Quand la douleur est à son paroxysme, ses jambes deviennent comme "très raides" et difficile de les bouger ou lui plier le genoux pour faire les soins quotidiens. J'imagine que cette douleur surpasse de très loin toutes celles que j'ai expérimenté moi même mais je ne peux qu'imaginer.

Avoir mal modifie pas mal notre caractère, perso ça me rends très irritable, je n'ai plus aucune patience, je pars au quart de tour pour des conneries parce que tout m'énerve et que j'arrive pas à penser à autre chose que ma douleur (il m'arrive d'avoir du mal à me reconnaitre moi même quand je fais des crises liées à mon arthrose ou à cause de mon hernie discale ou autres pathologies. Y a l'avant et l'après je pense.

Je vais aller faire un tour sur les liens qui ont été postés dans le sujet jusque là, c'est un sujet intéressant .. désolé d'avance si je suis hors sujet à partager les miennes, je veux bien en parler mais j'avoue que les trucs et astuces, je n'en ai pas vraiment, j'ai toujours subi ou utilisé des anti-douleurs et je ne connais pas tellement d'autres méthodes donc j'ai pas grand chose à partager en tout cas pour le moment  Si je trouve quelque chose, je reviendrais le partager pour sûr !

Je n'ai jamais su apprivoiser la douleur moi non plus. Il me semble inconcevable de vivre longtemps avec une douleur permanente, j'ai connu ça quelques années et même si j'ai survécu ma vie a été continuellement gâchée.

C'est donc une aberration qui si elle est prise de plus en plus au sérieux et ciblée en dehors des maladies par les services de santé publique, elle semble peu réductible.

C'est pourtant une cause majeure et aussi pour une loi sur la fin de vie : soulager la douleur doit être une priorité supérieure à l'allongement de l'espérance de vie.

Édit : réponse inutile.

Il y a 8 heures, Mite_Railleuse a dit :

Elle peut altérer la qualité de vie de manière dramatique, prendre le pas et nous transformer, nous éteindre petit à petit.

Si cet espace peut permettre d’en parler, de donner des infos, des "trucs", des "astuces", ce serait toujours ça de pris...

 

Qu’est-ce que la douleur ?

Phénomène complexe qui peut s’installer dans la durée, la douleur est définie par l’association internationale pour l’étude de la douleur (IASP) comme « une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée, ou ressemblant, à celle liée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle ».

De fait, il n’existe pas une mais des douleurs, avec des caractéristiques très diverses. Elles font aujourd’hui l’objet de nombreuses recherches pour tenter de mieux en comprendre les mécanismes et surtout d’améliorer leur prise en charge.

 

Plusieurs types de douleurs

Les douleurs sont classifiées selon leur nature et leur durée, même s’il existe des porosités entre chaque catégorie et que les patients présentent parfois des tableaux cliniques complexes. Trois types de douleurs existent.

• Les douleurs nociceptives

Les douleurs nociceptives sont liées à la stimulation des nocicepteurs. Ces récepteurs sont activés par un coup, une inflammation articulaire ou une chaleur excessive par exemple. L’information saisie par les nocicepteurs est conduite jusqu’au cerveau par des voies nerveuses spécifiques et interprétée par celui-ci au niveau du cortex cérébral notamment. 

• Les douleurs neuropathiques

Ces douleurs sont liées à des atteintes des fibres nerveuses ou du système nerveux central. Ce sont par exemple les douleurs qui surviennent lors d’un zona (infection due à la réactivation du virus de la varicelle, caractérisée notamment par une éruption cutanée et des douleurs neuropathiques plus ou moins intenses), d’un diabète ou à la suite d’une amputation.

• Les douleurs nociplastiques

Ce sont des sensations parfois proches d’une douleur neuropathique mais souvent généralisées à tout le corps et sans atteinte des fibres nerveuses. Elles seraient plutôt dues un dysfonctionnement du système de détection et de contrôle de la douleur lui-même conduisant à une exagération du message nerveux et/ou à une surinterprétation de ce message par le cerveau. C’est par exemple le cas de la fibromyalgie, une affection chronique caractérisée par des douleurs diffuses et persistantes et une sensibilité à la pression, souvent associées à une fatigue intense et à des troubles du sommeil.

Suite

Sujet très pertinent, malheureusement insuffisamment pris en compte par le corps médical, et qui peut conduire à des détresses personnelles absolument épouvantables.

Toute la bienveillance d'un fil de discussion qui appuie là où cela fait mal pour rappeler la douleur au souvenir de ceux qui étaient parvenus un instant à la mettre de côté ...

il y a 22 minutes, BadKarma a dit :

Toute la bienveillance d'un fil de discussion qui appuie là où cela fait mal pour rappeler la douleur au souvenir de ceux qui étaient parvenus un instant à la mettre de côté ...

Tu veux parler d'une blessure de rejet par exemple ? Qu'une simple réflexion peut blesser, et donc faire souffrir son interlocuteur ? C'est globalement une souffrance qu'on a tous en nous. Il y a 2000 ans c'était déjà une mise à mort commune : l'ostracisme. Ainsi chassé de son groupe l'individu finissait par mourir dans la nature. 

Ça reste une douleur vive qui s'associe à des expériences similaires au niveau du cerveau. Mort d'un parent, rupture difficile, licenciement... Le simple fait d'être rejeté d'un bar, d'un club ou d'être éconduit va éclairer à nouveau dans notre cerveau tous ces traumatismes. 

Il est d'ailleurs une boutique millénaire qui perdure encore aujourd'hui. La pharmacie. Du grec pharmakos la référence vient de ce fameux bouc émissaire qu'on trouve notamment dans l'ancien testament : un bouc sur lequel on va déposer toutes nos saloperies personnelles et qu'on va sacrifier en le rejetant, en le perdant dans le désert dit le bouquin. 

Ainsi rejeter l'autre est aussi un médicament, une façon de stopper notre propre souffrance en la projetant sur cet autre et en le rejetant. 

Je vais placer sur toi une colère que j'ai contre x ou y, et en te rejetant je me libère de cette colère, par exemple. 

Ainsi ma douleur s'en va puisque je te l'ai transmise. 

Chez les rats ou les loups, ce souffre douleur a une vraie fonction sociale dans son groupe. Il permet d'évacuer la colère des autres en gardant une cohésion du groupe.