"moi à ta place..."

justement tu n'es po à ma place donc tu fermes ta boite à cammenbert et tu me laisses tranquille, voila en général ce que je répond 

Il y a 3 heures, Phylou a dit :

 

Le plus souvent, c'est la personne avec qui je converse qui me demande: "si t'étais à ma place, que ferais-tu ?"

Il y a 3 heures, PhilippeIIAuguste a dit :

Tout dépend de la personne

Dernièrement, une collègue connue pour son dilettantisme (c'est un euphémisme pour je m-en-foutisme) dans l' accomplissement de notre tâche commune m' a interpellé avec ce fameux "si j'étais toi...". J'ai continué la phrase en rajoutant "si j'étai toi, je fermerai ma gueule vu les compétences qui sont les tiennes et l'investissement professionnel qui est le tien"

Y'a comme un froid maintenant 

(fallait que ça sorte un jour)

 

Là évidemment le contexte est différent

Moi, à ta place... On y sera jamais. Quand on me dit ça, et cela arrive, ben sur le moment je l'avoue je ne comprends pas.

Après plus tard, mes propres expériences, etc.... ça commence à rentrer au bout d'un moment. Sinon, ben... enfin disons que c'est l'expérience qui fait tout. 

Le 13/12/2023 à 10:36, sirielle a dit :

 Personnellement je ne l'utilise pas particulièrement souvent

C'est forcément à la demande de s'impliquer ou alors exceptionnellement à la demande de s'immiscer    

il y a 46 minutes, Demsky a dit :

C'est forcément à la demande de s'impliquer ou alors exceptionnellement à la demande de s'immiscer    

En même temps, il m'arrive en revanche très souvent de me demander comment j'aurais réagi à la place de telle ou telle personne, d'essayer d'imaginer par projection ce que l'on peut ressentir dans sa situation, et d'apprendre aussi de cette façon, non pas seulement à mieux comprendre les gens, mais aussi à me connaître, voire à forger ma réactivité au travers cette "simulation imaginaire". Donc cet état d'esprit m'est très familier même s'il m'est en effet plus rare de le partager de vive voix, ou qu'on me le partage de vive voix, ça m'est quand-même déjà arrivé et jusqu'à présent ça ne m'a jamais paru désobligeant, même si je peux concevoir facilement que dans certaines circonstances ça puisse l'être. Cela dit, même sans demande de conseil ça me paraît aussi potentiellement acceptable dans certains contextes. Par exemple: "J'ai l'intention de crever les pneus de mon patron car je n'apprécie pas du tout sa façon de me traiter." "Moi, à ta place, je ne ferais pas ça car ça me paraît risqué et pas forcément utile."