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Architecture analogique du Vrai

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Fraction

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 6 799 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)

In fine, l'énergie est rationnellement réductible à un rapport de contrainte et de plasticité.

Cette représentation invariable, tout comme les principes thermodynamiques, est infiniment transposable à l'ensemble des disciplines mentales,

dans la mesure où cette contrainte et cette plasticité peuvent être qualitatives et dimensionnelles.

C'est « la contrainte divisée par la plasticité » qui réduit légitimement toute force.

Les grandeurs dans l'absolu sont négligeables, puisqu'on cherche un rapport dont les termes peuvent être infinitésimaux.

L'univers pourrait avoir la taille d'une goutte d'eau, et l'énergie d'une allumette pour un dieu extérieur, pourvu que sa plasticité interne soit quasi infinie.

 

Cette transposabilité infinie du rapport de contrainte et de plasticité est une homothétie absolue.

Cette contrainte a une valeur homothétique phallique, alors que cette plasticité a une valeur homothétique utérine.

Ces invariants typiquement freudiens sont basiques, mais ils indiquent la possibilité d’un acteur nucléaire des homothéties.

Par homothétie physique, la contrainte devient onde, et la plasticité devient champ vectoriel.

Par homothétie reproductive, l'onde devient le flagelle du spermatozoïde, et le champ vectoriel devient la paroi animée de l'utérus.

Par homothétie neuro-médiatique, la contrainte devient communication, et la plasticité devient audience.

On parle même de « pénétration » d’un marché, l’invariant freudien ne doit pas devenir obsessionnel, mais il est partout.

Ce réseau de transpositions sans limite permet d'envisager la nature fractale de la Vérité.

 

Mais croire que le réseau homothétique de l’énergie représenterait la colonne vertébrale analogique du Vrai serait présomptueux.

Il existe une formule bien plus éloquente en abscisses et bien plus pertinente en ordonnées : c’est la rétroaction positive.

La rétroaction positive produit une néguentropie locale, donc une « valeur ajoutée », potentiellement exponentielle.

Une rétroaction positive, c’est par exemple :

_ La chaleur crée de la combustion, puis la combustion crée de la chaleur, …

Ou encore, en plus dimensionnel :

_ La patte antérieure du primate induit le verbe « prendre », puis le verbe « prendre » transcende le comportement individuel du primate, …

En extrapolant cette formule jusqu’à une plasticité paroxystique, on peut obtenir :

La conscience-média induit la conscience-notion, puis la conscience-notion transcende la conscience-média.

C’est peut-être la formule de la création :

Le peintre voit ce qu’il croit, et il croit ce qu’il voit simultanément.

Cette pseudo-circularité est une rétroaction positive extrapolative.

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 6 799 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
il y a 26 minutes, Talon 1 a dit :

C'est bien vrai tout ça ?

Pour appréhender le Vrai dans sa forme la plus légitime, il faut au moins connaître un connecteur binaire parmi 16 :

L'implication.

L'implication, c'est-à-dire le fameux "si ... alors", jouit d'un quasi monopole dans l'édifice d'un corpus d'idées.

Cette implication peut prendre trois formes :

_ L'implication causale

Le père suffit au fils, et le fils nécessite le père.

On pourrait l'illustrer par un arbre.

_ L'implication référentielle

Le lieu Paris implique le lieu France, et l'objet France implique l'objet Paris.

On pourrait l'illustrer par un réseau de bulles.

_ L'implication homothétique

Le voyageur est au camping car ce que l'escargot est à sa coquille.

Je ne trouve pas d'autre illustration qu'une vache qui rit, avec ses boucles d'oreilles qui la représentent.

 

Or, on retrouve ces trois formes d'implication dans l'art fractal.

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Invité chekhina
Invités, Posté(e)
Invité chekhina
Invité chekhina Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 4 heures, Fraction a dit :

In fine, l'énergie est rationnellement réductible à un rapport de contrainte et de plasticité.

Cette représentation invariable, tout comme les principes thermodynamiques, est infiniment transposable à l'ensemble des disciplines mentales,

dans la mesure où cette contrainte et cette plasticité peuvent être qualitatives et dimensionnelles.

C'est « la contrainte divisée par la plasticité » qui réduit légitimement toute force.

Les grandeurs dans l'absolu sont négligeables, puisqu'on cherche un rapport dont les termes peuvent être infinitésimaux.

L'univers pourrait avoir la taille d'une goutte d'eau, et l'énergie d'une allumette pour un dieu extérieur, pourvu que sa plasticité interne soit quasi infinie.

 

Cette transposabilité infinie du rapport de contrainte et de plasticité est une homothétie absolue.

Cette contrainte a une valeur homothétique phallique, alors que cette plasticité a une valeur homothétique utérine.

Ces invariants typiquement freudiens sont basiques, mais ils indiquent la possibilité d’un acteur nucléaire des homothéties.

Par homothétie physique, la contrainte devient onde, et la plasticité devient champ vectoriel.

Par homothétie reproductive, l'onde devient le flagelle du spermatozoïde, et le champ vectoriel devient la paroi animée de l'utérus.

Par homothétie neuro-médiatique, la contrainte devient communication, et la plasticité devient audience.

On parle même de « pénétration » d’un marché, l’invariant freudien ne doit pas devenir obsessionnel, mais il est partout.

Ce réseau de transpositions sans limite permet d'envisager la nature fractale de la Vérité.

 

Mais croire que le réseau homothétique de l’énergie représenterait la colonne vertébrale analogique du Vrai serait présomptueux.

Il existe une formule bien plus éloquente en abscisses et bien plus pertinente en ordonnées : c’est la rétroaction positive.

La rétroaction positive produit une néguentropie locale, donc une « valeur ajoutée », potentiellement exponentielle.

Une rétroaction positive, c’est par exemple :

_ La chaleur crée de la combustion, puis la combustion crée de la chaleur, …

Ou encore, en plus dimensionnel :

_ La patte antérieure du primate induit le verbe « prendre », puis le verbe « prendre » transcende le comportement individuel du primate, …

En extrapolant cette formule jusqu’à une plasticité paroxystique, on peut obtenir :

La conscience-média induit la conscience-notion, puis la conscience-notion transcende la conscience-média.

C’est peut-être la formule de la création :

Le peintre voit ce qu’il croit, et il croit ce qu’il voit simultanément.

Cette pseudo-circularité est une rétroaction positive extrapolative.

Vous avez une façon érotique éminemment sophistiquée.

Votre discours doit élégamment engendrer une plasticité orgasmique.

Votre patte de primate sait s'y prendre et prendre.

Chapeau.

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 6 799 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
il y a 6 minutes, chekhina a dit :

Vous avez une façon érotique éminemment sophistiquée.

Votre discours doit élégamment engendrer une plasticité orgasmique.

Votre patte de primate sait s'y prendre et prendre.

Chapeau.

Mon neveu de 14 ans a davantage d'expérience sexuelle que moi.

Je ne m'exprime donc pas en ma qualité de vétéran expérimenté, 

mais plutôt en ma qualité d'enculeur de mouches rationaliste.

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)

Je n'arrive pas à croire qu'il n'y a pas de chronologie et que tout est équivalent.

Puisqu'il est question de création.

Freud arrive en bout de course.

Au commencement est le "mystère" de l'élasticité de la membrane : sans elle pas de pression différenciée entre le dedans et le dehors... et donc pas de vivant.

Une cellule a une membrane, une étoile géante pas. Et un atome non plus.

Je me méfie de la ressemblance et du symbolique. (Le flagelle ressemble à une onde parce qu'il triche pour avancer ! Il fait avec ce qu'il a.)

Il est alors question d'échelle et de grandeur (absolue), il me semble. Et le "moyennement petit" ne serait pas équivalent (par homothétie) de l'infiniment petit ni de l'infiniment grand.

On cherche toujours à simplifier. Mais non : tout ne se vaut pas.

Même si dans un univers grand comme une goutte d'eau, persisteraient relativement ces rapports (infiniment petit infini, infiniment petit petit et infiniment petit moyen !). Là je te suis !

(Pour ce que je crois avoir compris ! :))

Modifié par Blaquière
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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 6 799 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
Le 10/12/2023 à 04:38, Blaquière a dit :

Je n'arrive pas à croire qu'il n'y a pas de chronologie et que tout est équivalent.

Puisqu'il est question de création.

Freud arrive en bout de course.

Au commencement est le "mystère" de l'élasticité de la membrane : sans elle pas de pression différenciée entre le dedans et le dehors... et donc pas de vivant.

Une cellule a une membrane, une étoile géante pas. Et un atome non plus.

Je me méfie de la ressemblance et du symbolique. (Le flagelle ressemble à une onde parce qu'il triche pour avancer ! Il fait avec ce qu'il a.)

Il est alors question d'échelle et de grandeur (absolue), il me semble. Et le "moyennement petit" ne serait pas équivalent (par homothétie) de l'infiniment petit ni de l'infiniment grand.

On cherche toujours à simplifier. Mais non : tout ne se vaut pas.

Même si dans un univers grand comme une goutte d'eau, persisteraient relativement ces rapports (infiniment petit infini, infiniment petit petit et infiniment petit moyen !). Là je te suis !

(Pour ce que je crois avoir compris ! :))

J'ai envisagé une architecture analogique du vrai.

Mais je n'ai pas déclaré qu'elle était exhaustive.

L'exhaustivité est triple, comme je l'ai décrit dans mon second message.

Il existe trois natures d'implications, ce qui signifie que la lecture est triple.

 

Dans la première de ces trois lectures, vous pouvez retrouver la dimension chronologique.

Et dans la deuxième, vous pouvez retrouver les repères spatiaux.

Une analogie peut être conçue comme une transposition ontologique, réductrice dans un sens, et extrapolative dans l'autre sens.

Et mon but était de mettre en évidence la clé de transposition la plus réduite.

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