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Alice Guy , première femme réalisatrice.

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Axo lotl

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Easle Membre 2 488 messages
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Il y a 9 heures, Crabe_fantome a dit :

L'Histoire a été faite par des hommes historiens, racontant des faits où les hommes traitaient les femmes comme des esclaves. Lorsqu'une femme arrive à sortir du lot, il faut déjà bien réaliser le parcours de force qu'il a fallu pour ne serait-ce qu'exister en tant que tel. 

Pour le cinéma, il me semble incomplet de dater sa naissance avec les frères Lumières. Ils ont juste fait évoluer une invention d'Edison. Qui s'est inspiré des travaux de Muybridge... Et avant lui Robertson et ses fantasmagories... Niecpe évidemment... Mais le vrai inventeur du cinéma, c'est la nature. 

J'avais 14 ans, mon père avait loué un petit studio sur une plage à côté de Monaco où il bossait les soirs. La porte en bois du studio était orienté sud est si bien qu'au matin la lumière qui frappait puissamment la méditerranée, sa plage, les arbres, les bateaux, les gens... Avait trouvé un tout petit orifice dans cette vieille porte en bois. Allongé dans mon petit lit d'adolescent, le monde à l'envers s'était invité dans ma chambre. La mer, la plage, les bateaux, les gens, tous étaient présent sur le mur blanc face au lit... La tête en bas. 

 

Il y a pour moi une forte part de l'excessivité lié à la militance contemporaine qui veut absolument voire en noir intégral la passé...

Je regardai récemment un documentaire sur les années folles, avec la voix de Poldalydes. On y entend à un moement que les femmes étaient tenu à la maison, loin du travail...  A peine 2 minutes plus tard on voit des images d'ouvrières sortant de l'usine et on parle de leur réclamation de salaires égal aux hommes...

Et on reste bien "urbain" pour parler à notre société contemporaine qui vit essentiellement en ville. Oubliant au passage le travail des femmes, permanent, sans âge, au champ, au potager etc. dans une population majoritairement rurale !

Soit un méli-mélo de contradiction, d'oubli, de caricature etc. pour faire coller l'Histoire aux désirs d'affirmations politiques et sociétales actuelles.

C'est fatiguant !

Les femmes traitées comme des esclaves ? Lesquelles, où, combien ? Il y en a eu, mais plus que des hommes ? Plus que des enfants ?

 

Ensuite le tour de force ... Comment mesurer la force nécessaire à être acceuillie dans un monde d'hommes, dont certains, et pour des raisons sexuelles, vont aider, autant que d'autres pour des raisons conservatrices vont contre-carrer ?

En quoi le tour de force en est-il plus un que celui d'un homme qui va devoir s'acharner au travail car sa condition sociale l'exclu, bien plus radicalement, de l'accès à des études !? De médecine par exemple !

Il y a sur ces sujets des a priori de notre époque, pour refabriquer le passé comme monstrueux, inepte, d'une violence dont on peut se demander comment il a accouché de notre époque si bénie des dieux (mais où il y aura toujours, comme par hasard tant à faire : il faut la parité partout, et si possible à 60 ou 70 % de femmes plutôt que 50 %... qui va militer maintenant pour une parité en droit ou en médecine, en faveur des garçons sous prétexte que les femmes y sont 60 % ?)

 

Les femmes de la noblesse ou de la haute bourgeoisie ont eu bien plus facilement accès aux connaissances que les hommes des classes laborieuses. et de fait aux diplômes, progressivement, au 19e s.

Oui, il y avait des empêchements, des difficultés, une lente progression au travers de violences, mais dans une époque où celles-ci n'étaient pas proprement patriarcales, tournées vers les femmes, mais tournées des élites, le plus souvent masculines, vers ce qui menacait potentiellement leur position et leur reproduction sociale, dont souvent, Des femmes (et pas Les femmes).

On peut correler ça à la manière dont on criminalisait les hommes hommosexuels mais pas les femmes...

 

 

 

 

 

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Membre, 73ans Posté(e)
Morfou Membre 57 876 messages
Maitre des forums‚ 73ans‚
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Il y a 16 heures, Easle a dit :

 

Je n'ai pas encore regardé l'entièreté du documentaire, très bien fait. Son travail a été détruit ? Il ne reste que peu de chose de ses films ? On voit pas mal d'extraits pourtant..., non ?

 

Sinon, ma question n'était pas est-ce qu'il est important de parler d'elle, puisque je trouve ça super ! Mais important Le ou La première (femmes ou hommes en tant que camps).

Oui c'est important...ces sociétés considéraient les femmes comme la cinquième roue du carrosse...plus d'ailleurs dans ce "monde du cinéma" dont elle faisait parti que des gens en général!

Dans les films c'était surtout des hommes...ou les femmes étaient inexistantes, ou laissées à ce qu'elles représentaient...celles de ma première phrase...

Il a fallu plusieurs années pour qu'elles sortent de leur rôle de "sois belle et tais-toi"...secrétaire, maitresse, sans quasi de dialogue! avec leurs cheveux en choucroute...

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Membre, 73ans Posté(e)
Morfou Membre 57 876 messages
Maitre des forums‚ 73ans‚
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Il y a 15 heures, Easle a dit :

 

Je n'ai pas envie de le voir comme un pied de nez, ce qui me semblerait pueril, surtout à un fantasme du méchant patriarcat (qui l'a tout de même nommée directrice artistique, puis ne l'a pas empêché de créer une société de production, puis, en 1957 l'a honoré)...

C'est très contemporain, anachronique et politique de vouloir en faire une pure victime, là ou de nombreux hommes sont eux aussi oubliés.

Je préfère le voir comme une heureuse retrouvaille, comme on en fait de temps à autre, souvent à l'occasion d'une thèse ou d'une curiosité personnelle. Une belle redécouverte joyeuse ! Pas une militance haineuse des hommes blancs patriarcaux.

 

Sur les appropriations, elles peuvent venir d'elle, comme de Melies, il faut se pencher dessus. Mais le droit d'auteur n'était pas aussi méticuleux (voire étouffant de nos jours) à la différence de la propriété industrielle ou du copyright, et surtout dans des domaines d'essais, parfois encore un peu informel.

Elle a aussi joué de malchance, comme son père avant elle.

Après c'était une femme. Et beaucoup, pris-es là encore dans l'anachronisme, se diront "mais quel courage !", elle a due se battre plus !

Je ne suis pas d'accord avec cette perception. Etant la seule femme, elle endurait autant de difficulté singulière qu'elle bénéficiait d'opportunitée singulière, d'attentions. elle comme d'autres (comme Colette par exemple qui est soumise mais lancé par son mari - et qui se souvient des autres prête-noms, eux masculins, de celui-ci ? mais elle est aidée par d'autres hommes ensuite.. et parce que femme ! Malgré le fait qu'elle soit lesbienne, donc peu accessible !).

Pour les hommes, la compétition était souvent plus forte, entre eux. Il ne faut jamais oublié ça ! Je pense à ceux qui n'avaient pas le mordant, la hargne, l'apparence, le charisme, etc. ou qui sont simplement morts, à la guerre, par millions, comme Alain Fournier ou Louis Pergaud... (et qui les connaît ?)

 

 

 

 

 

 

Le Grand Meaulnes quand même...

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Membre, 73ans Posté(e)
Morfou Membre 57 876 messages
Maitre des forums‚ 73ans‚
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il y a 36 minutes, Easle a dit :

 

Il y a pour moi une forte part de l'excessivité lié à la militance contemporaine qui veut absolument voire en noir intégral la passé...

Je regardai récemment un documentaire sur les années folles, avec la voix de Poldalydes. On y entend à un moement que les femmes étaient tenu à la maison, loin du travail...  A peine 2 minutes plus tard on voit des images d'ouvrières sortant de l'usine et on parle de leur réclamation de salaires égal aux hommes...

Et on reste bien "urbain" pour parler à notre société contemporaine qui vit essentiellement en ville. Oubliant au passage le travail des femmes, permanent, sans âge, au champ, au potager etc. dans une population majoritairement rurale !

Soit un méli-mélo de contradiction, d'oubli, de caricature etc. pour faire coller l'Histoire aux désirs d'affirmations politiques et sociétales actuelles.

C'est fatiguant !

Les femmes traitées comme des esclaves ? Lesquelles, où, combien ? Il y en a eu, mais plus que des hommes ? Plus que des enfants ?

 

Ensuite le tour de force ... Comment mesurer la force nécessaire à être acceuillie dans un monde d'hommes, dont certains, et pour des raisons sexuelles, vont aider, autant que d'autres pour des raisons conservatrices vont contre-carrer ?

En quoi le tour de force en est-il plus un que celui d'un homme qui va devoir s'acharner au travail car sa condition sociale l'exclu, bien plus radicalement, de l'accès à des études !? De médecine par exemple !

Il y a sur ces sujets des a priori de notre époque, pour refabriquer le passé comme monstrueux, inepte, d'une violence dont on peut se demander comment il a accouché de notre époque si bénie des dieux (mais où il y aura toujours, comme par hasard tant à faire : il faut la parité partout, et si possible à 60 ou 70 % de femmes plutôt que 50 %... qui va militer maintenant pour une parité en droit ou en médecine, en faveur des garçons sous prétexte que les femmes y sont 60 % ?)

 

Les femmes de la noblesse ou de la haute bourgeoisie ont eu bien plus facilement accès aux connaissances que les hommes des classes laborieuses. et de fait aux diplômes, progressivement, au 19e s.

Oui, il y avait des empêchements, des difficultés, une lente progression au travers de violences, mais dans une époque où celles-ci n'étaient pas proprement patriarcales, tournées vers les femmes, mais tournées des élites, le plus souvent masculines, vers ce qui menacait potentiellement leur position et leur reproduction sociale, dont souvent, Des femmes (et pas Les femmes).

On peut correler ça à la manière dont on criminalisait les hommes hommosexuels mais pas les femmes...

 

 

 

 

 

L'idée de la femme au foyer en France et du milieu patriarcal nous vient des States où c'était bien le cas...d'ailleurs, encore aujourd'hui, (ou il n'y a pas si longtemps?), une femme peut perdre la garde du ou des enfants uniquement parce que le tribunal estimera que, puisqu'elle bosse, elle ne pourra pas s'occuper de son ou ses mômes correctement...le mari travaillant ne posant aucun problème...

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Membre, 52ans Posté(e)
Easle Membre 2 488 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
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Il y a 13 heures, JMECOMPRENDS_TT_SEUL a dit :

Ouitout à fait ! Entre les hommes déjà la concurrence était ultra hard, alors imaginez pour une femme ! Se faire une place dans un monde d'homme baigné dans une pensée ultra patriarcale devait être encore plus difficile. Et combien de femmes ont-elles pu se hisser sur le devant de la scène publique sous un tel climat ? Comparé aux hommes, mais c'était peanuts !

Effectivement j'ai évoqué plus haut un recueil de presse datant de 1957 se trouvant sur Gallica. Cette dame n'a pas été complètement oublié mais si tu tapes "Alice Guy" sur Gallica tu ne trouveras que ce recueil. Par contre, tapes Méliès et là tu vas avoir une ribambelle d'occurences ! Mais je n'ai rien contre Méliès évidemment qui était un vrai génie du trucage et qui a subit lui aussi un piratage à tire l'arigot surtout par les grandes sociétés de production américaines. Son talent est amplement mérité !

On peut noter par ailleurs que la carrière française d'Alice repose en grande partie sur l'aide d'un seul homme : Léon Gaumont. Sûrement que la pensée de ce dernier n'était pas celle de la pseudo bien pensance de ses contemporains. Il a donné sa chance à cette dame et à bien des égards elle en a payé parfois le prix fort (voir le docu arte et "les crasses" subies par Alice Guy - 19mn17)

"M’armant de courage, je proposai timidement à Gaumont d’écrire une ou deux saynètes et de les faire jouer par des amis. Si on avait prévu le développement que prendrait l’affaire, je n’aurais jamais obtenu ce consentement. Ma jeunesse, mon inexpérience, mon sexe, tout conspirait contre moi. » écrit-elle dans Autobiographie d’une pionnière du cinéma, 1873-1968 (éditions Denoël-Gonthier, 1976)."

Léon Gaumont lui offre quand même un boulot exclusivement réservé aux hommes ! 

Et puis c'est grâce aux économies du couple que Solax peut voir le jour aux usa et non grâce à l'accord d'une tierce personne comme l'avait été Léon Gaumont. Alice Guy devient un phénomène outre atlantique et arpente le chemin du rêve américain qui semblait plus ouvert que que celui de France.

 

Par extension, un petit peu avant Alice Guy et toujours dans le monde des arts, je pense aussi à Rosa Bonheur dont Théophile Gautier disait :

"avec elle, il n'y a pas besoin de galanterie ; elle fait de l'art sérieusement, et on peut la traiter en homme. La peinture n'est pas pour elle une variété de broderie au petit point ".

En d'autres termes, "pour que je sois considéré et accepté dans ce monde d'homme, il faut que j'en devienne un ! 

 Evidemment on pourra toujours trouver des exceptions qui confirment la règle mais perso, on ne m'ôtera pas l'idée qu'à cette époque une femme devait avoir des c:censored:lles encore plus grosses qu'aujourd'hui pour réussir dans un monde gouverné par les hommes qui pensaient globalement que les femmes n'avaient pas leur mot à dire. 

Je comprends ton point de vue et le respecte bien évidemment et je te rejoins sur le fait que c'est une heureuse retrouvaille. Je félicite pour ma part les historiens du cinéma qui ont su replacer à sa juste valeur tout le travail de cette remarquable dame. 

Et puis bon allez, un pied-de-nez restera toujours moins violent qu'une décapitation ou une castration en bonne et due forme qu'aurait pu évoquer une humeur ultra féministe ! Mais ce n'est carrément pas sous cette humeur là que je m'exprime ici ce soir ! :D 

Pied De Nez" Images – Parcourir 101 le catalogue de photos, vecteurs et  vidéos | Adobe Stock

Merci en tout cas de partager ton point de vue avec moi, c'est cool :wink:

 

T. Gautier, quel grand poète et romancier ! :yes3: Mais comme il est difficile de s'extraire totalement du monde dans lequel on vit !

 

Peanuts... oui, si on veut, mais on peut en trouver dans beaucoup de domaines, plus qu'on le croirait souvent. Il y avait quelques femmes médecins en 14-18.

Mais ce qui empêchait le plus les femmes d'accèder aux études par exemple, outre les interdictions dans certains pays ou états (En France, non, en Angleterre parfois, aux états-unis parfois), c'était le jugement social dont il fallait s'affranchir, un peu, mais sans difficulté réelle si on avait du caractère, comme toujours à toute époque, et surtout l'ambition, la volonté. Et les hommes y étaient invité, sans en avoir parfois envie, ni capacité, là ou les femmes, sans être si souvent contraintes, n'y étaient pas invitées, mais plutôt à s'épanouir, ce que de nombreuses faisaient, dans l'entretien domestique et relationnel. Mais je ne parle là que de la bourgeoisie. Tout cela restait étranger à l'immense masse des actifs, ouvrier-e-s, paysan-ne-s, commercant-e-s, etc. Femmes comme hommes travaillaient, sans autres ambitions que de bien vivre, vivre, ou survivre.

Mais en cela, une femme volontaire pouvait trouver des appuis et des sollicitations, là où la plupart des hommes trouvaient surtout des compétiteurs. Bon, cela dépendait aussi des 'secteurs'. Il a été plus facile aux femmes à s'inviter dans la médecine que dans la stratégie militaire ou même l'ingénierie mécanique, ce qui reste vrai d'ailleurs. Mais il me semble difficile de savoir si c'est réellement par exclusion ou, et cela me semblerait tout à fait compréhensible par orientation personnelle. Je pense pour ma part que les hommes sont beaucoup plus fabriqués que les femmes. Contraints à être masculin, à aller vers telles études, à s'intéresser à la guerre, à la technique, etc. Sans que cela soit si souvent un véritable intérêt. Combien de fois ais-je vu des ingénieurs chercher une reconversion dans un univers plus doux, moins compétitif, moins testostéronés. Oh, ils avaient fait les études, avaient été de bons petits soldats à la table d'étude, obéissant à maman qui souhaitait voir son fils "réussir", mais en se faisant violence, contre leur sentiment, leurs désirs.

Que peu de femmes aient envie de ça, et qu'on le leur octroi... Mais quelle avantage en réalité !


Comme tu le notes toi-même : mon sexe ! conspirait contre moi, mais pas plus que sa jeunesse ou son inexpérience en réalité ! C'est toi qui surligne ! Mais elle oublie de dire que sa culture, son origine sociale et intellectuelle (voyage, langues, domesticité, etc.) conspirait allègrement pour elle ! Sans parler de sa grande beauté ! Et là, plus encore pour une femme, la beauté est très loin d'être négligeable dans la réussite dans un milieu 'culturel'.

Donc, s'il y a un peu de vrai, il y a aussi du surjeu dans cette invocation. Tout le monde fait ça : surjouer la difficulté pour augmenter le mérite. Le nombre de politiques qui se flattent de leurs origines soit-disant modestes... !!!!


De fait Gaumont lui offre un poste non pas "exclusivement réservé aux hommes", mais inexistant et plutôt masculin. Ce qui est plus modéré et explique de fait son attribution.


Enfin, sur un monde d'Hommes !

Et bien ... oui et non.

En fait comme je viens de le dire, les hommes sont excessivement "fabriqués" tels, plus que les femmes ne sont fabriqués femmes (elles ont été limitées souvent mais laissée aussi, du moins dans les cultures occidentales, à la tolérance de leurs faiblesses intimes, là où on privait les hommes de cette possibilité).

Les mondes de la réussite, universitaire, industriel, militaire, politique, sont des mondes certes patriarcaux, de patriarches, mandarins, chefs de guerre, etc. mais, ce faisant de la virilité.

Or la virilité n'est le propre de l'homme qu'en tant qu'assignation au masculin de cette obligation de virilité. Elle n'est pas masculine en soi. Elle l'est par assignation.

Que la confusion se fasse ensuite chez des hommes virils, bouffis de réussite par leur victoire à maitriser les codes de cette virilité, entre celle-ci et le masculin, grand bien leur en fasse. Mais ce n'en est pas moins une confusion !!!

Ce que veut dire ce séducteur impénitent de Gauthier, c'est que Rosa est virile.... Et certes, elle l'est ! comme beaucoup d'autres femmes qui ont eu une éducation forte à la force de caractère.

Et oui, dans une société hiérarchisée, et plus une société l'est, la réussite, les postes importants, les élites, sont essentiellement viriles, masculine ou féminine peu importe. C'est la force, une certaine agressivité, combativité, voire aptitude à la violence, qui emporte le morceau.

Toute Femme de pouvoir est un Homme, au sens d'un être viril, pas au sens d'un individu pourvu de roubignolles.

Et il n'en sera J A M A I S autrement !

La théorie du genre tend souvent à oublier ces distinctions lorsqu'il comprend la structuration des genres mais n'en fait pas la généalogie.

  • Merci 1
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Membre, 52ans Posté(e)
Easle Membre 2 488 messages
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il y a 23 minutes, Morfou a dit :

Le Grand Meaulnes quand même...

 

Hum, je ne suis pas sûr que ça parle à plus d'une personne sur dix mille de nos jours !

Et la guerre des boutons, bien plus, à cause des adaptations ciné, mais l'auteur... pfiou, inconnu ! Et pour cause puisque n'ayant pas pu faire oeuvre du fait de son sexe : masculin, donc mort au champ d'honneur, avec des millions d'autres.

Et la liste est extremement longue ! Péguy est mort aussi.

Donc les avantages, les dominations....

 

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Membre, 50ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 45 859 messages
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il y a une heure, Easle a dit :

 

Il y a pour moi une forte part de l'excessivité lié à la militance contemporaine qui veut absolument voire en noir intégral la passé...

Je regardai récemment un documentaire sur les années folles, avec la voix de Poldalydes. On y entend à un moement que les femmes étaient tenu à la maison, loin du travail...  A peine 2 minutes plus tard on voit des images d'ouvrières sortant de l'usine et on parle de leur réclamation de salaires égal aux hommes...

Et on reste bien "urbain" pour parler à notre société contemporaine qui vit essentiellement en ville. Oubliant au passage le travail des femmes, permanent, sans âge, au champ, au potager etc. dans une population majoritairement rurale !

Soit un méli-mélo de contradiction, d'oubli, de caricature etc. pour faire coller l'Histoire aux désirs d'affirmations politiques et sociétales actuelles.

C'est fatiguant !

Les femmes traitées comme des esclaves ? Lesquelles, où, combien ? Il y en a eu, mais plus que des hommes ? Plus que des enfants ?

 

Ensuite le tour de force ... Comment mesurer la force nécessaire à être acceuillie dans un monde d'hommes, dont certains, et pour des raisons sexuelles, vont aider, autant que d'autres pour des raisons conservatrices vont contre-carrer ?

En quoi le tour de force en est-il plus un que celui d'un homme qui va devoir s'acharner au travail car sa condition sociale l'exclu, bien plus radicalement, de l'accès à des études !? De médecine par exemple !

Il y a sur ces sujets des a priori de notre époque, pour refabriquer le passé comme monstrueux, inepte, d'une violence dont on peut se demander comment il a accouché de notre époque si bénie des dieux (mais où il y aura toujours, comme par hasard tant à faire : il faut la parité partout, et si possible à 60 ou 70 % de femmes plutôt que 50 %... qui va militer maintenant pour une parité en droit ou en médecine, en faveur des garçons sous prétexte que les femmes y sont 60 % ?)

 

Les femmes de la noblesse ou de la haute bourgeoisie ont eu bien plus facilement accès aux connaissances que les hommes des classes laborieuses. et de fait aux diplômes, progressivement, au 19e s.

Oui, il y avait des empêchements, des difficultés, une lente progression au travers de violences, mais dans une époque où celles-ci n'étaient pas proprement patriarcales, tournées vers les femmes, mais tournées des élites, le plus souvent masculines, vers ce qui menacait potentiellement leur position et leur reproduction sociale, dont souvent, Des femmes (et pas Les femmes).

On peut correler ça à la manière dont on criminalisait les hommes hommosexuels mais pas les femmes...

Les femmes ne sont pas plus cons que les hommes. Lissé, le niveau d'intelligence doit être 50/50. Si les femmes étaient majoritairement moins intelligentes on l'aurait remarqué. Dans ce cas pourquoi il n'y a pas ce même ratio 50/50 en philosophie, littérature, politique, cadre dirigeant du cac 40 et donc puisque c'est le sujet : du cinéma ? Comment tu explique ces absences ? Où sont les femmes, avec leurs gestes plein de charme ? 

  • Haha 1
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Membre, 52ans Posté(e)
Easle Membre 2 488 messages
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il y a 12 minutes, Morfou a dit :

L'idée de la femme au foyer en France et du milieu patriarcal nous vient des States où c'était bien le cas...d'ailleurs, encore aujourd'hui, (ou il n'y a pas si longtemps?), une femme peut perdre la garde du ou des enfants uniquement parce que le tribunal estimera que, puisqu'elle bosse, elle ne pourra pas s'occuper de son ou ses mômes correctement...le mari travaillant ne posant aucun problème...

 

Oui, tu as raison !  même si les femmes travaillaient aussi dans le mid ouest et l'ouest américain. Mais effectivement, il y a une classe moyenne plus rapidement importante et même des classes populaires où les femmes travaillaient moins que les femmes européennes, sur le fondement religieux beaucoup plus serré aux Etats unis qu'en France, et même qu'en Angleterre qui est entre les deux.

Cela fait partie des éléments du way of life vendu au ménage américain bien plus proche du travail, famille, patrie que nous en réalité, et même bien avant.

Ce n'est pas pour rien qu'ils ont commencé les années 20 avec Et le vote des femmes, Et la prohibition !

 

 

L'effondrement actuel de la culture américain est un triple mécanisme :

. Epuisement du renouvellement culturel, esthétique, se noyant dans le matérialisme individualiste, économique

. Challenge économique des fondements matériels de la prospérité / suprématie impériale US qui assurait le sentiment de légitimité à la puissance

. Affaissement du modèle familial sous la pression du féminime, essentiellement lesbien utilisant la french theorie comme levier de déstabilisation violente contre le modèle patriarcal et, plus largement, contre le masculin, sans proposition alternative et matiné d'inversion raciste contre la blanchité.

 

La France est progressivement contaminée par cet effondrement, en plus du sien propre (déstructuration ultralibérale, immigration islamisée secessionniste, noyade institutionnelle dans l'Europe). Elle se soumet à cette puissante vague de déstructuration radicale, sans construction alternative, et déforme son Histoire même pour correspondre aux fantasmes américanisant et légitimer l'acculturation à cette déconstruction / destruction.

 

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Membre, 52ans Posté(e)
Easle Membre 2 488 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
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il y a 16 minutes, Crabe_fantome a dit :

Les femmes ne sont pas plus cons que les hommes. Lissé, le niveau d'intelligence doit être 50/50. Si les femmes étaient majoritairement moins intelligentes on l'aurait remarqué. Dans ce cas pourquoi il n'y a pas ce même ratio 50/50 en philosophie, littérature, politique, cadre dirigeant du cac 40 et donc puisque c'est le sujet : du cinéma ? Comment tu explique ces absences ? Où sont les femmes, avec leurs gestes plein de charme ? 

 

Une femme est un être humain donc oui, aucune différence de capacité intellectuelle ave un homme, autant d'intelligence, autant de connerie (donc toujours très largement majoritaire chez les deux sexes ;)) )

Je l'ai expliqué, la réussite est liée à la virilité, et à la fabrication de celle-ci. Elle a été une obligation, une contrainte imposée à une majorité d'hommes et voulue, désirée, par des hommes (mais aussi des femmes) pour lesquels le désir de pouvoir, la virilité, la volonté agressive à dominer autrui était intime, immédiatement acquise. Il a fallu à ceux qui l'avait moins s'y conformer, s'y soumettre, et en soumettre les autres, femmes, mais aussi hommes, enfants, animaux etc. !

 

La réussite n'est pas une valeur nécessaire à l'épanouissement, ni même une valeur intime à l'intelligence.... "Pour vivre heureux, vivont caché". Une grande partie des femmes ont utilisé leur intelligence à autre chose, ou l'ont apporté à leur époux ou conjoint, amant etc. soit qu'ils en manquaient, soit qu'il en fallait plus. Elisabeth (the first) a assumé le rôle qui lui a échu non par choix, au contraire !!! et en a tué en partie sa vie personnelle, ses désirs, ses profondes ambitions, personnelles, non de pouvoir.....

Si on scrute la littérature, les sciences, la politique on y trouve des femmes, en grand nombre, parfois derrière des hommes, parfois non, simplement moins connues et encore... Qui ne connaît Diane de Poitier, Marie de Sévigné, Catherine la grande, Isabelle de France, Héloise, Hildegarde de Bingen, Hypatie, la liste est immense !

Donne-moi, sans chercher sur le net un abbé médiéval ;) voir si les hommes sont plus connus...

 

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Membre, 52ans Posté(e)
Easle Membre 2 488 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
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il y a 30 minutes, Axo lotl a dit :

 

On connaît moins Mileva que son mari, c'est vrai. Mais il y a longtemps que physicien comme physicienne savent parfaitement à quoi s'en tenir ! déjà dans les années 50 il y avait des gorges chaudes dans les colloques à ce sujet alors....

Pour les autres, elles sont très connues dans leur spécialité, comme Margaret Mead en anthropologie ou Hanna Harendt et Simone Veil en philo.

Et je le redis. Oui, les femmes sont moins nombreuses à être connues, en partie aussi car moins nombreuses à avoir cherché la réussite, en cela contraintes ou pas.

Beaucoup aussi n'ont pas été spoliées de leurs travaux. Sur ce point je serais amusé de connaître le nombre d'hommes de science qui se sont fait spoliés de leurs travaux par d'autres hommes !!!  Ce qui est, malheureusement, une perpétuelle réalité. Ce n'est pas un effet du sexisme, ou minimal, mais un effet de la compétition et du prêt-à-tout de la majorité pour réussir ! car le talent n'est pas proportionnel au désir de pouvoir et de réussite, il même plus souvent inversement proportionnel.

 

Donc on a là plusieurs biais de représentation victimaire. Même si il y a effectivement eu des pratiques et comportements sexistes voire misogynes dans les sciences et arts, spécifiques. Bien plus problématiques en terme de quotidien, de pression "physique".

Mais regarde Turing, lui-même discutable sur sa manière de traiter les mathématiciennes parfois de son équipe durant la guerre. Etre homosexuel était aussi une menace, un outil que des compétiteurs ont utilisé contre lui.

En fait, dans un univers élitiste, la compétition est telle que tout sera utilisé : sexe, orientation, addictions, fragilité de santé ou familiale, phobies, etc.

Le haut de la hiérarchie dans une société hiérarchisée est un panier de crabe où tous les coups sont, si ce n'est permis, du moins utilisés. Ce sont des univers violents, parfois pour les femmes, parfois par les femmes, mais surtout TOUT COURT !

 

 

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Membre, 50ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 45 859 messages
Maitre des forums‚ 50ans‚
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il y a 35 minutes, Easle a dit :

Donne-moi, sans chercher sur le net un abbé médiéval ;) voir si les hommes sont plus connus...

Non là comme ça ni abbé ni nonne médiévale effectivement ... Mais comme tu ne pourras pas non plus me donner une femme Cardinal 😉

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Membre, 52ans Posté(e)
jmecomprends_tt_seul Membre 2 314 messages
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Il y a 4 heures, Easle a dit :

 

Peanuts... oui, si on veut, mais on peut en trouver dans beaucoup de domaines, plus qu'on le croirait souvent. Il y avait quelques femmes médecins en 14-18.

Mais ce qui empêchait le plus les femmes d'accèder aux études par exemple, outre les interdictions dans certains pays ou états (En France, non, en Angleterre parfois, aux états-unis parfois), c'était le jugement social dont il fallait s'affranchir, un peu, mais sans difficulté réelle si on avait du caractère, comme toujours à toute époque, et surtout l'ambition, la volonté. Et les hommes y étaient invité, sans en avoir parfois envie, ni capacité, là ou les femmes, sans être si souvent contraintes, n'y étaient pas invitées, mais plutôt à s'épanouir, ce que de nombreuses faisaient, dans l'entretien domestique et relationnel. Mais je ne parle là que de la bourgeoisie. Tout cela restait étranger à l'immense masse des actifs, ouvrier-e-s, paysan-ne-s, commercant-e-s, etc. Femmes comme hommes travaillaient, sans autres ambitions que de bien vivre, vivre, ou survivre.

Mais en cela, une femme volontaire pouvait trouver des appuis et des sollicitations, là où la plupart des hommes trouvaient surtout des compétiteurs. Bon, cela dépendait aussi des 'secteurs'. Il a été plus facile aux femmes à s'inviter dans la médecine que dans la stratégie militaire ou même l'ingénierie mécanique, ce qui reste vrai d'ailleurs. Mais il me semble difficile de savoir si c'est réellement par exclusion ou, et cela me semblerait tout à fait compréhensible par orientation personnelle. Je pense pour ma part que les hommes sont beaucoup plus fabriqués que les femmes. Contraints à être masculin, à aller vers telles études, à s'intéresser à la guerre, à la technique, etc. Sans que cela soit si souvent un véritable intérêt. Combien de fois ais-je vu des ingénieurs chercher une reconversion dans un univers plus doux, moins compétitif, moins testostéronés. Oh, ils avaient fait les études, avaient été de bons petits soldats à la table d'étude, obéissant à maman qui souhaitait voir son fils "réussir", mais en se faisant violence, contre leur sentiment, leurs désirs.

Que peu de femmes aient envie de ça, et qu'on le leur octroi... Mais quelle avantage en réalité !


Comme tu le notes toi-même : mon sexe ! conspirait contre moi, mais pas plus que sa jeunesse ou son inexpérience en réalité ! C'est toi qui surligne ! Mais elle oublie de dire que sa culture, son origine sociale et intellectuelle (voyage, langues, domesticité, etc.) conspirait allègrement pour elle ! Sans parler de sa grande beauté ! Et là, plus encore pour une femme, la beauté est très loin d'être négligeable dans la réussite dans un milieu 'culturel'.

Donc, s'il y a un peu de vrai, il y a aussi du surjeu dans cette invocation. Tout le monde fait ça : surjouer la difficulté pour augmenter le mérite. Le nombre de politiques qui se flattent de leurs origines soit-disant modestes... !!!!


De fait Gaumont lui offre un poste non pas "exclusivement réservé aux hommes", mais inexistant et plutôt masculin. Ce qui est plus modéré et explique de fait son attribution.


Enfin, sur un monde d'Hommes !

Et bien ... oui et non.

En fait comme je viens de le dire, les hommes sont excessivement "fabriqués" tels, plus que les femmes ne sont fabriqués femmes (elles ont été limitées souvent mais laissée aussi, du moins dans les cultures occidentales, à la tolérance de leurs faiblesses intimes, là où on privait les hommes de cette possibilité).

Les mondes de la réussite, universitaire, industriel, militaire, politique, sont des mondes certes patriarcaux, de patriarches, mandarins, chefs de guerre, etc. mais, ce faisant de la virilité.

Or la virilité n'est le propre de l'homme qu'en tant qu'assignation au masculin de cette obligation de virilité. Elle n'est pas masculine en soi. Elle l'est par assignation.

Que la confusion se fasse ensuite chez des hommes virils, bouffis de réussite par leur victoire à maitriser les codes de cette virilité, entre celle-ci et le masculin, grand bien leur en fasse. Mais ce n'en est pas moins une confusion !!!

Ce que veut dire ce séducteur impénitent de Gauthier, c'est que Rosa est virile.... Et certes, elle l'est ! comme beaucoup d'autres femmes qui ont eu une éducation forte à la force de caractère.

Et oui, dans une société hiérarchisée, et plus une société l'est, la réussite, les postes importants, les élites, sont essentiellement viriles, masculine ou féminine peu importe. C'est la force, une certaine agressivité, combativité, voire aptitude à la violence, qui emporte le morceau.

Toute Femme de pouvoir est un Homme, au sens d'un être viril, pas au sens d'un individu pourvu de roubignolles.

Et il n'en sera J A M A I S autrement !

La théorie du genre tend souvent à oublier ces distinctions lorsqu'il comprend la structuration des genres mais n'en fait pas la généalogie.

Merci d'avoir partager ton point de vue avec moi, même si nos opinions divergent sur certains points, ce n'est pas très grave du moment que la lecture est intéressante et enrichissante. En tout cas je rends hommage à cette réalisatrice oubliée du grand public et je remercie encore une fois Axo d'avoir posté ce sujet fort intéressant, surtout le docu arte et le recueuil biographique de cette dame trouvé sur gallica que je ne connaissais absolument pas. Je trouve ça drôle et fascinant de voir tous ces extraits de presse collés comme ça au fil des années ! 

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Membre, 44ans Posté(e)
Beebee Membre 4 244 messages
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Il y a 7 heures, Easle a dit :

. Affaissement du modèle familial sous la pression du féminime, essentiellement lesbien utilisant la french theorie comme levier de déstabilisation violente contre le modèle patriarcal et, plus largement, contre le masculin, sans proposition alternative et matiné d'inversion raciste contre la blanchité.

 

Il y a 7 heures, Easle a dit :

La France est progressivement contaminée par cet effondrement, en plus du sien propre ......... bla bla bla

bras-men-tombent-L-WhZvTt.jpeg@Axo lotl : navrée que ton chouette sujet soit pourri par ça. Je n'ai pas vu venir le discours masculiniste ainsi que le côté "islamisation" de la France.

Je viens sur les rubriques Cultures pour ne plus avoir à subir ce genre de rhétorique qui abreuvent les "Débats".

 

Merci à toi pour nous avoir fait découvrir Alice Guy. Depuis 2018, il existe un prix qui porte son nom et qui récompense un film à financement majoritairement français et réalisé par une femme pour palier le manque de représentation de réalisatrices dans les palmarès de cinéma. (J'en connais un qui est en PLS :))

En 2022 : L'Evénement d'Audrey Diwan et en 2023 : Revoir Paris d'Alice Winocour.  J'ai beaucoup aimé les deux.

L'année dernière, le Cinéma Français, magazine destiné aux professionnels, affichait en une : "Objectif Reconquête!" et en photo 7 hommes, de 33 ans à 89 ans. Pas une femme.

Oui mais , le box office, bla bla. Or, en 2023, sur les 25 premiers films français (qui ont tous dépassé 500 000 entrées pour l'instant) il y a 10 réalisatrices. Du jamais vu. Alors l'excuse du box office ne tient plus.

Modifié par Beebee
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Membre, 49ans Posté(e)
Axo lotl Membre 12 048 messages
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il y a 1 minute, Beebee a dit :

 

bras-men-tombent-L-WhZvTt.jpeg@Axo lotl : navrée que ton chouette sujet soit pourri par ça. Je n'ai pas vu venir le discours masculiniste ainsi que le côté "islamisation" de la France.

Je viens sur les rubriques Cultures pour ne plus avoir à subir ce genre de discours qui abreuvent les "Débats".

Merci à toi pour nous avoir fait découvrir Alice Guy. Depuis 2018, il existe un prix qui porte son nom et qui récompense un film à financement majoritairement français et réalisé par une femme pour palier le manque de représentation de réalisatrices dans les palmarès de cinéma. (J'en connais un qui est en PLS :))

En 2022 : L'Evénement d'Audrey Diwan et en 2023 : Revoir Paris d'Alice Winocour.

En 2022 (l'année dernière!), le Cinéma Français, magazine destiné aux professionnels, affichait en une : "Objectif Reconquête!" et en photo 7 hommes, de 33 ans à 89 ans. Pas une femme.

Oui mais , le box office, bla bla. En 2023, sur les 25 premiers films français (qui ont tous dépassé 500 000 entrées pour l'instant) il y a 10 réalisatrices. Du jamais vu.

Pas de soucis, je ne lis que ce qui m'intéresse ou qui suscite mon intérêt. :)  ce genre de troll hyperégocentré, ça m'a jamais convaincu de les lire plus que ça.

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Membre, 44ans Posté(e)
Beebee Membre 4 244 messages
Maitre des forums‚ 44ans‚
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il y a 6 minutes, Axo lotl a dit :

Pas de soucis, je ne lis que ce qui m'intéresse ou qui suscite mon intérêt. :)  ce genre de troll hyperégocentré, ça m'a jamais convaincu de les lire plus que ça.

:bienvenue: Je m'incline devant tant de sagesse.

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Membre, 49ans Posté(e)
Axo lotl Membre 12 048 messages
Maitre des forums‚ 49ans‚
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il y a 8 minutes, Beebee a dit :

:bienvenue: Je m'incline devant tant de sagesse.

C est gentil mais faut pas, je suis pas sage, j ai juste pas envie de me prendre la tête. C'est plus une sorte de je m'en foutisme ou même peut être un peu de paresse :)

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Membre, 52ans Posté(e)
Easle Membre 2 488 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
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Le 25/11/2023 à 00:04, Beebee a dit :

 

bras-men-tombent-L-WhZvTt.jpeg@Axo lotl : navrée que ton chouette sujet soit pourri par ça. Je n'ai pas vu venir le discours masculiniste ainsi que le côté "islamisation" de la France.

Je viens sur les rubriques Cultures pour ne plus avoir à subir ce genre de rhétorique qui abreuvent les "Débats".

 

Merci à toi pour nous avoir fait découvrir Alice Guy. Depuis 2018, il existe un prix qui porte son nom et qui récompense un film à financement majoritairement français et réalisé par une femme pour palier le manque de représentation de réalisatrices dans les palmarès de cinéma. (J'en connais un qui est en PLS :))

En 2022 : L'Evénement d'Audrey Diwan et en 2023 : Revoir Paris d'Alice Winocour.  J'ai beaucoup aimé les deux.

L'année dernière, le Cinéma Français, magazine destiné aux professionnels, affichait en une : "Objectif Reconquête!" et en photo 7 hommes, de 33 ans à 89 ans. Pas une femme.

Oui mais , le box office, bla bla. Or, en 2023, sur les 25 premiers films français (qui ont tous dépassé 500 000 entrées pour l'instant) il y a 10 réalisatrices. Du jamais vu. Alors l'excuse du box office ne tient plus.

 

Quelle magnifique démonstration de manipulation et de détournement des propos !

Bravo ! Superbe haine de la réflexion et préférence pour l'idéologie radicaliste....

 

:good:

 

Le 25/11/2023 à 00:08, Axo lotl a dit :

Pas de soucis, je ne lis que ce qui m'intéresse ou qui suscite mon intérêt. :)  ce genre de troll hyperégocentré, ça m'a jamais convaincu de les lire plus que ça.

 

Et tu as bien raison de ne lire que toi et les gens entièrement dans l'adoration de ta personne ! C'est certainement très sage :D

 

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Membre, 52ans Posté(e)
Easle Membre 2 488 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)
Le 24/11/2023 à 20:07, JMECOMPRENDS_TT_SEUL a dit :

Merci d'avoir partager ton point de vue avec moi, même si nos opinions divergent sur certains points, ce n'est pas très grave du moment que la lecture est intéressante et enrichissante. En tout cas je rends hommage à cette réalisatrice oubliée du grand public et je remercie encore une fois Axo d'avoir posté ce sujet fort intéressant, surtout le docu arte et le recueuil biographique de cette dame trouvé sur gallica que je ne connaissais absolument pas. Je trouve ça drôle et fascinant de voir tous ces extraits de presse collés comme ça au fil des années ! 

 

Mais c'est un plaisir d'être lu par des gens intelligent ne manipulant pas les propos par ignorance et idéologie. :)

Et j'ai rendu aussi hommage à ce fil et à cette réalisatrice (ce qui bien sûr doit être passé sous silence par certain-e-s) qui ne peuvent pas aller trop loin dans la réfléxion.

Je vous conseillerais aussi d'autres réalisatrices (entre autre), comme Mabel Normand, Loïs Weber, Germaine Dulac, Dorothy Azner ou encore Marie-Louise Iribe

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Membre, 52ans Posté(e)
jmecomprends_tt_seul Membre 2 314 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, Easle a dit :

 

Mais c'est un plaisir d'être lu par des gens intelligent ne manipulant pas les propos par ignorance et idéologie. :)

Et j'ai rendu aussi hommage à ce fil et à cette réalisatrice (ce qui bien sûr doit être passé sous silence par certain-e-s) qui ne peuvent pas aller trop loin dans la réfléxion.

Je vous conseillerais aussi d'autres réalisatrices (entre autre), comme Mabel Normand, Loïs Weber, Germaine Dulac, Dorothy Azner ou encore Marie-Louise Iribe

AH super cool de ta part, je vais regarder tout ça alors ! :bravo:

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