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La bassesse, la grandeur morale, comment les définiriez-vous..?

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sirielle

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Membre, 37ans Posté(e)
sirielle Membre 9 317 messages
Maitre des forums‚ 37ans‚
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La bassesse, la grandeur morale, comment les expliqueriez ou les définiriez- vous?

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Membre, Forumeur discret, 62ans Posté(e)
Kid_Ordinn Membre 8 857 messages
62ans‚ Forumeur discret,
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Il y a 9 heures, sirielle a dit :

La bassesse

Ecraser quelqu'un qui est déjà à terre

 

Il y a 9 heures, sirielle a dit :

la grandeur morale

Lorsqu'un homme tend la main à un autre

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 943 messages
If you don't want, you Kant...,
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Bien le bonjour Sirielle, ravi de ton retour,

Le 02/10/2023 à 20:53, sirielle a dit :

La bassesse, la grandeur morale, comment les expliqueriez ou les définiriez-vous?

 

Il me semble que la plupart de nos valeurs morales prennent racine dans des préjugés sociaux, c'est-à-dire que ce sont des conventions collectivistes, à tel point que ces valeurs morales sont pour l'essentiel orientées vers le bien collectif et rarement ou jamais vers celui de l'individu ! E.g.: sauver la peau d'autrui et on passe pour un héro, la sienne au détriment d'un autre et on passe pour un salaud !

Au-delà de cette approche pragmatique récurrente, on peut aussi pointer du doigt le fait que pour qu'un acte soit qualifié de moral, il faut qu'il y ait je pense une certaine lutte - et victoire - contre un penchant instinctif contraire, c'est dans le surpassement d'une certaine volition, intéressée, que la grandeur se fera jour, on parle d'ailleurs volontiers de " bas instincts ", on peut donc en déduire qu'un acte qui s'affranchirait par la volonté de pulsions animalesques aura des chances de se hisser au rang de qualité morale. E.g.: manger en-deça de sa faim pour laisser une part satisfaisante aux autres convives d'une même tablée.

 

Le revers de la médaille, c'est justement parce que la moralité est dépendante des valeurs partagées par la société du moment, qu'on peut se retrouver en décalage important avec elle, en ayant un plus grand sens éthique et pourtant hérétique aux yeux du plus-grand-nombre, on peut facilement l'imaginer au temps de l'esclavagisme, être anti-raciste était une absurdité pour madame et monsieur tout-le-monde, comme de nos jours être anti-spéciste peut l'être, un plus grand sens moral ne conduit pas ipso-facto à l'approbation des autres humains, c'est même dans le spécisme tout l'inverse qui se produit. En revanche une majorité d'humains peut très bien se complaire dans la bassesse éthique la plus sordide sans que cela fasse pour autant sourciller qui que ce soit, tout un chacun cherchant à s'en accommoder bon an mal an... ( C.f.: Des hommes ordinaires : Le 101e bataillon de réserve de la police allemande et la Solution finale en Pologne  )

 

Bien à toi, D-U

 

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Membre, 156ans Posté(e)
Don Juan Membre 2 916 messages
Mentor‚ 156ans‚
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Le 02/10/2023 à 20:53, sirielle a dit :

La bassesse, la grandeur morale, comment les expliqueriez ou les définiriez- vous?

Ce que l'on éprouve à l'égard d'autrui est le reflet de ce que l'on éprouve à son propre égard.

L'homme bas abaisse ceux qu'ils rencontrent, l'homme qui a une bonne estime de lui veut estimer les autres.

On s'arrange toujours pour que l'autre nous voit comme on se voit soi-même, et lorsque l'autre s'efforce de nous faire connaître la vision qu'il a de nous, si cette vision est peu flatteuse, on le considère comme un ennemi, parce qu'on admet jamais que l'autre nous voit tel que l'on se voit soi-même, on ne peut que le lui reprocher.

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Membre, 37ans Posté(e)
sirielle Membre 9 317 messages
Maitre des forums‚ 37ans‚
Posté(e)
Le 06/10/2023 à 14:24, deja-utilise a dit :

Il me semble que la plupart de nos valeurs morales prennent racine dans des préjugés sociaux, c'est-à-dire que ce sont des conventions collectivistes, à tel point que ces valeurs morales sont pour l'essentiel orientées vers le bien collectif et rarement ou jamais vers celui de l'individu ! E.g.: sauver la peau d'autrui et on passe pour un héro, la sienne au détriment d'un autre et on passe pour un salaud !

Bonjour deja-utilise, 

Il est en effet à la mode dans notre société de diaboliser outrancièrement l'amour-propre, tout en, paradoxalement, usant et abusant de la condescendance. Ou l'art de la manipulation plus ou moins (in)consciente en étouffant la confiance en lui-même d'autrui avec des airs de supériorité (ou pseudo-supériorité) de diverses natures jusqu'à pouvoir l'amener à agir à la fois contre lui-même et en faveur du manipulateur. Et dans cette même optique la revendication de ses propres faiblesses sera déguisée en amour propre et en confiance en soi à partir du moment ou ces faiblesses servent les intérêts du manipulateur. (Exemple: assumer un faux besoin, être fier de sa surconsommation, ou de la suracceptation fataliste de ses propres défauts et faiblesses freinant l'ambition personnelle en faveur de la surdépendance sociale...)

Le 06/10/2023 à 14:24, deja-utilise a dit :

Au-delà de cette approche pragmatique récurrente, on peut aussi pointer du doigt le fait que pour qu'un acte soit qualifié de moral, il faut qu'il y ait je pense une certaine lutte - et victoire - contre un penchant instinctif contraire, c'est dans le surpassement d'une certaine volition, intéressée, que la grandeur se fera jour, on parle d'ailleurs volontiers de " bas instincts ", on peut donc en déduire qu'un acte qui s'affranchirait par la volonté de pulsions animalesques aura des chances de se hisser au rang de qualité morale. E.g.: manger en-deça de sa faim pour laisser une part satisfaisante aux autres convives d'une même tablée.

A mon sens, ce n'est pas l'instinct que l'on doit combattre par moralité, mais plutôt les pulsions grossières issues de l'instinct. Par exemple l'instinct nous pousse à nous nourrir, cet instinct doit être respecté, mais les réponses à lui apporter doivent être assez adaptées, la pulsion maîtrisée, canalisée. Ainsi la faim ne doit pas pour autant nous conduire à avaler tout et n'importe quoi, même si elle n'est pas honteuse en soi.

Le 06/10/2023 à 14:24, deja-utilise a dit :

Le revers de la médaille, c'est justement parce que la moralité est dépendante des valeurs partagées par la société du moment, qu'on peut se retrouver en décalage important avec elle, en ayant un plus grand sens éthique et pourtant hérétique aux yeux du plus-grand-nombre, on peut facilement l'imaginer au temps de l'esclavagisme, être anti-raciste était une absurdité pour madame et monsieur tout-le-monde, comme de nos jours être anti-spéciste peut l'être, un plus grand sens moral ne conduit pas ipso-facto à l'approbation des autres humains, c'est même dans le spécisme tout l'inverse qui se produit. En revanche une majorité d'humains peut très bien se complaire dans la bassesse éthique la plus sordide sans que cela fasse pour autant sourciller qui que ce soit, tout un chacun cherchant à s'en accommoder bon an mal an... ( C.f.: Des hommes ordinaires : Le 101e bataillon de réserve de la police allemande et la Solution finale en Pologne  )

La tyrannie de la bienpensance est d'autant plus dangereuse qu'elle n'est pas seulement une opinion simpliste partagée à grande échelle, elle est psychorigidement fière de ce qu'elle est, orgueilleuse jusqu'à stigmatiser ceux qui n'auraient ne serait-ce qu'ambigument l'air de s'écarter de ses rangs. Elle s'impose aussi par la phobie des  conséquences de l'avis opposé.

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Membre, 37ans Posté(e)
sirielle Membre 9 317 messages
Maitre des forums‚ 37ans‚
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Le 06/10/2023 à 14:35, Don Juan a dit :

Ce que l'on éprouve à l'égard d'autrui est le reflet de ce que l'on éprouve à son propre égard.

La connaissance des autres passe en effet aussi par la connaissance de soi transposée, voire inversement, bien qu'il faille savoir y faire la part des choses. Ainsi certains jugements déplacés sont révélateurs d'une surprojection.

Le 06/10/2023 à 14:35, Don Juan a dit :

On s'arrange toujours pour que l'autre nous voit comme on se voit soi-même, et lorsque l'autre s'efforce de nous faire connaître la vision qu'il a de nous, si cette vision est peu flatteuse, on le considère comme un ennemi, parce qu'on admet jamais que l'autre nous voit tel que l'on se voit soi-même, on ne peut que le lui reprocher.

Malgré les apparences de façade, les relations sociales peuvent couramment s'apparenter à un terrain miné. Y exposer ses faiblesses peut parfois comporter des risques, un peu comme on "tendrait le bâton pour se faire battre" en quelque sorte, car bien des gens se positionnent en rivaux pour un oui ou pour un non, et non en véritable "allié". D'autre part il appartient seulement  à soi, pour un certain nombre d'aspects de soi en tout cas (pas pour d'autres aspects en revanche), de bien vouloir ou non les dévoiler à autrui. On n'a pas alors à nous les "extorquer" même s'ils représentent une part de vérité.

Toutefois reconnaître et assumer modérément ses torts ou ses faiblesses, même publiquement, peuvent quand-même s'avérer appropriés dans certains cas.

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Membre, Posté(e)
Passiflore Membre 21 929 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Le 03/10/2023 à 06:09, Kid_Ordinn a dit :

Lorsqu'un homme tend la main à un autre

 

Surtout si celui étant à terre a gravement offensé celui lui tendant une main secourable; en ce geste dénué de rancoeur, de mépris ou de haine est la grandeur morale, la noblesse de coeur, la beauté de l'âme.

Le 06/10/2023 à 14:35, Don Juan a dit :

Ce que l'on éprouve à l'égard d'autrui est le reflet de ce que l'on éprouve à son propre égard.

L'homme bas abaisse ceux qu'ils rencontrent, l'homme qui a une bonne estime de lui veut estimer les autres.

 

Celui ayant une trop grande estime de lui-même par trop souvent n'estime pas les autres qu'il perçoit "inférieurs" à lui.

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Membre, Forumeur discret, 62ans Posté(e)
Kid_Ordinn Membre 8 857 messages
62ans‚ Forumeur discret,
Posté(e)
il y a 8 minutes, Passiflore a dit :

Surtout si celui étant à terre

Non...Pas forcément à terre :D Aider,simplement,dans la mesure de nos moyens,de nos possibilités à l'instant T.

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Membre, 156ans Posté(e)
Don Juan Membre 2 916 messages
Mentor‚ 156ans‚
Posté(e)
il y a 17 minutes, Passiflore a dit :

 

Celui ayant une trop grande estime de lui-même par trop souvent n'estime pas les autres qu'il perçoit "inférieurs" à lui.

Alors c'est qu'il ne s'agit pas de l'estime telle que je l'entends, de suffisance, d'orgueil, il y encore tellement de possibilités, mais ce n'est pas l'estime, dans l'estime il y a  aussi du respect, de l'humilité, de la noblesse d'âme, etc.

Modifié par Don Juan
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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 943 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Bien le bonjour à toi,

je n'ai pas grand chose à te répondre dans la mesure où je suis particulièrement en accord avec ce que tu as écrit, je te confesse même que c'est à mon sens remarquable !

 

Le 12/10/2023 à 14:50, sirielle a dit :

Il est en effet à la mode dans notre société de diaboliser outrancièrement l'amour-propre, tout en, paradoxalement, usant et abusant de la condescendance. Ou l'art de la manipulation plus ou moins (in)consciente en étouffant la confiance en lui-même d'autrui avec des airs de supériorité (ou pseudo-supériorité) de diverses natures jusqu'à pouvoir l'amener à agir à la fois contre lui-même et en faveur du manipulateur. Et dans cette même optique la revendication de ses propres faiblesses sera déguisée en amour propre et en confiance en soi à partir du moment ou ces faiblesses servent les intérêts du manipulateur. (Exemple: assumer un faux besoin, être fier de sa surconsommation, ou de la suracceptation fataliste de ses propres défauts et faiblesses freinant l'ambition personnelle en faveur de la surdépendance sociale...)

Je pense que quoi qu'il arrive, l'individu cherche toujours à tirer d'une manière ou d'une autre son épingle du jeu, au-delà de l'amour-propre dont tu parles, il y a une autre facette plus imposante qu'est " l'estime de soi " dans le sens d'orgueil égotique, qui lorsqu'il est blessé ou touché conduit parfois à des représailles tragiques, à l'inverse de cette situation insupportable pour l'ego, il existe son opposé, de faire en sorte par différents truchements qu'il soit valorisé, mis en avant, reconnu, flatté, etc... Le sentiment de supériorité, de surclassement, d'unicité, d'être privilégié, etc... concourent fortement à alimenter cette facette de notre personnalité, et quelques fois pour y parvenir, il suffit de faire en sorte que les autres soient hors-jeu par une action volontaire et calculée de notre part, ce dernier point s'inscrivant dans la bassesse, objet du Topic. 

 

 

Le 12/10/2023 à 14:50, sirielle a dit :

A mon sens, ce n'est pas l'instinct que l'on doit combattre par moralité, mais plutôt les pulsions grossières issues de l'instinct. Par exemple l'instinct nous pousse à nous nourrir, cet instinct doit être respecté, mais les réponses à lui apporter doivent être assez adaptées, la pulsion maîtrisée, canalisée. Ainsi la faim ne doit pas pour autant nous conduire à avaler tout et n'importe quoi, même si elle n'est pas honteuse en soi.

Tu as tout-à-fait raison de reprendre mon imprécision, c'était effectivement mal exposé, tu as rendu explicite ce qui était bien trop implicite.

 

Le 12/10/2023 à 14:50, sirielle a dit :

La tyrannie de la bienpensance est d'autant plus dangereuse qu'elle n'est pas seulement une opinion simpliste partagée à grande échelle, elle est psychorigidement fière de ce qu'elle est, orgueilleuse jusqu'à stigmatiser ceux qui n'auraient ne serait-ce qu'ambigument l'air de s'écarter de ses rangs. Elle s'impose aussi par la phobie des  conséquences de l'avis opposé.

Oui, le conformisme va de pair avec la sociabilité semble t-il, cela en devient un cadre de pensée qui est inoculé très tôt dans les ciboulots des jeunes humains, jusqu'à ce qu'il soit peu ou prou intériorisé, d'ailleurs fût un temps où les " fous " étaient internés non pas tant pour leur soit-disant maladie, mais à cause de leur divergence du canon social et le risque subversif inhérent à leurs conditions, ils faisaient tâche d'huile en quelque sorte, de même qu'il en fût ainsi aussi pour les homosexuels ou les autistes - et peut-être les schizophrènes et bipolaires, où tout a été fait pour les rendre " conformes " ou les standardiser au plus proches des dictats sociaux en vigueur.

L'enfermement, les électro-chocs et aux traitements médicamenteux ont laissé bon an mal an place à d'autres stratégies tout aussi conformisantes mais plus subtiles devrait-on dire ( comme le fouet a été avantageusement remplacé par l'argent pour le travail ), la communication omniprésente y aidant pour beaucoup, que ce soit via l'école, la télévision, les journaux et autres médias, et les réseaux sociaux, le danger de l'exclusion sociale y est dès lors exacerbée ou même paroxysmique, car il y a deux choses qui terrifient particulièrement l'humain - comme tu le laisses toi-même entendre, l'isolement et l'ennui, ces deux vecteurs sont surexploités aujourd'hui pour contraindre les gens à s'agglutiner autour des normes sociétales, ce qui fait écho également aux désirs innés des individus à mimer leurs semblables, cela fait donc caisse de résonance ou effet de synchronisation. Bien sûr chacun souhaite aussi se démarquer d'autrui, mais cette différence affichée n'est au fond que très superficielle, que ce soit par le biais des habits portés, des bijoux, des tatouages et autres piercings, de l'auto ou de la maison louées/possédées, et tous les autres biens matériels ou toutes les activités pratiquées, les gens confondent allègrement avoir ou paraitre et être ! Comme si l'un des deux premiers pouvait affecter ou refléter le dernier intrinsèquement, tout cela n'est qu'un jeu de dupes que chacun endosse comme n'importe quel joueur face à un n'importe quel jeu auquel il a adhéré de participer, faisant du monde humain un immense Théâtre où il n'y a essentiellement que des comédiens...    

 

En particulier, les personnes préfèrent ou optent - par optimisation des coûts/bénéfices ou par facilité - pour paraitre des gens " biens " ( = moraux ) plutôt que de l'être authentiquement du fond d'eux même, en harmonie avec leur " soi " profond, ils sont en réalité sans cesse en dissonance cognitive, quitte à refouler le plus loin possible leur nature première, peu reluisante, et n'afficher dès lors que ce qui est valorisé socialement, de n'exhiber que le côté face de la médaille et jamais le côté pile en quelque sorte, la parrêsia étant tout-à-fait étrangère au commun des mortels de ce que je peux voir !

Il y a un " endroit " où les gens font tomber en partie leur masque, ou au moins une(des) surcouche(s) sociale(s), c'est sur les routes, je peux y voir assez clairement et plus distinctement leurs natures de manière plus juste ou moins transfigurées, je pratique donc quotidiennement une éthologie humaine au travers le comportement routiers des individus, comme une fenêtre ouverte privilégiée vers leur psyché, bien moins déformée par les conventions sociales du face-à-face et les tactiques associées du bien-paraitre, c'est très instructif et en même temps écœurant je dois bien l'avouer - comme toute intrusion imprévue dans l'intimité de quelqu'un !

 

Bien à toi, D-U

 

 

 

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  • 3 semaines après...
Membre, 42ans Posté(e)
Manuel 235 Membre 205 messages
Forumeur survitaminé‚ 42ans‚
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Le 02/10/2023 à 20:53, sirielle a dit :

La bassesse, la grandeur morale, comment les expliqueriez ou les définiriez- vous?

La morale est un concepts défini par les individus d'un groupe pour satisfaire l'utilité générale durable de ce groupe; c'est leur instinct qui pousse leur mental à développer et adapter ce concept.

Pour moi la grandeur morale c'est satisfaire le mieux possible l'utilité générale durable du groupe dont on fait parti en essayant de respecter tout le monde (même nos "ennemis" ou soi même).

Viennent les questions : de quels groupes je fais parti ? lesquels ont la priorité ? et quand ?

Puis la question : c'est quoi le respect ?

Et surtout : l'utilité générale durable qu'est est elle ? quel sont les priorités ? pour le cercle d'ami ? le pays ? l'humanité ?

Plus il y a de diversité de réponses plus il y a de chance qu'il y ait des opinions adaptés aux nouvelles situations.

Modifié par Manuel 235
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