La justice restaurative – Trouver l'apaisement par le dialogue

Tout dépend des actes délictueux commis.

J'ai du mal à croire que certains criminels puissent se sentir responsables face à certains crimes et que cela change quelque chose.

Si on parle d'un vol de voiture, d'un cambriolage, pourquoi pas.

S'il s'agit du meuetre d'un proche, du viol d'un enfant, d'un acte terroriste, ... je crains que la justice restaurative ne soit pas aussi efficace qu'il le faudrait.

En tout cas les victimes qui acceptent de participer à ce processus ont toute mon admiration.

Il y a 20 heures, Elisa* a dit :

je crois en ce concept complémentaire de la justice pénale, qui je le suppose, doit grandement éprouver mais aussi mener vers une forme apaisement.

Se retrouver face à celui ayant abominablement torturé, violé puis tué son enfant, regarder son visage et... ses mains... ces mains !!! Et ces yeux ayant vu le corps supplicié de son enfant !!!... Cela peut-il vraiment aider à recouvrer l'apaisement !!...

il y a 30 minutes, Nephalion a dit :

Tout dépend des actes délictueux commis.

 

Il ne s'agit pas de mettre en relation la victime et l'auteur des faits. Juste de mettre en relation des victimes et des auteurs de faits similaires. 

Le 23/08/2023 à 18:41, Axo lotl a dit :

Je ne connaissais pas, c'est évoqué dans le film, je verrai toujours vos visages. 

Elle consiste à faire dialoguer, avec l'aide d'un médiateur neutre et formé, une victime, l'auteur d'une infraction ou toute personne concernée. Elle vise la reconstruction de la victime, la responsabilisation de l'auteur de l'infraction et sa réintégration dans la société.4

Prendre la mesure de l'acte

Pour Robert Cario, professeur de criminologie à l'Université de Pau, la justice restaurative est d'abord et avant tout une justice qui a le souci de tous. Car selon lui, « aujourd'hui, la justice pénale focalise assez massivement ses interventions sur l'auteur des faits et plus accessoirement sur la victime en termes d'indemnisation. Mais elle ne prend pas en compte ou n'a peut-être pas pour mission non plus de prendre en considération les proches des victimes, pas plus que les proches de l'auteur des faits. »

A l'inverse, « la justice restaurative, c'est une justice complémentaire du système actuel, qui va travailler sur les conséquences de l'acte, par exemple sur les répercussions qu'un viol peut avoir sur un conjoint. On va aussi pouvoir enfin poser toutes les questions qui n'ont pas pu être posées lors du procès pénal », estime Robert Cario.

Première rencontre entre détenus et victimes en France

Ainsi, alors que la justice classique regarde plutôt vers le passé pour comprendre qui a commis l'acte criminel et comment, afin de le sanctionner de la façon la plus juste possible, la justice restaurative s'efforce, elle, de regarder vers une reconstruction possible, vers l'avenir. Pour le pasteur Brice Deymié, aumônier national des prisons pour la Fédération protestante de France, « la justice restaurative, c'est partir du principe qu'en cas de délit ou de crime, ce n'est pas d'abord une loi qui est transgressée mais des liens qui sont rompus ».

Et de continuer : « Dans la justice restaurative, on considère que l'auteur des faits a non seulement offensé la victime mais aussi cassé des liens fondamentaux avec la société ». C'est donc à trois qu'il faut reconsidérer les choses : l'auteur des faits (appelé aussi l'infracteur), la victime et la société civile.

La justice restauratrice vise à donner aux victimes, aux délinquants et à la société le sentiment satisfaisant que « justice est faite ». On peut résumer les effets de cette approche sous forme de trois R : Reconstruction psychologique de la victime, Responsabilisation de l'auteur et Réduction de la récidive.

L'exemple le plus frappant de cette justice restaurative, ce sont les rencontres détenus / victimes, assez répandues au Canada et au Brésil. Pour l'heure, il n'y en a eu qu'une en France, organisée en 2010 à la Maison centrale de Poissy, dans les Yvelines, en partenariat avec l'INAVEM, le SPIP de Versailles et l'ENAP. D'autres semblent se préparer, tout doucement et avec moult précautions. Car si cette idée séduit certains, surtout au vu des résultats obtenus, elle réfrigère les autres, qui crient déjà au scandale.

 

« Faire bouger les lignes »

On traite ses pionniers d'apprentis-sorciers, on les accuse de jouer avec le feu. Alors même que les principaux intéressés sont sortis de cette expérience grandis, apaisés, soulagés. Il n'empêche, ces réticences sont compréhensibles, et viennent de très loin, comme l'explique Sabrina Bellucci, directrice de l'Inavem, l'Institut national d'aide aux victimes et de médiation.

« Les rencontres détenus / victimes nous troublent, nous bousculent, nous amènent à dépasser ce que nous sommes, nos a priori, commente-t-elle. Elles participent à ce défi qui consiste à faire bouger les lignes, à faire se rencontrer des mondes qui ne devraient pas normalement se rencontrer. Ces rencontres nous gênent dans nos certitudes : le blanc / le noir... la victime / le bourreau... Mais ces rencontres nous permettent aussi d'envisager l'autre différemment, avec une lecture complexe, plus humaine. »

Sabrina Bellucci le reconnaît : il n'est pas facile pour elle de trouver et d'accompagner des victimes volontaires. En revanche, pour celles qui ont franchi le pas et accepté cette démarche hors du commun, il y a vraiment eu un « avant » et un « après ».

Pour en savoir plus :

• La justice restaurative. Pour sortir des impasses de la logique punitive, de Howard Zehr, chez Labor et Fides, 2011

• Les rencontres détenus-victimes. L'humanité retrouvée, de Robert Cario, chez L'Harmattan, 2012

 

 

ENQUÊTE NATIONALE
SUR LA JUSTICE
RESTAURATIVE

https://www.justicerestaurative.org/wp-content/uploads/2022/05/EN-2021.pdf

 

 

j avais vu une émission là dessus , et ça marche , après pour ma part je m en sentirais incapable 

mais je me suis dis , chapeau passé par dessus la colère , par dessus la perte , entendre celui qui a commit l acte , moi franchement je pourrais pas 

il y a 8 minutes, Miroir de l'âme a dit :

(...) pour ma part je m en sentirais incapable 

mais je me suis dis chapeau, passé par dessus la colère , par dessus la perte , entendre celui qui a commit l acte , moi franchement je pourrais pas 

Eh bien moi je n'en sais rien, si j'en serais capable ou pas. A priori non mais peut-être aurais-je besoin d'entendre ce qu'éventuellement aurait à dire celui s'étant rendu coupable... aurait-il des regrets ? Serait-il capable de me parler en me regardant droit dans les yeux et de me dire... les mots que j'attendrais ?

Peut-être ressentirais-je le besoin de le voir, de l'entendre... je ne sais pas... Je ne veux surtout pas avoir à vivre une telle situation, alors le fait de savoir si j'en serais capable ou pas n'est absolument pas indispensable pour une meilleure connaissance de moi-même, je m'en passerai sans problème !

Il y a 12 heures, eriu a dit :

C'est une possibilité , pas une obligation , ça ouvre une porte , libre à chacun de l'ouvrir ou pas .

Je sais mais une victime est fragile et -je ne pense pas qu'en faisant un aparté avec son bourreau que l'on guérit de ses blessures. 

Un monde fait de pardon pour des auteurs de crimes , ne le rendra pas meilleur mais pire et ça reste mon avis sur le sujet.

il y a une heure, Nephalion a dit :

Tout dépend des actes délictueux commis.

J'ai du mal à croire que certains criminels puissent se sentir responsables face à certains crimes et que cela change quelque chose.

Si on parle d'un vol de voiture, d'un cambriolage, pourquoi pas.

S'il s'agit du meuetre d'un proche, du viol d'un enfant, d'un acte terroriste, ... je crains que la justice restaurative ne soit pas aussi efficace qu'il le faudrait.

 

En tout cas les victimes qui acceptent de participer à ce processus ont toute mon admiration.

Je ne pense pas que les apartés concernent des  délits de vol, de cambriolage , d'accidents ...

il y a 8 minutes, Lowy a dit :

Je sais mais une victime est fragile et -je ne pense pas qu'en faisant un aparté avec son bourreau que l'on guérit de ses blessures. 

Un monde fait de pardon pour des auteurs de crimes , ne le rendra pas meilleur mais pire et ça reste mon avis sur le sujet.

Je ne pense pas que les apartés concernent des  délits de vol, de cambriolage , d'accidents ...

dans l émission que j avais vu , même à la deuxième fois , elle n était pas satisfaite 

mais bon sui tres admirative des gens qui peuvent faire cela ! c est une belle âme si après discution il y a un dialogue sain qui si instaure 

je ne parle pas de pardon .

il y a 1 minute, Miroir de l'âme a dit :

dans l émission que j avais vu , même à la deuxième fois , elle n était pas satisfaite 

mais bon sui tres admirative des gens qui peuvent faire cela ! c est une belle âme si après discution il y a un dialogue sain qui si instaure 

je ne parle pas de pardon .

 Je ne peux penser ainsi et à mon sens, des monstres qui détruisent des vies ne changeront pas.

Et même si changement et regrets il y'a, je trouverais malsain de les rencontrer et discuter avec eux...ça ne peut qu'être toxique pour les victimes.

à l’instant, Lowy a dit :

 Je ne peux penser ainsi et à mon sens, des monstres qui détruisent des vies ne changeront pas.

Et même si changement et regrets il y'a, je trouverais malsain de les rencontrer et discuter avec eux...ça ne peut qu'être toxique pour les victimes.

 

Evite les affirmations puisque ce n'est que TON avis.

il y a 1 minute, Manrak a dit :

Evite les affirmations puisque ce n'est que TON avis.

Evitez de me reprendre avec votre ton de ''je sais tout'' , j'affirme mon avis .

à l’instant, Lowy a dit :

Eviter de me reprendre , j'affirme mon avis .

C'est ce que font ceux qui n'ont rien de plus que leurs avis... affirmer. Bref sans intérêt. 

à l’instant, Manrak a dit :

C'est ce que font ceux qui n'ont rien de plus que leurs avis... affirmer. Bref sans intérêt. 

Sans intérêt  sont vos affirmations .

il y a une heure, Passiflore a dit :

 

Se retrouver face à celui ayant abominablement torturé, violé puis tué son enfant, regarder son visage et... ses mains... ces mains !!! Et ces yeux ayant vu le corps supplicié de son enfant !!!... Cela peut-il vraiment aider à recouvrer l'apaisement !!...

je pense que mentalement faut être forte , moi je pourrais pas , je n aurais qu'une envie me venger .

mais bon y a tout un travail émotionnel qui se fait des deux cotés , un travail sur les questions , ce sont les CPIP qui accompagne les deux personnes 

il y a 14 minutes, Lowy a dit :

 Je ne peux penser ainsi et à mon sens, des monstres qui détruisent des vies ne changeront pas.

Et même si changement et regrets il y'a, je trouverais malsain de les rencontrer et discuter avec eux...ça ne peut qu'être toxique pour les victimes.

 

D’après ce que j’ai compris, on ne met pas en présence le bourreau et sa victime. Mais d'autres, qui ont commis le même délit ou genre de délit.

il y a 23 minutes, Miroir de l'âme a dit :

sui tres admirative des gens qui peuvent faire cela ! c est une belle âme si après discution il y a un dialogue sain qui si instaure

ou pas car pas sûr que le coupable soit disposé à s'exprimer sur les horreurs qu'il a commises.

il y a 2 minutes, Mite_Railleuse a dit :

D’après ce que j’ai compris, on ne met pas en présence le bourreau et sa victime. Mais d'autres, qui ont commis le même délit ou genre de délit.

''Elle consiste à faire dialoguer, avec l'aide d'un médiateur neutre et formé, une victime, l'auteur d'une infraction ou toute personne concernée. Elle vise la reconstruction de la victime, la responsabilisation de l'auteur de l'infraction et sa réintégration dans la société.'' dixit le sujet.

à l’instant, Passiflore a dit :

 

ou pas car pas sûr que le coupable soit disposé à s'exprimer sur les horreurs qu'il a commises.

en faites le CPIP FAIT UN TRAVAIL EN AMONT avant la rencontre pour bien canalisé le truc 

il y a 1 minute, Miroir de l'âme a dit :

en faites le CPIP FAIT UN TRAVAIL EN AMONT avant la rencontre pour bien canalisé le truc 

Ah d'accord, afin d'être sûrs que le coupable soit dans de bonnes dispositions. C'est en effet préférable.

à l’instant, Passiflore a dit :

 

Ah d'accord, afin d'être sûrs que le coupable soit dans de bonnes dispositions. C'est en effet préférable.

ou inversement 

Putain.... finalement chatgpt sauverait peut être cette discussion de sourds.