Métier : équarisseur pour élevages

Témoignage d’un agent de collecte des services d’équarrissage des Côtes-d’Armor

Témoignage et images filmées par Jérôme, un lanceur d’alerte choqué par son expérience de ramassage des cadavres en élevages. Cet agent de collecte était chargé de faire la « tournée » quotidienne des élevages aux alentours de Saint-Brieuc afin de ramasser les poubelles remplies des cadavres d’animaux n’ayant pas survécu aux conditions de vie dans ces systèmes majoritairement intensifs. Une facette peu connue de l’élevage qui concerne pourtant plus de 40 millions d’animaux chaque année.

« Avant de commencer ce métier, je ne me doutais pas du tout du nombre d’animaux qui mourraient dans cette industrie ». Sur les images filmées par le lanceur d’alerte en mai et juin 2022, on voit des bennes remplies de cadavres, parfois en putréfaction, entièrement recouverts d’asticots. Des bacs remplis à ras bord d’oiseaux, de lapins ou de porcelets sont renversés dans le camion-benne qui sera ensuite vidé dans un centre de collecte.

Parfois, des animaux vivants sont mis à la poubelle avec les cadavres de leurs congénères, bien que cela soit interdit (les services d’équarrissage n’ont pas le droit de ramasser des animaux vivants). Sur les images, on voit un porcelet encore vivant s’agiter au milieu des cadavres : averti par Jérôme, l’éleveur l’emporte pour s’en « débarrasser ».
Dans un autre élevage, des oisillons vivants piaillent dans le bac plein de cadavres et Jérôme le signale : « à ce moment-là, j’ai prévenu quelqu’un qui n’avait pas l’air habitué à achever des oisillons et qui a passé de longues minutes à essayer de leur tordre le cou et de les claquer contre la benne ».

Surpris et écoeuré par le nombre d’animaux morts en élevages, le lanceur d’alerte raconte aussi la pénibilité de ce métier. Confrontés chaque jour à la vision de ces cadavres et surtout aux odeurs pestilentielles, les ramasseurs de cadavres sont en plus exposés au danger et à la saleté. Certaines truies ou vaches, mortes depuis longtemps, peuvent « exploser » à cause des gaz accumulés dans les corps : «  j’ai déjà eu des collègues qui se sont retrouvés couverts de merde entièrement » raconte Jérôme. Lui a déjà dû ramasser à la main des viscères tombées au sol après qu’un bac s’est accidentellement renversé.

Plus de 40 millions d’animaux meurent dans les élevages chaque année en France

En 2021, 447 759 tonnes d’animaux morts en élevage ont été ramassées en France, soit environ :

• 36 millions de poulets¹ (hors grippe aviaire)
• 6,5 millions de cochons²
• 1,4 million de canards³
• 250 000 bovins⁴
• 320 000 caprins⁵

Cette facette de l’élevage est peu connue mais elle fait partie intégrante du modèle économique des élevages, en particulier des élevages intensifs. Dans ces derniers, les animaux sont entassés à des densités très importantes, [...]

Source, suite et vidéo : L214

Ceci n'est pas une blague (  dont je suis coutumier )  savez vous que le métier de    Désanusseur de porcs   existe réellement  !!  voila c'est dit !  

il y a 1 minute, G2LLOQ a dit :

Ceci n'est pas une blague (  dont je suis coutumier )  savez vous que le métier de    Désanusseur de porcs   existe réellement  !!  voila c'est dit !  

Il y a même des robots pour le faire
 

il y a 2 minutes, Black Dog a dit :

Il y a même des robots pour le faire
 

 

 

Je n'aimerai pas faire ce métier  !..... ( c'est un truisme )

il y a 19 minutes, Black Dog a dit :

Témoignage d’un agent de collecte des services d’équarrissage des Côtes-d’Armor

 

Témoignage et images filmées par Jérôme, un lanceur d’alerte choqué par son expérience de ramassage des cadavres en élevages. Cet agent de collecte était chargé de faire la « tournée » quotidienne des élevages aux alentours de Saint-Brieuc afin de ramasser les poubelles remplies des cadavres d’animaux n’ayant pas survécu aux conditions de vie dans ces systèmes majoritairement intensifs. Une facette peu connue de l’élevage qui concerne pourtant plus de 40 millions d’animaux chaque année.

« Avant de commencer ce métier, je ne me doutais pas du tout du nombre d’animaux qui mourraient dans cette industrie ». Sur les images filmées par le lanceur d’alerte en mai et juin 2022, on voit des bennes remplies de cadavres, parfois en putréfaction, entièrement recouverts d’asticots. Des bacs remplis à ras bord d’oiseaux, de lapins ou de porcelets sont renversés dans le camion-benne qui sera ensuite vidé dans un centre de collecte.

Parfois, des animaux vivants sont mis à la poubelle avec les cadavres de leurs congénères, bien que cela soit interdit (les services d’équarrissage n’ont pas le droit de ramasser des animaux vivants). Sur les images, on voit un porcelet encore vivant s’agiter au milieu des cadavres : averti par Jérôme, l’éleveur l’emporte pour s’en « débarrasser ».
Dans un autre élevage, des oisillons vivants piaillent dans le bac plein de cadavres et Jérôme le signale : « à ce moment-là, j’ai prévenu quelqu’un qui n’avait pas l’air habitué à achever des oisillons et qui a passé de longues minutes à essayer de leur tordre le cou et de les claquer contre la benne ».

Surpris et écoeuré par le nombre d’animaux morts en élevages, le lanceur d’alerte raconte aussi la pénibilité de ce métier. Confrontés chaque jour à la vision de ces cadavres et surtout aux odeurs pestilentielles, les ramasseurs de cadavres sont en plus exposés au danger et à la saleté. Certaines truies ou vaches, mortes depuis longtemps, peuvent « exploser » à cause des gaz accumulés dans les corps : «  j’ai déjà eu des collègues qui se sont retrouvés couverts de merde entièrement » raconte Jérôme. Lui a déjà dû ramasser à la main des viscères tombées au sol après qu’un bac s’est accidentellement renversé.

 

Plus de 40 millions d’animaux meurent dans les élevages chaque année en France

En 2021, 447 759 tonnes d’animaux morts en élevage ont été ramassées en France, soit environ :

• 36 millions de poulets¹ (hors grippe aviaire)
• 6,5 millions de cochons²
• 1,4 million de canards³
• 250 000 bovins⁴
• 320 000 caprins⁵

Cette facette de l’élevage est peu connue mais elle fait partie intégrante du modèle économique des élevages, en particulier des élevages intensifs. Dans ces derniers, les animaux sont entassés à des densités très importantes, [...]

 

Source, suite et vidéo : L214

 

 

je ne peux pas regarder, désolée. A notre niveau, on ne mange qu'une fois un poulet fermier par semaine et une fois du poisson. Si déjà les gens réduisaient leur consommation de viandes et de poissons, ils feraient des économies et briseraient peut être ce cycle infernal "plus on consomme de la viande et du poisson, plus les animaux sont maltraités"

il y a 10 minutes, guernica a dit :

je ne peux pas regarder, désolée. A notre niveau, on ne mange qu'une fois un poulet fermier par semaine et une fois du poisson. Si déjà les gens réduisaient leur consommation de viandes et de poissons, ils feraient des économies et briseraient peut être ce cycle infernal "plus on consomme de la viande et du poisson, plus les animaux sont maltraités"

Je n'ai pas non plus regardé la vidéo, celles que j'ai déjà vues m'ont suffit à comprendre ce qui se passe dans ces camps de barbarie. J'aime la viande, il m'est compliqué de m'en passer complètement et comme toi je tâche de diminuer de plus en plus. Je n'achète plus que du poulet fermier, a priori élevé dans des conditions pas trop déplorables et du bœuf de temps en temps, là c'est plus compliqué de savoir. J'ai fais une croix sur le porc, la volaille des élevages intensifs, le canard, le foie gras, les poissons sauvages, j'achète parfois de la truite élevée bio. Je sais que ça n'est pas suffisant, mais petit à petit, je donne de moins en moins à ces systèmes qui entretiennent de telles pratiques.

La base même du métier d'équarisseur c'est la mort et la saleté.

Un animal mort, rapidement il devient source de trucs fort peux ragoutants.

Le problème c'est qu'entre des gens qui font ça n'importe comment et des producteurs qui font de la merde, ben ya encore du travail.

Quoi qu'on en dise, la mort fait partie de la vie.

On peut réduire la quantité de viande que l'on mange.

Mais ça ne suffira pas.

On peut, et on doit, changer le mode de production, que ce soit d'animaux pour la nourriture humaine, comme pour bien d'autres trucs.

Quand on plante des céréales, et qu'on bombarde d'insecticides, que l'on tue tous les animaux dans le sol, juste pour se faciliter la vie et augmenter ses marges, on massacre combien d'animaux ? ( il y a trop de piafs qui mangent les graines, trop d'insectes qui abiment les plantes, trop de sangliers qui ravagent les champs, trop de rats qui bouffent les céréales dans les silos de stockage, ... )

Il faut produire mieux, moins ( en arrêtant de gaspiller les ressources comme des imbéciles ) et de manière raisonnées.

Est-ce qu'on a besoin de produire autant de produits de piètre qualité, pour en voir une grosse partie finir à la poubelle ? ( surproduction, dlc dépassée, produits impropres à la consommation, consommateurs qui gaspillent, ... )

Les producteurs et toute l'industrie agroalimentaire est responsable de ces scandales.

Mais le consommateur a sa part de responsabilité également.

(quand à l'équarisseur qui se plaint de voir une bête morte gonfler ou se vider, ben c'est aussi ça la mort. Ca fait partie du job. C'est pas joli, ça fait pas rêver, mais on peut pas faire autrement, parce que c'est naturel aussi )

sauf erreur, les équarisseurs interviennent aussi pour des animaux non destinés à la boucherie, dans les haras, les parcs zoologiques, chez les véto (est ce que ce sont des équarisseurs qui viennent récupérer les animaux non demandés par les propriétaires  ?) peut être. 

Il y a 14 heures, Black Dog a dit :

Témoignage d’un agent de collecte des services d’équarrissage des Côtes-d’Armor

 

Témoignage et images filmées par Jérôme, un lanceur d’alerte choqué par son expérience de ramassage des cadavres en élevages. Cet agent de collecte était chargé de faire la « tournée » quotidienne des élevages aux alentours de Saint-Brieuc afin de ramasser les poubelles remplies des cadavres d’animaux n’ayant pas survécu aux conditions de vie dans ces systèmes majoritairement intensifs. Une facette peu connue de l’élevage qui concerne pourtant plus de 40 millions d’animaux chaque année.

« Avant de commencer ce métier, je ne me doutais pas du tout du nombre d’animaux qui mourraient dans cette industrie ». Sur les images filmées par le lanceur d’alerte en mai et juin 2022, on voit des bennes remplies de cadavres, parfois en putréfaction, entièrement recouverts d’asticots. Des bacs remplis à ras bord d’oiseaux, de lapins ou de porcelets sont renversés dans le camion-benne qui sera ensuite vidé dans un centre de collecte.

Parfois, des animaux vivants sont mis à la poubelle avec les cadavres de leurs congénères, bien que cela soit interdit (les services d’équarrissage n’ont pas le droit de ramasser des animaux vivants). Sur les images, on voit un porcelet encore vivant s’agiter au milieu des cadavres : averti par Jérôme, l’éleveur l’emporte pour s’en « débarrasser ».
Dans un autre élevage, des oisillons vivants piaillent dans le bac plein de cadavres et Jérôme le signale : « à ce moment-là, j’ai prévenu quelqu’un qui n’avait pas l’air habitué à achever des oisillons et qui a passé de longues minutes à essayer de leur tordre le cou et de les claquer contre la benne ».

Surpris et écoeuré par le nombre d’animaux morts en élevages, le lanceur d’alerte raconte aussi la pénibilité de ce métier. Confrontés chaque jour à la vision de ces cadavres et surtout aux odeurs pestilentielles, les ramasseurs de cadavres sont en plus exposés au danger et à la saleté. Certaines truies ou vaches, mortes depuis longtemps, peuvent « exploser » à cause des gaz accumulés dans les corps : «  j’ai déjà eu des collègues qui se sont retrouvés couverts de merde entièrement » raconte Jérôme. Lui a déjà dû ramasser à la main des viscères tombées au sol après qu’un bac s’est accidentellement renversé.

 

Plus de 40 millions d’animaux meurent dans les élevages chaque année en France

En 2021, 447 759 tonnes d’animaux morts en élevage ont été ramassées en France, soit environ :

• 36 millions de poulets¹ (hors grippe aviaire)
• 6,5 millions de cochons²
• 1,4 million de canards³
• 250 000 bovins⁴
• 320 000 caprins⁵

Cette facette de l’élevage est peu connue mais elle fait partie intégrante du modèle économique des élevages, en particulier des élevages intensifs. Dans ces derniers, les animaux sont entassés à des densités très importantes, [...]

 

Source, suite et vidéo : L214

 

 

c'est l' horreur !!!!!!!!!

pauvres bétes !!

il n' y a pas de mots pour répondre  , je suis  horrifié !

perso , je ne mange plus de boeuf  et autres depuis longtemps !!

juste du magret de canard , pas tous les jours , de la dinde ou du poulet !!

si seulement les gens diminuaient leur consommation de viande  !!!!!

Il y a 16 heures, G2LLOQ a dit :

Ceci n'est pas une blague (  dont je suis coutumier )  savez vous que le métier de    Désanusseur de porcs   existe réellement  !!  voila c'est dit !  

Tu as aussi les branleurs de dindons.

il y a 1 minute, jeremie974 a dit :

Tu as aussi les branleurs de dindons.

 

Et a    Pole  emploi (pardon ,France travail )   ça donne quoi  ?

il y a 5 minutes, G2LLOQ a dit :

Et a    Pole  emploi (pardon ,France travail )   ça donne quoi  ?

Un recrutement de branleurs tout court.

Il y a 5 heures, boeingue a dit :

c'est l' horreur !!!!!!!!!

pauvres bétes !!

il n' y a pas de mots pour répondre  , je suis  horrifié !

 

perso , je ne mange plus de boeuf  et autres depuis longtemps !!

juste du magret de canard , pas tous les jours , de la dinde ou du poulet !!

 

si seulement les gens diminuaient leur consommation de viande  !!!!!

Il y a aussi des images de L214 à propos de l'élévage des canards, du transport des volailles... et plus encore. Les images sont toujours ignobles. L214 est une association antispéciste, considérée par certaines et certains comme intégriste, visiblement plus soucieuse de la condition des autres espèces animales que celle de l'espèce humaine :

https://www.causette.fr/societe/en-france/violences-sexuelles-chez-l214-les-femmes-moins-ecoutees-que-les-animaux

https://www.lyonmag.com/article/115662/lyon-l214-trainee-aux-prud-hommes-par-un-couple-d-anciens-collaborateurs

Perso, je peux très bien me passer de viande, depuis que je suis enfant, par sensibilité, par goût aussi. une enquiquineuse pour mon entourage. Source d'inquiètudes, un casse-tête pour mes parents et surtout mon ex belle-mère (sic). J'ai été gavée de mozarella, de lasagne à l'aubergine présicément, de gaufres à la fleur d'oranger avec plein de crème chantilly maison et des Paris-Brest de mamie. Je n'ai manqué de rien. J'ai été suivie par le médecin de famille.

La pâtisserie au jus de pois chiche, à la courgette râpée, vendue comme substitut, ce n'est franchement pas pareil. Pas de viande pour moi, mais des oeufs, de la crème, du beurre, du lait pour cuisiner.... et puis, je suis trop peu attentive à la souffrance du maquereau et celle du maigre, si bien que je dois être une mauvaise personne.

En définitive, trop pour certaines et certains et encore pas assez pour d'autres. Entre deux mondes. Le drame de ma vie.

Nous sommes tous capables de faire certaines concessions en fonction de nos sensibilités, de notre éducation, de nos habitudes, de nos goûts... Certaines sont plus faciles à faire que d'autres. A la base, l'antispécisme de Peter Singer fait l'analogie avec le sexisme et le racisme. Si vous observez L214 ou B.Bardot -notre modèle français, notamment- vous pouvez vous apercevoir que ce ne sont pas des parangons de vertu en la matière.