Aimez-vous, cherchez-vous à être "belle" ?

il y a 38 minutes, PtitAngelina a dit :

Pourtant il y en avait une qui vistait l'aquarium il y a une heure environ  

 

Je suis en résidence musicale sur 2 semaines... Pas de sirène de ce côté ! Je croise les doigts !

il y a 2 minutes, Crabe_fantome a dit :

Je suis en résidence musicale sur 2 semaines... Pas de sirène de ce côté ! Je croise les doigts !

Je suis chez des amis , c'est vraiment beau le coin .

à l’instant, PtitAngelina a dit :

Je suis chez des amis , c'est vraiment beau le coin .

Oui pour le coup la ville est très sympa ! N'oublie pas de prendre une glace chez Ernest sur le vieux port

à l’instant, Crabe_fantome a dit :

Oui pour le coup la ville est très sympa ! N'oublie pas de prendre une glace chez Ernest sur le vieux port

Je ne mange pas de glace mais merci pour le conseil 

C'est sympa la Rochelle, c'est pas loin ,on y va au moins une fois dans l'été 

il y a 42 minutes, #LN a dit :

C'est sympa la Rochelle, c'est pas loin ,on y va au moins une fois dans l'été 

L'aquarium est superbe  

il y a une heure, PtitAngelina a dit :

L'aquarium est superbe  

Oh oui, j'y suis allée plusieurs fois avec les enfants , et même sans.

C'est fascinant la vie sous marine.

Le 24/06/2023 à 01:26, Crabe_fantome a dit :

Je ne sais pas si les hommes jardinent pour eux... Je viens d'arriver chez des cousins à la Rochelle et mon cousin tond "pour faire plaisir à ma cousine". C'est adorable de sa part. Il a aussi préparé le barbecue... Et en plus il bricole (très bien d'ailleurs, il soude et fabrique des tables, des escaliers, des portails...). Les hommes ont quitté la table pour le rejoindre au barbecue, les femmes ont souri en disant "tiens, les hommes vont au barbecue" et j'ai fais : "hey ! Je suis là". En fait dès que je me retrouve à une table de filles c'est qu'il y a un truc genré. Je crois vraiment que le jardinage c'est la même chose...

Idem pour la déco: des archi d'intérieur c'est comme la fac de psycho. J'ai meublé mon dernier apparemment de célibataire via le bon coin là où mon ex a mis 700€ dans une table ronde pier import, 300€ de linge chez béquet et où mon autre ex mettais 1000€ dans 3 fauteuils maison du monde... 

Après je vais pas pleurer parce-que mes nanas ont bon goût et que j'habite dans un joli cadre... Mais c'est pas moi qui décide... Moi je voulais un salon arlequin dans un style gothique flamboyant. Il en découle dans le meilleur des cas un "cause toujours". Le même quand j'annonce la couleur :pas de jardinage, pas de bricolage, pas d'enfant... De la même manière que tu es tombé sur des gars qui ont tenté de te pecho l'arrière train malgré ton annonce, mes ex (pas toute !) ont quand même tenté, et on réussi... Grâce à ma peur du rejet et mon syndrome de l'imposteur: si je ne fais pas ce qu'elles me demandent je serais méchant, égoïste et on ne m'aimera plus... Voilà comment je chiais sur mon estime de moi. 

Du coup oui, le célibat à vie reste l'option la plus pertinente du moment. J'ai juste à trouver un truc pour faire croire à mon cerveau que j'ai de l'affection et le tour est joué. 

Sur les fringues, je porte ceux que mon ex m'a offert. Ils sont jolis. Je retournerai chez décathlon quand ils seront trop usés pour les remettre. J'ai regardé les sites hommes élégants, beaux comme un camion... Sauf que c'est comme tout il faut s'y connaître. J'adore le costume à carreau mais si je fais pas 1.95m j'ai l'air d'un clown... Et connaître les couleurs qui s'assemblent entre elles ?! Mais comment je sais ça ?! Je sais que la seconde sonne faux, que la tierce donne la couleur, la quarte une solennité, la quinte une puissance... Mais les couleurs, les matières pour les fringues, désolé mais j'ai autre chose à faire de beaucoup plus intéressant comme analyser une impro en mode locrien sur un mi mineur 7.

Sur la charge mentale, je ne connais pas un glandeur qui s'en approche... Tous, toutes sont des maniaques perfectionniste qui se sente obligé de tout gérer... Pas forcément parce que leur mec en glande pas une, mais parce-que son nettoyage, ses courses, son organisation est jugé trop médiocre. 

Une femme qui veut un appartement aussi nickel qu'un labo de virologie de classe 4,elle va clairement repasser derrière moi... Du coup pour éviter qu'elle fasse un burn out c'est moi qui suis obligé de monter en gamme et de me transformer en Mary Poppins. Et du coup le stress et la fatigue sont pour moi... 

C'est quoi l'intérêt de se mettre en couple franchement ? La solitude va me peser mais ce sera largement moins douloureux que de faire maltraiter en fait. 

 

 

Il y a un rapport sain, simple à la terre, presque revigorant lorsque tu mets les mains dedans... Lorsque tu bines, tu pioches, tu peux évacuer des tensions. Pourquoi les hommes ne pourraient-ils pas en profiter aussi ? Pour leur bien-être ou simplement parce qu'ils aiment la nature ? Le beau ? 

Il y a des hommes -des femmes aussi- qui sont tout à fait en accord avec les normes sociétales, qui les vivent joyeusement au quotidien. Le partage des tâches genré leur sied. Heureux de tondre, de lancer le barbecue, de bricoler pour les hommes... Du coup, tu passes pour un marginal parce que tu restes avec les femmes tandis que tous les hommes s'agglutinent autour du barbecue, parfois même avec une bière qu'ils boivent directement au goulot.

Lorsque je suis invitée dans ce genre de soirée, si je ne prends pas les choses en main, je ne vais avoir droit qu'à du pâté, du saucisson et de la côte de boeuf... Cette passion pour la charcuterie me sidère. Lorsque je suis chanceuse, il y a un bout de melon et quelques tomates cerises dans un coin. Je suis constamment assignée au dessert, parce que je ne viens jamais les mains vides, parce que je fais aussi de la pâtisserie, que mes connaissances et ami(e)s savent pertinemment que si je n'en ai pas le temps, je vais aller dégoter un dessert chez un(e) MOF ou le/la champion(ne) local(e) du Paris-Brest. J'apporte aussi une salade, des légumes... Je fais tout cela : le jardinage (dans son intégralité, même l'élagage), le bricolage (je suis débrouillarde, je ne compte pas sur un homme), le barbecue (pour la cuisson des légumes, j'aime mieux la plancha et j'ajoute des herbes aromatiques fraîches en toute fin de cuisson) et le dessert. Je suis aussi féminine, en parfaite adéquation avec nos codes sociétaux bien genrés. Si ces hommes férus de barbecue sont pour moi presque des curiosités zoologiques, je reste un drôle d'animal pour eux. Je ne suis bien trop longtemps ni avec les hommes autour du barbecue, ni avec les femmes et les enfants. Entre deux mondes. Le drame de ma vie.

(Tu fais les Franco ?)

J'entends tes arguments, ton vécu. Je constate dans mon entourage que les hommes qui sont férus de décoration sont aisés, et s'orientent soit vers les antiquités de valeur, soit vers l'archi-design et la domotique. Je me pose alors la question : sont-ils de vrais passionnés de décoration, de vrais amoureux des objets ou bien ces objets sont-ils intéressants pour eux parce qu'ils ont de la valeur, parce qu'ils permettent d'indiquer au premier coup d'oeil un certain prestige social ? 

Un salon arlequin dans un style gothique flamboyant ? Je ne visualise pas trop la chose là. La conjugalité ne se vit pas sereinement sans compromis. Dès lors que l'un fait trop de compromis et l'autre pas assez, il y a un déséquilibre. Il peut être difficile de partager ne serait-ce qu'un dressing. La conjugalité est faite de partage, de place laissée à l'autre... dans une société où se sont installés tranquillement l'individualisme, l'égoïsme. Clarissa Pinkola Estes dit que "les larmes sont une rivière qui conduit quelque part". Tu sais que tu as une peur du rejet et que tu souffres d'un syndrome de l'imposteur, tu peux faire un travail sur toi pour les vaincre, ou du moins parvenir à mieux vivre avec. A toi de décider si tu veux te fermer un temps, longtemps, à jamais à l'amour... Tu décides. Peut-être que tu rencontreras par la suite quelqu'un de bienveillant. Mais il me semble, qu'il convient avant tout d'être bienveillant envers soi-même, c'est encore plus "nourrissant" pour ton égo. Lorsque tu l'es (bienveillant envers toi-même), tu rayonnes. On peut trouver de l'affection, sinon de l'amour, au travers un lien filial, familial, amical... Tu sembles avoir besoin de te refaire la cerise, il faut laisser le temps faire son oeuvre (double combo d'expressions à la con).

Personne n'a tenté "de me pécho l'arrière-train", mais peut-être que dans quelques années j'en aurais envie, que je virerais ma cuti et reverais de fait mes interdictions. A la réflexion, tout ce qui a été de l'ordre du maîtrisable pour eux (pas de tromperie, pas de sodomie) a été maîtrisé. Mais, j'ai dû au moins prendre quelques fois le thé avec des femmes avec lesquelles je n'ai pas beaucoup en commun (des belles-mères). Tu ne peux pas toujours maîtriser ta propre mère (^.^). Il y a des terrains sur lesquels je peux faire quelques concessions et d'autres, sur lesquels, c'est parfaitement hors de question (pour l'instant ou jamais).

Pas besoin de faire 1,95m pour porter un costume à carreaux. Si cela te fait plaisir d'en porter un, porte-en un. Qu'est-ce que tu en as à faire du regard des autres ? Ce regard est pesant, ce regard est délètère. On en revient toujours à ce regard finalement.

On voit bien que tu ne connais pas ma soeur, ou quelques autres femmes de mon entourage. Aucune n'est perfectionniste, aucune tâche n'est exécutée, n'est maîtrisée parfaitement. Tout est fait à la va vite. Elles sont sous l'eau, dépassées. Fatiguées. L'arrivée d'un nouveau conjoint est d'autant plus fatigante, que très souvent ils n'en fichent pas une. Ils arrivent avec leurs problèmes, avec leurs lardons, dont elles s'occupent... des lardons supplémentaires à s'occuper. Je note que ces hommes se déchargent sur elles, bien qu'ils n'aient les enfants à garder qu'un we sur deux, comme ils se sont déchargés avec leur ex-conjointe, qui se plaignaient aussi de charge mentale. La vérité est souvent dévoilée après la rupture lorsque la nouvelle ex et l'ancienne ex sympathisent. La charge mentale, c'est généralement affaire de femmes. Cela ne leur tombe pas sur le coin du nez parce qu'elles sont trop exigeantes, cela leur tombe dessus parce que des hommes sont trop fainéants. Ils ne veulent pas partager plus équitablement les tâches domestiques. Personne n'aime faire ces tâches. Tout le monde tente plus ou moins de les éviter, avec plus ou moins de succès. Les femmes y parviennent moins.

Je n'ai pas la réponse à ta dernière question. En ce moment, on me pose des questions sensibles, parfois graves, auxquelles je n'ai ni réponse, ni solution. Peut-être doivent-elles rester en suspens. 

Il y a 16 heures, Mórrígan a dit :

Il y a un rapport sain, simple à la terre, presque revigorant lorsque tu mets les mains dedans... Lorsque tu bines, tu pioches, tu peux évacuer des tensions. Pourquoi les hommes ne pourraient-ils pas en profiter aussi ? Pour leur bien-être ou simplement parce qu'ils aiment la nature ? Le beau ? 

Il y a des hommes -des femmes aussi- qui sont tout à fait en accord avec les normes sociétales, qui les vivent joyeusement au quotidien. Le partage des tâches genré leur sied. Heureux de tondre, de lancer le barbecue, de bricoler pour les hommes... Du coup, tu passes pour un marginal parce que tu restes avec les femmes tandis que tous les hommes s'agglutinent autour du barbecue, parfois même avec une bière qu'ils boivent directement au goulot.

Lorsque je suis invitée dans ce genre de soirée, si je ne prends pas les choses en main, je ne vais avoir droit qu'à du pâté, du saucisson et de la côte de boeuf... Cette passion pour la charcuterie me sidère. Lorsque je suis chanceuse, il y a un bout de melon et quelques tomates cerises dans un coin. Je suis constamment assignée au dessert, parce que je ne viens jamais les mains vides, parce que je fais aussi de la pâtisserie, que mes connaissances et ami(e)s savent pertinemment que si je n'en ai pas le temps, je vais aller dégoter un dessert chez un(e) MOF ou le/la champion(ne) local(e) du Paris-Brest. J'apporte aussi une salade, des légumes... Je fais tout cela : le jardinage (dans son intégralité, même l'élagage), le bricolage (je suis débrouillarde, je ne compte pas sur un homme), le barbecue (pour la cuisson des légumes, j'aime mieux la plancha et j'ajoute des herbes aromatiques fraîches en toute fin de cuisson) et le dessert. Je suis aussi féminine, en parfaite adéquation avec nos codes sociétaux bien genrés. Si ces hommes férus de barbecue sont pour moi presque des curiosités zoologiques, je reste un drôle d'animal pour eux. Je ne suis bien trop longtemps ni avec les hommes autour du barbecue, ni avec les femmes et les enfants. Entre deux mondes. Le drame de ma vie.

(Tu fais les Franco ?)

J'entends tes arguments, ton vécu. Je constate dans mon entourage que les hommes qui sont férus de décoration sont aisés, et s'orientent soit vers les antiquités de valeur, soit vers l'archi-design et la domotique. Je me pose alors la question : sont-ils de vrais passionnés de décoration, de vrais amoureux des objets ou bien ces objets sont-ils intéressants pour eux parce qu'ils ont de la valeur, parce qu'ils permettent d'indiquer au premier coup d'oeil un certain prestige social ? 

Un salon arlequin dans un style gothique flamboyant ? Je ne visualise pas trop la chose là. La conjugalité ne se vit pas sereinement sans compromis. Dès lors que l'un fait trop de compromis et l'autre pas assez, il y a un déséquilibre. Il peut être difficile de partager ne serait-ce qu'un dressing. La conjugalité est faite de partage, de place laissée à l'autre... dans une société où se sont installés tranquillement l'individualisme, l'égoïsme. Clarissa Pinkola Estes dit que "les larmes sont une rivière qui conduit quelque part". Tu sais que tu as une peur du rejet et que tu souffres d'un syndrome de l'imposteur, tu peux faire un travail sur toi pour les vaincre, ou du moins parvenir à mieux vivre avec. A toi de décider si tu veux te fermer un temps, longtemps, à jamais à l'amour... Tu décides. Peut-être que tu rencontreras par la suite quelqu'un de bienveillant. Mais il me semble, qu'il convient avant tout d'être bienveillant envers soi-même, c'est encore plus "nourrissant" pour ton égo. Lorsque tu l'es (bienveillant envers toi-même), tu rayonnes. On peut trouver de l'affection, sinon de l'amour, au travers un lien filial, familial, amical... Tu sembles avoir besoin de te refaire la cerise, il faut laisser le temps faire son oeuvre (double combo d'expressions à la con).

Personne n'a tenté "de me pécho l'arrière-train", mais peut-être que dans quelques années j'en aurais envie, que je virerais ma cuti et reverais de fait mes interdictions. A la réflexion, tout ce qui a été de l'ordre du maîtrisable pour eux (pas de tromperie, pas de sodomie) a été maîtrisé. Mais, j'ai dû au moins prendre quelques fois le thé avec des femmes avec lesquelles je n'ai pas beaucoup en commun (des belles-mères). Tu ne peux pas toujours maîtriser ta propre mère (^.^). Il y a des terrains sur lesquels je peux faire quelques concessions et d'autres, sur lesquels, c'est parfaitement hors de question (pour l'instant ou jamais).

Pas besoin de faire 1,95m pour porter un costume à carreaux. Si cela te fait plaisir d'en porter un, porte-en un. Qu'est-ce que tu en as à faire du regard des autres ? Ce regard est pesant, ce regard est délètère. On en revient toujours à ce regard finalement.

On voit bien que tu ne connais pas ma soeur, ou quelques autres femmes de mon entourage. Aucune n'est perfectionniste, aucune tâche n'est exécutée, n'est maîtrisée parfaitement. Tout est fait à la va vite. Elles sont sous l'eau, dépassées. Fatiguées. L'arrivée d'un nouveau conjoint est d'autant plus fatigante, que très souvent ils n'en fichent pas une. Ils arrivent avec leurs problèmes, avec leurs lardons, dont elles s'occupent... des lardons supplémentaires à s'occuper. Je note que ces hommes se déchargent sur elles, bien qu'ils n'aient les enfants à garder qu'un we sur deux, comme ils se sont déchargés avec leur ex-conjointe, qui se plaignaient aussi de charge mentale. La vérité est souvent dévoilée après la rupture lorsque la nouvelle ex et l'ancienne ex sympathisent. La charge mentale, c'est généralement affaire de femmes. Cela ne leur tombe pas sur le coin du nez parce qu'elles sont trop exigeantes, cela leur tombe dessus parce que des hommes sont trop fainéants. Ils ne veulent pas partager plus équitablement les tâches domestiques. Personne n'aime faire ces tâches. Tout le monde tente plus ou moins de les éviter, avec plus ou moins de succès. Les femmes y parviennent moins.

Je n'ai pas la réponse à ta dernière question. En ce moment, on me pose des questions sensibles, parfois graves, auxquelles je n'ai ni réponse, ni solution. Peut-être doivent-elles rester en suspens. 

Je ne partage pas vraiment cette idée que l'exploitation de la terre est sain. Si tu aimes ça c'est cool, mais si comme moi tu trouves ça dégueulasse de mettre ses mains dans la terre tu vas passer un très mauvais moment. J'aime profiter d'un jardin exactement comme une balade en forêt. J'ai la chance d'en avoir une derrière chez moi et j'y passe beaucoup plus de temps que dans le jardin qui demande à être entretenu. Les ronces, orties, lierres sont magnifiques en forêt, et doivent être arraché dans un jardin... Les fleurs poussent naturellement où bon leur chante en forêt, là où je les contrain à pousser dans mon jardin... Tu crois que c'est un truc de femme que d'acheter et de garder une plante dans son jardin alors que cette plante (un palmier à Lille ?) n'a rien à faire là ? 

C'est bizarre, tu te présente comme quelqu'un de libre et en adéquation avec les autres, et pourtant tu sembles vivre avec une souffrance en toi... Comme si tu voulais à la fois être parfaite (pour toi, pour les autres) et renoncer à cette perfection pour soulager une tension... Viens faire un tour dans mon club des "négligés" quelques jours à l'occasion: On glande, on s'accepte avec nos pires travers, on abandonne nos tensions... Pas plus de quelques jours parce-qu'on peut aussi glisser dans une petite dépression

Les hommes qui font de la déco, j'aurais aussi tendance à penser qu'ils achètent une montre pour afficher son statut social. Le must c'est la Philip Patek à 300 000€ qui te permet de signifier à ton groupe que c'est toi qui a la plus grosse. 

J'ai toujours pensé que le luxe c'était pour les gens qui n'avaient pas de goût, qui ne savent pas s'habiller ou décorer les choses simplement. Choisir et mélanger les matières, les couleurs, pour rendre un lieu harmonieux. Et ceux qui misent sur l'art moderne pour intellectualiser un appartement sont tourné en dérision dans des films... Mais qui veut intellectualiser son chez lui ? Qui veut faire tourner en boucle un message artistique alors qu'on en fait le tour en 2 heures ? C'est finalement une œuvre qui détourne l'attention de la pauvreté créative du possédant vers sa beauté ou son message. Regardez ma montre, ne me regardez pas :j'ai toujours besoin de me cacher derrière mon pognon.

Au Japon la déco est très épurée et l'ikebana rivalise sans souci avec nos bouquets occidentaux surchargés. Le vide, le silence, la respiration sont des ingrédients indispensables à l'harmonie. 

Sur le couple, je ne sais toujours pas... Ce que j'ai appris c'est que lorsqu'on aime, le "qui" passe avant le quoi, le où, le comment ou le combien. Mais c'est un amour fusionel. Si on tape dans un amour plus conventionnel le "qui" tombera devant le quoi ou le où parce que sans la fusionnalité on fera passer notre vie en premier. Et si l'autre fait pareil on aura qu'à dire que le vrai amour c'est comme ça. 

Les beaux parents c'est compliqué... Mon premier beau père organisait des partouses quand il avait 20 ans, il se tapait les copines de sa fille (ma nana de l'époque qui avait 20 ans) et il m'avait demandé de charger dans ma voiture deux cartons de bouteilles sortis de l'inventaire de la supérette dont il avait la gestion... Le second passait Patrick Sébastien durant les repas... C'était pas la même ambiance. 

Mais grosso modo j'aimais bien les (rares) repas de belle famille, c'était l'occasion d'en apprendre plus sur mes ex. 

Je suis désolé pour ta sœur mais elle pourrait répondre à son nouveau mec "chacun sa merde". Si tu dis oui à tout le monde, à un moment donné tu te retrouver à faire les vitres chez tes beaux parents. 

De mon côté j'espère ne pas avoir été un boulet, je ne m'engageais pas et je filais un coup de main de temps en temps. Après quand t'as le syndrome de l'imposteur tu es plus dans ton coin à nettoyer tes traces qu'à confier tes gamins à ta nana pour aller mater le foot chez des potes. 

De mon côté j'ai plus l'intro de Alexandre le bienheureux en référence. Le gars qui bosse pour sa femme qui a toujours un truc à lui faire faire... Y compris chez mes cousins où ma cousine utilise le "on" à la place du "tu" : il faudra qu'on... Tonde, repare, passer l'aspirateur, nettoyer la cuisine... On est issu d'une famille avec des femmes fortes qui dirigeaient tout; ma cousine à trouvé sa place et chacun fait sa part : elle, lui et chacun des enfants. Sinon entre ses 2 boulots, le jardin, la maison de 300m2, les courses, la gestion des ados, la cuisine... elle serait débordé comme ta sœur. 

Le 29/06/2023 à 12:47, Crabe_fantome a dit :

Je ne partage pas vraiment cette idée que l'exploitation de la terre est sain. Si tu aimes ça c'est cool, mais si comme moi tu trouves ça dégueulasse de mettre ses mains dans la terre tu vas passer un très mauvais moment. J'aime profiter d'un jardin exactement comme une balade en forêt. J'ai la chance d'en avoir une derrière chez moi et j'y passe beaucoup plus de temps que dans le jardin qui demande à être entretenu. Les ronces, orties, lierres sont magnifiques en forêt, et doivent être arraché dans un jardin... Les fleurs poussent naturellement où bon leur chante en forêt, là où je les contrain à pousser dans mon jardin... Tu crois que c'est un truc de femme que d'acheter et de garder une plante dans son jardin alors que cette plante (un palmier à Lille ?) n'a rien à faire là ? 

 

C'est bizarre, tu te présente comme quelqu'un de libre et en adéquation avec les autres, et pourtant tu sembles vivre avec une souffrance en toi... Comme si tu voulais à la fois être parfaite (pour toi, pour les autres) et renoncer à cette perfection pour soulager une tension... Viens faire un tour dans mon club des "négligés" quelques jours à l'occasion: On glande, on s'accepte avec nos pires travers, on abandonne nos tensions... Pas plus de quelques jours parce-qu'on peut aussi glisser dans une petite dépression

 

Les hommes qui font de la déco, j'aurais aussi tendance à penser qu'ils achètent une montre pour afficher son statut social. Le must c'est la Philip Patek à 300 000€ qui te permet de signifier à ton groupe que c'est toi qui a la plus grosse. 

J'ai toujours pensé que le luxe c'était pour les gens qui n'avaient pas de goût, qui ne savent pas s'habiller ou décorer les choses simplement. Choisir et mélanger les matières, les couleurs, pour rendre un lieu harmonieux. Et ceux qui misent sur l'art moderne pour intellectualiser un appartement sont tourné en dérision dans des films... Mais qui veut intellectualiser son chez lui ? Qui veut faire tourner en boucle un message artistique alors qu'on en fait le tour en 2 heures ? C'est finalement une œuvre qui détourne l'attention de la pauvreté créative du possédant vers sa beauté ou son message. Regardez ma montre, ne me regardez pas :j'ai toujours besoin de me cacher derrière mon pognon.

Au Japon la déco est très épurée et l'ikebana rivalise sans souci avec nos bouquets occidentaux surchargés. Le vide, le silence, la respiration sont des ingrédients indispensables à l'harmonie. 

 

Sur le couple, je ne sais toujours pas... Ce que j'ai appris c'est que lorsqu'on aime, le "qui" passe avant le quoi, le où, le comment ou le combien. Mais c'est un amour fusionel. Si on tape dans un amour plus conventionnel le "qui" tombera devant le quoi ou le où parce que sans la fusionnalité on fera passer notre vie en premier. Et si l'autre fait pareil on aura qu'à dire que le vrai amour c'est comme ça. 

 

Les beaux parents c'est compliqué... Mon premier beau père organisait des partouses quand il avait 20 ans, il se tapait les copines de sa fille (ma nana de l'époque qui avait 20 ans) et il m'avait demandé de charger dans ma voiture deux cartons de bouteilles sortis de l'inventaire de la supérette dont il avait la gestion... Le second passait Patrick Sébastien durant les repas... C'était pas la même ambiance. 

Mais grosso modo j'aimais bien les (rares) repas de belle famille, c'était l'occasion d'en apprendre plus sur mes ex. 

 

Je suis désolé pour ta sœur mais elle pourrait répondre à son nouveau mec "chacun sa merde". Si tu dis oui à tout le monde, à un moment donné tu te retrouver à faire les vitres chez tes beaux parents. 

De mon côté j'espère ne pas avoir été un boulet, je ne m'engageais pas et je filais un coup de main de temps en temps. Après quand t'as le syndrome de l'imposteur tu es plus dans ton coin à nettoyer tes traces qu'à confier tes gamins à ta nana pour aller mater le foot chez des potes. 

De mon côté j'ai plus l'intro de Alexandre le bienheureux en référence. Le gars qui bosse pour sa femme qui a toujours un truc à lui faire faire... Y compris chez mes cousins où ma cousine utilise le "on" à la place du "tu" : il faudra qu'on... Tonde, repare, passer l'aspirateur, nettoyer la cuisine... On est issu d'une famille avec des femmes fortes qui dirigeaient tout; ma cousine à trouvé sa place et chacun fait sa part : elle, lui et chacun des enfants. Sinon entre ses 2 boulots, le jardin, la maison de 300m2, les courses, la gestion des ados, la cuisine... elle serait débordé comme ta sœur. 

Il est évident qu'un palmier n'est pas dans son environnement naturel à Lille, à l'instar de tous ces pins qui n'ont rien à faire dans les Landes et avec les conséquences que nous connaissons désormais (incendies de l'été 2022 notamment). Il y a quelque chose dans ton discours à propos du jardinage qui ramène à cet éternel débat entre ce qui est arrangé, créé par les soins des humains, artificiel, et ce qui est créé par la Nature, qui a du sens, qui trouve sa place, une véritable esthétique, une forme de perfection in fine : beauté naturelle vs beauté artificielle.  

J'ai préparé des gambas panées au panko pour déjeuner, accompagnées d'une sauce katsu et d'une salade. Manipuler tous ces ingrédients, surtout au moment du panage pour les gambas, m'a semblé bien moins agréable et moins propre que de jardiner, avec mes gants, traversés de temps à autre par les ronces. Du coup, tu fais comment pour cuisiner, toi, sans avoir cette sensation de mains poisseuses ? 

A mon corps défendant, j'ai aussi mes paradoxes. Le club des négligés ? Lorsqu'un homme se transforme en poète le matin pour vanter mon fabuleux épi que la nuit aura patiemment dessiné, mon regard flou énigmatique, les tracés de l'oreiller sur mon visage et ma nuisette de travers ; j'ai juste envie de l'assommer. J'aime prendre soin de moi, oui, j'avoue, pour le rendu final déjà. Le geste détend aussi. Je sens également le poids du regard familial et celui des diktats de la beauté féminine, à l'évidence, dans la balance. Si je suis souvent bien polie à cause, sans doute, de ce "complexe de l'immigré", il m'arrive également parfois de dire "merde", un bon gros "merde" bien retentissant. Il doit s'agir d'une résurgence d'origines françaises. 

Pour la décoration, il y a peut-être quelque chose de l'ordre de la compétition chez certains hommes, une compétition encensée par le patriarcat. Cela fonctionne aussi pour l'horlogerie et l'automobile, des objets, des attributs que l'on genre traditionnellement masculins. Certains aiment la complexité du mécanisme ou d'un moteur et puis d'autres aiment montrer. A force de discussions, on parvient à discerner qui est qui, tout de même, pour peu que l'on s'y intéresse aussi un peu. L'acquéreur d'une Patek peut être "détrôné" par celui d'une Ferdinand Berthoud ou d'une Richard Mille. Le patriarcat ne vous fait pas de bien non plus lorsque l'on y réfléchit : il peut vous monter les uns contre les autres, vous maintenir dans un état compétitif, vous obliger à porter tout le poids financier du foyer, vous interdire de montrer vos sentiments, de communiquer, de pleurer... 

Le vide doit aussi être reposant pour l'esprit... parfois on entre dans une pièce et il y a trop d'infos. Parfois on regarde une personne dans sa globalité, et il y a trop d'infos aussi, c'est barriolé. Le luxe n'est pas toujours fautif. On peut tout à fait avoir "mauvais goût" avec peu de moyen. D'ailleurs, c'est quoi exactement avoir mauvais goût ? Pour qui ? Si je porte du rose et du rouge à la fois, vais-je être décriée par la police de la mode ? 

C'est peut-être cela le souci. Il y a des choses qui sont inacceptables quelle que soit la personne qui te le demande. Certaines personnes ne savent pas dire "non", mais cela s'apprend, rien n'est perdu. Ces termes accolés m'inquiètent : "amour fusionnel", ils tintent avec dépendance affective, à mon sens, ou avec marinières assorties. Lorsque tu es dépendant de qui que ce soit, par définition tu n'es pas libre. Or le couple devrait permettre de conserver une part de liberté. L'amour, à mon sens, n'est pas une renonciation totale à ses libertés. Enfin, il y a un équilibre à trouver. Si tu t'investis trop et elle pas assez, tu vas te sentir floué au bout d'un moment, penser qu'elle se moque vraiment de toi et le ressentiment commence à grimper.

Dans ma liste de lectures pour l'été, parmi Thomas More et Edmund Burke, il y a aussi un petit livre : La rencontre, une philosophie de Charles Pépin. Il peut s'agir de rencontre amoureuse, amicale, professionnelle, fortuites pour lui.

Ma soeur a décidé de faire une pause pour l'instant. Elle rencontre toujours le même profil d'homme. Ce qui l'inquiète (nous inquiète aussi). Du coup, tant pis pour l'amour. Stand by. A ton instar, elle a besoin de se refaire la cerise. Mes amies, c'est encore autre chose, elles tombent amoureuses encore et encore, pleurent beaucoup et puis me téléphonent... C'est déroutant à force, je me demande combien de temps allons-nous nous contenter encore de rapports humains si peu nourrissants. Il y a des cartes à redistribuer, cependant ce n'est certainement pas pour créer une image inversée du patriarcat, un autre système de domination au profit des femmes cette fois comme le pleurent les masculinistes. Un système plus égalitaire, c'est possible, non ? Ta cousine semble avoir trouvé une version intéressante peut-être de ce système. 

Alexandre le Bienheureux n'est-ce pas ce film où le protagoniste est allongé à longueur de journée dans son lit et qui a installé un système ingénieux pour se faire livrer des saucissons sans bouger un orteil ? Pour le coup, c'est une référence de vieux. Il est vrai que certaines femmes utilisent le "on" pour le "tu" mais des hommes font la même chose : "J'ai invité Sébastien et Céline à dîner demain soir. On fait un couscous ?"sous-entendu, tu vas te les éplucher les carottes, passer trois heures à égréner la semoule, et concocter cette délicieuse confiture d'oignons en guise de condiment, dont tu as le secret. Bobonne en cuisine.

Le 06/07/2023 à 20:25, Mórrígan a dit :

Il est évident qu'un palmier n'est pas dans son environnement naturel à Lille, à l'instar de tous ces pins qui n'ont rien à faire dans les Landes et avec les conséquences que nous connaissons désormais (incendies de l'été 2022 notamment). Il y a quelque chose dans ton discours à propos du jardinage qui ramène à cet éternel débat entre ce qui est arrangé, créé par les soins des humains, artificiel, et ce qui est créé par la Nature, qui a du sens, qui trouve sa place, une véritable esthétique, une forme de perfection in fine : beauté naturelle vs beauté artificielle.  

Je ne sais même pas si c'est intéressant d'opposer la beauté naturelle à la beauté artificielle. Un jardin japonais dont rien n'est naturel et où tout est fait pour imiter la nature est aussi somptueux qu'un coucher de soleil de Turner. On sait bien que la peinture est parfois une copie de la nature, mais c'est beau aussi. Une ex, qui est restée une amie, qui avait une formation en maquillage et qui bossait régulièrement pour les mariages me disait qu'il y avait 2 types de maquillage : celui où la mariée ressemble à un sapin de noël haut en couleur et celui où la mariée n'a aucune trace de maquillage mais parait avoir 20 ans alors qu'elle en a 40 et qu'elle vient juste de rentrer bourré des fêtes de Bayonne. 

Parfois je me dis que c'est ce qui fait la qualité des comédiens: ce moment où ils disparaissent totalement et où on ne voit plus que le personnage, plus le comédien. 

Le 06/07/2023 à 20:25, Mórrígan a dit :

J'ai préparé des gambas panées au panko pour déjeuner, accompagnées d'une sauce katsu et d'une salade. Manipuler tous ces ingrédients, surtout au moment du panage pour les gambas, m'a semblé bien moins agréable et moins propre que de jardiner, avec mes gants, traversés de temps à autre par les ronces. Du coup, tu fais comment pour cuisiner, toi, sans avoir cette sensation de mains poisseuses ? 

Katsu (カツ) en japonais exprime "la côtelette" qu'on va faire griller. Le Tonkatsu sera au cochon, Torikatsu sera au poulet. 

C'est ce genre de sauce que je prends avec le katsudon 

Comme beaucoup ^^ je n'aime pas cuisiner mais j'aime bien manger. J'arrive à tenir pour les langoustines et les moules mais il me faut un robinet et du savon à proximité. Sinon ça part au thermomix, c'est lui bossera. 

Le 06/07/2023 à 20:25, Mórrígan a dit :

A mon corps défendant, j'ai aussi mes paradoxes. Le club des négligés ? Lorsqu'un homme se transforme en poète le matin pour vanter mon fabuleux épi que la nuit aura patiemment dessiné, mon regard flou énigmatique, les tracés de l'oreiller sur mon visage et ma nuisette de travers ; j'ai juste envie de l'assommer. J'aime prendre soin de moi, oui, j'avoue, pour le rendu final déjà. Le geste détend aussi. Je sens également le poids du regard familial et celui des diktats de la beauté féminine, à l'évidence, dans la balance. Si je suis souvent bien polie à cause, sans doute, de ce "complexe de l'immigré", il m'arrive également parfois de dire "merde", un bon gros "merde" bien retentissant. Il doit s'agir d'une résurgence d'origines françaises. 

Et pourtant quel charme cette chemise pour homme qui laisse entrevoir un décolleté, une chevelure en bataille témoignant d'une nuit agitée et même cette haleine pleine de bactérie qui sent l'autre... Dans une série que j'aimais bien pourtant il y a un placement de produit pour un rince bouche qu'on fait prendre au jeune couple, héros de la série, parce qu'ils voulaient retourner faire des galipettes au petit matin... Quelle tristesse aurait dit Jean Baptiste Grenouille que de retirer l'odeur de l'autre pour le remplacer par une odeur industrielle mentholée. 

Hier, mes cheveux longs partant dans tous les sens dans les vents marins et turbulents de La Rochelle, ma barbe qui gratte, ma douche de la veille, un bermuda, un tshirt... je me retourne sur une charmante demoiselle et je croise son regard parce qu'elle même s'était retourné sur moi. Elle se baladait avec son pot de glace terminé dans les jardins des Minimes sans aucun artifice. Elle était jolie par elle même. 

Le 06/07/2023 à 20:25, Mórrígan a dit :

Pour la décoration, il y a peut-être quelque chose de l'ordre de la compétition chez certains hommes, une compétition encensée par le patriarcat. Cela fonctionne aussi pour l'horlogerie et l'automobile, des objets, des attributs que l'on genre traditionnellement masculins. Certains aiment la complexité du mécanisme ou d'un moteur et puis d'autres aiment montrer. A force de discussions, on parvient à discerner qui est qui, tout de même, pour peu que l'on s'y intéresse aussi un peu. L'acquéreur d'une Patek peut être "détrôné" par celui d'une Ferdinand Berthoud ou d'une Richard Mille. Le patriarcat ne vous fait pas de bien non plus lorsque l'on y réfléchit : il peut vous monter les uns contre les autres, vous maintenir dans un état compétitif, vous obliger à porter tout le poids financier du foyer, vous interdire de montrer vos sentiments, de communiquer, de pleurer... 

Pour le coup, le statut social devient la beauté de l'homme quelque part. Là où on ne mise pas sur notre esthétique, on mise sur notre capacité à être capable d'entretenir une famille... plus ou moins inconsciemment c'est rassurant et quelques femmes ont toujours ce besoin d'être rassuré. 

Est ce que les hommes se tirent la bourre pour établir une hiérarchie? Dans les groupes de merde oui sans doute, j'en ai croisé quelques uns sur La Rochelle où l'ostentation se camoufle tant bien que mal derrière une passion de l'horlogerie. Dans un groupe d'amis on est content les uns pour les autres, voire on s'en fout de qui gagne le smic et qui gagne 8 000€ par mois. Qui a envie de dominer ses amis? Personne. Si tu veux dominer quelqu'un c'est que l'amour est absent.

Le 06/07/2023 à 20:25, Mórrígan a dit :

Le vide doit aussi être reposant pour l'esprit... parfois on entre dans une pièce et il y a trop d'infos. Parfois on regarde une personne dans sa globalité, et il y a trop d'infos aussi, c'est barriolé. Le luxe n'est pas toujours fautif. On peut tout à fait avoir "mauvais goût" avec peu de moyen. D'ailleurs, c'est quoi exactement avoir mauvais goût ? Pour qui ? Si je porte du rose et du rouge à la fois, vais-je être décriée par la police de la mode ? 

Je pourrais associer le mauvais gout à une fausse note: quelqu'un qui ne sait pas que dans un accord de Do mineur on ne joue pas le mi parce qu'il va frotter avec le mi b. Pour les couleurs, les matières, les parfums je passe mon tour. Mais en musique quelqu'un qui veut appuyer sur toutes les notes c'est quelqu'un qui a besoin d'exister et d'être présent pour les autres. Il en résulte l'effet inverse. 

Le 06/07/2023 à 20:25, Mórrígan a dit :

Ma soeur a décidé de faire une pause pour l'instant. Elle rencontre toujours le même profil d'homme. Ce qui l'inquiète (nous inquiète aussi). Du coup, tant pis pour l'amour. Stand by. 

Elle a bien raison. Déjà elle est consciente du mécanisme, il n'y a plus qu'à l'éliminer... le piège, je parle peut être pour moi, c'est qu'une fois que le cerveau est addicte aux sensations fortes, une relation lambda peut paraitre bien fade... 

Le 06/07/2023 à 20:25, Mórrígan a dit :

Alexandre le Bienheureux n'est-ce pas ce film où le protagoniste est allongé à longueur de journée dans son lit et qui a installé un système ingénieux pour se faire livrer des saucissons sans bouger un orteil ? Pour le coup, c'est une référence de vieux. Il est vrai que certaines femmes utilisent le "on" pour le "tu" mais des hommes font la même chose : "J'ai invité Sébastien et Céline à dîner demain soir. On fait un couscous ?"sous-entendu, tu vas te les éplucher les carottes, passer trois heures à égréner la semoule, et concocter cette délicieuse confiture d'oignons en guise de condiment, dont tu as le secret. Bobonne en cuisine.

1968... j'étais pas né non plus. Mais c'est un de mes films cultes. Bien avant qu'Alexandre devienne ce bonhomme alité envoyant son chien faire ses courses, il fut un homme exploité par sa femme qui veut que les choses se fassent, il faut faire des trucs, et vite parce que ça permettra de faire plus de truc après...

Et puis la technologie permettra à sa femme de rendre le travail encore plus efficace:

Juste après la mort accidentelle de sa femme il se retrouve là où tu le connais, dans son lit comme un gros faignant... un repos pourtant bien mérité... et puis il va redécouvrir la vie, la nature... et puis rencontrer la magnifique Marlène Jobert qui avait l'air aussi amoureuse de la vie que lui. Jusqu'au mariage où finalement la femme autoritaire revient au galop... Alexandre tourne alors le dos aux institutions, à la moral, au religieux et quelque part à l'amour pour embrasser la beauté de la vie.