Nous sommes interconnectés

je suis convaincue pour ma part qu'une inter connexion existe entre etres vivants que cela soit humain ou animal

comme je suis convaincue depuis quelques temps deja qu'il y a des etres  humains deja morts et  qui n' ont aucunes connexions en quoi que ce soit

pas encore rencontré  par contre chez  l'animal  et j'aimerais beaucoup que cela dure car les animaux sont moins décevants en général que les humains, ils sont avant de paraitre.

et etre c'est une force je trouve

Bonjour,

" Dites un bonjour aux passants, faites leur un sourire, laissez passez les gens au passage piéton, proposez de porter les courses aux grand-mères, etc. et il y a de fortes chances que vous rendrez la vie de milliers de personnes meilleure rien que comme cela, car pour un service de cette sorte rendu, la personne rendra souvent le même type de service à d'autres, et cela rendra la vie plus belle à tout le monde.


Faites-vous la promesse que vous allez peser de tout votre poids sur la balance pour que le monde aille dans la bonne direction. Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde. Un changement de paix, d'harmonie, d'amour et de bienveillance. Le pouvoir est entre vos mains. "

Le problème de cette présentation simplificatrice, comme toute simplification, c'est qu'on prend le risque de jeter le bébé avec l'eau du bain, comme on dit.

En effet, il a été montré sur les fake-news qu'elles allaient beaucoup plus vite et plus loin que la vérité ou les démentis, avec un rapport de 6 à 8 pour 1, c'est-à-dire que le vrai sera toujours à la traine face à la crotte-de-bique ( traduction libre de bullshit ). Je ne m'avance pas trop en disant que d'un point de vue comportemental, nous avons sensiblement le même phénomène qu'avec la dés/més-information, les mauvais comportements prennent plus facilement le pas sur les bons, ils croissent plus vite et sont plus durables car plus faciles à produire que les seconds, par exemple il a été montré expérimentalement en conditions réelles, que le simple fait qu'il y ait quelques tags sur les murs, une vitre cassée ou bien une poignée de détritus parterre, conduisait les personnes passantes par ces endroits à se comporter elles-mêmes de manière plus inciviles, en respectant moins bien ces espaces en jetant au sol leurs propres déchets, et qu'il n'y avait que si la place était suffisamment " propre " au départ pour qu'un effort soit consenti pour ne pas la dégrader, il y a donc une grande asymétrie, d'un côté il faut presque la perfection pour qu'elle perdure assez longtemps, et de l'autre, où le moindre écart sera inexorablement amplifié. Je le constate également quotidiennement sur les routes de France, bien qu'il y ait un code de la route très clair, beaucoup d'individus se permettent de petites transgressions à tout point de vue, et qui une fois passé un seuil de densité, donne un non respect quasi-total sur les routes, conduisant à la témérité, au " plus culotté " ou au mimétisme par le bas des transgressions, au point que le moindre imprévu conduirait inexorablement à une catastrophe, et que seule la chance permet de soutenir le trafic sans heurt !

Il me parait ainsi clair que la contagiosité des bons comportements ne sera certainement pas de la même intensité ou efficacité que les mauvais, d'autant plus si c'est une mauvaise habitude déjà ancrée et/ou qu'il y aura du monde autour qui en font fi, par une sorte de nivellement par le bas...

Il en va de même par exemple avec l'éco-conduite, les gens font/peuvent faire un effort pour participer à un stage ou une formation, puis encore les premiers jours éventuellement qui suivent, mais très rapidement ils reprennent leurs - mauvaises - habitudes, par facilité, par dépit, par conformisme ou en réaction aux mauvais comportements des autres y compris dans leur(s) entourage(s), selon leur humeur du moment, parce qu'ils sont " pressés " ou par plaisir de la conduite " sport " ou pour ne pas perdre " leur " place dans une file ou autre, par petites transgressions successives jusqu'à anéantissement, etc... Bref le comportement défaitiste de chacun finit par engendrer l'auto-réalisation collective du non-changement, c'est pourquoi les jeunes conducteurs se plient très, trop, rapidement au cadre contrevenant/délictueux que la communauté existante des utilisateurs motorisés impose à tout un chacun, en terme de norme sociale non congruente avec le code routier.  

Je dirais qu'il y a de fortes chances que le découpage pour l'orientation vers les " bonnes pratiques " se présente grosso-modo ainsi: 10% le font en connaissance de cause ( ils ont réellement compris les tenants et les aboutissants ), 10% d'irréductibles qui n'en ont cure et le resteront à jamais, et enfin les 80% du milieu qui suivront le mouvement de la majorité, ce qui risque de conduire au statu quo ou à la stagnation par inertie, raison pour laquelle il est si difficile de faire changer les individus, et d'autant plus qu'ils se rangent naturellement/instinctivement derrière la rationalisation - dont l'auteur du Topic en est la première victime - pour ne rien changer quand ils ne sont pas à l'origine du changement, car leurs systèmes de croyances et de valeurs hérités/acquis sont autant de processus psycho-homéostatiques très contraignants face au changement...

Je réalise du même coup que les réseaux sociaux, tout comme ce forum, sont basés sur le principe du plébiscite.

Or rien n'est plus corrupteur que le bouton like.

Il pousse à vouloir plaire et assurer le spectacle, afin d'obtenir de la validation sociale, au lieu de faire preuve de compréhension, d'humanité, d'empathie.

Le bouton like est juste une boucle de rétroaction qui en plus rend les gens accrocs aux médias sociaux : quand je reçois un like j'ai une décharge de dopamine et je suis renforcé dans mon comportement consistant à poster des messages sur les réseaux.

Finalement tout est superficiel et les gens ne pensent sur les réseaux qu'à eux-mêmes et leur réputation sauf exception. Ils cherchent le plébiscite, pour gagner un sentiment d'importance, de reconnaissance et de légitimité qui leur manque.

C'est pourquoi vous n'assisterez que rarement à des comportements altruistes, mais que les messages haineux, méprisants, insultants, dévalorisants, seront généralement bien plus populaires que les messages de bon sens, de vérité, qui rentrent dans la complexité de leur sujet sans caricaturer les arguments de l'adversaire.

Twitter c'est le pire : la négation de la pensée par la limitation du nombre de mots. Ce n'est qu'une meute d'animaux sauvages qui, par grégarisme, poussent des gargarismes et cherchent la punchline fatale afin de glâner des likes sans se préoccuper une seconde des conséquences possibles sur les gens avec lesquels ils interagissent.

Je pense que supprimer le bouton like serait une excellente idée. Moins de dépendance, moins de flagornerie et d'inauthenticité permettraient alors de forcer à faire l'effort de se lire. Cioran écrivait que rien n'était plus corrupteur en philosophie que la recherche d'applaudissements. J'ai presque envie de l'applaudir à titre posthume.

Les réseaux sociaux n'ont pas propagé l'amour mais ont propagé les comportements égoïstes, le conformisme, le grégarisme, le harcèlement, les interactions indésirables, la haine. Parce que les gens sont juste là pour avoir des likes. Donc ils ne pensent qu'à eux et à leur réputation, malheureusement. Ceux qui ne cherchent pas à séduire leur auditoire et visent un discours de vérité le paient très cher et deviennent des cibles faciles.

Mais tout cela ce sont des comportements individuels. Internet appartient à tout le monde et il dépend de chacun d'en faire quelque chose de grand, de constructif, ou d'en faire quelque chose de minable, de haineux, de créer des situations de harcèlement ou de piratage. Je pense que beaucoup de gens veulent bien aider les autres, vite fait, mais ils ne veulent surtout pas que ceux-ci les dépassent à quelque niveau que ce soit.

Finalement les smartphones et les réseaux sociaux nous ont poussé à l'isolement, à des simulacres d'interactions inauthentiques en ligne, à un spectacle permanent sur des vidéos de streaming, en lieu et place d'une vraie vie où on ressentirait et vivrait directement la vraie réalité. Après leur travail, qui est une aliénation pour la plupart des gens, ils vont s'oublier dans les films et séries américaines, ou dans le surf de quelques vidéos de streaming, ce qui les maintient dans la distraction et la fuite d'une vie finalement assez médiocre et inintéressante la plupart du temps.

Interlude musical : Jean-Jacques Goldman, la vie par procuration.

Les boutons like nous ont rendus accrocs aux réseaux sociaux, à notre téléphone, et que ce soit dans le métro, dans le bus, dans le train ou ailleurs, tout le monde finit par sortir son téléphone et par surfer sur le web. Lorsqu'une conversation nous ennuie un peu, nous cherchons parfois la stimulation en sortant notre téléphone, en consultant notre fil d'actualités notamment. Parce que notre téléphone nous connaît par coeur donc il sait exactement quoi nous présenter pour que nous ayons envie de continuer à l'utiliser et maximiser notre attention afin de financer les annonceurs. Selon les suggestions de youtube ou netflix c'est formidable, on a l'impression que tout le monde pense comme nous.

il y a 18 minutes, Quasi-Modo a dit :

Finalement les smartphones et les réseaux sociaux nous ont poussé à l'isolement, à des simulacres d'interactions inauthentiques en ligne, à un spectacle permanent sur des vidéos de streaming, en lieu et place d'une vraie vie où on ressentirait et vivrait directement la vraie réalité. Après leur travail, qui est une aliénation pour la plupart des gens, ils vont s'oublier dans les films et séries américaines, ou dans le surf de quelques vidéos de streaming, ce qui les maintient dans la distraction et la fuite d'une vie finalement assez médiocre et inintéressante la plupart du temps.

Interlude musical : Jean-Jacques Goldman, la vie par procuration.

Les boutons like nous ont rendus accrocs aux réseaux sociaux, à notre téléphone, et que ce soit dans le métro, dans le bus, dans le train ou ailleurs, tout le monde finit par sortir son téléphone et par surfer sur le web. Lorsqu'une conversation nous ennuie un peu, nous cherchons parfois la stimulation en sortant notre téléphone, en consultant notre fil d'actualités notamment. Parce que notre téléphone nous connaît par coeur donc il sait exactement quoi nous présenter pour que nous ayons envie de continuer à l'utiliser et maximiser notre attention afin de financer les annonceurs. Selon les suggestions de youtube ou netflix c'est formidable, on a l'impression que tout le monde pense comme nous.

Et le confinement n'a fait qu'empirer le truc