Je me souviens 4 (le quart d'heure occitan!)

Il n'y avait pas que des vieux (des adultes) qui criaient en provençal dans les rues !!!

 Nous aussi, les petits !

 Quand on  jouait à cache-cache par exemple...

Il y avait celui ou celle qui "puillait"... "C'est moi qui "puie" !" Je ne sais pas d'où il vient ce mot ! Ni comment il faut l'écrire. Si quelqu'un sait ?...

Il se cachait la tête dans un bras contre un mur pour ne pas voir où les autres allaient se cacher et il comptait jusqu'à... 100 par exemple.

Parce que ON SAVAIT COMPTER JUSQU'A  100 hein ?! On n'était plus des "minots" !

Mais surtout, quand celui qui avait pui (ou puyé ?) Avait trouvé son "premier caché"  Il faisait tout le tour du village en criant à tue-tête :

-- GArri,  gArri,  sÔrti ! J'ai trouvé ! (Rat, rat, sorts !)

D'ailleurs, on ne disait pas "on joue à cache-cache"  mais "on joue à "garri-garri-sÔrti !" "

Et c'était le premier trouvé, le seul d'ailleurs,  qui puyait à son tour

Mon petit fils m'a dit que eux, celui qui "puie", il doit trouver tous ceux qui se sont cachés. Nous c'était seulement le premier trouvé. qui puillait à son tour. Tous  les autres sortaient se réunissaient puis allaient se cacher de nouveau. C'était une nouvelle partie. Et si vous aviez trouvé une bonne cachette, elle pouvait vous servir plusieurs fois !

Ma femme qui n'est arrivée en Provence qu'à 10 ans (dans un village voisin, à Cuers pour le citer) m'a dit l'autre jour :

-Ah c'est ça que ça veut dire "Garri-garri sorti" qu'on criait dans les rues quand on s'était trouvés ? 

(Elle l'avait encore dans l'oreille !)

 

Et puis il y avait le feu de Saint Jean...

 Grandiose !

On passait dans les rues en tirant une carriole pour récupérer tous les vieux  "ravans" dont les gens voulaient se débarrasser...

(Cageots écrasés, chaises dépaillées, tables bancales, vieilles planches pourries... etc)

Bien sûr il fallait signaler notre passage. Alors on hurlait :

 "ün gavèou per lou fuè dé Sant Djan !" (J'écris comme on prononce)

"ün, dous, très ! 

"Tant qué voulès"

"Aquèou qué n'èn dounara dgès

"Ooura la cagagno

"pèndènt vïngt-œ-cïnq més !"

 

Un fagot pour le feu de Saint Jean !

Un, deux, trois !

Autant que vous voulez !

Celui qui n'en donnera pas

Aura la "cagagne" 

Pendant 25 mois !"

 

Je dis "cagagne", parce que c'est amusant. En français "diarrhée" c'est... dégoûtant ! 

Je dois dire aussi que "gavèou" je croyais que c'était un synonyme de "ravan", de "vieillerie" . Alors que ça signifie "petit fagot", une petite... "feïssine"

Nos paroles dataient d'une époque où les gens étaient trop pauvres pour jeter quoi que ce soit ! Une chaise bancale, un vieux cageot, on les réparait ! On ne le jetait pas ! Alors pour le feu de Saint Jean, les gens donnaient un des petits fagots qu'ils avaient chez eux. Des petits fagots le plus souvent de sarments de vignes qui leur servaient à allumer le feu. C'était un petit sacrifice.

 Après toutes ces vieilleries qu'on avait trouvées, on les accumulait au pied d'un pin que les adultes étaient allés (il faut le "s" ou pas ?) couper dans la colline et qu'ils avaient replanté en le calant bien avec de grosses pierres dans un trou sur la "Nouvelle Place". Le grand pré au dessus du village.  On accrochait même quand on pouvait des vieilles chaises défoncées de vieilles brouettes cassées aux branches...

Je vous dis pas la gueule de l'arbre de Noël !

Et puis le soir de la Saint jean quand la nuit était bien tombée on mettait le feu à tout ça !

Un brasier spectaculaire ! Avec des flammes qui montaient à 30 mètres de haut !

 

"Un gaveu per lo fuec de Sant Jan !

Un, dos, tres...

Tant que volès !

Aqueu que n'en donara ges

Aura le caganho pendent 25 mes ! "

...................................

il y a 37 minutes, Blaquière a dit :

Il n'y avait pas que des vieux (des adultes) qui criaient en provençal dans les rues !!!

bonjour,

rien qu'à vous lire ... on a presque l'accent chantant du sud dans la tête !

qu'il est "beau" cet accent , il sent le chaud, il sent le soleil, il sens le pin et la garrigue , il sent la pierre chaude , la mer bleue , il sent le crissement des cigales .... en un mot comme en cent , il sent le Sud !

cela change de l'accent breton...un poil trop dur aux oreilles !

ma doué béniguette , gast ... même dans l'ouest on jouait à chat perché ou à 1,2,3 soleil  mais raconté comme vous le faites , cela n'a pas la même saveur .

bonne journée .

p.s : il devrait faire beau aujourd'hui et même un peu plus chaud qu'hier .....

il y a 9 minutes, pic et repic a dit :

bonjour,

rien qu'à vous lire ... on a presque l'accent chantant du sud dans la tête !

qu'il est "beau" cet accent , il sent le chaud, il sent le soleil, il sens le pin et la garrigue , il sent la pierre chaude , la mer bleue , il sent le crissement des cigales .... en un mot comme en cent , il sent le Sud !

cela change de l'accent breton...un poil trop dur aux oreilles !

ma doué béniguette , gast ... même dans l'ouest on jouait à chat perché ou à 1,2,3 soleil  mais raconté comme vous le faites , cela n'a pas la même saveur .

bonne journée .

p.s : il devrait faire beau aujourd'hui et même un peu plus chaud qu'hier .....

Oui ! Je vais enfourner mon four à bois pour cuire demain ! Il devrait faire encore beau !...

C'est vrai que l'accent breton est plus rude et qu'il gratte un peu ! Mais respect aux bretons ce grand peuple de la mer ! Ils sont pas là pour rigoler !

Quoi que... à pied sec ils pleurent pas toujours ! 

A Marseille, on ne disait pas puie ou puille on disait qu'on péguait quand on jouait à cache- cache.  

 On utilisait le mot péguer (traduction:coller) parce qu'à l'école, on "collait" celui qui cherchait les autres contre le poteau de la cour du préau à compter jusqu'à 100 (et ça on savait le faire depuis la  dernière année de maternelle). 

Chez les parigots, quand il s'agit de trouver le joueur qui va chercher les autres, les enfants du groupe se demandent entre eux:

-"alors qui s'y colle?"

il y a 13 minutes, Blaquière a dit :

C'est vrai que l'accent breton est plus rude et qu'il gratte un peu !

pas faux, c'est un peu comme l'allemand ( entre autre )  face à l'italien ou à l'espagnol . les uns "coulent" presque comme de l'eau ( ou comme une musique )  tandis que l'autre est heurté ( désagréable à l'oreille ) et fait plus penser à un torrent qui éclabousse .

petite anecdote : quand je "descends" dans le sud ( en voiture ) , dépassé Toulouse .... c'est déjà le Sud ( sur l'autoroute les cigales se font déjà entendre l'été et quand c'est en avion que j'y vais ... c'est le "choc" à chaque fois à l'aéroport ( malgré les odeurs de carburant d'avion ... que cela soit à Marseille ou à Toulon ) .... 1h 30 pour passer des odeurs de terre humide et de vent salin à celles des herbes de Provence .

cela étant dit ... j'aime bien "ma" Bretagne ( et ce malgré le temps pas toujours des plus agréable ) et il n'est pas certain que je me plairais malgré tout dans le Sud toute l'année ....

bonne journée.

p.s : cela me fait toujours rire quand un sudiste parle des "belles" plages de la méditerranée ... il n'a jamais vu ce qu'est une belle plage alors ! et en Bretagne, on n'en manque pas , des belles ! ( des vraies ) .

Il y a 2 heures, Blaquière a dit :

Quand on  jouait à cache-cache par exemple...

Il y avait celui ou celle qui "puillait"... "C'est moi qui "puie" !" Je ne sais pas d'où il vient ce mot ! Ni comment il faut l'écrire. Si quelqu'un sait ?...

Bonjour Blaquière,

Je pense tout simplement que c’est le verbe abrégé de « s’appuyer » pour compter le temps pendant que les enfants prennent leurs dispositions pour se cacher …

Au cours du confinement j’avais réalisé un petit montage vidéo en lien avec ce sujet !

Associant la peinture de William Bouguereau, une Fable de la Fontaine…

https://drive.google.com/file/d/1A-hdNsK2MnZ16N4WMEJjZavfnk-B7lb2/view?usp=share_link

Il y a 2 heures, pic et repic a dit :

pas faux, c'est un peu comme l'allemand ( entre autre )  face à l'italien ou à l'espagnol . les uns "coulent" presque comme de l'eau ( ou comme une musique )  tandis que l'autre est heurté ( désagréable à l'oreille ) et fait plus penser à un torrent qui éclabousse .

petite anecdote : quand je "descends" dans le sud ( en voiture ) , dépassé Toulouse .... c'est déjà le Sud ( sur l'autoroute les cigales se font déjà entendre l'été et quand c'est en avion que j'y vais ... c'est le "choc" à chaque fois à l'aéroport ( malgré les odeurs de carburant d'avion ... que cela soit à Marseille ou à Toulon ) .... 1h 30 pour passer des odeurs de terre humide et de vent salin à celles des herbes de Provence .

cela étant dit ... j'aime bien "ma" Bretagne ( et ce malgré le temps pas toujours des plus agréable ) et il n'est pas certain que je me plairais malgré tout dans le Sud toute l'année ....

bonne journée.

p.s : cela me fait toujours rire quand un sudiste parle des "belles" plages de la méditerranée ... il n'a jamais vu ce qu'est une belle plage alors ! et en Bretagne, on n'en manque pas , des belles ! ( des vraies ) .

Bouh... mais ce que votre mer et océan sont gris, froids et glacés et pas toujours là ,en plus, avec leurs marées déconcertantes!

Il y a 3 heures, Enchantant a dit :

Bonjour Blaquière,

Je pense tout simplement que c’est le verbe abrégé de « s’appuyer » pour compter le temps pendant que les enfants prennent leurs dispositions pour se cacher …

Au cours du confinement j’avais réalisé un petit montage vidéo en lien avec ce sujet !

Associant la peinture de William Bouguereau, une Fable de la Fontaine…

https://drive.google.com/file/d/1A-hdNsK2MnZ16N4WMEJjZavfnk-B7lb2/view?usp=share_link

Bonne idée ! Qq'un m'a dit aussi c'est parce que celui "qui puie" est comme au fond d'un puits : il ne doit plus voir personne !

 J'aime bien ces étymologies symboliques  ou poétiques !

 Je m'appuie contre le mur, : "je 'puie" ! Merci !  

Pour notre village, La Roque Brussanne, Frédéric Mistral avait trouvé une belle origine ! 

Je dis en français :

"Et tout couvert de "brousso"/ (bruyère) rose, de la "Roquebroussanne", l'échine", tout là-bas...*

Le "brousso" c'est la bruyère en français. Et en plus il se trouve qu'au printemps la "Montagne de la Loube" (effectivement ici) se couvre de bruyère rose en fleur !

Génial mistral ? Oui ! Mais .... Boff ! Il se trouve que sûr le rocher en question (La Roque") était le château d'un ancien Seigneur relativement aimé par comparaison aux autres seigneurs du Village (les bonnes soeurs de La Celle ou l'Evêque de Marseille) qui eux "saignaient" à blanc les habitants !

 Et il se trouve que ce fameux Seigneur s'appelait "Broussan" !!! Et il signait "Broussan de la Roque "!!!

Ce qui a fait "La Roquebrussanne" : le Rocher de Broussan !

 

* A tout seigneur tout honneur !  En provençal, la phrase de Mistral, quand son héros "Calendal" passe par "ici" et qu'il remarque :

"E tout coubert dé brousso roso, de la Rocco-Broussano eilalin l'esquinaou !"

 

Il existe aussi un village dans le Var qui s'appelle 'Le Broussan', un trou, perdu dans les collines au dessus de Toulon. On y a de petits cousins. C'est là que mon père était allé se cacher quand les allemands lui couraient après  !

 

Putain il me faut vingt sous pour que je commence et cent francs pour me faire arrêter ! 

 

Il y a 2 heures, querida13 a dit :

Bouh... mais ce que votre mer et océan sont gris, froids et glacés et pas toujours là ,en plus, avec leurs marées déconcertantes!

Ouais mais eux, c'est le vrai océan ! C'est( pas un gros lac comme chez nous ! 

 

(Je suis d'une démagogie !!! Je me méprise !)

Il y a 5 heures, querida13 a dit :

A Marseille, on ne disait pas puie ou puille on disait qu'on péguait quand on jouait à cache- cache.  

 On utilisait le mot péguer (traduction:coller) parce qu'à l'école, on "collait" celui qui cherchait les autres contre le poteau de la cour du préau à compter jusqu'à 100 (et ça on savait le faire depuis la  dernière année de maternelle). 

Chez les parigots, quand il s'agit de trouver le joueur qui va chercher les autres, les enfants du groupe se demandent entre eux:

-"alors qui s'y colle?"

Pègue ! (misère !)

Tu m'escagasses, là ! (Tu me tues !)

Tu as raison ! ça doit pouvoir se dire aussi et ça se comprend bien !

Il y a 5 heures, pic et repic a dit :

pas faux, c'est un peu comme l'allemand ( entre autre )  face à l'italien ou à l'espagnol . les uns "coulent" presque comme de l'eau ( ou comme une musique )  tandis que l'autre est heurté ( désagréable à l'oreille ) et fait plus penser à un torrent qui éclabousse .

petite anecdote : quand je "descends" dans le sud ( en voiture ) , dépassé Toulouse .... c'est déjà le Sud ( sur l'autoroute les cigales se font déjà entendre l'été et quand c'est en avion que j'y vais ... c'est le "choc" à chaque fois à l'aéroport ( malgré les odeurs de carburant d'avion ... que cela soit à Marseille ou à Toulon ) .... 1h 30 pour passer des odeurs de terre humide et de vent salin à celles des herbes de Provence .

cela étant dit ... j'aime bien "ma" Bretagne ( et ce malgré le temps pas toujours des plus agréable ) et il n'est pas certain que je me plairais malgré tout dans le Sud toute l'année ....

bonne journée.

p.s : cela me fait toujours rire quand un sudiste parle des "belles" plages de la méditerranée ... il n'a jamais vu ce qu'est une belle plage alors ! et en Bretagne, on n'en manque pas , des belles ! ( des vraies ) .

En fait il existe DEUX PROVENCES !

La Provence plutôt du bord de mer. Celle de Pagnol (Aubagne, Marseille). Vive, à l'intelligence fluide, subtile, souvent rigolarde, toujours au second degré. C'est la Provence des farces, des galéjades... Une Provence philosophe... Une Provence où l'on pleure de rire ! 

Et puis la Provence intérieure. Celle des Mas isolés. Celle du Plateau de Canjuers, des "basses Alpes". C'est une Provence dure, âpre, angoissée. La vie y était très difficile. Elle est sèche, souvent désertique. Il y fait très froid l'hiver. C'est la Provence de Giono. Une Provence un peu mystique ! Poétique... Mais il faut aller l'y chercher loin, la poésie ! Une Provence où il n'y a même plus assez d'eau pour pleurer ! 

Ici dans le centre Var où je suis c'est un peu un mélange des deux !... J'ai la larme facile, mais je sais qu'il faudrait pas !

Après, les cigales, les oliviers et la farigoulette (le thym !) Ils sont partout !

Il y a 22 heures, Blaquière a dit :

Il n'y avait pas que des vieux (des adultes) qui criaient en provençal dans les rues !!!

 Nous aussi, les petits !

 Quand on  jouait à cache-cache par exemple...

Il y avait celui ou celle qui "puillait"... "C'est moi qui "puie" !" Je ne sais pas d'où il vient ce mot ! Ni comment il faut l'écrire. Si quelqu'un sait ?...

Il se cachait la tête dans un bras contre un mur pour ne pas voir où les autres allaient se cacher et il comptait jusqu'à... 100 par exemple.

Parce que ON SAVAIT COMPTER JUSQU'A  100 hein ?! On n'était plus des "minots" !

Mais surtout, quand celui qui avait pui (ou puyé ?) Avait trouvé son "premier caché"  Il faisait tout le tour du village en criant à tue-tête :

-- GArri,  gArri,  sÔrti ! J'ai trouvé ! (Rat, rat, sorts !)

D'ailleurs, on ne disait pas "on joue à cache-cache"  mais "on joue à "garri-garri-sÔrti !" "

Et c'était le premier trouvé, le seul d'ailleurs,  qui puyait à son tour

Mon petit fils m'a dit que eux, celui qui "puie", il doit trouver tous ceux qui se sont cachés. Nous c'était seulement le premier trouvé. qui puillait à son tour. Tous  les autres sortaient se réunissaient puis allaient se cacher de nouveau. C'était une nouvelle partie. Et si vous aviez trouvé une bonne cachette, elle pouvait vous servir plusieurs fois !

Ma femme qui n'est arrivée en Provence qu'à 10 ans (dans un village voisin, à Cuers pour le citer) m'a dit l'autre jour :

-Ah c'est ça que ça veut dire "Garri-garri sorti" qu'on criait dans les rues quand on s'était trouvés ? 

(Elle l'avait encore dans l'oreille !)

 

Et puis il y avait le feu de Saint Jean...

 Grandiose !

On passait dans les rues en tirant une carriole pour récupérer tous les vieux  "ravans" dont les gens voulaient se débarrasser...

(Cageots écrasés, chaises dépaillées, tables bancales, vieilles planches pourries... etc)

Bien sûr il fallait signaler notre passage. Alors on hurlait :

 "ün gavèou per lou fuè dé Sant Djan !" (J'écris comme on prononce)

"ün, dous, très ! 

"Tant qué voulès"

"Aquèou qué n'èn dounara dgès

"Ooura la cagagno

"pèndènt vïngt-œ-cïnq més !"

 

Un fagot pour le feu de Saint Jean !

Un, deux, trois !

Autant que vous voulez !

Celui qui n'en donnera pas

Aura la "cagagne" 

Pendant 25 mois !"

 

Je dis "cagagne", parce que c'est amusant. En français "diarrhée" c'est... dégoûtant ! 

Je dois dire aussi que "gavèou" je croyais que c'était un synonyme de "ravan", de "vieillerie" . Alors que ça signifie "petit fagot", une petite... "feïssine"

Nos paroles dataient d'une époque où les gens étaient trop pauvres pour jeter quoi que ce soit ! Une chaise bancale, un vieux cageot, on les réparait ! On ne le jetait pas ! Alors pour le feu de Saint Jean, les gens donnaient un des petits fagots qu'ils avaient chez eux. Des petits fagots le plus souvent de sarments de vignes qui leur servaient à allumer le feu. C'était un petit sacrifice.

 Après toutes ces vieilleries qu'on avait trouvées, on les accumulait au pied d'un pin que les adultes étaient allés (il faut le "s" ou pas ?) couper dans la colline et qu'ils avaient replanté en le calant bien avec de grosses pierres dans un trou sur la "Nouvelle Place". Le grand pré au dessus du village.  On accrochait même quand on pouvait des vieilles chaises défoncées de vieilles brouettes cassées aux branches...

Je vous dis pas la gueule de l'arbre de Noël !

Et puis le soir de la Saint jean quand la nuit était bien tombée on mettait le feu à tout ça !

Un brasier spectaculaire ! Avec des flammes qui montaient à 30 mètres de haut !

 

"Un gaveu per lo fuec de Sant Jan !

Un, dos, tres...

Tant que volès !

Aqueu que n'en donara ges

Aura le caganho pendent 25 mes ! "

...................................

J'admire ta prose occitane , elle me plait bien mais elle est dur à suivre par rapport au patois du Berry à qui d'ailleurs je parle pas, les parents le faisaient pas , quand on a pas été comme toi baigné dedans   

Il y a 19 heures, querida13 a dit :

Bouh... mais ce que votre mer et océan sont gris, froids et glacés et pas toujours là ,en plus, avec leurs marées déconcertantes!

bonjour,

non la mer( l'océan ) n'est pas froide ... elle est juste vivifiante !

quel intérêt de se baigner dans une eau à 25 °c quand il fait si chaud dehors ? avec une eau à 18/20 c'est quand même plus agréable ! ( et rafraichissant ) .

et encore non, il ne fait pas toujours gris en Bretagne ( sinon pourquoi la région serait-elle si prisée par les touristes ? ) .

autre effet , coté logements et prix, il n'y a pas photo ( sauf dans certains mieux qui deviennent des chasses gardées de bobo parisiens ) .

finalement, n'y aurait-il que des avantages à vivre en Bretagne ?

je n'irai pas jusque là mais c'est une bien belle région et si le temps n'est pas toujours au beau fixe ... qu'importe , au moins on ne "crève" pas de chaud pendant 3 mois !

et coté côtes .... là aussi , c'est tout aussi bien , les plages sont bien plus jolies ( et grandes ) et je ne dis pas ça par "chauvinisme mal placé" , mais parce que c'est c'est une réalité et vous pouvez y aller sans avoir à ouvrir votre porte monnaie pour vous garer , voir même pour avoir simplement le "droit" de poser votre serviette où vous voulez , sans compter que dans les restos de bord de mer ...on ne vous "assassine" pas avec des prix exorbitant pour une bouffe des plus limitée tant en  qualité et qu'en quantité  .

et il n'y a pas que le bord de mer ...en Finistère, l'argoat ( pays des bois ) vaut l'armor ( pays de la mer ) 

mais surtout ne le répétez pas .... comme cela il n'y aura pas trop de touristes !

.... bon, je rigole et chaque région a ses "avantages" ( sauf peut être Paris ....parigot tête de veau, parisien tête de chien ) .

bonne journée et soyez la bienvenu en Bretagne car vous y trouverez une nature fantastique ( et préservée ) , des gens agréables ( un peu rudes de prime abord mais si chaleureux au final ) et un soleil accueillant ( hé oui, il arrive qu'il fasse beau et chaud, sans être excessif ) .

p.s : connaissez vous celle-là ?

à Brest il y a 3 saisons : la grande saison des petites pluies qui va de 16 août au 13 juillet ( de l'année suivante )  , la petite saison de grandes pluies du 14 juillet au 13 août et .... l'été le 15 août !

Il y a 17 heures, Blaquière a dit :

Celle du Plateau de Canjuers

bonjour,

merci .... j'y ai passé plus de 2 mois ( en hiver) et c'était pas le pied !

de la neige à gogo et le froid qui va avec . C'était pendant mon service militaire et "notre" régiment y était pour des  manœuvres ( 15ème RA ) .

 surtout sous tente .... les malades n'allaient à l'infirmerie en dur du camp qu'au dessus de 39 °c de température ! et il y en a eu un paquet ... angines et bronchites s'en sont données à cœur joie ... j'ai dormi une fois , en pyjamas , un survêtement par dessus, enroulé dans une couverture, dans un sac de couchage prévu "grand froid" lui même dans une autre couverture et la tête près du poêle à pétrole ...et j'ai "caillé" comme jamais ! )

déplacement sans doute "utile" pour changer de lieu de tir car il était stationné à Suippes ( Marne ) ... un champ de tir lui aussi donc pourquoi faire tant de kilomètres pour faire ce qui aurait pu être fait à peu de frais ? ( voire même à Mourmelon ... ce que nous avons fait une autre fois ! ) .

et anecdote un peu "macabre" ... lors du déplacement du régiment ( en convois ) un automobiliste belge n'a rien trouvé de mieux que d'aller faire la connaissance d'un arrière de Breliet 6x6 ( une connaissance assez "rude" ) .

j'étais en fin de convoi et la chose ne m'a été communiquée qu'un bon moment après ( nous étions arrêtés à la sortie d'une aire de repos, mais sans savoir pourquoi ( vu la taille du convoi , la tête était bien loin devant nous et ce n'était que celui de la BCS , les chars eux y sont allé en train quand les servants eux étaient dans 3 convois , un pour chacune des batteries ! ) .

je suis allé voir ce que je pouvais faire ( vu que je n'avais qu'une trousse de secours ( certes un peu renforcée quand même, vu qu'il fallait avoir tout ce qui aurait pu être utile pour un régiment complet  ) et pas de médecin avec moi ( qui ne devait arriver que quelques jours après ), hélas le spectacle n’était pas folichon ) .

sur place, un décédé dans la collision ( éjecté de la voiture , il n'y avait plus rien à faire.... inutile de s'attarder  ) et 2 blessés assez graves  dont 1 qui saignait pas mal , heureusement les secours sont arrivés rapidement et nous avons pu mettre les 2 personnes en sécurité ( coquille et tout le tremblement ) .

je suis resté auprès du DCD un bon moment , le temps qu'une troisième ambulance vienne le chercher ....

c'est con de mourir comme cela, sur une autoroute !

autre anecdote ( à peine plus joyeuse )  ... un coup de couteau entre troufions qui aurait pu très mal tourner et qui a eu de la chance d'être trouvé à la tombée de la nuit ( par hasard)... sans cela il serait resté dehors et Dieu sait ce qui aurait pu arriver vu les températures   !   ...sans compter la peur de ma vie ( la descente sur Draguignan ( petite route entre falaise et précipice)  avec un chauffeur d'ambulance qui n'avait que quelques heures de conduite et en plus sous la neige , sur une route verglacée et de nuit en plus !!!!!!... arrivé à l’hôpital de Draguignan , refus des urgences ( pas équipé pour le prendre en charge ) et direction l'autoroute où les pompier de Marseille sont venu à notre rencontre pour un transbordement ( couteau encore en place entre 2 côtes pas loin du cœur ! ) .

le blessé n'est jamais revenu au corps et il a été réformé ( RD2 ) .

bonne journée ( quand même ) .

Il y a 23 heures, Blaquière a dit :

Il n'y avait pas que des vieux (des adultes) qui criaient en provençal dans les rues !!!

 Nous aussi, les petits !

 Quand on  jouait à cache-cache par exemple...

Il y avait celui ou celle qui "puillait"... "C'est moi qui "puie" !" Je ne sais pas d'où il vient ce mot ! Ni comment il faut l'écrire. Si quelqu'un sait ?...

Il se cachait la tête dans un bras contre un mur pour ne pas voir où les autres allaient se cacher et il comptait jusqu'à... 100 par exemple.

Parce que ON SAVAIT COMPTER JUSQU'A  100 hein ?! On n'était plus des "minots" !

Mais surtout, quand celui qui avait pui (ou puyé ?) Avait trouvé son "premier caché"  Il faisait tout le tour du village en criant à tue-tête :

-- GArri,  gArri,  sÔrti ! J'ai trouvé ! (Rat, rat, sorts !)

D'ailleurs, on ne disait pas "on joue à cache-cache"  mais "on joue à "garri-garri-sÔrti !" "

Et c'était le premier trouvé, le seul d'ailleurs,  qui puyait à son tour

Mon petit fils m'a dit que eux, celui qui "puie", il doit trouver tous ceux qui se sont cachés. Nous c'était seulement le premier trouvé. qui puillait à son tour. Tous  les autres sortaient se réunissaient puis allaient se cacher de nouveau. C'était une nouvelle partie. Et si vous aviez trouvé une bonne cachette, elle pouvait vous servir plusieurs fois !

Ma femme qui n'est arrivée en Provence qu'à 10 ans (dans un village voisin, à Cuers pour le citer) m'a dit l'autre jour :

-Ah c'est ça que ça veut dire "Garri-garri sorti" qu'on criait dans les rues quand on s'était trouvés ? 

(Elle l'avait encore dans l'oreille !)

 

Voilà un verbe ô combien intrigant !

Que fait celui qui "puie" ? Il cligne les paupières. Cette explication est donnée par le Majoral du Félibrige Charles Galtier (né à Eygalières) qui écrit:

"Piega (plier, pour piega li parpello (fermer les yeux), au jeu de cache-cache, l'enfant désigné par le sort doit fermer les yeux pendant que les autres joueurs vont se cacher. Le terme piega, traduit en français par plier, s'est étendu à divers autres jeux. Quau piego ? (qui plie ?) ne signifiant plus : qui ferme les yeux ? mais: qui va poursuivre ? s'il s'agit d'un jeu de poursuite ; qui va se courber ? s'il s'agit du jeu de saute-mouton, etc..." (Charles Galtier, Le trésor des jeux provençaux, p. 17).

Cette explication, excellente sur le plan sémantique, reste problématique sur le plan phonétique. Le terme piega est certainement une variante dialectale du provençal plega "plier", mais il faudrait expliquer de façon satisfaisante l'éventuelle évolution phonétique plego/piego > puie. 

Il y a 6 heures, pic et repic a dit :

bonjour,

merci .... j'y ai passé plus de 2 mois ( en hiver) et c'était pas le pied !

de la neige à gogo et le froid qui va avec . C'était pendant mon service militaire et "notre" régiment y était pour des  manœuvres ( 15ème RA ) .

 surtout sous tente .... les malades n'allaient à l'infirmerie en dur du camp qu'au dessus de 39 °c de température ! et il y en a eu un paquet ... angines et bronchites s'en sont données à cœur joie ... j'ai dormi une fois , en pyjamas , un survêtement par dessus, enroulé dans une couverture, dans un sac de couchage prévu "grand froid" lui même dans une autre couverture et la tête près du poêle à pétrole ...et j'ai "caillé" comme jamais ! )

déplacement sans doute "utile" pour changer de lieu de tir car il était stationné à Suippes ( Marne ) ... un champ de tir lui aussi donc pourquoi faire tant de kilomètres pour faire ce qui aurait pu être fait à peu de frais ? ( voire même à Mourmelon ... ce que nous avons fait une autre fois ! ) .

et anecdote un peu "macabre" ... lors du déplacement du régiment ( en convois ) un automobiliste belge n'a rien trouvé de mieux que d'aller faire la connaissance d'un arrière de Breliet 6x6 ( une connaissance assez "rude" ) .

j'étais en fin de convoi et la chose ne m'a été communiquée qu'un bon moment après ( nous étions arrêtés à la sortie d'une aire de repos, mais sans savoir pourquoi ( vu la taille du convoi , la tête était bien loin devant nous et ce n'était que celui de la BCS , les chars eux y sont allé en train quand les servants eux étaient dans 3 convois , un pour chacune des batteries ! ) .

je suis allé voir ce que je pouvais faire ( vu que je n'avais qu'une trousse de secours ( certes un peu renforcée quand même, vu qu'il fallait avoir tout ce qui aurait pu être utile pour un régiment complet  ) et pas de médecin avec moi ( qui ne devait arriver que quelques jours après ), hélas le spectacle n’était pas folichon ) .

sur place, un décédé dans la collision ( éjecté de la voiture , il n'y avait plus rien à faire.... inutile de s'attarder  ) et 2 blessés assez graves  dont 1 qui saignait pas mal , heureusement les secours sont arrivés rapidement et nous avons pu mettre les 2 personnes en sécurité ( coquille et tout le tremblement ) .

je suis resté auprès du DCD un bon moment , le temps qu'une troisième ambulance vienne le chercher ....

c'est con de mourir comme cela, sur une autoroute !

autre anecdote ( à peine plus joyeuse )  ... un coup de couteau entre troufions qui aurait pu très mal tourner et qui a eu de la chance d'être trouvé à la tombée de la nuit ( par hasard)... sans cela il serait resté dehors et Dieu sait ce qui aurait pu arriver vu les températures   !   ...sans compter la peur de ma vie ( la descente sur Draguignan ( petite route entre falaise et précipice)  avec un chauffeur d'ambulance qui n'avait que quelques heures de conduite et en plus sous la neige , sur une route verglacée et de nuit en plus !!!!!!... arrivé à l’hôpital de Draguignan , refus des urgences ( pas équipé pour le prendre en charge ) et direction l'autoroute où les pompier de Marseille sont venu à notre rencontre pour un transbordement ( couteau encore en place entre 2 côtes pas loin du cœur ! ) .

le blessé n'est jamais revenu au corps et il a été réformé ( RD2 ) .

bonne journée ( quand même ) .

Merci pour ces témoignages. C'est la vie telle qu'elle est...

En tout cas du as pu apprécier "le Belle Provence des vacances" à Canjuers ! 

Il y a 6 heures, tison2feu a dit :

Voilà un verbe ô combien intrigant !

Que fait celui qui "puie" ? Il cligne les paupières. Cette explication est donnée par le Majoral du Félibrige Charles Galtier (né à Eygalières) qui écrit:

"Piega (plier, pour piega li parpello (fermer les yeux), au jeu de cache-cache, l'enfant désigné par le sort doit fermer les yeux pendant que les autres joueurs vont se cacher. Le terme piega, traduit en français par plier, s'est étendu à divers autres jeux. Quau piego ? (qui plie ?) ne signifiant plus : qui ferme les yeux ? mais: qui va poursuivre ? s'il s'agit d'un jeu de poursuite ; qui va se courber ? s'il s'agit du jeu de saute-mouton, etc..." (Charles Galtier, Le trésor des jeux provençaux, p. 17).

Cette explication, excellente sur le plan sémantique, reste problématique sur le plan phonétique. Le terme piega est certainement une variante dialectale du provençal plega "plier", mais il faudrait expliquer de façon satisfaisante l'éventuelle évolution phonétique plego/piego > puie. 

Bravo ! Tu es le champion des étymologies !

 déjà tu avais trouvé "l'astérolïde épineux" (L'arnica d'ici !)

Pour puier, j'avais un peu cherché mais j'avais rien trouvé toi tu l'as !

En plus c'est précisé pour  "fermer les yeux au jeu de cache cache".

Si je compare "notre provençal" avec celui vers le Rhône (Mistral ou Charles Galtier d'Eygalière On peu constater qu'ils mettent souvent des "i" là où nous mettons des "u" :

 

Un boeuf : "un biou" '[biow] quand nous on dit "buou" (accent sur le "u") Ou le feu " lou fio" nous c'est "fuè" Il y en a d'autre... Dont notre... "Cuou" le cul ! qu'i devient chez eu "quiéu" [kjew]

Alors le "piega" Si l'on donne une valeur de "j" ou de "y" au "g", ce que j'ai vu souvent, on arrive facilement  à un "pueiar" qui pourrait donner  en le francisant un puyer.

Peut-être aussi une attirance par ressemblance avec le mot "puèy",  la colline (comme le "puy" en Auvergne)

C'est une hypothèse ! 

Il y a 16 heures, Blaquière a dit :

En tout cas du as pu apprécier "le Belle Provence des vacances" à Canjuers !

bonjour,

j'y suis retourné en tant que civil bien des années après ( en vacances à Gréoux les bains ) ... enfin pas dans le camp bien sûr mais à proximité ( et en été ! ) .

en 2021 nous avons passé nos vacances d'été au Lavandou ( en septembre ) et nous avons plutôt "visité" l'arrière pays que les bords de mer - au delà de l'autoroute A8  et même si l'on connaissait "un peu" le coin ( nous y allons régulièrement ( la plupart du temps en juin ) , ma sœur y possédant une petite maison )  ... que de belles choses à voir (  abbaye du Thoronet,  quelques villages comme Carces, Cotignanc ....entre autres ) .

bonne journée.

il y a 3 minutes, pic et repic a dit :

bonjour,

j'y suis retourné en tant que civil bien des années après ( en vacances à Gréoux les bains ) ... enfin pas dans le camp bien sûr mais à proximité ( et en été ! ) .

en 2021 nous avons passé nos vacances d'été au Lavandou ( en septembre ) et nous avons plutôt "visité" l'arrière pays que les bords de mer - au delà de l'autoroute A8  et même si l'on connaissait "un peu" le coin ( nous y allons régulièrement ( la plupart du temps en juin ) , ma sœur y possédant une petite maison )  ... que de belles choses à voir (  abbaye du Thoronet,  quelques villages comme Carces, Cotignanc ....entre autres ) .

bonne journée.

Je te dirai pas le contraire !

il y a 14 minutes, pic et repic a dit :

bonjour,

j'y suis retourné en tant que civil bien des années après ( en vacances à Gréoux les bains ) ... enfin pas dans le camp bien sûr mais à proximité ( et en été ! ) .

en 2021 nous avons passé nos vacances d'été au Lavandou ( en septembre ) et nous avons plutôt "visité" l'arrière pays que les bords de mer - au delà de l'autoroute A8  et même si l'on connaissait "un peu" le coin ( nous y allons régulièrement ( la plupart du temps en juin ) , ma sœur y possédant une petite maison )  ... que de belles choses à voir (  abbaye du Thoronet,  quelques villages comme Carces, Cotignanc ....entre autres ) .

bonne journée.

Mon grand père maternel est né ici à la Roque (la Roquebrussanne) en 1899 !

Il s'est marié avec ma grand mère, (une Juvénal) de Néoules (à 4 km !)

Ma mère est née là-bas à Néoules, moi aussi,

 Et je suis venu m'installer à la Roque !

Mon premier fils, a construit sa maison à... Néoules !

4 générations on a fait en tout 4 km aller-retour et on se retrouve toujours au même endroit !

Où vous voulez qu'on aille puisqu'on est bien ici ? 

Bonne journée à toi aussi !