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Belgique. Victime de viol, elle obtient l’accord de médecins pour être euthanasiée

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January

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Membre, 71ans Posté(e)
jacky29 Membre 40 501 messages
Maitre des forums‚ 71ans‚
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à l’instant, Pheldwyn a dit :

Tu parles de patient ?

cela me semble évident, Pheld! pourquoi une personne se sentant bien demanderait à être euthanasiée? 

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Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 241 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
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il y a 15 minutes, jacky29 a dit :

cela me semble évident, Pheld! pourquoi une personne se sentant bien demanderait à être euthanasiée?

Parce que l'on évoquais le cas plus général du suicide assisté.

Mais donc on y revient : l'euthanasie ne dépend pas que de la seule volonté du patient. Il y a également un avis médical qui repose sur des critères : lesquels sont-ils en cas de souffrances mentales ?

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Membre, 71ans Posté(e)
jacky29 Membre 40 501 messages
Maitre des forums‚ 71ans‚
Posté(e)
il y a 2 minutes, Pheldwyn a dit :

Parce que l'on évoquais le cas plus général du suicide assisté.

Mais donc on y revient : l'euthanasie ne dépend pas que de la seule volonté du patient. Il y a également un avis médical qui repose sur des critères : lesquels sont-ils en cas de souffrances mentales ?

chaque cas est particulier... et ne nous regarde en rien... c'est entre lui et ses médecins.

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 088 messages
108ans‚ ©,
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Extrait wiki (Belgique)

 

Le médecin qui pratique l'acte doit être volontaire, aucune personne ne peut être contrainte d'y participer. En plus de cela, le médecin doit, préalablement et dans tous les cas, satisfaire les conditions suivantes (art. 3, §2) :

informer le patient de son état de santé et de son espérance de vie, se concerter avec le patient sur sa demande d’euthanasie et évoquer les possibilités thérapeutiques et de soins palliatifs encore envisageables. Il doit arriver, avec le patient, à la conviction qu’il n’y a aucune autre solution raisonnable dans sa situation et que la demande du patient est entièrement volontaire ;

s’assurer de la persistance de la souffrance physique ou psychique du patient et de sa volonté réitérée par plusieurs entretiens espacés ;

consulter un autre médecin quant au caractère grave et incurable de l’affection, qui prend connaissance du dossier médical, examine le patient, s’assure du caractère constant, insupportable et inapaisable de la souffrance et rédige un rapport concernant ses constatations. Il doit être indépendant, tant à l’égard du patient qu’à l’égard du médecin traitant, et compétent quant à la pathologie concernée. Le médecin traitant informe le patient des résultats de cette consultation9.

La procédure à suivre par le médecin est strictement définie par la loi, complétée d'arrêtés d'application. Elle comprend l'information précise au patient quant à son état et aux possibilités de soins palliatifs, le respect des conditions imposées (voir ci-dessus) et la consultation d'un deuxième médecin indépendant. Si le décès n'est pas attendu à brève échéance (≤ 1 an) un 3e avis médical par un spécialiste de la pathologie ou un psychiatre est requis, de même que le respect d'un délai minimum d'un mois entre la demande écrite du patient et l'euthanasie.

La possibilité de rédiger devant témoins une déclaration anticipée, par toute personne majeure afin qu'il soit tenu compte de sa volonté, dans le cas où elle ne pourrait plus l'exprimer est prévue par un arrêté royal publié le 13 mai 200310.

Le médecin qui a pratiqué une euthanasie doit ensuite remettre un rapport à la Commission fédérale de contrôle et d'évaluation de l'euthanasie (CFCEE) composée de médecins et de juristes qui examine le respect de la législation.

Dix ans après l'adoption de la loi, le Parti socialiste demande l'élargissement de la loi pour « aborder, sereinement et sans tabou, les cas des mineurs d'âge ou des personnes en état d'inconscience progressive ». Un des experts auditionnés au Sénat fait valoir que l'euthanasie active est déjà pratiquée chez des mineurs, hors du cadre légal, au su de tous. Les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer font elles aussi l'objet de propositions d'extension de la loi.

Depuis février 2014, la Belgique est devenue le premier pays au monde à légaliser l'euthanasie des mineurs, sans limite d'âge, en étendant la loi de 2002. Mais sous des conditions plus strictes que pour l'euthanasie des adultes. L'enfant ou l'adolescent doit en effet être confronté à des souffrances physiques insupportables, les souffrances morales ayant été ici écartées. Et doit également se trouver dans une situation médicale sans issue entraînant le décès à brève échéance. De plus, l'enfant doit être reconnu « en capacité d'en apprécier toutes les conséquences » par un psychiatre ou un psychologue indépendant, en plus de l'accord de l'équipe médicale et des parents.

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 63 089 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
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Il y a 4 heures, jacky29 a dit :

je suis désolée et je le pense.

Pheld, toute personne devrait pouvoir demander une aide médicale pour mourir... et cela ne regarde que le patient et l'équipe médicale. point barre.

Merci, moi je suis toujours en colère!

Sinon, pour l'aide médicale c'est uniquement pour une personne qui arrive en fin de vie et dont les soins palliatifs n'ont plus aucun résultat! ou même une personne en très grande souffrance et que rien ne calme!

Mais quand le problème est "psychique"...?

Pour un dépressif, à part l'enfermer et le droguer...souvenez vous sur le forum Orange, il y avait une femme qui avait son fils qui avait fait plusieurs ts et des séjours en HP ...vous pensez qu'une équipe médicale aurait pu décider de l'euthanasier?

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Membre, 71ans Posté(e)
jacky29 Membre 40 501 messages
Maitre des forums‚ 71ans‚
Posté(e)
Il y a 21 heures, Morfou a dit :

Merci, moi je suis toujours en colère!

Sinon, pour l'aide médicale c'est uniquement pour une personne qui arrive en fin de vie et dont les soins palliatifs n'ont plus aucun résultat! ou même une personne en très grande souffrance et que rien ne calme!

Mais quand le problème est "psychique"...?

Pour un dépressif, à part l'enfermer et le droguer...souvenez vous sur le forum Orange, il y avait une femme qui avait son fils qui avait fait plusieurs ts et des séjours en HP ...vous pensez qu'une équipe médicale aurait pu décider de l'euthanasier?

non, Morfou, l'euthanasie doit être demandée par le patient... cela doit être personnel entre lui ou elle et son médecin... je l'avais déjà dit sur "orange", mon propre père a euthanasié un patient qui était en phase terminale d'une tumeur du cerveau inopérable et il souffrait le martyre... cela s'est fait entre lui et son patient. une de mes amies fait une psychose maniacodépressive depuis ses 24 ans à la louche, elle suit son traitement à la lettre, cela fait depuis plus de 40 ans que le Pater a trouvé le traitement qui lui convient mais elle sait que si un jour, son foie la lâche, elle se tuera, elle ne veut plus revenir à ce qu'elle a souffert. 

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