Pourquoi les enseignes de prêt-à-porter ferment les unes après les autres ?

La série noire continue dans le secteur de l'habillement. Crise sanitaire, inflation, concurrence d'Internet : les difficultés se sont accumulées pour les enseignes de prêt-à-porter et plusieurs d'entre-elles ont été contraintes de baisser le rideau.

Si ces enseignes disparaissent aujourd'hui, c'est d'abord parce qu'elles n'ont pas su s'adapter. Elles étaient plébiscitées dans les années 90 et 2000 grâce à leurs prix abordables mais sur ce créneau, elles se sont faites dépassées par de nouvelles enseignes à prix cassé.

Autre concurrent de taille, les grandes enseignes de la vente en ligne, souvent étrangères, qui se sont attaquées à l'hexagone depuis la fin des années 90. Les attentes des consommateurs ont aussi changé. La tendance du fast-fashion, avec le renouvellement ultra rapide des collections, a également mis à mal les enseignes.

De plus, l'explosion du marché de la seconde main qui s'est imposé dans les habitudes de consommation avec l'avènement d'un nouvel acteur arrivé sur le marché français en 2014, Vinted. Le budget des Français alloué aux articles de mode de seconde main a augmenté de 15 % sur un an.

"Pour certaines enseignes qui disparaissent, vous allez sur leur site internet : vous ne voyez que l'adresse des boutiques", note Guénaëlle Gault, directrice de l'observatoire société et consommation, "Il faut être tout sauf standard et moyenne gamme".

Source.

Cher et moche , style qui n'évolue pas la preuve: on finit de consommer les vêtements vieillots...Il est temps d'inventer la silhouette  et le couleurs XXIeme siècle, le vintage  n'a que trop vécu!

PS: pas la peine de tenter de nous vendre la chemise avec uniquement  le collant en bas...On n'a pas envie d'attraper la pneumonie!  

il y a 20 minutes, Exo7 a dit :

Crise sanitaire, inflation, concurrence d'Internet : les difficultés se sont accumulées pour les enseignes de prêt-à-porter et plusieurs d'entre-elles ont été contraintes de baisser le rideau.

Ce genre de commerce c’est surtout les femmes et les jeunes qui l’anime.

Si les trois paramètres cités, crise, inflation, concurrence internet, entre en ligne de compte dans la difficulté des enseignes de prêt à porter, j’en ajouterais un autre, moins spectaculaire, plus durable, celui du vieillissement de la population.

Lorsque j’observe la quantité de vêtement que j’ai accumulé au cours des années et pourtant je suis un homme qui par définition est moins sensible à la fièvre acheteuse que mes petites camarades, je n’éprouve plus le besoin d’en rajouter ! 

il y a 3 minutes, Enchantant a dit :

Lorsque j’observe la quantité de vêtement que j’ai accumulé au cours des années et pourtant je suis un homme qui par définition est moins sensible à la fièvre acheteuse que mes petites camarades, je n’éprouve plus le besoin d’en rajouter ! 

Tu as ce genre d'activité qui se développe si ça peut te rendre service : « Les Réparables », une start-up qui donne un second souffle à vos vêtements usés.

il y a 33 minutes, Exo7 a dit :

La série noire continue dans le secteur de l'habillement. Crise sanitaire, inflation, concurrence d'Internet : les difficultés se sont accumulées pour les enseignes de prêt-à-porter et plusieurs d'entre-elles ont été contraintes de baisser le rideau.

 

 

Si ces enseignes disparaissent aujourd'hui, c'est d'abord parce qu'elles n'ont pas su s'adapter. Elles étaient plébiscitées dans les années 90 et 2000 grâce à leurs prix abordables mais sur ce créneau, elles se sont faites dépassées par de nouvelles enseignes à prix cassé.

Autre concurrent de taille, les grandes enseignes de la vente en ligne, souvent étrangères, qui se sont attaquées à l'hexagone depuis la fin des années 90. Les attentes des consommateurs ont aussi changé. La tendance du fast-fashion, avec le renouvellement ultra rapide des collections, a également mis à mal les enseignes.

De plus, l'explosion du marché de la seconde main qui s'est imposé dans les habitudes de consommation avec l'avènement d'un nouvel acteur arrivé sur le marché français en 2014, Vinted. Le budget des Français alloué aux articles de mode de seconde main a augmenté de 15 % sur un an.

"Pour certaines enseignes qui disparaissent, vous allez sur leur site internet : vous ne voyez que l'adresse des boutiques", note Guénaëlle Gault, directrice de l'observatoire société et consommation, "Il faut être tout sauf standard et moyenne gamme".

 

Source.

doublon 

Parce qu'en 2004 L'union Européenne a décidé qu'on allait cesser l'industrie du textile et passer au tout jetable en arrêtant les quotas d'importation depuis la Chine.

L'idée c'était baisser les tarifs, mais en réalité on a surtout mis la qualité standard à 0.

Tout ce qu'ils vendent est de la merde indigne d'être portée et qu'on peut jeter immédiatement après l'achat sans l'avoir jamais porté. Comme dans d'autres domaines, comme les fruit et légumes de supermarché qu'on peut aussi jeter dans la poubelle dès la sortie du magasin.

Bon ça fait maintenant 20 ans qu'on en est à ce stade, les gens se sont lassés de dépenser du fric dans des produits in-portables.

Les autorités publiques ont fait à ce secteur ce qu'elles ont fait à tous les secteurs : elles l'ont tué.

il y a 6 minutes, Mr_Fox a dit :

Parce qu'en 2004 L'union Européenne a décidé qu'on allait cesser l'industrie du textile et passer au tout jetable en arrêtant les quotas d'importation depuis la Chine.

L'idée c'était baisser les tarifs, mais en réalité on a surtout mis la qualité standard à 0.

Les autorités publiques ont fait à ce secteur ce qu'elles ont fait à tous les secteurs : elles l'ont tué.

 

Le secteur du luxe se porte bien... Pourquoi ?

il y a 14 minutes, soisig a dit :

doublon 

Pas la peine de t'énerver, y'a rien de grave, on est pas dans la rubrique emploi... 

il y a 13 minutes, Exo7 a dit :

Le secteur du luxe se porte bien... Pourquoi ?

Pour les mêmes raisons. Ils atteignent leur public en commercialisant des produits de la qualité requise au tarif requis.

De plus le public modeste a des raisons de lorgner vers le luxe, puisque ce sont les seuls produits de qualité raisonnable.

Prends le secteur de la chaussure, dans les années 80 on a viré tout le monde et fermé tous les ateliers sauf les plus luxueux. Il se trouve qu'il y en a un pas très loin de chez moi avec sa boutique qui vend localement des produits à prix d'usine avec remise de 50% l'année suivante. Total tu as une paire de bottes à 700€ en boutique à Paris ou à Nice que tu touches à 160€ la première année et 80 la suivante.

Des produits de qualité magnifique que tu peux porter 15 ans et qui te confèrent en plus un style de bourgeois parisien. Une fois que tu as acheté ce type de produit la première fois à prix discount, tu sais que l'acheter même au tarif plein ça reste une affaire. Donc de manière marginale, le luxe est une position de repli pour le tout public. (ce qui est don mon cas pour les chaussures)

La dernière fois que j'y suis allé le vendeur expliquait voir du public de toute la France dans son bled de 3000 habitants. Des gens qui se déplacent spécialement.

Au contraire tes pompes de chez Devred, tu sais qu'elles sont bonnes à balancer au bout de 6 mois.

Le Luxe est un secteur "hors coût" c'est sa rareté qui fait sa valeur, pour la qualité je rejoins ce que tu dis.

il y a 26 minutes, Exo7 a dit :

 

Pas la peine de t'énerver

Un peu hors sujet peut-être, mais ces magasins en plus de ne pas écouter la volonté des clients, perdent du temps (et donc de l'argent) à harceler  leurs clients. Des l’entrée du magasin, on est envahi par des vendeuses qui se jettent sur nous comme des mouches sur de la viande.

"Je peux vous aider?" Non, elles ou ils ne peuvent pratiquement jamais; du moins pas en arrivant, car dans ces boutiques, on voit instantanément tout  ce qu'ils ont à proposer parmi les 5 pantalons et 3 robes qu'ils exposent. Si on demande autre-chose, c'est toujours  "non"

En revanche quand on voudrait de l'aide, comme dans les grands magasins de bricolage, électricité, etc.; on peut toujours aller se brosser.

Oui, sinon pour mieux comprendre la situation de l'industrie textile en France :

L'industrie textile représente aujourd'hui 2 % de la valeur ajoutée de l'industrie manufacturière et emploie (chiffres de 2018) 103 000 personnes. En vingt ans, elle a perdu les deux tiers de ses effectifs et plus de la moitié de sa production.

Désormais, la France importe massivement des produits "textiles", surtout des vêtements et des chaussures, dont la moitié provient d'Asie et un tiers d'Europe. La production française s'organise principalement autour de groupes de 250 salariés ou plus, surtout des multinationales.

Ces groupes sont spécialisés dans l'élaboration d'articles de luxe, comme ceux de la maroquinerie, ou dans la production en propre de textiles à forte valeur ajoutée, comme les textiles techniques utilisés notamment dans l'aéronautique et l'automobile.

Dans l'habillement, l'activité industrielle restant en France est majoritairement celle de donneurs d'ordre industriels vers des sous-traitants étrangers.

Pour en savoir plus : L’industrie textile en France : une production mondialisée, sauf pour les produits de luxe et les textiles techniques. INSEE.