Le fonctionnement du cerveau et la schizophrènie

Un cerveau sain peut s'apparenter à une gouvernance avec un "pouvoir central" qui règne sur tout le cerveau. Ce pouvoir central contrôle et régule l'activité des différentes régions du cerveau ainsi évitant qu'une région puisse fonctionner de manière anormalement autonome et de part son activité non contrôlé mettre en déséquilibre le fonctionnement global du cerveau.

Un cerveau "schizophrène" (schizo=fractionné et phrénie=esprit) peut s'apparenter à une sorte de "gouvernance fédérale" : une ou plusieurs régions par leurs activité autonome anormale échappent au contrôle central du cerveau, ainsi une région peut être à l'origine des pensées incohérentes de la personne car elle a submergé le pouvoir central et régulateur du cerveau.

Voilà donc ce que signifie le mot schizophrène (esprit fractionné), ça s'explique très bien en faisant une analogie avec une gouvernance centrale et fédérale (ou quand la politique vient en aide à la médecine )

Nous ne sommes pas schizophrènes. Nous sommes généralement raccords… tous les 5.

il y a 3 minutes, Jim69 a dit :

Nous ne sommes pas schizophrènes.

Non, nous ne sommes pas schizophrènes, nous sommes tous unis dans l'Un originel... 

il y a 32 minutes, Wave1 a dit :

Un cerveau sain peut s'apparenter à une gouvernance avec un "pouvoir central" qui règne sur tout le cerveau. Ce pouvoir central contrôle et régule l'activité des différentes régions du cerveau ainsi évitant qu'une région puisse fonctionner de manière anormalement autonome et de part son activité non contrôlé mettre en déséquilibre le fonctionnement global du cerveau.

Un cerveau "schizophrène" (schizo=fractionné et phrénie=esprit) peut s'apparenter à une sorte de "gouvernance fédérale" : une ou plusieurs régions par leurs activité autonome anormale échappent au contrôle central du cerveau, ainsi une région peut être à l'origine des pensées incohérentes de la personne car elle a submergé le pouvoir central et régulateur du cerveau.

Voilà donc ce que signifie le mot schizophrène (esprit fractionné), ça s'explique très bien en faisant une analogie avec une gouvernance centrale et fédérale (ou quand la politique vient en aide à la médecine )

Sauf que votre définition n'a rien à voir avec ce que les psychiatres nomment schizophrénie et avec ce qui se passe dans le cerveau d'un schizophrène.

Du reste, je vous conseille de consulter si vous pensez que votre cerveau est piloté.

il y a 32 minutes, al-flamel a dit :

Sauf que votre définition n'a rien à voir avec ce que les psychiatres nomment schizophrénie et avec ce qui se passe dans le cerveau d'un schizophrène.

Du reste, je vous conseille de consulter si vous pensez que votre cerveau est piloté.

Tu n'as rien compris. De plus si tu cherches une définition scientifique il faut que tu regardes dans la section sciences pas en section philo. 

Il y a plusieurs raisons neurologiques possibles à la schizophrénie dont les pistes sont toutes les trois étudiées mais ne s'excluent pas les unes les autres :

-Le déficit en glutamate (qui régule la dopamine notamment dans la région striatale).

-Le surplus de dopamine dans certaines zones (striatum), et un manque de dopamine dans d'autres (p.ex. les régions responsables de la motivation).

-Le surplus de sérotonine.

En pleine crise, le cerveau n'arrive plus à s'attribuer ses propres pensées donc constate que des pensées s'imposent à son insu sans qu'il soit conscient que ce soit lui-même qui pense. D'où l'impression fausse de dédoublement de personnalité ou de contrôle de son corps ou de son esprit par une force extérieure (tout comme un cheval peut avoir peur de son ombre, un schizophrène aura peur de ses propres idées dont il n'identifie pas l'origine mais qu'il attribuera à un ange, Dieu, le Diable, etc.).

La suractivation du circuit de la récompense hacke le cerveau qui développe des certitudes indéboulonnables et délirantes appelées délires, d'autant plus que la sérotonine fait voir des rapports et du sens partout : p.ex. Je viens de trébucher et le soleil sort à travers les nuages en même temps donc Dieu m'a puni. Ou encore : Je viens de faire tourner ma bague à mon doigt et le métro a accéléré en même temps donc je contrôle la vitesse du métro en tournant ma bague.

Il y a 3 heures, Jim69 a dit :

Nous ne sommes pas schizophrènes. Nous sommes généralement raccords… tous les 5.

J'ai arrêté mon traitement car nous sommes guéris.

Il semble y avoir des traits génétiques communs entre la schizophrénie, le fait de trop penser, et le fait d'être créatif.

Les schizophrènes sont souvent de bons écrivains, de même qu'ils excellent dans les arts graphiques.

Il y a 2 heures, Quasi-Modo a dit :

Les schizophrènes sont souvent de bons écrivains, de même qu'ils excellent dans les arts graphiques.

Y’a des stats là dessus ou ça reste de la légende urbaine qui est alimentée par quelques exemples qui n’en font pas une règle ?

Il y a 1 heure, Jim69 a dit :

Y’a des stats là dessus ou ça reste de la légende urbaine qui est alimentée par quelques exemples qui n’en font pas une règle ?

Disons que si 1% de la population est touchée, pas de raison que ça épargne les esprits brillants

M'est idée que la schizophrénie quand elle touche un de ces esprits est sur un terreau idéal dans la mesure où se savoir surdoué quelque part laisse sans doute cette idée d'être connecté à quelque chose de spécial 

Entre génie et folie

Le cerveau, c'est une fonction naturelle, dans le sens du mécanisme de l'instinct de survie, le cerveau est au moins irrigué par l'oxygène et le sang . La schizophrénie, c'est un concept technocrate manipulatoire . L'expérience de la folie, c'est une expérience philosophique (paradoxe) . L'état de démence, c'est la démence au sens clinique, et c'est irrémédiable (deux vies contre-nature). 

La conscience est un réseau cérébral où nos différents "nous" communiquent de manière harmonieuse ni synchrones ni chaotiques mais collaboratives.

Éveil du cortex comme autant de nous mêmes en mouvement 

"Le réseau cérébral de la conscience" sur https://www.franceinter.fr/emissions/parlez-vous-cerveau/parlez-vous-cerveau-15-aout-2017 via @radiofrance

Le 12/02/2023 à 13:21, Quasi-Modo a dit :

Il y a plusieurs raisons neurologiques possibles à la schizophrénie dont les pistes sont toutes les trois étudiées mais ne s'excluent pas les unes les autres :

-Le déficit en glutamate (qui régule la dopamine notamment dans la région striatale).

-Le surplus de dopamine dans certaines zones (striatum), et un manque de dopamine dans d'autres (p.ex. les régions responsables de la motivation).

-Le surplus de sérotonine.

En pleine crise, le cerveau n'arrive plus à s'attribuer ses propres pensées donc constate que des pensées s'imposent à son insu sans qu'il soit conscient que ce soit lui-même qui pense. D'où l'impression fausse de dédoublement de personnalité ou de contrôle de son corps ou de son esprit par une force extérieure (tout comme un cheval peut avoir peur de son ombre, un schizophrène aura peur de ses propres idées dont il n'identifie pas l'origine mais qu'il attribuera à un ange, Dieu, le Diable, etc.).

La suractivation du circuit de la récompense hacke le cerveau qui développe des certitudes indéboulonnables et délirantes appelées délires, d'autant plus que la sérotonine fait voir des rapports et du sens partout : p.ex. Je viens de trébucher et le soleil sort à travers les nuages en même temps donc Dieu m'a puni. Ou encore : Je viens de faire tourner ma bague à mon doigt et le métro a accéléré en même temps donc je contrôle la vitesse du métro en tournant ma bague.

il y a également des causes génétiques !!

alors le blablabla  des psy de tous bords    ,  c' est  n'importe quoi !

Il y a 2 heures, zenalpha a dit :

La conscience est un réseau cérébral où nos différents "nous" communiquent de manière harmonieuse ni synchrones ni chaotiques mais collaboratives.

Éveil du cortex comme autant de nous mêmes en mouvement 

"Le réseau cérébral de la conscience" sur https://www.franceinter.fr/emissions/parlez-vous-cerveau/parlez-vous-cerveau-15-aout-2017 via @radiofrance

En effet dans des conditions dites normales, mais le fractionnement et le cloisonnement devient une pathologie je pense.

Le 12/02/2023 à 10:34, Wave1 a dit :

Non, nous ne sommes pas schizophrènes, nous sommes tous unis dans l'Un originel... 

L'un originel, là je décroche... 

Le 12/02/2023 à 14:11, Quasi-Modo a dit :

Il semble y avoir des traits génétiques communs entre la schizophrénie, le fait de trop penser, et le fait d'être créatif.

Les schizophrènes sont souvent de bons écrivains, de même qu'ils excellent dans les arts graphiques.

C'est donc pour ça que je n'ai aucun génie ? JE NE SUIS PAS SCHIZOPHENE !

Bonne nouvelle ! 

Le 12/02/2023 à 10:25, Wave1 a dit :

Un cerveau sain peut s'apparenter à une gouvernance avec un "pouvoir central" qui règne sur tout le cerveau. Ce pouvoir central contrôle et régule l'activité des différentes régions du cerveau ainsi évitant qu'une région puisse fonctionner de manière anormalement autonome et de part son activité non contrôlé mettre en déséquilibre le fonctionnement global du cerveau.

Un cerveau "schizophrène" (schizo=fractionné et phrénie=esprit) peut s'apparenter à une sorte de "gouvernance fédérale" : une ou plusieurs régions par leurs activité autonome anormale échappent au contrôle central du cerveau, ainsi une région peut être à l'origine des pensées incohérentes de la personne car elle a submergé le pouvoir central et régulateur du cerveau.

Voilà donc ce que signifie le mot schizophrène (esprit fractionné), ça s'explique très bien en faisant une analogie avec une gouvernance centrale et fédérale (ou quand la politique vient en aide à la médecine )

Le 12/02/2023 à 13:21, Quasi-Modo a dit :

Il y a plusieurs raisons neurologiques possibles à la schizophrénie dont les pistes sont toutes les trois étudiées mais ne s'excluent pas les unes les autres :

-Le déficit en glutamate (qui régule la dopamine notamment dans la région striatale).

-Le surplus de dopamine dans certaines zones (striatum), et un manque de dopamine dans d'autres (p.ex. les régions responsables de la motivation).

-Le surplus de sérotonine.

En pleine crise, le cerveau n'arrive plus à s'attribuer ses propres pensées donc constate que des pensées s'imposent à son insu sans qu'il soit conscient que ce soit lui-même qui pense. D'où l'impression fausse de dédoublement de personnalité ou de contrôle de son corps ou de son esprit par une force extérieure (tout comme un cheval peut avoir peur de son ombre, un schizophrène aura peur de ses propres idées dont il n'identifie pas l'origine mais qu'il attribuera à un ange, Dieu, le Diable, etc.).

La suractivation du circuit de la récompense hacke le cerveau qui développe des certitudes indéboulonnables et délirantes appelées délires, d'autant plus que la sérotonine fait voir des rapports et du sens partout : p.ex. Je viens de trébucher et le soleil sort à travers les nuages en même temps donc Dieu m'a puni. Ou encore : Je viens de faire tourner ma bague à mon doigt et le métro a accéléré en même temps donc je contrôle la vitesse du métro en tournant ma bague.

Merci pour ces explications.