Devenir ce que l'on est

Bonjour, c'est la première fois que je poste quelque chose sur un forum. 

Je ne sais pas trop ce que je cherche, je suis en pleine errence depuis un bon moment maintenant. 

J'imagine que si je poste sur un forum, c'est que j'ai le besoin de m'exprimer d'une part, mais aussi le besoinet d'être lu, entendu, comprise peut être?

J'ai grandi avec une image de l'amour complètement biaisée, avec une mère dépressive, pour qui l'amour a toujours signifié souffrance et un père violent physiquement et mentalement envers ma mère, mon frère. 

L'adolescence a été une traversée de pleurs, de coups, de cris. J'ai eu la chance d'avoir été dans une bonne école, privée, ou j'ai rencontré de belles personnes, des amis qui m'ont permis de voir autre chose que le monde terne et scabreux dans lequel j'avais évolué jusqu'alors.

La rupture entre mes parents fait office de tournant dans ma vie: je commence à m'opposer à mon père librement, a exprimer qui je suis, beaucoup de disputes. Les relations entre ma mère et moi sont toxiques. Je me comporte comme mon père envers elle, comme pour prendre le relais sur ce que j'avais toujours connu à la maison. 

A 18 ans je décide de ne plus revoir mon père, je ne le contacte plus et lui non plus. Durant 10 ans.

J'ai mené une vie plutôt riche d'émotions, toujours entourée de bandes d'amis différentes selon les époques, toujours plus grande avec le temps et toujours plus dans les excès.

Rien ne me faisait peur, je changeais tout le temps de boulot, je partais sur un coup de tête pendant des jours avec des amis a droite, a gauche, j'aimais la liberté que je m'étais octroyé. Je vivais à fonds, je buvais énormément, après avoir arrêté la beuh consommé durant 5 ans j'ai commencé l'ecsta avec ma dernière bande de potes, sur 3 ans, c'était d'abord un weekend par mois, puis deux, puis tous, puis parfois en semaine. Avec un peu de coke quand l'un payait, du speed ou de la ketamine quand c'était l'autre. Je m'esquintais, je ne voulais pas dormir, je voulais toujours tirer la fête le plus longtemps possible, rester extrait de la triste réalité, du triste quotidien, des angoisses provoqués par les pensées distraites, tourmentées, sur ce qu'on ressent, sur ce qu'on aime, sur ce qui nous fait peur et ce qui nous fait envie.

Au fond de moi, un trou béant de carrence affective pallié par les relations forgées au fil des soirées, des bières bues, des jetons avalés et des traces sniffées dans le chiotte d'un étranger. Je ne regrette rien, non, ces soirées ont été de véritables terrains d'expérimentations sociologiques et psychologiques mais c'est comme tout, il arrive un moment où l'on a fait le tour. 

Et voilà. J'ai vu de moins en moins mes amis, du moins ceux avec lesquels j'avais l'habitude de bourlinguer. J'ai commencé à vouloir sincèrement autre chose. Une autre vie. Être à l'écoute de l'écho lointain en moi, celui que j'ai étouffé si longtemps par toute sorte de subterfuges (alcool drogue soirées entourage constant). 

Quand il n y a plus de subterfuges, le vrai travail commence. Les peurs remontent, les angoisses, les souvenirs. On fait le chemin a l'envers en comprenant les choix qui nous ont mené jusqu'ici. A cette solitude. D'abord dur à vivre, je me suis longtemps demandé si c'était normal de ne plus me sentir a l'aise avec ceux dont j'étais proches il y a peu. 

J'arrête la clope, j'arrête les drogues, je me met a la course, au vélo, aux exercices de muscu de cardio, je fais tout un programme que je suis drastiquement, auto disciplinée. Il n y a plus de places pour les soirées beuveries, enfin, de moins en moins.

Le temps passe, les amitiés trepassent, les amours sont frivoles et souvent, foudroyantes, intenses et surtout houleuses. Elles me font prendre conscience que je suis complètement inapte aux relations intimes. 

j'en suis là aujourd'hui. A adorer ma solitude, dans laquelle je me complais à lire, m'instruire, sortir dans des endroits qui m'intéressent, planifier des voyages solo. Mais cet amour de la solitude me fait peur. Désormais, je me sens très peu liés aux gens, j'ai beau adoré l'humanité, toutes ses facettes, de la plus sombre a la plus lumineuse, il y a très peu d'âmes qui me touchent. Je suis souvent ennuyée, triste, sans stimulations dans la plupart des conversations dans lesquelles je me trouve. La famille, les amis...je me sens lointaine, sans lien spirituel. Je ne renie pas le fait que tout le monde a une certaine importance et des choses à apporter mais j'ai du mal, après tout ce que j'ai vécu, et après tout ce que je suis devenu, a trouver des personnes dans le même état d'esprit. 

Je suis de nature confiante, j'ai confiance en la vie, chaque moment traversé est un moment de plus qui mène vers soi. 

Y a t il des gens qui ont cet état d'esprit a savoir, aimer les gens, aimer la vie, profondément, et pour autant, sentir au fond d'eux un gouffre immense de tristesse, de solitude ? Si grand qu'en parler semble impossible, qu'il faudrait de nombreuses lignes sur un forum pour un tant soi peu réussir à exprimer les 5% de sa pensée...?

ce qui me sauve aujourd'hui, c'est que j'accueille ma tristesse, j'en fais une amie parce qu'elle m'apprend énormément sur qui je suis. Grâce à elle, malgré tout, je me sens vivante.

y a t il des gens pour me comprendre et peut être échanger sur nos émotions sensibles ?

Il y a 3 heures, eudomonia a dit :

Bonjour, c'est la première fois que je poste quelque chose sur un forum. 

Je ne sais pas trop ce que je cherche, je suis en pleine errence depuis un bon moment maintenant. 

J'imagine que si je poste sur un forum, c'est que j'ai le besoin de m'exprimer d'une part, mais aussi le besoinet d'être lu, entendu, comprise peut être?

J'ai grandi avec une image de l'amour complètement biaisée, avec une mère dépressive, pour qui l'amour a toujours signifié souffrance et un père violent physiquement et mentalement envers ma mère, mon frère. 

L'adolescence a été une traversée de pleurs, de coups, de cris. J'ai eu la chance d'avoir été dans une bonne école, privée, ou j'ai rencontré de belles personnes, des amis qui m'ont permis de voir autre chose que le monde terne et scabreux dans lequel j'avais évolué jusqu'alors.

La rupture entre mes parents fait office de tournant dans ma vie: je commence à m'opposer à mon père librement, a exprimer qui je suis, beaucoup de disputes. Les relations entre ma mère et moi sont toxiques. Je me comporte comme mon père envers elle, comme pour prendre le relais sur ce que j'avais toujours connu à la maison. 

A 18 ans je décide de ne plus revoir mon père, je ne le contacte plus et lui non plus. Durant 10 ans.

J'ai mené une vie plutôt riche d'émotions, toujours entourée de bandes d'amis différentes selon les époques, toujours plus grande avec le temps et toujours plus dans les excès.

Rien ne me faisait peur, je changeais tout le temps de boulot, je partais sur un coup de tête pendant des jours avec des amis a droite, a gauche, j'aimais la liberté que je m'étais octroyé. Je vivais à fonds, je buvais énormément, après avoir arrêté la beuh consommé durant 5 ans j'ai commencé l'ecsta avec ma dernière bande de potes, sur 3 ans, c'était d'abord un weekend par mois, puis deux, puis tous, puis parfois en semaine. Avec un peu de coke quand l'un payait, du speed ou de la ketamine quand c'était l'autre. Je m'esquintais, je ne voulais pas dormir, je voulais toujours tirer la fête le plus longtemps possible, rester extrait de la triste réalité, du triste quotidien, des angoisses provoqués par les pensées distraites, tourmentées, sur ce qu'on ressent, sur ce qu'on aime, sur ce qui nous fait peur et ce qui nous fait envie.

Au fond de moi, un trou béant de carrence affective pallié par les relations forgées au fil des soirées, des bières bues, des jetons avalés et des traces sniffées dans le chiotte d'un étranger. Je ne regrette rien, non, ces soirées ont été de véritables terrains d'expérimentations sociologiques et psychologiques mais c'est comme tout, il arrive un moment où l'on a fait le tour. 

Et voilà. J'ai vu de moins en moins mes amis, du moins ceux avec lesquels j'avais l'habitude de bourlinguer. J'ai commencé à vouloir sincèrement autre chose. Une autre vie. Être à l'écoute de l'écho lointain en moi, celui que j'ai étouffé si longtemps par toute sorte de subterfuges (alcool drogue soirées entourage constant). 

Quand il n y a plus de subterfuges, le vrai travail commence. Les peurs remontent, les angoisses, les souvenirs. On fait le chemin a l'envers en comprenant les choix qui nous ont mené jusqu'ici. A cette solitude. D'abord dur à vivre, je me suis longtemps demandé si c'était normal de ne plus me sentir a l'aise avec ceux dont j'étais proches il y a peu. 

J'arrête la clope, j'arrête les drogues, je me met a la course, au vélo, aux exercices de muscu de cardio, je fais tout un programme que je suis drastiquement, auto disciplinée. Il n y a plus de places pour les soirées beuveries, enfin, de moins en moins.

Le temps passe, les amitiés trepassent, les amours sont frivoles et souvent, foudroyantes, intenses et surtout houleuses. Elles me font prendre conscience que je suis complètement inapte aux relations intimes. 

j'en suis là aujourd'hui. A adorer ma solitude, dans laquelle je me complais à lire, m'instruire, sortir dans des endroits qui m'intéressent, planifier des voyages solo. Mais cet amour de la solitude me fait peur. Désormais, je me sens très peu liés aux gens, j'ai beau adoré l'humanité, toutes ses facettes, de la plus sombre a la plus lumineuse, il y a très peu d'âmes qui me touchent. Je suis souvent ennuyée, triste, sans stimulations dans la plupart des conversations dans lesquelles je me trouve. La famille, les amis...je me sens lointaine, sans lien spirituel. Je ne renie pas le fait que tout le monde a une certaine importance et des choses à apporter mais j'ai du mal, après tout ce que j'ai vécu, et après tout ce que je suis devenu, a trouver des personnes dans le même état d'esprit. 

 

Je suis de nature confiante, j'ai confiance en la vie, chaque moment traversé est un moment de plus qui mène vers soi. 

 

Y a t il des gens qui ont cet état d'esprit a savoir, aimer les gens, aimer la vie, profondément, et pour autant, sentir au fond d'eux un gouffre immense de tristesse, de solitude ? Si grand qu'en parler semble impossible, qu'il faudrait de nombreuses lignes sur un forum pour un tant soi peu réussir à exprimer les 5% de sa pensée...?

ce qui me sauve aujourd'hui, c'est que j'accueille ma tristesse, j'en fais une amie parce qu'elle m'apprend énormément sur qui je suis. Grâce à elle, malgré tout, je me sens vivante.

 

y a t il des gens pour me comprendre et peut être échanger sur nos émotions sensibles ?

 

 

 

coucou ... je suis comme toi ...j'aime la vie dans toutes ses facettes et suis un grands solitaire ... par contre je suis pas triste

il faut que je me présente un peu mon parcours est pas le tien...je suis un ex SDF qui est millionnaire si on était pas passé en euros... j'ai bien vécu même en temps que SDF ... comme toi des rencontres géniales en amour amitié et professionnel ... je suis schizophrène et a mon age c'est ce qui m’empêche d'avoir des relations IRL ...ma maladie fait que je suis apathique et mon traitement lourd fini de m'achever au niveau énergie ... je suis allez jusqu'en terminal mais en touriste avec une guitare pour la récré... la comme passe temps je fais des jeux vidéos (enfin avec des programmes qui programment a ma place gdevellop et unity) et enfin je suis chrétien depuis 20 ans mais très hors norme ...je suis gayfriendly et pense que 90% de ce que croit un chrétien est faux ... en gros Jésus est mort pour nous des plus sympathique aux plus insupportables et donc le délire péché/pas péché est obsolète le péché existe plus le christ a aboli les condamnations pour nous pardonner quasi tout (seul pas aimer est éliminatoire en gros)

donc a ta différence je suis pas seul vraiment puisque avec Dieu ... c'est cela qui fait que je suis pas dans ta tristesse mais au contraire dans la joie ... je connais plein de secrets de Dieu et j'essaye de les partager avec les autres chretiens ...très peu comprennent et comme je discute avec des fanatiques j'ai appris a être diplomate ... enfin a ma façon très spéciale quand même

pour ce que tu dis je crois que tu es peut être hyper sensible ... je le crois vu que tu as vécu des passages plutôt extrême...

tu parle de personnes toxiques ...ce qui sous entends que tu as appris ce terme en te documentant sur les relations humaines

après j'ai l'impression que tu es plutôt introvertie ... la solitude et la compréhension des relation humaines c'est plutôt des trucs d'introverti ...tu contemple et comprends le monde plutôt que tu fais le spectacle pour faire rire les autres et attirer leur regard trucs d'extravertis

bien sur je peux me tromper ....sur 30 lignes ou tu t'exprime saisir une personnalité c'est très osé de ma part

Il y a 7 heures, eudomonia a dit :

Bonjour, c'est la première fois que je poste quelque chose sur un forum. 

Je ne sais pas trop ce que je cherche, je suis en pleine errence depuis un bon moment maintenant. 

J'imagine que si je poste sur un forum, c'est que j'ai le besoin de m'exprimer d'une part, mais aussi le besoinet d'être lu, entendu, comprise peut être?

J'ai grandi avec une image de l'amour complètement biaisée, avec une mère dépressive, pour qui l'amour a toujours signifié souffrance et un père violent physiquement et mentalement envers ma mère, mon frère. 

L'adolescence a été une traversée de pleurs, de coups, de cris. J'ai eu la chance d'avoir été dans une bonne école, privée, ou j'ai rencontré de belles personnes, des amis qui m'ont permis de voir autre chose que le monde terne et scabreux dans lequel j'avais évolué jusqu'alors.

La rupture entre mes parents fait office de tournant dans ma vie: je commence à m'opposer à mon père librement, a exprimer qui je suis, beaucoup de disputes. Les relations entre ma mère et moi sont toxiques. Je me comporte comme mon père envers elle, comme pour prendre le relais sur ce que j'avais toujours connu à la maison. 

A 18 ans je décide de ne plus revoir mon père, je ne le contacte plus et lui non plus. Durant 10 ans.

J'ai mené une vie plutôt riche d'émotions, toujours entourée de bandes d'amis différentes selon les époques, toujours plus grande avec le temps et toujours plus dans les excès.

Rien ne me faisait peur, je changeais tout le temps de boulot, je partais sur un coup de tête pendant des jours avec des amis a droite, a gauche, j'aimais la liberté que je m'étais octroyé. Je vivais à fonds, je buvais énormément, après avoir arrêté la beuh consommé durant 5 ans j'ai commencé l'ecsta avec ma dernière bande de potes, sur 3 ans, c'était d'abord un weekend par mois, puis deux, puis tous, puis parfois en semaine. Avec un peu de coke quand l'un payait, du speed ou de la ketamine quand c'était l'autre. Je m'esquintais, je ne voulais pas dormir, je voulais toujours tirer la fête le plus longtemps possible, rester extrait de la triste réalité, du triste quotidien, des angoisses provoqués par les pensées distraites, tourmentées, sur ce qu'on ressent, sur ce qu'on aime, sur ce qui nous fait peur et ce qui nous fait envie.

Au fond de moi, un trou béant de carrence affective pallié par les relations forgées au fil des soirées, des bières bues, des jetons avalés et des traces sniffées dans le chiotte d'un étranger. Je ne regrette rien, non, ces soirées ont été de véritables terrains d'expérimentations sociologiques et psychologiques mais c'est comme tout, il arrive un moment où l'on a fait le tour. 

Et voilà. J'ai vu de moins en moins mes amis, du moins ceux avec lesquels j'avais l'habitude de bourlinguer. J'ai commencé à vouloir sincèrement autre chose. Une autre vie. Être à l'écoute de l'écho lointain en moi, celui que j'ai étouffé si longtemps par toute sorte de subterfuges (alcool drogue soirées entourage constant). 

Quand il n y a plus de subterfuges, le vrai travail commence. Les peurs remontent, les angoisses, les souvenirs. On fait le chemin a l'envers en comprenant les choix qui nous ont mené jusqu'ici. A cette solitude. D'abord dur à vivre, je me suis longtemps demandé si c'était normal de ne plus me sentir a l'aise avec ceux dont j'étais proches il y a peu. 

J'arrête la clope, j'arrête les drogues, je me met a la course, au vélo, aux exercices de muscu de cardio, je fais tout un programme que je suis drastiquement, auto disciplinée. Il n y a plus de places pour les soirées beuveries, enfin, de moins en moins.

Le temps passe, les amitiés trepassent, les amours sont frivoles et souvent, foudroyantes, intenses et surtout houleuses. Elles me font prendre conscience que je suis complètement inapte aux relations intimes. 

j'en suis là aujourd'hui. A adorer ma solitude, dans laquelle je me complais à lire, m'instruire, sortir dans des endroits qui m'intéressent, planifier des voyages solo. Mais cet amour de la solitude me fait peur. Désormais, je me sens très peu liés aux gens, j'ai beau adoré l'humanité, toutes ses facettes, de la plus sombre a la plus lumineuse, il y a très peu d'âmes qui me touchent. Je suis souvent ennuyée, triste, sans stimulations dans la plupart des conversations dans lesquelles je me trouve. La famille, les amis...je me sens lointaine, sans lien spirituel. Je ne renie pas le fait que tout le monde a une certaine importance et des choses à apporter mais j'ai du mal, après tout ce que j'ai vécu, et après tout ce que je suis devenu, a trouver des personnes dans le même état d'esprit. 

 

Je suis de nature confiante, j'ai confiance en la vie, chaque moment traversé est un moment de plus qui mène vers soi. 

 

Y a t il des gens qui ont cet état d'esprit a savoir, aimer les gens, aimer la vie, profondément, et pour autant, sentir au fond d'eux un gouffre immense de tristesse, de solitude ? Si grand qu'en parler semble impossible, qu'il faudrait de nombreuses lignes sur un forum pour un tant soi peu réussir à exprimer les 5% de sa pensée...?

ce qui me sauve aujourd'hui, c'est que j'accueille ma tristesse, j'en fais une amie parce qu'elle m'apprend énormément sur qui je suis. Grâce à elle, malgré tout, je me sens vivante.

 

y a t il des gens pour me comprendre et peut être échanger sur nos émotions sensibles ?

 

 

 

Bonjour @eudomonia,

Je lis rarement les histoires des nouveaux arrivants, mais la tienne est si bien écrite que je l'ai lue jusqu'au bout. Tu as vaincu tes addictions, tu as pris le contrôle de ta vie et de ton corps, je pense que tu n'imagines pas comme c'est rare et combien tu peux être fière de toi. Alors oui, les blessures du passé ont laissé des cicatrises qui parfois te blessent encore, mais il te faudra vivre avec, car ces cicatrises seront toujours inscrites sur ton histoire.

La solitude que tu ressens est celle de personnes qui auraient voulu être "comme les autres", avoir un passé "normal", sauf que justement, tu t'es enrichie de ton histoire, ce qui fait de toi une personne riche et unique. Sers toi de tes acquis pour continuer d'avancer et surtout, pour être à l'écoute, pour encourager, voire être un exemple pour tous ceux qui soient, sont dans les méandres que tu as vécu, et qui pensent que leur vie est fichue, soit pour faire admettre à ceux qui n'ont pas eu trop à se battre, qu'ils ont de la chance, et qu'ils devraient s'en réjouir, plutôt que de se plaindre sans cesse de ce qu'ils n'ont pas encore eu. 

Je suis ravie de faire ta connaissance, j'aime les gens qui comme toi, on su mesurer l'importance et la chance de vivre dans un pays qui permet toujours d'avancer, tant qu'on s'en donne les moyens. 

Que l'année 2023 t'apporte la sérénité, pour mieux continuer à construire et te construire.  

Il y a 2 heures, soisig a dit :

Je suis ravie de faire ta connaissance, j'aime les gens qui comme toi, on su mesurer l'importance et la chance de vivre dans un pays qui permet toujours d'avancer, tant qu'on s'en donne les moyens. 

Que l'année 2023 t'apporte la sérénité, pour mieux continuer à construire et te construire.  

Bonjour @eudomonia,

je rejoins et me joins à tous les propos, ainsi que le sentiment exprimé par soisig à votre sujet.

Il est vrai que toute jeunesse, n'ayant pas eu son compte de protection et d'amour prodigué par des parents normaux, débute avec beaucoup d'apriori  et de fragilité dans l'existence.

Vos réactions et votre révolte pour sortir du schéma difficile que vous avez connu, feront de vous demain, j'en suis absolument certain, une maman attentive et protectrice envers ses petits.

Je vous souhaite de rencontrer un jeune homme sain, non toxique avec vous, ni avec son entourage, bref un homme normal, avec lequel vous fonderez une nouvelle et belle famille.

Certes, mes propos sont ceux d'un grand-père du siècle d'avant, mais les enfants, les petits enfants, c'est de la joie et du bonheur.

J'ai filmé ma petite fille récitant une poésie apprise à l'école et je ne résiste pas de partager ce moment avec vous.

Je vous souhaite @eudomoniatout le bonheur auquel vous avez droit, en cette nouvelle année 2023.

https://drive.google.com/file/d/1Ylqizow8O4dB5vxSJiy3zQGWKNaUXLZS/view?usp=share_link

il y a 3 minutes, Enchantant a dit :

J'ai filmé ma petite fille récitant une poésie apprise à l'école et je ne résiste pas de partager ce moment avec vous.

 

trop mignonne 

Pour tout le monde la vie est aussi grandement faite de souffrance et d'inquiétude, au moins à certains moments, parce que le monde est souffrant, et c'est perceptible même si l'on n'est pas parmi les plus directement touchés. La solitude a bien des avantages mais il est certain qu'elle ne peut suffire à "être ce que l'on est", on a besoin de relationnel par nature, ne serait-ce qu'un minimum. On ne peut être totalement inapte aux relations amoureuses parce qu'on est aussi fait pour ça, qu'on le veuille ou non. Y avoir quelques difficultés est juste la confirmation que l'entente entre les uns et les autres ne tombe pas toute cuite dans la bouche, c'est un terrain miné à explorer chaque jour. A trop fuir le contact, on passe à côté de sa vie, à en abuser aussi, il y a une juste mesure, différente selon chacun. Mais à ce sujet, on dit que le silence est parfois plus explicite que tous les grands discours, ainsi il ne faut pas non plus trop miser, pour les relations, sur le dialogue ou la conversation, le partage comporte bien d'autres moyens de se connaître les uns les autres. 

Waw merci beaucoup pour toutes vos réponses !! Elles m'ont énormément émue, je n'avais pas imaginé recevoir tant de bienveillance et de gentillesse par le biais d'un message livré sur ce forum...

@soisig tes mots sont très réconfortants, il est vrai que les moments où je me sens le plus en phase avec moi même sont ceux où j'échange a propos des problèmes et mal être des autres, des discussions à cœur ouvert où chacun se cherche a travers l'autre... Parfois je me demande si je ne me reconvertirais pas dans le social ou me relancer dans des études de psycho ou que sais je ! Mais tu as touché une corde sensible de ma personnalité, merci a toi ! Je te souhaite une belle fin d'année et beaucoup de bonheur et surtout la santé 

A papy @Enchantant déjà mais quelle magnifique petite fille pleine de vie et de malice !! Je comprends que vous en soyez fier merci pour votre partage cela m'a sincèrement fait sourire ! 

Pour vous répondre, il est vrai que je souhaite un jour construire un foyer, une famille, trouver un homme qui m'aidera à panser certaines blessures mais malgré mes 28 ans... Je ne me sens pas encore prête, la vie de couple me paraît energivore a moi qui ait pris l'habitude maintenant de m'occuper de moi a 100%, et j'ai des envies de voyage encore, de travailler à l'étranger, de me découvrir encore un peu avant de me lancer dans cette aventure 

Je suis tellement passionnée, quand je trouverais "l'homme" il n'y aura plus que lui pendant un certain temps j'en suis sûr (lol) alors j'essaye de m'occuper le plus possible de moi pour le moment (on ne sait pas quand ces choses nous tombent dessus) 

Et puis, la vie de couple me terrifie a vrai dire et en l'état actuel, je ne pense pas réussir à gérer une relation amoureuse encore une fois donc je me rassure en passant mon temps libre avec moi même 

@sirielle je suis absolument d'accord avec tes propos notamment concernant les relations amoureuses ou les relations tout court. Trouver le juste équilibre est un but sur lequel je travaille. J'ai malheureusement signé ma rupture conventionnelle le 22/12 d'un poste que j'adorais avec des collègues que j'adorais et ma vie pro était l'occasion pour moi d'entretenir des relations sociales harmonieuses et surtout pas trop engageante, du coup je me retrouve seule chez moi à broyer un peu du noir et envoyer une bouteille a la mer sur ce forum haha

J'ai un gros souci avec le lien affectif, tant que ce lien n'est pas trop intime tout va bien et maintenant que je n'ai plus de boulot ça se corse ! 

Bon j'ai un plan d'action en vérité : j'attends l'homologation de ma rupture pour chercher du boulot de saisonnier a la montagne histoire de changer d'air et rencontrer de nouvelles personnes dans le cadre du boulot

En attendant, je patiente 

@fidel castor merci de ton retour et de ton partage d'expérience, c'est bien si tu te sens accompagné par dieu au quotidien, c'est une source de réconfort de ne se savoir pas seul même dans les moments les plus durs

Alors de mon côté, je ne dirais pas que je crois en Dieu mais je crois en une force supérieure, un destin, des signes et des synchronicités que la vie envoie pour nous aider à y voir plus clair c'est d'ailleurs cette spiritualité qui m'a permis d'évoluer je pense vers cette résilience que je sens en moi et de ne pas m'arrêter sur la fatalité 

Mais croire en quelque chose ou quelqu'un, c'est le refuge ultime du solitaire heureux selon moi. Je vois cette solitude comme un chemin emprunté pour réaliser des choses que je ne pourrais pas faire si j'étais tjrs mêlé aux autres, a leur énergie et influence.

C'est marrant que tu parle d'introversion et d'extraversion a mon propos; j'ai été très longtemps l'archétype du profil extravertie, voulant toujours être au centre de l'attention, ultra sociable, toujours le mot pour rire, hyperactive, fêtarde, aimant impacter les gens de ma personne 

Et je glisse doucement vers l'opposé aujourd'hui. Mais la vérité c'est qu'on a tous un côté extra et intro, il s'agit surtout de les utiliser en pleine conscience et a bon escient 

très belle année à toi @eudomonia

il y a 4 minutes, eudomonia a dit :

Waw merci beaucoup pour toutes vos réponses !! Elles m'ont énormément émue, je n'avais pas imaginé recevoir tant de bienveillance et de gentillesse par le biais d'un message livré sur ce forum...

@soisig tes mots sont très réconfortants, il est vrai que les moments où je me sens le plus en phase avec moi même sont ceux où j'échange a propos des problèmes et mal être des autres, des discussions à cœur ouvert où chacun se cherche a travers l'autre... Parfois je me demande si je ne me reconvertirais pas dans le social ou me relancer dans des études de psycho ou que sais je ! Mais tu as touché une corde sensible de ma personnalité, merci a toi ! Je te souhaite une belle fin d'année et beaucoup de bonheur et surtout la santé 

 

A papy @Enchantant déjà mais quelle magnifique petite fille pleine de vie et de malice !! Je comprends que vous en soyez fier merci pour votre partage cela m'a sincèrement fait sourire ! 

Pour vous répondre, il est vrai que je souhaite un jour construire un foyer, une famille, trouver un homme qui m'aidera à panser certaines blessures mais malgré mes 28 ans... Je ne me sens pas encore prête, la vie de couple me paraît energivore a moi qui ait pris l'habitude maintenant de m'occuper de moi a 100%, et j'ai des envies de voyage encore, de travailler à l'étranger, de me découvrir encore un peu avant de me lancer dans cette aventure 

Je suis tellement passionnée, quand je trouverais "l'homme" il n'y aura plus que lui pendant un certain temps j'en suis sûr (lol) alors j'essaye de m'occuper le plus possible de moi pour le moment (on ne sait pas quand ces choses nous tombent dessus) 

Et puis, la vie de couple me terrifie a vrai dire et en l'état actuel, je ne pense pas réussir à gérer une relation amoureuse encore une fois donc je me rassure en passant mon temps libre avec moi même 

@sirielle je suis absolument d'accord avec tes propos notamment concernant les relations amoureuses ou les relations tout court. Trouver le juste équilibre est un but sur lequel je travaille. J'ai malheureusement signé ma rupture conventionnelle le 22/12 d'un poste que j'adorais avec des collègues que j'adorais et ma vie pro était l'occasion pour moi d'entretenir des relations sociales harmonieuses et surtout pas trop engageante, du coup je me retrouve seule chez moi à broyer un peu du noir et envoyer une bouteille a la mer sur ce forum haha

J'ai un gros souci avec le lien affectif, tant que ce lien n'est pas trop intime tout va bien et maintenant que je n'ai plus de boulot ça se corse ! 

Bon j'ai un plan d'action en vérité : j'attends l'homologation de ma rupture pour chercher du boulot de saisonnier a la montagne histoire de changer d'air et rencontrer de nouvelles personnes dans le cadre du boulot

En attendant, je patiente 

@fidel castor merci de ton retour et de ton partage d'expérience, c'est bien si tu te sens accompagné par dieu au quotidien, c'est une source de réconfort de ne se savoir pas seul même dans les moments les plus durs

Alors de mon côté, je ne dirais pas que je crois en Dieu mais je crois en une force supérieure, un destin, des signes et des synchronicités que la vie envoie pour nous aider à y voir plus clair c'est d'ailleurs cette spiritualité qui m'a permis d'évoluer je pense vers cette résilience que je sens en moi et de ne pas m'arrêter sur la fatalité 

Mais croire en quelque chose ou quelqu'un, c'est le refuge ultime du solitaire heureux selon moi. Je vois cette solitude comme un chemin emprunté pour réaliser des choses que je ne pourrais pas faire si j'étais tjrs mêlé aux autres, a leur énergie et influence.

C'est marrant que tu parle d'introversion et d'extraversion a mon propos; j'ai été très longtemps l'archétype du profil extravertie, voulant toujours être au centre de l'attention, ultra sociable, toujours le mot pour rire, hyperactive, fêtarde, aimant impacter les gens de ma personne 

Et je glisse doucement vers l'opposé aujourd'hui. Mais la vérité c'est qu'on a tous un côté extra et intro, il s'agit surtout de les utiliser en pleine conscience et a bon escient 

 

 

en fait dans un bon environnement tout le monde rayonne ....introverti comme extraverti ... de plus oui on est tous plus ou moins extraverti ou introverti ... mais en général il y a quand même une dominante ... pouvoir être les 2 est rare de mon expérience ...

pour Dieu contrairement a ce que l'on croit dans la bible il est pas sectaire ...pas seulement les chretiens seront sauvé ... Jésus a exhaussé des païens disant même qu'ils avaient une plus grande foi que tout Israël ... les chretiens ont juste un rôle particulier dans le plan de Dieu ... donc du moins du point de vu chrétien c'est pas un problème si tu es pas chrétien ...seul compte si tu es dans l'amour altruiste et fraternel des autres ... et plein de personnes se disant chrétien ne sont pas dans cet amour altruiste et fraternel hélas

après faut savoir tourner la page sur ce qu'on a vécu pour connaitre la suite de son histoire ... tu semble sereine ... bonne année a toi et au plaisir de te lire ici ou ailleurs

J'ai lu ton histoire , comme l'a dit @soisig parce qu'elle est très bien écrite ,  pourquoi ai je pensé a Françoise SAGAN  de  "bonjour tristesse"  je ne sais , en tous cas ,j'ignore ce que tu fais , mais tu es douée pour écrire , finit bien l'année  

@fidel castor je suis bien d'accord, savoir aimer c'est tout ce qu'on devrait nous enseigner ici bas

J'aime à dire que le monde n'est pas divisé entre le bien et le mal mais entre personne ayant reçu assez d'amour et ceux en ayant manqué... 

Comment donner de l'amour quand nous en manquons pour nous même ? 

Je sais que la tristesse que je ressens vient en partie du manque d'amour latent du père que je n'aurais jamais, c'est un amour biaisé que mon père m'a offert toute ma vie : il m'a offert une sorte d' amour (je ne peux pas appeler ça de l'amour) tant que je rentrais dans la case de la petite fille qu'il a imaginé, quand j'ai commencé à en sortir je n'avais plus que haine et méfiance à tel point que 10 ans après notre rupture, je l'ai revu une dizaine de fois en mai sur 4 mois et il ne me donne plus signes de vie depuis 2 mois...

Se construire en tant que femme épanouie en étant méprisée de son père, c'est pire que de ne pas en avoir eu sans vouloir heurter qui que ce soit, j'espère qu'on me comprendra 

Malgré tout j'essaye d'avancer avec ce poids et de faire le deuil de cette relation "toxique" encore une fois 

Mais c'est dur, j'ai la sensation qu'aucun homme ne pourra jamais vraiment m'aimer, que c'est surréaliste quand un homme qui me plaît s'intéresse à moi 

Alors je me sabote, j'angoisse, j'évite les situations qui me font peur, j'évite les rendez vous, j'évite les relations amoureuses 

L'amour me fait peur sous tous ses angles, hommes, femme, amis, famille même 

J'en ai conscience, alors je peux relativiser et comprendre que ce sont mes blessures d'enfance qui font mal 

Je pense à ceux qui refoulent leur blessures, n'ont pas conscience de ce manque d'amour, d'estime et de confiance car tout est lié, ceux là sont comme des bêtes sauvages qui distribuent leur peur et leur colère au monde...

Désolé de parler de moi mais ça me fait du bien merci de me permettre de partager un peu mon vécu 

@G2LLOQ je suis très touchée de vos retours sur ma manière d'écrire, j'écris beaucoup beaucoup de poèmes et de textes sur mes ressentis, alors c'est un beau compliment merci (je commence à me tâter d'en publier ici du coup moi qui ait très peu partagé de mes écrits ce serait peut être l'occasion d'avoir des retours !)

Qu'est ce que je fais ? Jetais pendant 8 mois responsable dans un restaurant brassant pas mal de couverts en saison estivale et hivernale, j'avais un poste de manager et j'adorais m'occuper des équipes, beaucoup de jeunes dont je me suis occupés m'ont permis de me sentir utile au quotidien 

Seulement la direction n'avait pas les mêmes valeurs humaines et managériales que moi et on m'a demandé de partir, j'ai signé le 22/12 ma rupture conventionnelle un peu sonnée par la rapidité avec laquelle on m'a éjecté mais je me raisonné, je n'ai rien perdu, et une porte qui se ferme ici c'est une autre qui s'ouvre ailleurs surement 

Je suis juste un peu triste, je termine cette fin d'année esseulée mais je complote pour prendre ma revanche sur la vie incessamment sous peu haha..

Ah et c'est marrant, ma mère m'a souvent parlé de ce bouquin bonjour tristesse, j'avais tenté de le lire plus jeune mais je n'avais pas apprécié, peut être faudrait t il que je fasse un nouvel essai !

il y a 16 minutes, eudomonia a dit :

@fidel castor je suis bien d'accord, savoir aimer c'est tout ce qu'on devrait nous enseigner ici bas

J'aime à dire que le monde n'est pas divisé entre le bien et le mal mais entre personne ayant reçu assez d'amour et ceux en ayant manqué... 

Comment donner de l'amour quand nous en manquons pour nous même ? 

Je sais que la tristesse que je ressens vient en partie du manque d'amour latent du père que je n'aurais jamais, c'est un amour biaisé que mon père m'a offert toute ma vie : il m'a offert une sorte d' amour (je ne peux pas appeler ça de l'amour) tant que je rentrais dans la case de la petite fille qu'il a imaginé, quand j'ai commencé à en sortir je n'avais plus que haine et méfiance à tel point que 10 ans après notre rupture, je l'ai revu une dizaine de fois en mai sur 4 mois et il ne me donne plus signes de vie depuis 2 mois...

Se construire en tant que femme épanouie en étant méprisée de son père, c'est pire que de ne pas en avoir eu sans vouloir heurter qui que ce soit, j'espère qu'on me comprendra 

Malgré tout j'essaye d'avancer avec ce poids et de faire le deuil de cette relation "toxique" encore une fois 

Mais c'est dur, j'ai la sensation qu'aucun homme ne pourra jamais vraiment m'aimer, que c'est surréaliste quand un homme qui me plaît s'intéresse à moi 

Alors je me sabote, j'angoisse, j'évite les situations qui me font peur, j'évite les rendez vous, j'évite les relations amoureuses 

L'amour me fait peur sous tous ses angles, hommes, femme, amis, famille même 

J'en ai conscience, alors je peux relativiser et comprendre que ce sont mes blessures d'enfance qui font mal 

Je pense à ceux qui refoulent leur blessures, n'ont pas conscience de ce manque d'amour, d'estime et de confiance car tout est lié, ceux là sont comme des bêtes sauvages qui distribuent leur peur et leur colère au monde...

Désolé de parler de moi mais ça me fait du bien merci de me permettre de partager un peu mon vécu 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

je pense a Alice au pays des merveilles ...a un moment il est dit si la vie a pas de sens invente lui en un ...je pense que c'est valable pour tout en fait ... et donc en amour tu peux inventer le sens de l'amour que tu veux ... faut juste le négocier avec ton partenaire ...

pour notre passé au delà qu'on peut pas le changer je crois pas qu'une personne a eu une enfance heureuse ...deja toutes famille est pathogène ...c'est d'ailleurs par cela qu'on se construit ... en opposition avec les valeurs de ses parents qui nous plaise pas ... tu as 28 ans j'en ai 52 ... un jour je me suis réveillé en me demandant j'ai 25 ou 26 ans ? ben non j'en avais 50 ... a un moment on se réveille en se disant "mais qu'es ce qui c'est passé ?" ... la vie passe si vite ... mais bon perso je m'adapte a la situation et rêveur j'invente mon monde idéal quand je veux ... ça mange pas de pain de l'imaginer et ma fois si j'ai raison pour Dieu immortalité rime avec tout sera possible au moins en virtuel et sinon ben croire en l'immortalité c'est plus sympa que croire qu'on vas finir dans le néant ... moins angoissant ... après avoir raison c'est pas trop mon truc ... c'est comme en couple ...ou tu es face a face le problème au milieu a savoir qui a le plus tord ou raison soit tu est ensemble mains dans la mains a savoir comment résoudre ensemble le problème ... qui a raison ? ou 2 sont plus fort qu'un ... et je suis dans la 2e demarche

a nouveau bonne année

il y a 19 minutes, eudomonia a dit :

@G2LLOQ je suis très touchée de vos retours sur ma manière d'écrire, j'écris beaucoup beaucoup de poèmes et de textes sur mes ressentis, alors c'est un beau compliment merci (je commence à me tâter d'en publier ici du coup moi qui ait très peu partagé de mes écrits ce serait peut être l'occasion d'avoir des retours !)

Qu'est ce que je fais ? Jetais pendant 8 mois responsable dans un restaurant brassant pas mal de couverts en saison estivale et hivernale, j'avais un poste de manager et j'adorais m'occuper des équipes, beaucoup de jeunes dont je me suis occupés m'ont permis de me sentir utile au quotidien 

Seulement la direction n'avait pas les mêmes valeurs humaines et managériales que moi et on m'a demandé de partir, j'ai signé le 22/12 ma rupture conventionnelle un peu sonnée par la rapidité avec laquelle on m'a éjecté mais je me raisonné, je n'ai rien perdu, et une porte qui se ferme ici c'est une autre qui s'ouvre ailleurs surement 

Je suis juste un peu triste, je termine cette fin d'année esseulée mais je complote pour prendre ma revanche sur la vie incessamment sous peu haha..

Ah et c'est marrant, ma mère m'a souvent parlé de ce bouquin bonjour tristesse, j'avais tenté de le lire plus jeune mais je n'avais pas apprécié, peut être faudrait t il que je fasse un nouvel essai !

ah tiens j’écris très mal mais en fait j'ai été conteur ...vas y partage tes écris

tiens je te donne de mes contes

"la nuit cache bien plus de choses que n'en montre le jour"

ainsi parle un vieil homme sans age
il dit aussi
"400 fois j'ai vu les roses naitre
et 400 fois je les ai vues mourir
et pendant tout ce temps
elles n'ont pas su que je les ai aimées"

"j'ai marché sur des glaciers
et le soleil a effacé mes pas

j'ai marché dans des déserts
et le vent a balayé mes traces

je laisse a présent ma dernière marque
dans cette histoire que je conte pour la dernière fois
et que tu entends pour la première fois...

il est un pays
mon pays
fait de forets et de collines
fait de sable et de villes
fait de ciel et d’étoiles

dans mon pays
tous les torrents et toutes les rivières
murmurent un même secret et ont un même rêve

et pour le connaitre
et pour le savoir
il faut pousser tout doucement la porte
celle que l'on oubli jamais de refermer

et puis attendre
attendre sans plus bouger
attendre sans plus rien dire
attendre qu'elle arrive
celle qui vibre de ses milles silences
celle qui vit de ses milles absences
celle que l'on nomme la nuit

"la nuit cache bien plus de choses que n'en montre le jour"

la nuit dans mon pays est un ciel illuminé d’étoiles
que ceux qui la regardent ne se lassent jamais de voir

la nuit dans mon pays
est le moment
ou les plus grands
racontent aux plus petits
les histoires de ton pays

cette nuit dans mon pays
voici l'histoire que l'on m'as raconté...

on en est tous un peu là...

Mais avec le sourire, je suis en train de survoler "le père noel est une ordure"...

un peu en décalage... Lol

il y a une heure, eudomonia a dit :

@G2LLOQ je suis très touchée de vos retours sur ma manière d'écrire, j'écris beaucoup beaucoup de poèmes et de textes sur mes ressentis, alors c'est un beau compliment merci (je commence à me tâter d'en publier ici du coup moi qui ait très peu partagé de mes écrits ce serait peut être l'occasion d'avoir des retours !)

Qu'est ce que je fais ? Jetais pendant 8 mois responsable dans un restaurant brassant pas mal de couverts en saison estivale et hivernale, j'avais un poste de manager et j'adorais m'occuper des équipes, beaucoup de jeunes dont je me suis occupés m'ont permis de me sentir utile au quotidien 

Seulement la direction n'avait pas les mêmes valeurs humaines et managériales que moi et on m'a demandé de partir, j'ai signé le 22/12 ma rupture conventionnelle un peu sonnée par la rapidité avec laquelle on m'a éjecté mais je me raisonné, je n'ai rien perdu, et une porte qui se ferme ici c'est une autre qui s'ouvre ailleurs surement 

Je suis juste un peu triste, je termine cette fin d'année esseulée mais je complote pour prendre ma revanche sur la vie incessamment sous peu haha..

Ah et c'est marrant, ma mère m'a souvent parlé de ce bouquin bonjour tristesse, j'avais tenté de le lire plus jeune mais je n'avais pas apprécié, peut être faudrait t il que je fasse un nouvel essai !

L'exploit de Sagan est d'avoir écrit ce Roman a 17/18 ans !  ce n'est pas trop mon genre , mais c'est stylé ;  en tout cas n'hésite pas si tu aimes écrire ; passes une bonne fin d'année , ca va aller  !

@fidel castor c'est absolument magnifique !!! On est transporté ailleurs en le lisant, dans l'immensité de l'âme humaine, de sa générosité et de son humilité...  

Bonne année à vous tous qui me lisez, puisse 2023 vous êtes favorable, amour et prospérité ! 

Moi je commence l'année en partageant quelques rêveries sur ce forum !

Il y a 7 heures, eudomonia a dit :

@fidel castor c'est absolument magnifique !!! On est transporté ailleurs en le lisant, dans l'immensité de l'âme humaine, de sa générosité et de son humilité...  

Bonne année à vous tous qui me lisez, puisse 2023 vous êtes favorable, amour et prospérité ! 

Moi je commence l'année en partageant quelques rêveries sur ce forum !

 

merci

tiens tu en as gagnée un autre dans un autre style

le chat

il etait une fois...
un chat qui vivait seul
bon

bon ?
non
vivre seul c'est mauvais
on s'ennuie a vivre seul
voila le chat qui s'ennuie

alors il va chercher un ami

trouver un ami c'est difficile
trouver un veritable ami c'est tres difficile

le chat cherche

longtemps
pas longtemps
l'histoire ne le dit pas

puis il rencontre le lievre
le chat dit au lievre
"j'ai quelque chose a te dire
ce que j'ai a dire l'ecouteras tu ?"
le lievre repond oui
"alors voila
je m'ennuie tout seul
si tu veux on va etre amis
toi et moi
on va se parler
se dire des nouvelles"
le lievre accepte
et la nuit le chat et le lievre dorment
bon

bon ?
non
car la nuit il y a un bruit
peut etre le vent qui se promene
peut etre un coeur mechant qui cherche a mal faire
peut etre un chasseur egaré qui appelle a l'aide
l'histoire ne veut pas le dire
mais le chat entend le bruit
il se met a miauler
le lievre se reveille et lui dit
"tais toi
sinon le loup va t entendre
il va nous manger
tais toi"
le chat se dit
"le lièvre a un cœur de peureux
c'est pas un bon ami pour moi
je vais prendre le loup comme ami"
et il cherche le loup

longtemps
pas longtemps

le loup l'ecoute
et le chat et le loup dorment
bon

bon ?
non
car le bruit est encore la
le vent
le cœur méchant
le chasseur égaré
le chat miaule
et le loup se réveille
"tais toi
sinon l'homme va t'entendre
il va nous tuer
tais toi"

alors le chat cherche l'homme
l'homme l’écoute
et l'homme et le chat dorment
bon

non
et quand le chat miaule
l'homme murmure
"tais toi
sinon la femme va nous gronder
tais toi"

alors le chat va vers la femme
la femme écoute
et la femme et le chat dorment
et lorsqu'il y a le bruit
lorsque le chat miaule
la femme dit
"tu as entendu quelque chose
alors miaule plus fort
si c'est un cœur méchant
fais lui peur
si c'est un chasseur égaré
guide le de ta voix
miaule plus fort"
et c'est depuis
que tous les secrets du chat
la femme le sait
et tous les secrets de la femme
le chat les connait

ainsi ce finit l'histoire
merci de l'avoir écouté

Bon, je vis dans un univers totalement différent du tiens, mais en effet ton histoire personnelle était bien écrite! Si tu veux changer de lieu, et comme tu mentionne la montagne, tu pourrais peut-être regarder la Suisse, on embauche dans la restauration j’ai l’impression….

@SpookyTheFirst ça m'intrigue ce monde totalement différent du mien ! Tu pourrais m'en dire plus ?? Haha

Oui je vais prendre un peu de temps pour moi, et des que l'homologation est promulguée (date potentielle 27 janvier) je cherche du boulot ailleurs et la Suisse ça pourrait être une destination de choix !!