Devoir de philosophie

Bonsoir, j’ai un sujet de philosophie à faire pour demain, je m’y prends assez tard mais mon sujet et le suivant :  « Nos représentations inconscientes nous empêchent-elles d’être tolérant? » Juste quelque idée serait la bienvenue 

Si ça peut t'aider : https://sherpas.com/blog/inconscient-en-philosophie

il y a une heure, Kwikkouille a dit :

Bonsoir, j’ai un sujet de philosophie à faire pour demain, je m’y prends assez tard mais mon sujet et le suivant :  « Nos représentations inconscientes nous empêchent-elles d’être tolérant? » Juste quelque idée serait la bienvenue 

Il est absurde ce sujet. Pour pouvoir répondre il faut au moins connaître ces représentations inconscientes. Mais une représentation inconsciente est elle encore inconsciente quand nous en avons conscience ? Et si nous n’avons pas conscience de ces représentations inconscientes comment poser, a priori, que ces représentations inconscientes pourraient verrouiller notre tolérance ? et qui dit que ce n’est pas consciemment que nous sommes intolérants ? La conscience, en soi, porterait elle à la tolérance ? 
Je suis allé voir le lien mentionné par un foromeur. On y apprend, dans un cours de philosophie, que l’inconscient est le lieu des refoulements. Décidément la philosophie ne serait elle plus qu’une activité mentale désuète, voire obscurantiste ? À force de rejeter toute science, dont les neurosciences, la philosophie est elle devenue conne ou cantonnée à la réflexion des vieillards nourris il y 60 ans au lait de papa Freud ?

Il y a 2 heures, satinvelours a dit :

Il est absurde ce sujet. Pour pouvoir répondre il faut au moins connaître ces représentations inconscientes. Mais une représentation inconsciente est elle encore inconsciente quand nous en avons conscience ? Et si nous n’avons pas conscience de ces représentations inconscientes comment poser, a priori, que ces représentations inconscientes pourraient verrouiller notre tolérance ? et qui dit que ce n’est pas consciemment que nous sommes intolérants ? La conscience, en soi, porterait elle à la tolérance ? 
Je suis allé voir le lien mentionné par un foromeur. On y apprend, dans un cours de philosophie, que l’inconscient est le lieu des refoulements. Décidément la philosophie ne serait elle plus qu’une activité mentale désuète, voire obscurantiste ? À force de rejeter toute science, dont les neurosciences, la philosophie est elle devenue conne ou cantonnée à la réflexion des vieillards nourris il y 60 ans au lait de papa Freud ?

Tu vas bien vite en besogne.

L'inconscient du philosophe est-il l'inconscient du psychologue?

Personnellement je ne le pense pas

Nous avons un tas de représentations acquises du monde et des autres dont nous ne savons pas bien d'où elles viennent ni en quoi elles sont justifiées tant qu'on n'a pas eu réellement besoin de se poser la question.

Ce questionnement est un objet de la philosophie.

L’inconscient soi disant lieu du refoulé…

Avant même l’apparition des neurosciences voici  ce qu’écrit Poincaré, dans Sciences et méthode, en 1908 : « le moi subliminal ( façon de nommer l’inconscient à l’époque) n’est nullement inférieur au moi conscient ; il n’est pas purement automatique, il est capable de discernement…il sait choisir, deviner. Il sait mieux deviner que le moi conscient, il réussit là où celui ci avait échoué » Et il va encore plus loin : en un mot le moi subliminal n’est il pas supérieur au moi conscient ?

Et ce n’est pas un philosophe qui dit cela mais un savant qui s’était aperçu que ses découvertes les plus fondamentales il les devait à une activité inconsciente.  Ainsi il fait part de cette expérience. « Je me mis à étudier des questions d’arithmétique sans résultat…Dégoûté  de mon insuccès j’allais passer quelques jours au bord de la mer…Un jour, soudain, me vint soudain l’idée, avec un caractère de certitude immédiate, que les transformations arithmétiques des formes quadratiques ternaires indéfinies étaient identiques à celles de la géométrie non euclidienne » Le travail de l’inconscient, pourtant, reste, pour d’obscurs penseurs, un travail du refoulé…

C'est cet inconscient qui forme des préjugés.

Un petit enfant voit sa mère pousser un cri de frayeur quand elle voit une araignée. Devenu adulte, il aura peur de ces animaux.

La tolérance n'est pas une qualité admirable. Le respect est admirable.

Ça revient à savoir si l'état de nature est un état pacifique dans lequel le conflit s'était alors une démarche rationalisée

Ou si l'état de nature est un état belliqueux dans lequel la tolérance serait une démarche rationalisée

Un peu ce qui distingue Hobbes de Rousseau

Mon idée est que si l'inconscient nous dépasse le devoir de l'homme est de rationaliser ses actions

La synthèse de tout cela, c'est qu'entre révolte ou résignation, la tolérance suppose un équilibre exterieur harmonieux collectif ou la conviction d'y contribuer efficacement 

C'est par exemple la laïcité 

Et que globalement, l'inconscient est un animal sauvage à domestiquer, que nous sommes grandement le fruit d'un inconscient collectif et que tout cela impose de cheminer

Le bushido est mon ami

Il y a 15 heures, Kwikkouille a dit :

Bonsoir, j’ai un sujet de philosophie à faire pour demain, je m’y prends assez tard mais mon sujet et le suivant :  « Nos représentations inconscientes nous empêchent-elles d’être tolérant? » Juste quelque idée serait la bienvenue 

Il y a eu "Hiroshima mon amour".

Il y a toujours "Inconscient" mon amour.

Dans tout ce que nous faisons chaque jour, il y a entre cinq et dix pour cents de choses dont on peut prétendre ou espérer connaître l'alpha et l'oméga. Pus souvent plus près de de trois pour cents que de dix.

Tout le reste, l'alpha et l’oméga, autre ment dit la connaissance du sens de nos pas, tout le reste est une émanation de l'inconscient.

Si le bushido est le voyage dans l'inconscient, il est aussi mon ami.