Aboubakar Soumahoro, premier député italo-ivoirien au Parlement italien

En Italie, la droite et l'extrême droite ont gagné les élections. Mais parmi les nouveaux entrants à la Chambre des députés, Aboubakar Soumahoro, ivoirien, n’a la nationalité italienne que depuis dix ans. Il est aujourd'hui le seul député noir du Parlement.

Le défenseur des migrants et des travailleurs exploités devenu député

Aboubakar Soumahoro joue collectif depuis près de vingt ans. Aujourd'hui, il en a 42 et vient de siéger pour la première fois ce jeudi dans un parlement dominé par l'alliance des droites. Diplômé d'un master en sociologie, syndicaliste d'abord, défenseurs des "bracciante", ceux qui travaillent avec leurs bras, il a créé plusieurs comités pour ces immigrés exploités dans les champs de tomates et autres légumes en Italie. Lui l'a vécu dans sa chair quand il est arrivé à l'âge de 19 ans.

Changer les mentalités pour contrer le racisme en Italie

S'il se dit préoccupé par les possibles retours en arrière du futur gouvernement Meloni sur les droits civiques notamment, Aboubakar Soumahoro veut mener un combat législatif sur ce qu'il connaît par cœur : l'exploitation par le travail, la discrimination dans un pays où la différence n'est pas vraiment bien acceptée.

"L'Italie n'est pas un pays raciste, mais il y a le phénomène du racisme en Italie. Pourtant, peu importe que l’on soit blanc, noir, rouge, homosexuel, lesbienne, musulman, chrétien ou non-croyant dans un État laïque, il faudrait qu'on ait la pluralité à l'intérieur du débat public, politique et au sein même du Parlement. Mais je me rends qu'en Italie, on n’est pas dans la normalité."

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/comme-personne/aboubakar-soumahoro-premier-depute-italo-ivoirien-au-parlement-italien-9696685

Il y a mon fils entrepreneur BTP qui avait deux apprentis comme personnel. Enfin, les deux n'ont pas travaillé ensemble longtemps car celui qui avait eu son CAP a foutu le camp de la boite (il devait passer un BP en poursuivant son apprentissage). C'est peut-être qu'il n'aimait pas le nouvel apprenti, un ivoirien. Pourtant, il avait travaillait avec un guadeloupéen qui n'est plus dans la boite.

Cet ivoirien est tout jeune. On ne sait pas trop s'il est mineur ou majeur. En tout cas, il s'est inscrit à l'école. On ne sait pas si ses parents sont en Côte d'Ivoire ou pas. Le jeune, il bosse bien. Il ne reste pas trainé. J'ai eu l'occasion de le voir à l'oeuvre.

il y a 12 minutes, K-sos a dit :

Il y a mon fils entrepreneur BTP qui avait deux apprentis comme personnel. Enfin, les deux n'ont pas travaillé ensemble longtemps car celui qui avait eu son CAP a foutu le camp de la boite (il devait passer un BP en poursuivant son apprentissage). C'est peut-être qu'il n'aimait pas le nouvel apprenti, un ivoirien. Pourtant, il avait travaillait avec un guadeloupéen qui n'est plus dans la boite.

Cet ivoirien est tout jeune. On ne sait pas trop s'il est mineur ou majeur. En tout cas, il s'est inscrit à l'école. On ne sait pas si ses parents sont en Côte d'Ivoire ou pas. Le jeune, il bosse bien. Il ne reste pas trainé. J'ai eu l'occasion de le voir à l'oeuvre.

Euh, il parlait italien ?

C'est celui-là ?