Un agriculteur refuse l’accès de ses terres aux chasseurs puis est roué de coups devant sa famille

Oui, mais c'est la tradition.

C'est ça le vivre ensemble  

Un équipage de chasse à courre a tué deux cerfs samedi 15 octobre 2022 en forêt de Compiègne. Selon le collectif AVA (Abolissons la vênerie maintenant), l’un des animaux traqués par la meute de chien a été abattu dans une propriété privée à quelques dizaines de mètres d’une habitation.

L’animal traqué était estropié, privé de sa patte avant gauche.

Or « En grande vênerie, lorsqu’un animal est aux abois et qu’il se trouve à proximité d’habitation, de jardins privés y attenant, il doit être gracié. » 

Galopant sur trois pattes, le cerf a été pris en chasse par la meute

Il a bien réussi à sauter une clôture mais s’est vite retrouvé cerné par les chiens. C’est là, dans un champ accueillant des chevaux que le piqueux, chef de meute chargé de donner la mort au gibier, a tiré et l’a tué. 

Publiée sur les réseaux sociaux, la vidéo a suscité une tempête d’indignation. Des centaines de commentaires dénoncent « un acte de torture », « une barbarie du Moyen Age« , « scandaleux, écœurant, misérable »… Les chasseurs sont qualifiés de « bande de sanguinaires sans foi ni loi… » et même de « psychopathes »

Un grand nombre d’internautes s’étonnent que les gendarmes présents à proximité de la chasse aient laissé faire. Ils s’adressent directement à la préfète de l’Oise : « Tir à moins de 100 m d’une habitation ! Allez-vous réagir ? C’est la deuxième fois et la première fois il y a eu une suspension de 15 jours ! Ils n’ont toujours pas compris ! »

L’équipage concerné avait déjà été frappé d’une suspension de 15 jours en janvier dernier après avoir tiré sur un cerf qui s’était réfugié dans un lotissement à Morienval.Si le chargé de communication de l’équipage concerné n’a pas répondu à nos appels, le maître d’un autre équipage  qui avait entendu parler de ce cerf à trois pattes abattu en forêt de Compiègne, indique qu’en l’occurrence on peut parler de « tir sanitaire. Privé de l’une de ses pattes l’animal était condamné, mais du coté des défenseurs de la cause animale, le cerf n’était aucunement condamné puisque la perte de sa patte date manifestement de très longtemps, et devait même être protégé. 

je suis régulièrement en conflit avec des chasseurs lors de mes randonnées, mais j'évoque tout de suite la gendarmerie, tél en mains, jusqu'ici ça a marché... pour combien de temps?

après les pneus, j'ai trouvé autre chose: quand ils passent dans les champs, je passe aussi en sifflant avec un sifflet ... ils sont furax, mais comme je le leur fais remarquer, aucune Loi n'interdit de se ballader dans la campagne en sifflant avec un sifflet...