Marine veut une septennat

La candidate du Rassemblement national souhaite rétablir un mandat de sept ans pour le président comme c'était le cas jusqu'en 2000. Elle y voit le moyen de débarrasser la fonction d'une "obligation de campagne permanente".

La suite

Elle n'est pas encore élue, et elle rêve d'un septennat, et pourquoi pas une décennat une fois au pouvoir? c'est cool d'être le chef suprême durant dix ans, voir à vie, c'est séduisant le pouvoir.

il y a 30 minutes, korvo a dit :

La candidate du Rassemblement national souhaite rétablir un mandat de sept ans pour le président comme c'était le cas jusqu'en 2000. Elle y voit le moyen de débarrasser la fonction d'une "obligation de campagne permanente".

La suite

Elle n'est pas encore élue, et elle rêve d'un septennat, et pourquoi pas une décennat une fois au pouvoir? c'est cool d'être le chef suprême durant dix ans, voir à vie, c'est séduisant le pouvoir.

Macron est du même avis.

La Vème République est à bout de souffle. Un point fait consensus chez les sixiémistes, et est même reconnu par un certain nombre de partisans du maintien de la Vème : le président concentre pratiquement tous les pouvoirs tout en jouissant d'une irresponsabilité politique.

Une des causes de cette situation, c'est le calendrier électoral. Les débats ont lieu sur la campagne présidentielle, et après le second tour, beaucoup sont fatigués d'entendre parler politique, partent du principe que le vote a eu lieu, que c'est fini, et on élit (avec une bien moindre participation) nos députés. Les électeur du président élu se mobilisent largement, les autres pas (c'est une erreur !), et ce calendrier électoral combiné au mode de scrutin permet de transformer quelque chose comme 20% des bulletins de vote en 60% de la représentation, et donne une majorité godillotte.

Plusieurs réponses sont régulièrement proposées pour palier à ce problème. L'une de ces propositions consiste à revenir au septennat et à permettre, dans l'absolu, la cohabitation. En réalité, ça reste une idée au rabais, largement en deçà des enjeux. Surtout, tant que le président disposera d'un pouvoir propre et quasi discrétionnaire de dissolution, il pourra convoquer des législatives immédiatement après avoir été élu, comme ça s'est déjà fait.

En combinant une modification du calendrier électoral, un changement de mode de scrutin et un encadrement du recours à la dissolution, on irait dans le bon sens.

Même si de mon point de vue, la bi représentativité a quelque chose d'absurde.

Il y a 4 heures, korvo a dit :

La candidate du Rassemblement national souhaite rétablir un mandat de sept ans pour le président comme c'était le cas jusqu'en 2000. Elle y voit le moyen de débarrasser la fonction d'une "obligation de campagne permanente".

La suite

Elle n'est pas encore élue, et elle rêve d'un septennat, et pourquoi pas une décennat une fois au pouvoir? c'est cool d'être le chef suprême durant dix ans, voir à vie, c'est séduisant le pouvoir.

Présidente à vie, elle doit rêver de ça en pensant à son ami Poutine.

Le septennat, c'est se condamner à deux ans de cohabitation et d'immobilisme  tous les cinq ans à moins de aussi augmenter le mandat des députés à sept ans.

Très mauvaise idée.

Il y a 4 heures, Totof44 a dit :

La Vème République est à bout de souffle. Un point fait consensus chez les sixiémistes, et est même reconnu par un certain nombre de partisans du maintien de la Vème : le président concentre pratiquement tous les pouvoirs tout en jouissant d'une irresponsabilité politique.

Une des causes de cette situation, c'est le calendrier électoral. Les débats ont lieu sur la campagne présidentielle, et après le second tour, beaucoup sont fatigués d'entendre parler politique, partent du principe que le vote a eu lieu, que c'est fini, et on élit (avec une bien moindre participation) nos députés. Les électeur du président élu se mobilisent largement, les autres pas (c'est une erreur !), et ce calendrier électoral combiné au mode de scrutin permet de transformer quelque chose comme 20% des bulletins de vote en 60% de la représentation, et donne une majorité godillotte.

Plusieurs réponses sont régulièrement proposées pour palier à ce problème. L'une de ces propositions consiste à revenir au septennat et à permettre, dans l'absolu, la cohabitation. En réalité, ça reste une idée au rabais, largement en deçà des enjeux. Surtout, tant que le président disposera d'un pouvoir propre et quasi discrétionnaire de dissolution, il pourra convoquer des législatives immédiatement après avoir été élu, comme ça s'est déjà fait.

En combinant une modification du calendrier électoral, un changement de mode de scrutin et un encadrement du recours à la dissolution, on irait dans le bon sens.

Même si de mon point de vue, la bi représentativité a quelque chose d'absurde.

Bof, une bonne vraie dictature quoi ! Un seul partis réélu à l'unanimité moins une voix, quelques centres de rééducation à la soviet du bon temps, quelques disparition d'opposants gênants, un gouvernement avec ses sbires aux ordres qui arriverons même à mettre au gnouf 200 000 pour nos 60 000 places, avec ramassage chaque matin des morts comme les prisons turcs de la belle époque aussi.

Bref, une démocratie à sa mesure. La Constitution ( que personne ne lit, puisque l'on ne veut en place que ses propres idées ) au panier !

Merci de rejoindre les nombreux sujets déjà ouverts pour parler des propositions Marine le Pen.