lettre à ma mère à qui je ne parle plus

Je te pardonne, pour me permettre d’avancer.

Tu as surement besoin que je t’explique car le temps t’as mis un voile sur les yeux

A mes 10 ans, j’ai eu une cassure, tu étais occuper à autre chose mais imagine toi, toi à 10 ans tu a toujours vécu avec ta mère pour toi toute seule et pour seule repère puis un homme rentre dans ton foyer et tu n’es plus en sécurité. Tu crie à l’intérieur et personne ne t’entends. Tu es mise de coter pour un autre, puis cet homme qui t’a fais grandir et avoir mal disparait en laissant un enfant dans le ventre de la femme que tu chéris plus que ta propre, tu as peur de l’accouchement, peur de la perdre, qu’elle ne meurt.

Il nait, tu deviens grande sœur, un rôle que tu prends a cœur et que tu assume fièrement. Mais toi, tu n’as plus de protection ni d’amour à 100%.

Du coup, tu fais confiance à des garçons qui voient que tu es fragile, alors ils profitent. Tu te sens lâche, tacher mais tu continue car les personnes que tu aimes ont besoin de toi.

Ton frère devient le centre de ta mère pas par choix, mais à cause de problèmes qui te dépassent alors tu pardonnes.

Mais ça te tue encore un peu plus.

Tu as des amis, des petits-amis mais surtout un meilleur ami mais lui aussi ton meilleur ami profite et vole ta chasteté. Tu crois que c’est ta faute, tu lui a peut être fait croire des choses alors tu pardonne et il te revole ta liberté, la liberté de ton corps, de ton âme.

Donc encore un fois, tu crie mais en toi car tu ne veux pas être un poids pour les personnes que tu aime et qui souffre déjà.

Puis le collège se termine, tu as fais un dossier pour une école d’art à Paris, tu es boursière tu pourrais le faire !!

Mais non, on as besoin de toi ici, alors tu déchire ce dossier, tu vas dans un lycée pour faire des études et on verra. Mais cette routine revient, tes amis te tournent le dos car ton meilleur ami leur à dit que tu étais une salope qui aime ouvrir ses cuisses. Alors les mecs te parlent par intérêt, mais toi tu es naïve, tu pense qu’on peut vraiment t’aimer pour ce que tu es…

Tu fuis ton foyer car tu y es mal, tu aimerai qu’on t’écoute mais non, personne est là, tu ne veux pas déranger..

Alors tu te tais, tu durcis et tu traine avec d’autres, tu vole, tu fume, tu bois et c’est un cercle vicieux.

Tu n’as que 15 ans à ce moment-là, le seul endroit ou tu es bien c’est à la campagne alors tu fuis, tu t’échappe et puis là tu réussie à voir une lueur d’espoir, un gars qui ne veut rien de plus que ton bonheur.

Vous échangez de longues heures ensemble mais tu as du mal car tu ne veux être que dans ses bras car c’est là où tu es en sécurité.

Alors tu fuis loin de ton foyer, mais évidemment ton entourage ne comprend, ça parle derrière à croire que personne ne veut te voir heureuse.

Cet homme c’est ton oxygène, il faut que tu sois près de lui ! surtout ne pas le perdre…

Voila et la suite est plus douce .

Je voulais au moins que tu sache ce que j’ai vécu pendant mon adolescence pour que je puisse faire la paix avec moi-même. Aujourd’hui je m’aime, j’ai confiance en moi et plus jamais je ne veux être cette adolescente tacher et détruite.

Je suis une femme forte, une mère qui aime plus que tout au monde son enfant et qui sait peut être un deuxième …

Mais j’avais besoin que tu saches que je te pardonnes d’avoir été aveugle sur ma souffrance.

Sache que je ne veux plus de nouvelles de ta part. il sait casser quelque chose entre nous, mais tu seras toujours celle qui m’a fait naître.

Au revoir  

Ce sont des choses qui arrivent. Les histoires de famille, ça me connait.

Il y a 2 heures, ambre2306 a dit :

Je te pardonne, pour me permettre d’avancer.

Très émouvant votre témoignage d'adulte sur vos souffrances d'enfances.

Agir et penser en adulte, ce que vous faites en ce moment, c'est très beau et c'est très fort.

Embrassez votre enfant et le prochain à venir, qui ne sait pas encore, combien il a de la chance d'avoir une maman comme vous, qui l'aime pour ce qu'il est, celui qui est votre petit tout simplement.

Il y a 2 heures, ambre2306 a dit :

Je te pardonne, pour me permettre d’avancer.

Tu as surement besoin que je t’explique car le temps t’as mis un voile sur les yeux

A mes 10 ans, j’ai eu une cassure, tu étais occuper à autre chose mais imagine toi, toi à 10 ans tu a toujours vécu avec ta mère pour toi toute seule et pour seule repère puis un homme rentre dans ton foyer et tu n’es plus en sécurité. Tu crie à l’intérieur et personne ne t’entends. Tu es mise de coter pour un autre, puis cet homme qui t’a fais grandir et avoir mal disparait en laissant un enfant dans le ventre de la femme que tu chéris plus que ta propre, tu as peur de l’accouchement, peur de la perdre, qu’elle ne meurt.

Il nait, tu deviens grande sœur, un rôle que tu prends a cœur et que tu assume fièrement. Mais toi, tu n’as plus de protection ni d’amour à 100%.

Du coup, tu fais confiance à des garçons qui voient que tu es fragile, alors ils profitent. Tu te sens lâche, tacher mais tu continue car les personnes que tu aimes ont besoin de toi.

Ton frère devient le centre de ta mère pas par choix, mais à cause de problèmes qui te dépassent alors tu pardonnes.

Mais ça te tue encore un peu plus.

Tu as des amis, des petits-amis mais surtout un meilleur ami mais lui aussi ton meilleur ami profite et vole ta chasteté. Tu crois que c’est ta faute, tu lui a peut être fait croire des choses alors tu pardonne et il te revole ta liberté, la liberté de ton corps, de ton âme.

Donc encore un fois, tu crie mais en toi car tu ne veux pas être un poids pour les personnes que tu aime et qui souffre déjà.

Puis le collège se termine, tu as fais un dossier pour une école d’art à Paris, tu es boursière tu pourrais le faire !!

Mais non, on as besoin de toi ici, alors tu déchire ce dossier, tu vas dans un lycée pour faire des études et on verra. Mais cette routine revient, tes amis te tournent le dos car ton meilleur ami leur à dit que tu étais une salope qui aime ouvrir ses cuisses. Alors les mecs te parlent par intérêt, mais toi tu es naïve, tu pense qu’on peut vraiment t’aimer pour ce que tu es…

Tu fuis ton foyer car tu y es mal, tu aimerai qu’on t’écoute mais non, personne est là, tu ne veux pas déranger..

Alors tu te tais, tu durcis et tu traine avec d’autres, tu vole, tu fume, tu bois et c’est un cercle vicieux.

Tu n’as que 15 ans à ce moment-là, le seul endroit ou tu es bien c’est à la campagne alors tu fuis, tu t’échappe et puis là tu réussie à voir une lueur d’espoir, un gars qui ne veut rien de plus que ton bonheur.

Vous échangez de longues heures ensemble mais tu as du mal car tu ne veux être que dans ses bras car c’est là où tu es en sécurité.

Alors tu fuis loin de ton foyer, mais évidemment ton entourage ne comprend, ça parle derrière à croire que personne ne veut te voir heureuse.

Cet homme c’est ton oxygène, il faut que tu sois près de lui ! surtout ne pas le perdre…

 

Voila et la suite est plus douce .

 

Je voulais au moins que tu sache ce que j’ai vécu pendant mon adolescence pour que je puisse faire la paix avec moi-même. Aujourd’hui je m’aime, j’ai confiance en moi et plus jamais je ne veux être cette adolescente tacher et détruite.

Je suis une femme forte, une mère qui aime plus que tout au monde son enfant et qui sait peut être un deuxième …

Mais j’avais besoin que tu saches que je te pardonnes d’avoir été aveugle sur ma souffrance.

Sache que je ne veux plus de nouvelles de ta part. il sait casser quelque chose entre nous, mais tu seras toujours celle qui m’a fait naître.

 

Au revoir  

coucou

je suis content pour toi que tu es devenue forte et que tu pardonne

je comprends que quelque chose s'est cassée dans ta relation avec ta mere

par contre je comprends pas pourquoi tu veux plus de la relation

si c'est pour te protéger genre la relation est toxique ou trop douloureuse je comprends parfaitement et approuve ...mais es ce le cas ?

si il y douleur cela veut dire que la blessure existe encore et je pense peut être soigner (le pardon est bien plus vaste qu'on le pense en général ... c'est pas seulement gracier un coupable c'est aussi tourner la page et revivre ou encore aimer au delà des défauts de l'autre ou encore donner une seconde chance avec de bonnes bases bien posées et j'en passe)

si c'est te protéger ... la par contre rien a dire ... une relation toxique est toxique et donc pas a entretenir ...par contre elle peut devenir saine ... a 2 bien sur si la volonté de l'autre est pas la pour y arriver faut pas être masochiste ...je comprends bien ... mais assainir une relation familiale c'est quand même un chouette objectif ...

dans tout les cas je le répète je suis très content pour toi que tu sois devenue forte et dans le pardon ... c'est juste une réflexion une réaction a ton texte

Quelle tristesse , longue comme un jour sans pain , je comprend que vous ayez besoin de coucher cela sur papier , bravo, moi je ne sais pas dire les choses qui touchent a l'intime , je garde tout , surement une erreur , mais cela n'appartient qu'a moi ; bon courage pour la suite , j'aimerai si vous le permettez , citer cet écrivain , Roumain ,phrase que j'adore  :  

La vie est un bien perdu , si on ne l'a vécue , comme on l'aurai voulu ; 

(ne regarder plus derrière vous)    je vous souhaite le meilleur ; 

Pas besoin d’écrire aux gens qu’on méprise pour le mal qu’ils nous font ou ont fait. Je les ignore de façon permanente pour ma part. J’arrive même à oublier que je les ai connus, qu’ils ont existé.
Leur écrire même pour énumérer nos reproches s’est leur donner bien trop d’importance.
Ces gens n’existent pas.
Les souvenirs de ces engeances disparaissent de mois en mois, de jour en jour, d’heure en heure pour qu’ils soient réduits à ce qu’ils sont réellement : le néant.

Eternal Sunshine of the Spotless Mind !

c justement là ou vous vous trompez jim, si certains ecrivent c qu'ils en ressentent le besoin. pour prendre une revanche, pour tourner la page, pour requerir un peu d'humanité en face, pr x raisons.

il y a 17 minutes, Jim69 a dit :

Pas besoin d’écrire aux gens qu’on méprise pour le mal qu’ils nous font ou ont fait. Je les ignore de façon permanente pour ma part. J’arrive même à oublier que je les ai connus, qu’ils ont existé.
Leur écrire même pour énumérer nos reproches s’est leur donner bien trop d’importance.
Ces gens n’existent pas.
Les souvenirs de ces engeances disparaissent de mois en mois, de jour en jour, d’heure en heure pour qu’ils soient réduits à ce qu’ils sont réellement : le néant.

Eternal Sunshine of the Spotless Mind !

Tu essaies de t'en convaincre ? 

il y a 2 minutes, Auger a dit :

Tu essaies de t'en convaincre ? 

Non je le vis.

il y a 1 minute, Jim69 a dit :

Non je le vis.

Très convaincant.

Il y a 8 heures, Jim69 a dit :

Pas besoin d’écrire aux gens qu’on méprise pour le mal qu’ils nous font ou ont fait. Je les ignore de façon permanente pour ma part. J’arrive même à oublier que je les ai connus, qu’ils ont existé.
Leur écrire même pour énumérer nos reproches s’est leur donner bien trop d’importance.
Ces gens n’existent pas.
Les souvenirs de ces engeances disparaissent de mois en mois, de jour en jour, d’heure en heure pour qu’ils soient réduits à ce qu’ils sont réellement : le néant.

Eternal Sunshine of the Spotless Mind !

C'est sa mère

Il y a 19 heures, ambre2306 a dit :

Sache que je ne veux plus de nouvelles de ta part. il sait casser quelque chose entre nous 

 

Un jour, peut-être, vous vous retrouverez toutes deux, en tout cas je vous le souhaite. Ce sont tes enfants qui vous y aideront. Malgré tout ce que tu reproches à ta mère, tu ne pourras l'empêcher d'être la grand-mère de tes enfants et c'est d'ailleurs sûrement cela qui vous rapprochera.