Aller au contenu

Notre monde est trop parfait pour être vrai.

Noter ce sujet


Invité korvo

Messages recommandés

Membre, Chien Fou forumeur, 91ans Posté(e)
Promethee_Hades Membre 25 564 messages
91ans‚ Chien Fou forumeur,
Posté(e)
Il y a 8 heures, Annalevine a dit :

Votre démarche reste d’abord scientifique, c’est à dire que vous essayez de concrétiser, dans la pensée, le décor dans lequel nous pourrions bien vivre. Puis vous essayer de tirer quelque chose de ce constat qui n’est plus du tout scientifique, mais spiritualiste ( le monde n’existe que pour engendrer). 
Je pourrai vous contredire dans la forme mais je m’aperçois que je suis un chemin qui ressemble au vôtre même si je me démarque de vous dans le descriptif des « paysages » évoqués. 
Nous pouvons en effet faire l’expérience de nous imposer une représentation du monde absolument désespérante, en s’efforçant de regarder en face ce fait que tout va disparaître dans la désintégration de tous les photons par exemple ( ce qui en passant ruine également les espoirs des transhumanistes).
 

Qu’est ce qui se passe si je tiens dans ce face à face ? 

En ce qui me concerne je continuerai de vivre avec mes options et ma foi, non pas conçue ici comme foi en Dieu, mais foi dans la volonté de vivre qui surgit sans cesse en moi, même si cette volonté apparaît totalement insensée. 
 

Bien sûr je rencontrerai sur mon chemin non seulement ma propre representation désespérante quant à l’avenir de l’univers mais en plus tous les négateurs de la volonté de vivre qui s’acharneront à me dire que cette volonté n’est que le déchet d’une matière aveugle. 

Il est nécessaire pourtant de tenir.

Il me semble que votre façon de voir et la mienne ne sont pas éloignées.

Ce qui m’étonne  chez vous c’est votre actuel positionnement. J’avais le sentiment que vous étiez revenu de tout et que vous nourrissiez une sorte d’amertume devant ce fait que vous comme moi allons bien sûr mourir. J’ai le sentiment que vous réaffirmez votre volonté de vivre, ne serait ce que dans l’utilisation de cette image d’un monde qui n’existe que pour engendrer.

Bonjour Annalevine, poigne de mains

Bien je n'en ai plus pour très longtemps, mon corps se dégrade à grande vitesse, je suis devenu un invalide, bientot je suis devenu complétement dépendant, je suis dans l'incapacité de m'habiller seul, il se pourrait que je finisse pas l'année. Je vais bientot mourir,. Je prends la mort avec le sourire, avec un forme de festivité, de moi tout sera fini, mais est ce que cela à un jour commencé, qui suis je dans le fond qu'une illusion de moi même pour moi même, une illusion pour autrui qui me vois qu'à travers leur prisme, le pire des cons et alors il en faut bien un pire, ça me gène pas que ce soit moi, un associal, complétement amoral, ce que je peux m'en battre les les enfin je m'en bat bien les quelques choses, et en plus ça me fais du bien. Je ne suis qu'une illusion dans un monde d'illusions et tout ça n'a vraiment rien de sérieux, c'est une histoire de fous. Une illusions sorti du néant retournant au néant. A y penser franchement c'est très jouissif. J'ai appris plein de choses, dans ce que l'on peut appeler ma vie, surtout sur ma propre espèce, pour le reste, la plupart des choses apprise sont obsolètes, pas inutiles quand même. Je ne dirai pas la suite par ce que certain ça leur plairaient pas du tout. Mais ce retour au néant me conviens très bien. Et comme un jour ou je fut agressé, ou on ma collé un flingue sur la tempe, j'ai gueulé Viva la Muerta en accélérant, je le pense toujours très sincérement. La mort c'est le meilleur moment de la vie. 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, Le prendre au sérieux, nuit gravement à la santé, Posté(e)
azad2B Membre 5 932 messages
Le prendre au sérieux, nuit gravement à la santé,
Posté(e)

Et soit dit en passant, se rouler un trois feuilles reste le meilleurs exutoire. Arrivé à sa moitié, on se fout de tout, et n'est-ce pas le but recherché finalement ? La deuxième moitié nous faisant paraître la vie si belle, et le monde si bien adapté à nous qu'une simple fleur séchée suffit à nous le rendre presque digeste.

Modifié par azad2B
  • Haha 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Chien Fou forumeur, 91ans Posté(e)
Promethee_Hades Membre 25 564 messages
91ans‚ Chien Fou forumeur,
Posté(e)
il y a 29 minutes, azad2B a dit :

Veux-tu que je te dise ce qui (pour moi, au moins) ressort de ce que tu dis ?

Ha flûte, nous ne sommes pas face à face, c'est con de discuter via un clavier, on en arrive à oublier le principal, mais enfin, je vais te dire tout de même ce qui en te lisant m'a frappé :

Ce que tu dis là, laisse à penser que le cerveau dont nous disposons tous est une machine qui ne nous est pas adaptée. Trop belle, trop perfectionnée pour ce que nous sommes réellement.  Rares sont les gens qui méritent cette merveille là ! Tout le monde le reçoit à sa naissance, mais combien d'entre-eux le méritent vraiment ? Un sur mille, sur cent mille ou sur un milliard ? Je ne sais-pas, car je ne suis pas moi-même capable d' entendre ( traduis ici, entendre, par comprendre) les messages qu'il m'envoie face à ce que mes sens ont reçus et que mon cerveau a identifié et dont moi, pauvre type inadapté, je n'ai perçu qu'une petite partie. J'ignore donc le principal, car mon intelligence, n' étant pas absolue je suis obligé de comparer ces messages avec ceux que j'ai pu jadis intégrer et dont je me souviens encore, et qui sont donc les seuls qui peuvent avoir un sens pour moi. Sans m'en rendre compte et heureusement sans m'en inquiéter, je suis sourd, nous sommes sourds et notre cerveau, seul objet capable de comprendre cette conscience qu'il a élaboré lui-même dans l'espoir que nous pourrions la consulter cause inutilement dans le désert.... Et qui, sait, peut-être qu'à la longue, lassé lui-même il baisse lui aussi les bras, et nous laisse et vieillir et mourir. De chagrin. Pour faire court, disons que notre cerveau a au moins 10 000 ans d'avance sur nous.

C'est certain ce serai mieux en tête à tête, surtout que tu viens d'exprimer une chose presque proche de ce que j'ai pensé dans ma jeunesse ( 18 ans ) , mais dont je me refuse de parler. Par contre c'est pas ce que je voulais dire, mais c'est sans la moindre importance. En gros je disais nous avons entre humains un dialogue de sourd

Tu as le curé qui dit la masturnation rend sourd, et moi en tant que pépé papy je répond chic distribution de topinembourgs.

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 153ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 153ans‚
Posté(e)
Il y a 19 heures, Promethee_Hades a dit :

Bonjour Annalevine, poigne de mains

Bien je n'en ai plus pour très longtemps, mon corps se dégrade à grande vitesse, je suis devenu un invalide, bientot je suis devenu complétement dépendant, je suis dans l'incapacité de m'habiller seul, il se pourrait que je finisse pas l'année. Je vais bientot mourir,. Je prends la mort avec le sourire, avec un forme de festivité, de moi tout sera fini, mais est ce que cela à un jour commencé, qui suis je dans le fond qu'une illusion de moi même pour moi même, une illusion pour autrui qui me vois qu'à travers leur prisme, le pire des cons et alors il en faut bien un pire, ça me gène pas que ce soit moi, un associal, complétement amoral, ce que je peux m'en battre les les enfin je m'en bat bien les quelques choses, et en plus ça me fais du bien. Je ne suis qu'une illusion dans un monde d'illusions et tout ça n'a vraiment rien de sérieux, c'est une histoire de fous. Une illusions sorti du néant retournant au néant. A y penser franchement c'est très jouissif. J'ai appris plein de choses, dans ce que l'on peut appeler ma vie, surtout sur ma propre espèce, pour le reste, la plupart des choses apprise sont obsolètes, pas inutiles quand même. Je ne dirai pas la suite par ce que certain ça leur plairaient pas du tout. Mais ce retour au néant me conviens très bien. Et comme un jour ou je fut agressé, ou on ma collé un flingue sur la tempe, j'ai gueulé Viva la Muerta en accélérant, je le pense toujours très sincérement. La mort c'est le meilleur moment de la vie. 

Bonjour Prométhée, je suis profondément ému par ton message. Emu aussi par ta confiance.

Je recois tes mots, entre mes mains, comme je pourrais recevoir l’eau vive d’une source qui s’éteint. 
 

Je m’étends avec toi, sur cette couche, et je prononce doucement ces mots : je vais mourir.

Je sais peu de ton histoire,  je ne sais pas ce que tes mots t’inspirent, et peut-être même que tu n’es pas encore stabilisé dans tes sentiments, quand tu écris les mots que tu m’écris. 
 

Je reçois tes mots, je fais de mes mains une coupe, je te reçois.

Je t’embrasse Prométhée.

Modifié par Annalevine
  • Merci 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 153ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 153ans‚
Posté(e)
Le 23/02/2022 à 11:31, azad2B a dit :

@Annalevine, bonjour.

Eugène Ionescu, qui affirmait que la pire des inventions de l’ homme était le mot, n’avait peut-être pas tout à fait tort. Nous avons ici un participant, @Hérisson_, qui explose littéralement en essayant de traduire, en temps réel, les idées apparemment brutes de fonderie qui lui viennent à l’esprit, et, c’est connu, l’esprit est trop agile pour que le mot puisse le traduire efficacement. Mais ces idées qu’il jette en vrac, on est en droit d’admettre qu’elles sont la synthèse de réflexions longuement mûries qu’il a peaufiné à l’aune de son seul critère : sa conscience.

Et comment connaître le la quand on n’entend qu’un seul son de cloche et que le bronze de celle-ci n’a pas été fondu en respectant des règles ancestrales des fondeurs de cloches ? Et surtout en étant persuadé qu’on est le seul à posséder l’oreille absolue en matière d’ analyse harmonique ! C’est là, à mon avis son seul défaut, rédhibitoire sans doute, mais tellement fréquent hélas. Et aussi, comment enseigner le solfège à un chimiste dont la seule musique qu’il connaisse est celle qui émerge du son des cornues qui s’entrechoquent sur sa paillasse et du mortier qui pilonne les mélodies dont il n’est pas l’auteur ?

Si la musique, moyen d’expression rudimentaire, simple et censé être universel, ne parvient pas à accorder les hommes entre-eux, alors, oui, vraiment, tout est définitivement foutu.

Et si nous sommes d’accord sur l’inexorable sort qui nous attend et que nous acceptons l’idée que esprit, âme ou conscience ne sont que des mots, mais qu’on aime ces mots parce qu’on leur doit la plus belle chose que tout être vivant possède : la faculté de rêver. Alors, oui, je crois qu’user de cette faculté est une chance formidable qui à elle seule justifie notre présence aussi fugitive soit-elle. Cela parce que, le rêve inspire les créateurs, sont là qui sont les égaux des dieux, ne serait-ce qu'en nous révélant leurs rêves.

Camus, ne rêve t-il pas d'un Sisyphe heureux ?

Je ne parviens pas à vous suivre car vous vous situez dans un champ culturel qui n’est pas le mien. Attention je ne fais pas de hiérarchie ! 
Toute ma vie est construite dans la volonté de transmettre. Quand je rêve c’est toujours dans l’idée de transmettre, c’est pour cela que j’écrivais dans un autre fil que je tendais à toujours réaliser mes rêves puisque  je ne fais jamais de rêves pour moi mais pour transmettre ou tenter de transmettre, à ceux à qui je tiens, ce que je pense être le meilleur de mon inspiration et de moi même.  Je n’ai jamais pu avoir pour horizon moi même comme si je trouvais particulièrement inintéressant de travailler pour moi. Je ne donne de sens à ma vie que dans le rapport avec mon épouse, mes enfants, mes petits enfants et aussi tous les jeunes pour qui à un moment je me donnais du matin au soir pour leur transmettre les connaissances dont ils avaient besoin pour s’élancer  dans la vie. 
Aujourd’hui cette tension à transmettre s’achève dans la tentative de laisser à ma descendance  quelque chose de ma propre ascendance dans des mots, des écrits, des textes qui pourraient conduire jusqu’aux miens l’esprit de mes ancêtres. 
Je n’y arriverai peut être pas, et si j’échoue ce ne sera pas important car j’ai déjà beaucoup transmis avec succès. 
Si je tente de voir d’où me vient cette culture je constate qu’elle vient de ma branche russe, les Russes suivant des lignes de crête ou d’ascension ou parfois de chute, toujours inspirées par  l’histoire, étendue sur des millénaires maintenant. 
De même que mon épouse, juive, elle même s’inscrit dans la transmission, en suivant elle aussi l’inspiration d’une histoire millénaire.

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Le prendre au sérieux, nuit gravement à la santé, Posté(e)
azad2B Membre 5 932 messages
Le prendre au sérieux, nuit gravement à la santé,
Posté(e)

@Analevine, bonsoir...

La discussion devient effectivement difficile à suivre, et je vais à mon tour vous mettre en garde contre toute erreur d’interprétation de mes propos. Je ne m’érige pas en juge et bien entendu, je conçois très bien que parfois et de façon brutale dans une discussion un mot prononcé, puisse déclencher chez l’auditeur une vision d’images insupportables. Je fais là allusion à Hérisson, que vous avez éjecté de façon si soudaine que seule une réaction épidermique peut l’expliquer. Et j’avoue vous comprendre car son mode de communication, parfaitement sentencieuse est difficile à supporter. Voilà, c’est dit, revenons à notre sujet, si vous le voulez-bien.

Nous avons divergé, le sujet était je crois, l’étonnement que tout individu sensible doit ressentir au vu de la merveilleuse symbiose qui semble unir l’inerte au vivant. Et à la vie, dont la caractéristique principale est de s’auto-dupliquer de façon à engendrer un nouvel individu porteur de la « mémoire » commune à son ou ses géniteurs, vous en ajoutez une autre qui serait la faculté de transmission non plus seulement de caractères physiques, mais aussi de caractères moraux. Bien sûr, cela peut se faire. Dans le calme d’abord, dans le cadre apparemment serein et tranquille du milieu familial, où la douceur semble être la règle. Ou plus violemment quand apparaît la nécessité de cohabiter avec les lois nécessaires à notre bien-être social. On appelle cela, l’éducation, si je ne m’abuse. Et là, je me hérisse, car s’il est vrai que j’ai eu la chance d’avoir des parents merveilleux et qui s ‘aimaient et qui m’aimaient, les aléas de l’histoire qui ont conduits mon père à rester prisonnier de guerre pendant cinq ans alors que ma mère restée à Paris m’avait placé par précaution dans une école tenue par des jésuites, eurent sur moi des résultats surprenants. Confier un enfant arménien et chrétien par son père, un peu grec (ma mère est née à Smyrne, ville que des barbares ont renommés Izmir) et beaucoup juif, par sa mère, à des éducateurs jésuites, à cause d’un occupant nazi, avouez que tout cela est peu banal. Mais paradoxalement je dois reconnaître qu’en ce qui me concerne, à part quelques coups de badines bien mérités d’ailleurs, sur la paume des mains, les jésuites se sont bien tenus à mon égard. Peut-être que le quartier où se trouvait l’école les incitaient à la prudence…. Bref pardon pour cet étalage, même si je crois me souvenir que vous en aviez déjà connaissance.

Donc, disais-je, nous avons bifurqué et je vous laisse le choix de la direction que doit prendre la discussion, si vous l’acceptez, ou simplement de continuer à discuter de choses et d’autres, histoire de mettre un peu de paix, dans nos rapports. Merci.

Modifié par azad2B
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

Chargement

×