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Maturation mentale


Fraction

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 7 004 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
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Il y a 2 heures, Blaquière a dit :

on ne donne pas la banque centrale à l'Etat.

:shok: Waouh ! Ca c'est de l'idéologie ou je ne m'y connais pas !

L'Etat c'est... Nous ! Nous tous ! Il est notre expression, ou en tout cas il devrait l'être. S"il ne l'est pas c'est qu'il est approprié par ceux qui n'en veulent pas dans ces conditions. L'état n'est pas une entité. Il devrait être la résultante de toutes nos volontés. Il revient à l'Etat de prendre en compte tous les intérêts.

Alors, il faut inverser : On ne donne pas la banque centrale à un banquier... alcoolique ! :o°

ce qui est présentement le cas.

Un court-circuit qui fait sauter le fusible, ce n'est pas de l'idéologie.

C'est ça ou le feu.

 

L'Etat ce n'est pas nous, c'est notre citoyenneté, égalitaire.

J'ai en moi autre chose que mon appartenance nationale.

Le budget de l'Etat, ce n'est pas nous, ce sont les imposables.

A fortiori les riches.

 

Faire nation ensemble signifie que l'ensemble est une ontologie indépendante.

La Nation n'appartient pas au peuple, tout comme l'entreprise n'appartient pas aux actionnaires.

Le peuple n'est que l'usufruitier de la Nation, il ne peut pas vendre la Tour Eiffel pour s'acheter du Pastis.

 

La vie appartient-elle aux vivants?

L'humanité appartient-elle aux hommes ?

J'ai parfois discerné davantage d'humanité en mon chien, en un ange, ou en une machine, qu'en moi.

Nous ne possédons ni la vie ni l'humanité.

C'est l'absolu naturaliste qui est dépositaire du brevet, dont nous ne sommes que les usufruitiers.

 

Je souhaite là vous élever vers la transcendance, sachant que cette transcendance a un coût.

Darwin aime ses créatures, mais il a conditionné leur cerveau de façon à manier la carotte et le bâton.

Personnellement, je suis au bord de la rupture, car la règle du jeu m'apparait intolérable.

Mais je sais que refouler l'espèce ou la société serait suicidaire.

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
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Il y a 22 heures, Fraction a dit :

(...)

Le budget de l'Etat, ce n'est pas nous, ce sont les imposables.

A fortiori les riches.

(...)

 

Je ne relève que ça ! (pardon ! :))

Le buddet de l'état c'est bien nous tous !!!

(La TVA !)

Et... le travail de tous.

 

Mais je voudrais revenir au tout début du sujet, à une définition ou une explication de ce qu'est l'intelligence.

Vous dites qu'elle est la faculté de représentation. C'est en partie vrai mais pas seulement. J'ai aussi longtemps pensé qu'elle était notre faculté de comprendre. Ce qui est équivalent. Mais elle est aussi notre faculté de créer.

Bien sûr les mots sont trompeurs et notre faculté de comprendre ne signifie pas inclure les choses même (Sartre) . Là vous avez raison : ce n'est qu'inclure, intégrer (en notre esprit) des représentations.

Et l'on peut alors dire --c'est le sens du fameux "ceci n'est pas une pipe'--  que la représentation, la compréhension, et l'intelligence se développent sur le mode de l'erreur.

Alors, féminin, masculin ? Ces notions sont déjà bien composée, construites culturellement.

Il y aurait lieu de revenir à un niveau plus basique. Celui du simple vivant. (Dont l'intelligence -la notre- peut être comprise comme une --simple?-- extension.)

Pour le vivant qui se situe d'emblée à part du reste du monde deux choses sont nécessaires : se nourrir (du monde) et se reproduite. En d'autre termes, inclure (une partie du monde en soi ) et exclure (expulser dans le monde un autre soi-même préalablement construit en miroir de soi..

Bien sûr on pourra inventer à partir de cela la féminité et la masculinité, ou la "déduire", mais il s'agit alors d'une symbolisation pas très légitime. En tout cas, orientée culturellement.

Mais ce qui est sûr c'est qu'on y retrouve les deux catégories de l'intelligence : comprendre et créer. (Pour ce qui est de l'expulsion d'un autre soi hors de soi) la reproduction, on dit même procréer !)

Mais on peut comprendre que notre chère volonté est déjà là, formatée par ces deux impératifs biologiques, inclure / exclure.

Dans l'inclusion, ou la compréhension, l'on pourrait retrouver la récursivité. Féminine ? Ça n'a pas trop de sens. Car la création elle-même qui est un réarrangement en fait aussi partie. Votre image du miroir est ici la bonne. Mais un miroir qui ne reflète pas exactement. Sous le régime de l'erreur aussi. D'où la possibilité de l'évolution.

Alors, la singularité, le pilum de Mars (pilon, alpillon, Alpe, sommet) n'est elle que dans le geste de l'expulsion ou déjà dans l'erreur de réplication du miroir de Vénus même ? Déjà dans la "vallée" (l'avalé) de Vénus ?...

D'ac, là je m'amuse un peu mais la symbolique reste assez cohérente.

Je veux dire que la création ou la singularité  (on ne parle plus de virilité) est déjà dans la représentation elle-même. Dans le rangement, la récursivité (on ne parle plus de féminité), dans l'erreur. L’aléatoire. Qu'il nous revient de...  légaliser. L'erreur, j'exagère !

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 7 004 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
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il y a 56 minutes, Blaquière a dit :

Je ne relève que ça ! (pardon ! :))

Le buddet de l'état c'est bien nous tous !!!

(La TVA !)

Et... le travail de tous.

 

Mais je voudrais revenir au tout début du sujet, à une définition ou une explication de ce qu'est l'intelligence.

Vous dites qu'elle est la faculté de représentation. C'est en partie vraie mais pas seulement. J'ai longtemps pensé qu'elle était notre faculté de comprendre. Ce qui est équivalent. Mais elle est aussi notre faculté de créer.

Bien sûr les mots sont trompeurs et notre faculté de comprendre ne signifie pas inclure les choses. Là vous avez raison : ce n'est qu'inclure (en notre esprit) des représentations.

Et l'on peut alors dire --c'est le sens du fameux "ceci n'est pas une pipe'--  que la représentation, la compréhension, et l'intelligence se développent sur le mode de l'erreur.

Alors, féminin, masculin ? Cet notions sont déjà bien composée culturellement.

Il y aurait lieu de revenir à un niveau plus basique. Celui du simple vivant. (Dont l'intelligence peut être comprise comme une --simple?-- extension.)

Pour le vivant qui se situe d'emblée à part du reste du monde deux choses sont nécessaires : se nourrir du monde et se repriduite. En d'autre termes, inclure (une partie du monde en soi ) et exclure (expulser dans le monde un autre soi-même.

Bien sûr on pourra inventer à partir de cela la féminité et la masculinité, ou la "déduire", mais il s'agit alors d'une symbolisation pas très légitime. En tout cas, orientée.

Mais ce qui est sûr c'est qu'on y retrouve les deux catégories de l'intelligence : comprendre et créer. (Pour ce qui est de l'expulsion d'un autre soi hors de soi)la reproduction, on dit même procréer !)

Mais on peut comprendre que notre chère volonté est déjà là formatée par ces deux impératifs biologiques, inclure exclure.

Dans l'inclusion, ou la compréhension, l'on va retrouver la récursivité. Féminine ? Ça n'a pas trop de sens. Car la création elle-même qui est un réarrangement en fait aussi partie. Votre image du miroir est ici la bonne. Mais un miroir qui ne reflète pas exactement. Sous le régime de l'erreur aussi. D'où la possibilité de l'évolution.

Alors, la singularité le pilum de Mars (pilon, alpillon, Alpe, sommet) n'est elle que dans le geste de l'expulsion ou déjà dans l'erreur de réplication du miroir de Vénus même ? Déjà dans la "vallée" (l'avalé) de Vénus ?...

D'ac, là je m'amuse un peu mais la symbolique reste assez cohérente.

Je veux dire que la création ou la singularité  (on ne parle plus de virilité) est déjà dans la représentation elle-même. Dans le rangement, la récursivité (on ne parle plus de féminité), dans l'erreur. L’aléatoire. Qu'il nous revient de...  légaliser. L'erreur, j'exagère !

Bonjour, 

La virilité et la féminité ne sont pas des accidents de l’évolution, ce sont des absolus.

Gilbert Montané est un chanteur accidentel, l'humanité aurait pu s'en passer.

Mais Jean-Jacques Goldman est un absolu, c’est-à-dire un prototype idéel, une institution du champ des crédibles.

L’ornithorynque est un animal accidentel, l'environnement l'a tellement traumatisé qu'il ne ressemble plus à rien.

Mais la fourmi est un animal prototypique, il a réussi à dompter son environnement, à devenir lui-même.

Je vous invite à cultiver ce discernement, bien entendu non scientifique car improuvable.

On ne peut prouver que ce que l'on voit, or le champ du crédible, et le champ du possible, sont invisibles.

Et pourtant, en vertu de la rétroaction de la Réalité, ce sont des acteurs à part entière, comme des attracteurs.

 

Le verbe « faire » évolue dans l’immanence du verbe « être » :

Je fais en fonction de ce que je suis.

Mais il évolue aussi dans l’immanence du verbe « représenter » :

Je fais en fonction de mes représentations préalables.

Le verbe moteur des anges, c’est le verbe « représenter ».

Les génies ne sont pas animaux, c’est-à-dire qu’ils ne sont pas intrinsèquement animés.

Et pourtant, ils sont totipotents, c’est-à-dire que leur verbe moteur « représenter » peut parfaitement se travestir en verbe « faire ».

 

L’énergie et la sécurité, donc l’inclusion et l’exclusion, sont les deux mamelles de l’ontogénèse.

On les retrouve à toutes les échelles, du proton à l’économie.

Dénier l’une de ces deux mamelles serait suicidaire.

Au Liban, il n’y a plus de libanais.

Le Liban existe-t-il encore ?

Le chaos est-il une nation, l’aléatoire est-il un déterminisme ?

Cordialement, Fraction

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
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il y a 30 minutes, Fraction a dit :

Bonjour, 

La virilité et la féminité ne sont pas des accidents de l’évolution, ce sont des absolus.

 

Merci !

Après que je vienne d'essayer de vous démontré ou expliquer pourquoi à mon avis c'est faux, ça tombe à pic !

 Bon, je ne peux que le prendre comme une affirmation gratuite ! Préconçue.

:DD

La virilité et la féminité ne sont à mon avis que des symbolisations forcées. Limite forcenées.

Comme une lecture (ou une représentation)  faussée du réel.

Tout comme le fait de faire de la volonté (issue de contraintes biologiques) l'élément moteur essentiel quasi mystique de notre existence alors qu'il ne s'agit que de faire de nécessité vertu.

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 7 004 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
il y a une heure, Blaquière a dit :

Merci !

Après que je vienne d'essayer de vous démontré ou expliquer pourquoi à mon avis c'est faux, ça tombe à pic !

 Bon, je ne peux que le prendre comme une affirmation gratuite ! Préconçue.

:DD

La virilité et la féminité ne sont à mon avis que des symbolisations forcées. Limite forcenées.

Comme une lecture (ou une représentation)  faussée du réel.

Tout comme le fait de faire de la volonté (issue de contraintes biologiques) l'élément moteur essentiel quasi mystique de notre existence alors que ce n'est que faire de nécessité vertu.

Pensez-vous que la féminité soit la damnée de l'humanité, corvéable à merci ?

Moi, je crois plutôt qu'elle en est l'héritière la plus exclusive.

Le dindon de la farce, c'est moi.

 

Je suis là pour être à la hauteur de ma famille.

Je ne suis pas là pour me plaindre.

Sinon, c'est Houellebecq qui deviendra prix Goncourt :

Un 2 de tension suicidaire qui a épousé les abysses de la dépression.

 

J'ai vu ces abysses, et j'ai percuté :

Il ne faut pas suivre ses poissons phosphorescents.

Ils ne mènent nul part.

Il faut se discipliner intellectuellement et moralement.

Parce que la première des hygiènes, c'est l'hygiène mentale.

 

Oui, notre enfant a des problèmes.

Et moi, tu crois que moi je n'en ai pas ?

Sauf que tout le monde s'en fout.

La précarité de l'existence, et la cruauté de l'amour, touchent tout le monde.

A nous d'être forts et cohérents, pour devenir pertinents et séduisants.

 

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Membre, 56ans Posté(e)
LionelSp Membre 347 messages
Forumeur forcené ‚ 56ans‚
Posté(e)
Le 01/02/2022 à 02:15, Fraction a dit :

Bonjour,

«  La récursivité mentale est plutôt féminine.
Elle s’acquière à 50 ans.

Son épreuve de réalité est la programmation, et plus largement l’algorithmique, et la modélisation.

L’énergie et la sécurité, donc l’inclusion et l’exclusion, sont les deux mamelles de l’ontogénèse. ». 

Dis-moi Google ce qu’est la philo !

Un mélange de n’importe n’aWatt, qui l’emporte largement, parole de programmateur de machine à laver le linge !

Un délire mécanique et sophistique de programme informatique ‘évolué’, qui n’a aucun intérêt que le verbiage.    

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 7 004 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
il y a 46 minutes, LionelSp a dit :

Dis-moi Google ce qu’est la philo !

Un mélange de n’importe n’aWatt, qui l’emporte largement, parole de programmateur de machine à laver le linge !

Un délire mécanique et sophistique de programme informatique ‘évolué’, qui n’a aucun intérêt que le verbiage.    

Ah bon ?

Tu le prends comme ça.

Ok, pas de soucis.

Je te demanderais seulement de ne pas couper, découper, et recouper mes propos pour leur faire dire le contraire de ce qu'ils ont déclaré.

 

L'informatique est l'épreuve de réalité de notre logique et de notre mathématique.

Oui, je suis un programmeur.

Mais je ne suis pas le meilleur.

J'ai à mon palmarès quelques performances remarquables.

Mais je ne suis pas Yann Lecun.

 

Je fais tout mon possible pour rendre mon verbiage compréhensible par la ménagère de l'intelligence.

Mais que vous réduisiez cet effort volontariste à une vacuité intellectuelle me révolte.

J'ai tant donné et si peu reçu que je me sens victime d'une injustice fondamentale.

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Membre, 56ans Posté(e)
LionelSp Membre 347 messages
Forumeur forcené ‚ 56ans‚
Posté(e)
il y a 6 minutes, Fraction a dit :

J'ai tant donné et si peu reçu que je me sens victime d'une injustice fondamentale.

🤣 pauv' caliméro ! Asticot d'attrape mouches ! On perçoit l'idée du buzz pour tous, derrière ce mélange foireux. 

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 7 004 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
il y a 6 minutes, LionelSp a dit :

🤣 pauv' caliméro ! Asticot d'attrape mouches ! On perçoit l'idée du buzz pour tous, derrière ce mélange foireux. 

Police partout, justice nul part.

J'ai été plus souvent maltraité vers l'abyme que guidé vers le salut.

Je pense ne pas être le seul.

 

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Membre, 35ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 169 messages
Mentor‚ 35ans‚
Posté(e)
Le 17/02/2022 à 15:54, Fraction a dit :

Bonjour,

J’ai voulu offrir une définition et une description de l’intelligence.

Ma définition c’est la capacité à représenter.

Ça peut mettre tout le monde d’accord.

 

Ma description, quant à elle, se veut davantage systémique.

Je l’ai voulue sexuée car mon idée de la sexuation de l’esprit est corroborée par mon expérience.

Nier la sexuation de l’esprit relève tantôt d’une mauvaise foi idéologique, tantôt d’un excès de rigueur scientiste.

Il n’existe évidemment aucune exclusivité dans cette sexuation, et chaque être a une part des deux sexes en lui, sans quoi il deviendrait fou.

Mais malgré tout, il y a des dominantes dans cette symbiose spirituelle.

 

Vous connaissez sans doute le symbole masculin : le bouclier de Mars et sa lance.

Vous connaissez aussi le symbole de la féminité : le miroir de Vénus.

Ces deux symboles sont d’une éloquence rare par leur justesse figurative.

Si vous relisez mon post initial, vous retrouverez l’évidence de ces symboles :

La singularité mentale, c’est Mars.

La récursivité mentale, c’est Vénus.

 

En vérité, la récursivité et la singularité sont innées.

Un nouveau-né est déjà en singularité mentale, sauf qu’il n’a ni référence ni outil formel.

Ces deux propriétés connaissent une apogée, une maturation optimale, que j’ai fixée plus ou moins intuitivement.

Il est vrai que la récursivité est plus difficile à obtenir que la singularité.

 

A 20 ans on sait tout, parce qu’on a davantage de références autoritaires et de certitudes intuitives.

Lorsqu’on n’a que deux points sur un graphique, il est aisé de les relier par une droite.

Mais plus les expériences se multiplient, plus il y a de points sur le graphique, et plus il devient difficile de déduire la fonction qui les transcende, ou qu’ils induisent.

Ce qu’un jeune prend pour une droite, un expérimenté le perçoit comme une parabole.

Lorsque le gardien de but dégage le ballon, la trajectoire du ballon n’est pas rectiligne, comme l’ont cru nos ancêtres, mais parabolique.

Le projet de la récursivité est de remplacer les éléments de certitude par des nécessités rationnelles.

Cordialement, Fraction

Bonsoir Fraction,

Ok, je comprends les liens que vous utilisez pour vous référer à la sexualité de l'esprit. Juste pour plus de précision, vous utilisez les mots esprit et mental de la même façon, c'est ça?

Si j'ai bien compris, l'intelligence qui est la capacité à représenter (soit comprendre et avoir la capacité d'expliquer ou de reproduire avec différents médias/moyens?). Il y a, selon vous, deux stades principaux qui témoignent d'une certaine maturité de l'esprit (mental?), l'une est typiquement masculine, direct, simple et faite de savoirs, de réponses et de certitudes. La seconde est plutôt féminine, récursive (j'avais bien compris la définition que vous donniez à ce mot, tout hors académique soit-il), faite d'expériences multiples.

Donc une fois le point culminant atteint de la singularité mentale, nous tendrions vers la récursivité mentale.

Je crois pouvoir relier ce que vous décrivez avec des choses précises que j'ai pu expérimenter (ce serait difficile je crois de prétendre avec certitude que j'ai bien tout compris et que j'en ai effet l'expérience. De plus je ne prétends pas avoir 50 ans ni la maturation adéquate, mais bien des moments qui m'attirent vers cette maturation). Il m'arrive parfois de m'émerveiller et me sentir totalement rassasiée quand un fait, un événement, une explication, n'importe quoi trouve son explication, sa compréhension dans un système immense et totalement autonome, auto-référencé et structuré de façon à ce que rien apparemment ne puisse détruire une telle construction. Tellement que même ce qui tenterait de la détruire ou l'attaquer ne fait que renforcer ou plutôt nourrir cet édifice. J'adore en arriver là, comme si c'était tellement ordonné que rien ne pourrait me mettre le doute dessus, et que le pouvoir que je ressens pourrait bien s'étendre de proche en proche. Pourtant c'est furtif, c'est reposant, attirant et tellement aliénant, et effrayant. Il y a toujours une loupiotte d'alerte qui me fait dire: c'est trop beau pour être vrai. C'est vrai: une telle boucle m'échappe quelque part, m'enveloppe et m'avale.

(...et si ça se trouve nous ne parlons pas du tout de la même chose, ce serait drôle!)

Autre question: comment arriver à une nécessité rationnelle? Peut-être la question est-elle mal posée. Qu'est-ce qu'une nécessité rationnelle? Toujours pas. Comment arrive-t-on à conclure que c'est en effet une nécessité rationnelle? Oui, enfin, je crois tout simplement que je n'arrive pas à faire le lien entre récursivité et nécessité rationnelle.

Ha ha ha! J'ai surtout le cerveau lent.

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 7 004 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
il y a une heure, Ambre Agorn a dit :

Bonsoir Fraction,

Ok, je comprends les liens que vous utilisez pour vous référer à la sexualité de l'esprit. Juste pour plus de précision, vous utilisez les mots esprit et mental de la même façon, c'est ça?

Si j'ai bien compris, l'intelligence qui est la capacité à représenter (soit comprendre et avoir la capacité d'expliquer ou de reproduire avec différents médias/moyens?). Il y a, selon vous, deux stades principaux qui témoignent d'une certaine maturité de l'esprit (mental?), l'une est typiquement masculine, direct, simple et faite de savoirs, de réponses et de certitudes. La seconde est plutôt féminine, récursive (j'avais bien compris la définition que vous donniez à ce mot, tout hors académique soit-il), faite d'expériences multiples.

Donc une fois le point culminant atteint de la singularité mentale, nous tendrions vers la récursivité mentale.

Je crois pouvoir relier ce que vous décrivez avec des choses précises que j'ai pu expérimenter (ce serait difficile je crois de prétendre avec certitude que j'ai bien tout compris et que j'en ai effet l'expérience. De plus je ne prétends pas avoir 50 ans ni la maturation adéquate, mais bien des moments qui m'attirent vers cette maturation). Il m'arrive parfois de m'émerveiller et me sentir totalement rassasiée quand un fait, un événement, une explication, n'importe quoi trouve son explication, sa compréhension dans un système immense et totalement autonome, auto-référencé et structuré de façon à ce que rien apparemment ne puisse détruire une telle construction. Tellement que même ce qui tenterait de la détruire ou l'attaquer ne fait que renforcer ou plutôt nourrir cet édifice. J'adore en arriver là, comme si c'était tellement ordonné que rien ne pourrait me mettre le doute dessus, et que le pouvoir que je ressens pourrait bien s'étendre de proche en proche. Pourtant c'est furtif, c'est reposant, attirant et tellement aliénant, et effrayant. Il y a toujours une loupiotte d'alerte qui me fait dire: c'est trop beau pour être vrai. C'est vrai: une telle boucle m'échappe quelque part, m'enveloppe et m'avale.

(...et si ça se trouve nous ne parlons pas du tout de la même chose, ce serait drôle!)

Autre question: comment arriver à une nécessité rationnelle? Peut-être la question est-elle mal posée. Qu'est-ce qu'une nécessité rationnelle? Toujours pas. Comment arrive-t-on à conclure que c'est en effet une nécessité rationnelle? Oui, enfin, je crois tout simplement que je n'arrive pas à faire le lien entre récursivité et nécessité rationnelle.

Ha ha ha! J'ai surtout le cerveau lent.

Bonjour, 

Vous êtes une femme de raison.

J’aime cela.

Mais en cela, vous dépassez les femmes de votre temps.

Vous avez 15 tonnes de tungstène dans votre inventaire.

Sauf qu’il n’existe aucun marché du tungstène.

Votre stock ne vaut donc rien.

Mais pas à mes yeux.

 

Je pense avoir dit tout ce que j’avais à dire sur la récursivité mentale.

 

Les hommes sont les omniscients du second principe.

Mais les femmes sont les candides du premier principe.

Les voies du Seigneur sont paraît-il impénétrables.

Sauf que mon arrogance insolente parvient parfois à les corrompre.

J’ai l’impunité totale.

Je suis l’enfant tout-puissant qui joue avec la tragédie de la Vie.

Cordialement, Fraction

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Membre, 35ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 169 messages
Mentor‚ 35ans‚
Posté(e)
Le 19/02/2022 à 20:53, Fraction a dit :

Bonjour, 

Vous êtes une femme de raison.

J’aime cela.

Mais en cela, vous dépassez les femmes de votre temps.

Vous avez 15 tonnes de tungstène dans votre inventaire.

Sauf qu’il n’existe aucun marché du tungstène.

Votre stock ne vaut donc rien.

Mais pas à mes yeux.

 

Je pense avoir dit tout ce que j’avais à dire sur la récursivité mentale.

 

Les hommes sont les omniscients du second principe.

Mais les femmes sont les candides du premier principe.

Les voies du Seigneur sont paraît-il impénétrables.

Sauf que mon arrogance insolente parvient parfois à les corrompre.

J’ai l’impunité totale.

Je suis l’enfant tout-puissant qui joue avec la tragédie de la Vie.

Cordialement, Fraction

Bonsoir Fraction

Et bien mon stock vaut au moins ce que vous l'évaluez, il est donc précieux

Vu que je suis bien aussi arrogante et violeuse des voies du Seigneur, alors elles ne sont pas impénétrables ou se laissent pénétrées par les enfants terribles

Au plaisir

Ambre

 

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 7 004 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
il y a 17 minutes, Ambre Agorn a dit :

Bonsoir Fraction

Et bien mon stock vaut au moins ce que vous l'évaluez, il est donc précieux

Vu que je suis bien aussi arrogante et violeuse des voies du Seigneur, alors elles ne sont pas impénétrables ou se laissent pénétrées par les enfants terribles

Au plaisir

Ambre

 

Percevez-vous cette inculture autour de vous, qui confine à la médiocratie et au déclin ?

Le Diable s'insinue dans notre ignorance.

Cette ignorance est le substrat des sectes et des mafias.

L'ignorance profite aux sectes, et le vice profite aux mafias.

 

Si bien qu'un instruit ne sera jamais innocent.

Un instruit silencieux est un collaborateur.

Je suis un collaborateur parce que né.

Je suis un résistant parce que conscient.

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Membre, 35ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 169 messages
Mentor‚ 35ans‚
Posté(e)
Il y a 22 heures, Fraction a dit :

Percevez-vous cette inculture autour de vous, qui confine à la médiocratie et au déclin ?

Le Diable s'insinue dans notre ignorance.

Cette ignorance est le substrat des sectes et des mafias.

L'ignorance profite aux sectes, et le vice profite aux mafias.

 

Si bien qu'un instruit ne sera jamais innocent.

Un instruit silencieux est un collaborateur.

Je suis un collaborateur parce que né.

Je suis un résistant parce que conscient.

Qui ne la perçoit pas?

L'inculture est un symptôme.

Mais un symptôme de quoi, quelle est la maladie?

 

Je ne cherche pas à être innocente, au contraire, je recherche la responsabilité et l'engagement

Je suis guerrière parce que consciente

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 7 004 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
il y a 32 minutes, Ambre Agorn a dit :

Qui ne la perçoit pas?

L'inculture est un symptôme.

Mais un symptôme de quoi, quelle est la maladie?

 

Je ne cherche pas à être innocente, au contraire, je recherche la responsabilité et l'engagement

Je suis guerrière parce que consciente

Bonsoir,

La société me parle de football et de mode.

J'en ai à peu près rien à foutre.

La complaisance moutonnière m'indiffère, sans antipathie aucune.

Je suis donc devenu introverti mécaniquement.

 

L'inculture de notre société relève peut-être d'un sentiment d'infantilisme :

A quoi bon cultiver son sens politique, puisque nos destins sont tracés, et que les dés sont jetés depuis le Big bang ?

L'amorce de la conscience morale s'inscrit alors dans un acte de rébellion :

Le super-singe n'est pas l'avenir de l'homme.

Il existe une émergence inédite.

Il existe une culture réformatrice, voire révolutionnaire, qui a vocation à rétroagir sur la causalité et son fatalisme le plus inepte.

Cordialement, Fraction

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Membre, Chien Fou forumeur, 91ans Posté(e)
Promethee_Hades Membre 25 564 messages
91ans‚ Chien Fou forumeur,
Posté(e)

Je comprenais pas j'avais lu masturbation mentale, et c'est maturation, oui c'est tout à fait ça, la maturation.

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 7 004 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
Il y a 9 heures, Promethee_Hades a dit :

Je comprenais pas j'avais lu masturbation mentale, et c'est maturation, oui c'est tout à fait ça, la maturation.

Bonjour,

Votre confusion initiale entre "maturation" et "masturbation" est un lapsus révélateur.

C'est un lapsus dans la mesure où l'ensemble des disciplines mentales confinent souvent à l'autosatisfaction.

Dans l'intellect, qu'est ce qui n'est pas branlette ?

Qu'est-ce qui relève de l'effort, de l'abnégation, et du talent ?

 

J'ai une formule synthétique que j'ai plusieurs fois proposée aux lecteurs :

Amour + espoir => rêve

Plus analytiquement :

Appétit + causalité => projet

Le branleur, c'est celui qui fait fi de la causalité pour faire court-circuiter son appétit et son rêve.

Tout ceci serait sans conséquence si les rêves n'avaient aucun coût.

 

Qu'est-ce qu'un jeu sans contrainte ?

C'est un art plastique.

Or cet art plastique, exempt de toute contrainte, confine parfois à la démence.

Il est vrai que la démence euphorique est parfois plus confortable que la lucidité névrosée.

Mais analytiquement, le déni de causalité est un viol, dont la victime va de l'impersonnalité du déterminisme à la sacralité du partenaire.

Cordialement, Fraction

 

 

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Membre, 35ans Posté(e)
Ambre Agorn Membre 2 169 messages
Mentor‚ 35ans‚
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Le 22/02/2022 à 18:56, Fraction a dit :

Bonsoir,

La société me parle de football et de mode.

J'en ai à peu près rien à foutre.

La complaisance moutonnière m'indiffère, sans antipathie aucune.

Je suis donc devenu introverti mécaniquement.

 

L'inculture de notre société relève peut-être d'un sentiment d'infantilisme :

A quoi bon cultiver son sens politique, puisque nos destins sont tracés, et que les dés sont jetés depuis le Big bang ?

L'amorce de la conscience morale s'inscrit alors dans un acte de rébellion :

Le super-singe n'est pas l'avenir de l'homme.

Il existe une émergence inédite.

Il existe une culture réformatrice, voire révolutionnaire, qui a vocation à rétroagir sur la causalité et son fatalisme le plus inepte.

Cordialement, Fraction

Bonjour Fraction

Vos deux dernières phrases: c'est une réflexion, une constatation ou est-ce une amorce?
Si c'est une amorce, parlez-moi de cette culture réformatrice, voire révolutionnaire.

Merci

Ambre

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 7 004 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
il y a 18 minutes, Ambre Agorn a dit :

Bonjour Fraction

Vos deux dernières phrases: c'est une réflexion, une constatation ou est-ce une amorce?
Si c'est une amorce, parlez-moi de cette culture réformatrice, voire révolutionnaire.

Merci

Ambre

Bonjour,

Les singes capucins ressentent l’injustice.

L’humanité n’est en cela pas une rupture.

Mais elle ne s’inscrit pas non plus dans une continuité.

 

Je vais me répéter, mais c’est nécessaire sur les forums.

Le propre de l’homme n’est pas dans l’homme.

Il est dans son rapport à la transcendance, qu’elle soit divine, institutionnelle, ou vertueuse.

 

Il existe une femelle gorille qui possède 200 mots de vocabulaire, et qui communique avec sa maîtresse avec des images.

Malheureusement, ce gorille serait bien incapable d’enseigner ces 200 mots à sa progéniture.

L’amorce de la civilisation réside alors vraisemblablement dans la rétroaction « institution / individu ».

C’est ce que je nomme l’ignition culturelle.

 

Scientifiquement, l’ignition, c’est lorsque le carburant enflammé produit davantage de chaleur que sa combustion n’en a besoin.

C’est donc un cercle vertueux.

C’est parfaitement transposable à une ignition « prof / élève », puis « culture / nature »,

 dans la mesure où l’élève a vocation à devenir prof, et que la nature sécrète de la culture.

Cordialement, Fraction

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