Hypothese : notre existence est absurde si elle n'est pas eternelle

On pourrait définir la valeur d'une existence par la moyenne du bien-etre ressenti au cours de celle-ci

Mais dire qu'une existence a une valeur x définit par la moyenne du bien etre ressenti n'inclut pas le temps que x est ressenti. 

Ainsi, isolée cette valeur n'etant pas soumise au temps, on peut partir du principe qu'elle est ressenti pour l'eternité.

Maintenant si on la soumet à la durée de l'existence dont elle se rapporte, sa valeur sera forcement nulle puisque cette durée n'est qu'une fraction infiniment petite dans l'eternité (x/l'infini=0)

Et à l'inverse, si l'âme est éternelle, alors se suicider ne sert à rien.

Le 04/11/2021 à 20:51, r.gsq a dit :

On pourrait définir la valeur d'une existence par la moyenne du bien-etre ressenti au cours de celle-ci

Mais dire qu'une existence a une valeur x définit par la moyenne du bien etre ressenti n'inclut pas le temps que x est ressenti. 

Ainsi, isolée cette valeur n'etant pas soumise au temps, on peut partir du principe qu'elle est ressenti pour l'eternité.

Maintenant si on la soumet à la durée de l'existence dont elle se rapporte, sa valeur sera forcement nulle puisque cette durée n'est qu'une fraction infiniment petite dans l'eternité (x/l'infini=0)

Je ne suis pas d'accord avec ton raisonnement car lorsque je suis avec celle ou ceux que j'aime je ressens un bien-être éternel, intemporel.

Donc on voit qu'on peut ressentir des moments de bonheur sans bornes dans une courte vie.

Tout cela sans compter le fait que le temps au sens philosophique n'a pas le même sens que le temps en physique : Le temps d'une vie n'est pas linéaire ni une convention pour mesurer des vitesses mais le temps c'est nous, notre passé définit notre présent et notre présent est défini par notre future, le temps d'une vie est en fait composé de périodes qui peuvent être parfois cycliques.

Le 04/11/2021 à 20:51, r.gsq a dit :

On pourrait définir la valeur d'une existence par la moyenne du bien-etre ressenti au cours de celle-ci

Mais dire qu'une existence a une valeur x définit par la moyenne du bien etre ressenti n'inclut pas le temps que x est ressenti. 

Ainsi, isolée cette valeur n'etant pas soumise au temps, on peut partir du principe qu'elle est ressenti pour l'eternité.

Maintenant si on la soumet à la durée de l'existence dont elle se rapporte, sa valeur sera forcement nulle puisque cette durée n'est qu'une fraction infiniment petite dans l'eternité (x/l'infini=0)

Bonsoir,

Pourquoi rapporter x à l'infini ?

Quelle serait sa valeur de dénominateur ?

Vous souhaitez moraliser l'existence, bien que je n'y vois là qu'une dimension tributaire de sa causalité :

L'existence est causale, puis ce causal est avalisé par le moral.

L'antériorité causale et l'antériorité morale, leur récursivité, n'évoluent pas dans le même plan :

ce sont deux acteurs grammaticaux distincts.

Qu'est-ce alors que la valeur morale ?

J'attribuerais volontiers à la valeur morale une abscisse "douleur" et une ordonnée "esthétique".

Par esthétique, entendez "régularité désirable".

Si bien que la douleur que vous semblez absolutiser n'est en définitive que l'unité de lecture la plus horizontale qui soit.

Un effort musculaire est horizontal, alors que sa coordination est verticale.

Le plaisir est horizontal, alors que le projet est vertical.

Cordialement, Fraction

Le 04/11/2021 à 20:51, r.gsq a dit :

On pourrait définir la valeur d'une existence par la moyenne du bien-etre ressenti au cours de celle-ci

Ah ouais.

Alors, va falloir retourner à la théorie avant de prétendre l'équation rhétorique mon grand.

bonjour

il se pourrait bien qu'il y est quelque chose après cette vie physique ?

bonne journée

Le 04/11/2021 à 23:46, QuatreEtCinq a dit :

Ah ouais.

Alors, va falloir retourner à la théorie avant de prétendre l'équation rhétorique mon grand.

on "pourrait"

Si on était éternels, on aurait pas d'instinct de survie