Violences sexuelles dans le sport, l'enquête | ARTE

Il y a 4 heures, Petit ours a dit :

 

Menée pendant deux ans à travers cinq pays, une enquête inédite qui démontre que les violences sexuelles dans le sport ne sont pas le résultat de dérapages ponctuels, mais révélatrices des dérives de tout un système.

Les révélations d'agressions sexuelles se multiplient dans le sport.

En France, le témoignage de l’ancienne patineuse Sarah Abitbol, violée par son entraîneur alors qu’elle était mineure, a mis le feu aux poudres et libéré la parole pour des centaines d’athlètes.

Un phénomène mondial : chaque semaine ou presque, de nouvelles affaires font la une des médias aux États-Unis, en Angleterre, en Espagne, en Allemagne, au Brésil, en Corée du Sud… Car le sport – amateur ou professionnel, collectif ou individuel – accumule les facteurs qui facilitent les abus d'adultes sur des mineurs : soumission à l’autorité, culture de l’endurance et de la souffrance, surreprésentation masculine, culte du corps, emprise psychologique, éloignement des parents, rêve de gloire et de fortune, enjeux financiers… Aujourd’hui, toutes les études concordent : fille ou garçon, un sportif sur sept subirait des agressions sexuelles ou des viols avant ses 18 ans. En s'appuyant sur de nombreux témoignages, sans aucun sensationnalisme, ce documentaire dévoile les mécanismes qui favorisent le crime, dans un milieu où continue de régner l'omerta.

Violences sexuelles dans le sport, l'enquête Documentaire de Pierre-Emmanuel Luneau Daurignac (France, 2019, 1h30mn)

https://www.youtube.com/watch?v=8TELkp_VpZI

Pourquoi la pédophilie dans le sport est-elle taboue ? De jeunes sportifs racontent l’emprise de leur entraîneur, les agressions et la honte, et comment ils ont trouvé le courage de témoigner…

Avec son association, l’ancien rugbyman Sébastien Boueilh mène des opérations de prévention. C’est un tabou qui passe rarement la porte des vestiaires : des enfants agressés sexuellement par leur entraîneur de football , de basket ou de volley. Des petits joueurs abusés après l’entraînement ou lors de déplacements, et qui se taisent quand le scandale n’est pas délibérément étouffé par les dirigeants.

Pourquoi un tel silence autour de la pédophilie dans le sport ? Un ancien rugbyman, Sébastien Boueilh, lui aussi victime, en a fait son combat.

De jeunes gymnastes, d’anciens hockeyeurs, des joueurs de handball racontent l’emprise de l’entraîneur, les agressions et la honte, avant de trouver le courage de parler. Ils témoignent tous pour la première fois. Un reportage d'Alice Gauvin, Emilie Gouveia-Vermelho et Soline Braun,

 

 

(En U15 j'avais un entraineur de foot au comportement vraiment déplacer) 

Actuellement on nous parle des actes pédophiles de l'église, mais n'oublions pas les associations , le port et les familles, ou des actes répugnants sont commis !

il y a 16 minutes, italove a dit :

Actuellement on nous parle des actes pédophiles de l'église, mais n'oublions pas les associations , le port et les familles, ou des actes répugnants sont commis !

Oui malheureusement ça existe partout 

Quand je lis certains commentaires, je me dis y a vraiment du boulot.

Donc si je comprends certains hommes qui sont intervenus.

Donc faut interdire les hommes à entrainer des gamines, des adolescentes, des femmes pour que ces hommes n'est aucune tentation. Vous êtes sérieux là ? Les  hommes sont pas capables de voir des gamines et des adolescentes en tenue de gymnaste autrement qu'en ayant des pensées scabreuses?

Heureusement qu'il y a des entraîneurs (ruses)qui sont de vrais professionnels(elles)sans aucunes arrières pensées malsaines envers leurs athlètes( filles et garçons)

Faut surtout quand une gamine ou un gamin parle  ,on l'écoute que l'on donne pas raison à l'adulte car c'est un très bon entraîneur( euse)

   Quand j' étais à l' armée (dans les années 60) j' y ai connu un tennisman de haut niveau de l' époque .

Déjà à ce moment là il nous disait que ce milieu était pourri .

il y a 5 minutes, Maurice Clampin a dit :

   Quand j' étais à l' armée (dans les années 60) j' y ai connu un tennisman de haut niveau de l' époque .

Déjà à ce moment là il nous disait que ce milieu était pourri .

Et t'as sorti ta hache pour le protéger ? 

Il y a 3 heures, Petit ours a dit :

Oui malheureusement ça existe partout 

Venant de l'église c'est "miraculeux" le fait d'enquêter jusqu'au bout ! 

Bien sûr ça existe ailleurs même "en famille".

Ca ne pourra que délier les langues des abusés dans tout domaine  

   Rhoooo ! merde !

Je ne sais pas vous , mais moi , il m' a semblé appercevoir un rigolo avec une plume au cul !

Je ne sais pas où tu as pu planter ta plume, style connard pervers. 

Je suis coach en sport dans ma petite commune (bénévole, tennis) je suis un hyper-actif, je fais très attention à ce qui pourrait me faire paraître abuseur, loin de qui je suis. Ca dégoute des bons coachs qui craignent d'être accusés quand les parents obligent leurs mômes à exercer un sport. Je sais aussi que ces tarés existent.

Il y a 5 heures, Petit ours a dit :

 

Sinon il y'a aussi la castration chimique pour les violeurs et pédophiles.

ca ne marche pas...

il y a 1 minute, chanou 34 a dit :

ca ne marche pas...

Il n'existe pas le coupage de verge, je déconne bien sûr.

Il y a 2 heures, chanou 34 a dit :

ca ne marche pas...

Pourquoi ? 

il y a 1 minute, Petit ours a dit :

Pourquoi ? 

Il y a toujours à un moment ou un autre un échappement thérapeutique...le traitement ne fait plus effet.

C'est TRES compliqué d'intervenir au niveau des régulations hormonales...

Il y a 23 heures, jimetpam a dit :

Des femmes qui agressent des jeunes filles c'est bcp, bcp plus rare voire quasi nul.. Je persiste et signe : y a pas d'autre solution. A partir du moment qu'on accepte la mixité sexuelle il y aura tjs des histoires de coucheries consenties ou pas. ET ce n'est pas nouveau.

D'après la grande enquête "Cadre de vie et sécurité" 2019 menée par l'ONDRP et l'INSEE parue début 2020, les femmes sont représentées dans 13 pour cent des cas.

CVS ONDRP-INSEE 2019 , violences sexuelles, pages 80 à 86 , extraits:

Les violences sexuelles sont commises par un agresseur ou un groupe d’agresseurs de sexe masculin dans 86% des cas. À l’inverse, 13% de ces violences sont perpétuées par au moins une femme. Plus précisément, dans 9% des cas, l’agresseur est une femme qui a agi seule et dans 4% des cas, il s’agit d’un groupe d’agresseurs composé d’au moins une femme. 

L’un des résultats importants de cette analyse, résultant de la méthodologie spécifique de l’enquête CVS, est la proportion de victimes qui déclarent n’en avoir jamais parlé auparavant. En effet, l’enquête CVS est une enquête en population générale, ce qui signifie qu’elle interroge toutes les personnes potentiellement victimes, qu’elles aient ou non déposé plainte, qu’elles aient ou non contacté une association, un médecin, un psychologue, etc. Les enquêtés ayant répondu avoir été victimes de violences sexuelles hors ménage au moment des faits mais n’en ayant pas parlé aux personnes citées dans l’enquête et mentionnées supra56 sont questionnés afin de savoir s’il s’agit de la première fois qu’ils évoquent les faits. On estime ainsi que 21% des victimes ont déclaré n’en avoir jamais parlé auparavant57. Autrement dit, une victime de violences sexuelles hors ménage au moment des faits sur cinq n’en a parlé à personne avant la passation de l’enquête. [56] À savoir, un service téléphonique ou une association ou d’aide aux victimes, les services sociaux, des amis, un psychiatre ou un psychologue. [57] Notons que, malgré le fait qu’ils aient déclaré n’en avoir parlé à personne, 2 enquêtés ont déposé une plainte ou une main courante (soit moins de 1% des 721 victimes déclarées).

Source-INHESJ /ONDRP 2019 de l’ONDRP parue en 2019, INTEGRALITE de l’enquête :

https://inhesj.fr/sites/default/files/publications/files/2019-12/RA_ONDRP_2019.pdf

Le problème est qu'en bout de chaine, les  femmes agresseuses sexuelles  condamnées en justice représentent moins de 1% des personnes condamnées

https://inhesj.fr/publications/flashcrim/les-femmes-condamnees-pour-viol-en-france   (INHESJ)

https://inhesj.fr/sites/default/files/publications/files/2019-12/flash_25.pdf

L’étude de fonds de LARA STEMPLE, juriste féministe, à propos des hommes victimes, et de ses collègues, est édifiante. Lorsque l'on interroge les hommes avec des questions évitant les biais de "conscientisation", les répartitions sont très différentes. 

On en trouve heureusement quelques extraits sur des médias secondaires ; quelques extraits :

-L'an dernier, une surprenante statistique ressortait du National Crime Victimization Survey [enquête nationale sur les victimes de la criminalité]. Après avoir interrogé 40.000 foyers sur le viol et la violence sexuelle, l'enquête trouvait que 38% des victimes déclarées étaient des hommes.

-Si le calcul des données actuelles n'est pas encore adapté à cette nouvelle définition, Lara Stemple décortique d'autres enquêtes nationales dans son dernier article, «La victimisation sexuelle des hommes aux Etats-Unis: quand de nouvelles données contrarient d'anciennes hypothèses», écrit en collaboration avec Ilan Meyer et publié dans l'édition du 17 avril de l'American Journal of Public Health. L'une de ces enquêtes est la National Intimate Partner and Sexual Violence Survey de 2010, pour laquelle les CDC avaient inventé une nouvelle catégorie de violence sexuelle, la «contrainte à pénétrer». Cette définition inclut des victimes ayant été forcées à pénétrer quelqu'un avec des parties de leur propre corps, par la force physique ou la contrainte, ou quand la victime était ivre, droguée, ou autrement incapable d'exprimer son consentement.Quand de tels cas sont pris en compte, les chiffres relevant de contacts sexuels non consentis sont fondamentalement équivalents entre les sexes, avec 1,270 million de femmes et 1,267 million d'hommes déclarant avoir été victimes de violences sexuelles.

-Les femmes violent aussi

Mais alors, qu'est-ce qui peut donc pousser les hommes à se déclarer subitement victimes de violences sexuelles? Le moindre acteur a une blague sur le viol en prison et les procès de crimes sexuels perpétrés contre des hommes sont encore rares. Mais les normes genrées sont en train de se distendre et cette évolution permet aux hommes d'admettre –si les termes de l’enquête sont suffisamment subtils et spécifiques– leur vulnérabilité. Une récente analyse des données du BJS, par exemple, montre que 46% des victimes masculines l'ont été d'une personne de sexe féminin.

-Le dernier élément scandaleux de l'article de Stemple et Meyer concerne les détenus, qui n'entrent pas du tout dans les statistiques générales. Ces dernières années, le BJS a commandité deux études portant sur les prisons pour adultes, les centres de détention et les établissements pénitentiaires réservés aux mineurs. Des enquêtes méthodologiquement excellentes parce qu'elles respectaient l'anonymat des participants au sein des établissements, tout en posant des questions très précises et explicites («Est-ce qu'un détenu vous a physiquement forcé à lui faire ou à vous faire une fellation?»). Les résultats de ces enquêtes vont à l'encontre de nos a priori. Ici, les femmes sont plus susceptibles d'être agressées par d'autres détenues, et les hommes par des gardiens, dont beaucoup de gardiennes.

Par exemple, dans les centres pour mineurs et pour les abus perpétrés par des membres du personnel pénitentiaire, 89% des cas concernent des garçons abusés par une femme. Au total, le nombre d'abus perpétrés sur des détenus est astronomique: 900.000 cas déclarés.

Il y a 23 heures, Petit ours a dit :

D'abord Il faut passer au crible les casiers judiciaires de toute personne qui va être en contact avec des enfants ou une équipe féminine , président de la fédé jusqu'au technicien de surface. 

Sinon il y'a aussi la castration chimique pour les violeurs et pédophiles.

Et pour les femmes violeuses? Excision et ablation des ovaires?

En outre, cela est inopérant. Le problème est bien davantage psychologique que sexuel et il est bien davantage question de pouvoir que de sexe.

il y a une heure, MarcThor a dit :

 

 

Et pour les femmes violeuses? Excision et ablation des ovaires?

En outre, cela est inopérant. Le problème est bien davantage psychologique que sexuel et il est bien davantage question de pouvoir que de sexe.

La castration chimique peut être utiliser sur des hommes ou des femmes, cela fonctionne plus ou moins selon le profil de  l'agresseur  . 

En dehors de la préventions je pense qu'il faut surtout  mettre fin a leur sentiment de puissance et les  condamné beaucoup plus lourdement, a des peines d'emprisonnement à perpétuité

Je répondais  au gens qui disais qu'il était logique que des entraineurs masculin pensent  a agresser les sportives et qu'il ne devait pas entrainer des équipes féminine .

Alors que je pense que  le problème vient surtout de l'impunité  des violeurs et des pédocriminel  que certaines fédération sportive protège.

Dans une situation de pouvoir les femmes peuvent aussi agresser les joueuse et même les joueurs surtout mineurs, si il y'a plus d'homme qui violent c'est surtout a cause du patriarcat .