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Invité JOSEPH DELETRE

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QuatreEtCinq Membre 1 536 messages
Forumeur vétéran‚
Posté(e)
il y a 15 minutes, JOSEPH DELETRE a dit :

Une question directement soulevée par votre propos est la suivante: peut-il y avoir du beau sans choix?

Si tu ne peux pas faire le beau, c'est toi le beau.
 

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Invité JOSEPH DELETRE
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Invité JOSEPH DELETRE
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à l’instant, QuatreEtCinq a dit :

Si tu ne peux pas faire le beau, c'est toi le beau.
 

Donc la beauté du jardin serait davantage celle du contemplateur que celle du jardin lui-même?

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Membre, Posté(e)
QuatreEtCinq Membre 1 536 messages
Forumeur vétéran‚
Posté(e)
il y a 2 minutes, JOSEPH DELETRE a dit :

Donc la beauté du jardin serait davantage celle du contemplateur que celle du jardin lui-même?

Ca dépend si le contemplateur est jardinier.

Mais dans l'idée, oui.

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Invité JOSEPH DELETRE
Invités, Posté(e)
Invité JOSEPH DELETRE
Invité JOSEPH DELETRE Invités 0 message
Posté(e)
il y a 1 minute, QuatreEtCinq a dit :

Mais dans l'idée, oui.

Dans ce cas, le paradis est vain si rien n'est plus beau que le sujet conscient.

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Membre, Posté(e)
QuatreEtCinq Membre 1 536 messages
Forumeur vétéran‚
Posté(e)
il y a 23 minutes, JOSEPH DELETRE a dit :

Dans ce cas, le paradis est vain si rien n'est plus beau que le sujet conscient.

Le contemplateur n'est pas conscient.
Effectivement il est vain si le sujet est jardinier.
Pas si le sujet est une colombe.

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Invité JOSEPH DELETRE
Invités, Posté(e)
Invité JOSEPH DELETRE
Invité JOSEPH DELETRE Invités 0 message
Posté(e)
il y a 20 minutes, QuatreEtCinq a dit :

Le contemplateur n'est pas conscient.
Effectivement il est vain si le sujet est jardinier.
Pas si le sujet est une colombe.

Comment pourrait-on encore parler de paradis sans conscience?

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Membre, Posté(e)
QuatreEtCinq Membre 1 536 messages
Forumeur vétéran‚
Posté(e)
il y a 4 minutes, JOSEPH DELETRE a dit :

Comment pourrait-on encore parler de paradis sans conscience?

En étant conscient.
En se faisant créateur.
Alors l'infinité du chaos est accessible.
Il n'y a qu'à trouver la formule.

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Invité JOSEPH DELETRE
Invités, Posté(e)
Invité JOSEPH DELETRE
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Posté(e)
il y a 8 minutes, QuatreEtCinq a dit :

En étant conscient.
En se faisant créateur.
Alors l'infinité du chaos est accessible.
Il n'y a qu'à trouver la formule.

C'est précisément ce qui consiste à dire qu'au paroxysme d'un processus d'annihilation de toute chose présente à soi, jusqu'à soi, l'inconscience demeure l'unique reliquat qui soit jamais possible. Si bien que tout réduire à néant jusqu'à l'ignorance d'être soi, il faille enfin toujours créer, paradoxalement, afin d'être conscient.

Le sujet conscient émerge ainsi de la nature inconsciente.

Le vivant, du mort.

Perpétuellement.

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QuatreEtCinq Membre 1 536 messages
Forumeur vétéran‚
Posté(e)
il y a 2 minutes, JOSEPH DELETRE a dit :

C'est précisément ce qui consiste à dire qu'au paroxysme d'un processus d'annihilation de toute chose présente à soi, jusqu'à soi, l'inconscience demeure l'unique reliquat qui soit jamais possible. Si bien que tout réduire à néant jusqu'à l'ignorance d'être soi, il faille enfin toujours créer, paradoxalement, afin d'être conscient.

Le sujet conscient émerge ainsi de la nature inconsciente.

Le vivant, du mort.

Perpétuellement.

Oui, il s'agit des limites connues et j'en conviens, il est dur de traverser ce paradoxe de l'infime et de l'infini.

Je vais vous donner ma méthode.

Toute affirmation se divise en deux interrogations opposées.
Si vous ne parvenez pas à venir à bout d'une interrogation, il faut chercher la question qui lui est opposée, alors vous trouverez l'élément qui fait la nuance en premier, plutôt que de l'avoir en ultime inconnue, il sera la première évidence.

De cette façon, il est aussi possible de tricher, en interrogeant la question qui vient après.
Par exemple,  Je ne comprend pas pourquoi le zéro est nul alors qu'il devrait être infini.
Qu'est-ce qu'il advient s'il est nul, qu'est-ce qu'il advient s'il est infini, et quelles sont les 4 interrogations qui en découlent.

Encore m'apparait-il, et je n'ai jamais réussi à l'exprimer convenablement.

Que vous cherchez la plus petite nuance.
Alors que selon moi, vous devriez chercher la plus grande tendance.

Vous savez, avoir une vérité possédée, avoir un savoir, avoir une vérité plus petite que soit,c'est le fruit de la science.
Mais son travail, c'est de chercher la vérité qui la dépasse.
Une vérité plus grande, que les acquis présents ne sauraient nuancer.

Par exemple, quand je vous parle de beau et d'utile.
Ce sont des termes qui doivent vous paraitre bien simples.
En vérité, ce sont des termes que j'ai chargé d'un énorme monticule de définition.
Et l'un ne va plus sans l'autre.

A mon sens, la vérité la plus précise, est la plus abstraite.
Car elle ne se dépossède pas des variables inconnues.
Elle reste entière.

Ici, vous êtes tellement entré dans le subtil concret, que vous n'avez plus les outils pour franchir ce paradoxe.
Il vous faudra revenir en arrière.
Le plus en arrière possible dirais-je.



 

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Invité JOSEPH DELETRE
Invités, Posté(e)
Invité JOSEPH DELETRE
Invité JOSEPH DELETRE Invités 0 message
Posté(e)
il y a 13 minutes, QuatreEtCinq a dit :

Que vous cherchez la plus petite nuance.
Alors que selon moi, vous devriez chercher la plus grande tendance.

Désignez-vous l'inconscience, comme unique reliquat qui soit jamais possible au paroxysme d'un processus d'annihilation de toute chose présente à soi, jusqu'à soi, comme une petite nuance?

Y aurait-il autre chose à chercher au-delà de la vérité de ce qui est en l'absence de concept plus fondamental qu'être? Si oui, pourriez-vous s'il vous plaît dire laquelle?

il y a 13 minutes, QuatreEtCinq a dit :

Ici, vous êtes tellement entré dans le subtil concret, que vous n'avez plus les outils pour franchir ce paradoxe.

Franchir ce paradoxe, c'est n'être plus du fait qu'il faille considérer que l'inconscience soit réductible au paroxysme d'un processus d'annihilation de toute chose présente à soi, jusqu'à soi.

Nous aboutirions alors au néant absolu si bien qu'il n'y aurait jamais personne pour en parler.

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Invité JOSEPH DELETRE
Invités, Posté(e)
Invité JOSEPH DELETRE
Invité JOSEPH DELETRE Invités 0 message
Posté(e)

@ScénonEst-il encore possible de choisir dans un paradis obligatoire, pour les plus chanceux?

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)

@QuatreEtCinq (;))

Le Paradis...

Ou "pas radis"

mais qu'est-ce ?

Sans en faire des caisses...

Définissons le radis

Son contre-ère.

(je gère !)

Moitié blanc moitié rouge

Son contre n' erre

Il est soit tout blanc

Soit tout rouge.

L'anti "en même temps" !

Le cas radis

Cependant

N'a pas son pendant,

N'a rien à voir avec le cas chaos

Qui est tout noir :

Un Méphisto !

Tout droit venu de Macao.

L'Enfer du Jeu...

Oui Méphisto fait l' "S" :

Ils sont légion...

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Membre, Posté(e)
QuatreEtCinq Membre 1 536 messages
Forumeur vétéran‚
Posté(e)
il y a 29 minutes, Blaquière a dit :

@QuatreEtCinq (;))

Le Paradis...

Ou "pas radis"

mais qu'est-ce ?

Sans en faire des caisses...

Définissons le radis

Son contre-ère.

(je gère !)

Moitié blanc moitié rouge

Son contre n' erre

Il est soit tout blanc

Soit tout rouge.

L'anti "en même temps" !

Le cas radis

Cependant

N'a pas son pendant,

N'a rien à voir avec le cas chaos

Qui est tout noir :

Un Méphisto !

Tout droit venu de Macao.

L'Enfer du Jeu...

Oui Méphisto fait l' "S" :

Ils sont légion...

Si la science donne un nom, il faudra l'art pour donner un visage.
Le futile fut-il utile, que déjà il avait oublié d'être.
Et les poète sauront s'encombrer du superflu.
Merci pour votre Prose.

 

 

Il y a 13 heures, JOSEPH DELETRE a dit :

Désignez-vous l'inconscience, comme unique reliquat qui soit jamais possible au paroxysme d'un processus d'annihilation de toute chose présente à soi, jusqu'à soi, comme une petite nuance?

Y aurait-il autre chose à chercher au-delà de la vérité de ce qui est en l'absence de concept plus fondamental qu'être? Si oui, pourriez-vous s'il vous plaît dire laquelle?

Je désigne la conscience comme un lecteur de tendance.
L'émotion lit les nuances. Mais sans pouvoir les nommer.
Il faudrait un nom assez gros pour tout contenir, un mot sans nuance.
Et les humains seraient des pokémons démocrates, condamnés à ne prononcer que leur propre nomination.

Pour moi l'unique reliquat de l'existence au terme de l’annihilation, c'est toujours la sensation.
La sensation nuancée.
Nuancée de tendances, à la fois infime, et pourtant radicalement primitives.
Une multitude de tendances primaires, nuancé par leur diversité et pas par leur essence individuelle.

Il y a en effet autre chose qu'une vérité subjective ou objective.
Une réalité omnitive.
Qui se fait trop chaotique dans l'incarnation, et qui serait identique, condensée, au terme de l’annihilation.
Et je crois que cette réalité omnitive n'est rien de la conscience.
C'est une sensation... Infime et infinie. Subtile et entière.
C'est un peu l'incarnation de la conscience si vous préférez.
Comme si les doigts pouvaient témoigner d'autant de tendances que l'esprit.

 

 

Il y a 13 heures, JOSEPH DELETRE a dit :

Franchir ce paradoxe, c'est n'être plus du fait qu'il faille considérer que l'inconscience soit réductible au paroxysme d'un processus d'annihilation de toute chose présente à soi, jusqu'à soi.

Nous aboutirions alors au néant absolu si bien qu'il n'y aurait jamais personne pour en parler.

Je crois que vous vous trompez.
Je considère la conscience comme un outil.
Une bâtisse. Un véhicule. Mais jamais comme la preuve de l'existence et son dernier reliquat.
Celui qui a partagé cette idée, n'est à mon sens, qu'un abruti.
Et ce me semble la conclusion bâclée, de celui qui voulait une vérité douce.
Il est possible d'aller plus loin. Beaucoup plus loin.

Effectivement, c'est une expérience qu'il est dur de partager.
Et l'existence d'un individu n'est jamais l'existence d'un groupe d'individu.
Partager une telle expérience pour une reconnaissance de nos semblables
Me semble une intention puérile.

Mais là est mon offense à votre égard, avec tout le respect que je vous dois.
Que croyez vous que nous fassions sur ce forum, sinon partager des noms du néant ?
Croyez vous que nous aillons acquis ces termes lors d'une expérience pratique de la vie ?

La spiritualité, la religion...
C'est le partage de cette dimension.
C'est donner un nom à cela qui n'avait pas de visage.
Mais rien ne semble s'être partagé depuis des millénaires.
Rien d'entier.
L'on peut bien bâtir des temples et des églises pour symboliser la réciprocité.
Ce qui rapproche les gens c'est un amour chaotique.
Même s'ils le justifient dans une construction verbale synthétique.

A mon sens, il n'est nul besoin de formuler, de nommer, de partager son univers intangible.
Les mots ne sauraient que le mentir, dans le partiel et le partial.
Tout les systèmes synthétiques que j'ai pu constater semblent me le confirmer.

Biensur, l'exploit du prophète est celui de le faire avec le plus de justesse et de justice.
Et l'exploit du scientifique si le culte est technique.

Cela étant... Je ne vois aucun intérêt, aucune beauté à bâtir des temples ou des satellites.
La vie de tout un chacun le mènera dans des lieux sain, ou par delà le tangible.
La vérité d'un individu est limitée. Sa réalité est infinie.
Les réponses s'y trouvent, et il n'est nul besoin de les formuler.
Comme disait l'autre, l'experience est une bougie qui n'éclaire que celui qui la porte.
Et encore face à l'évidence, le soleil reste timide.


Lors d'une dernière intermède poétique, j'ai peint un néant tout de blanc.
Je l'ai théorisé un peu. Et il me semblait juste.
Je crois que j'ai touché une vérité séduisante, qu'il ferait bon de partager.
Et pourtant, je suis loin de pouvoir en assumer le nom.
Encore moins le visage synthétique.
 

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Le jugement dernier, c'est un jugement s'attardant, pour s'arrêter, et passer son chemin, changeant de sujet, comme des messages aboutis, comme un dépotoir de l'humanité, l'humain perçoit le jugement, on parle souvent du fait que l'intelligence serait supérieure au jugement, comme si un être doué de parole, pouvait d'un geste, balayer un regard, comme l'on essuie une table, après manger, l'intelligence avec, l'humanité avec, pourtant l'humanité est bien vivante, perçoit, les paroles sont toujours significatives, on dit que le silence davantage, paraîtrait que c'est signe de sagesse, l'expérience, forgée de son aptitude à gérer toutes situations, surtout celles sensées indisposer la majorité des gens, implicitant les normaux, sauf que les normaux font tous semblant d'être forts, mais font tous la gueule dans le métro, à la fin de leur journée, car c'est fatiguant de porter un masque toute la journée, c'est usant, même pour ceux qui sont encore aux âges sans rides, les cernes bleuâtres maquillant leurs yeux, pourquoi l'humanité éprouve toujours le besoin de maquiller la vie, de porter des lunettes aux couleurs de l'existence, ces originaux agrémentant leur vie en fonction de leur environnement, comme si l'on sortait couverts, comme pour se préparer à un hiver rude, alors qu'il fait soleil, si les nuages voilent le soleil, devrais-je l'ignorer, l'humain n'est-il pas le mieux placé, pour percevoir ce voile, lui couvrant la vue, jusqu'à même l'indiposer, le jugement dernier serait l'humanité, offrant à l'autre son paquet de merde, en faisant comme si c'était un acte de générosité, car il n'y a rien de plus dégradant pour un être doué d'intelligence, d'être pris pour le dernier des corniauds ... 

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 486 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)
il y a 24 minutes, Noah le seul et unik a dit :

car il n'y a rien de plus dégradant pour un être doué d'intelligence, d'être pris pour le dernier des corniauds ... 

Etre un corniaud et le savoir m'évite tout désagrément 

Je suis plutôt le premier mais peu importe 

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)
il y a 5 minutes, zenalpha a dit :

Etre un corniaud et le savoir m'évite tout désagrément 

Je suis plutôt le premier mais peu importe 

... Les derniers seront les premiers . 

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Invité JOSEPH DELETRE
Invités, Posté(e)
Invité JOSEPH DELETRE
Invité JOSEPH DELETRE Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 2 heures, QuatreEtCinq a dit :

Je désigne la conscience comme un lecteur de tendance.

Pourriez-vous s'il vous plaît expliquer ce que cela signifie? Serions-nous des super ordinateurs? La nature serait-elle une tendance?

Il y a 2 heures, QuatreEtCinq a dit :

Pour moi l'unique reliquat de l'existence au terme de l’annihilation, c'est toujours la sensation.

C'est bien le cas si l'ignorance d'être soi est encore une chose qu'il faut connaître sensiblement. L'unique chose qu'il soit jamais possible de connaître sans se connaître encore à l'image de la nature inconsciente qui nous précède.

Il y a 2 heures, QuatreEtCinq a dit :

Il y a en effet autre chose qu'une vérité subjective ou objective.
Une réalité omnitive.

La vérité est donc objective et subjective à la fois?

Pourriez-vous s'il vous plaît définir le terme "omnitif" car, sauf erreur, il est absent du dictionnaire?

Il y a 2 heures, QuatreEtCinq a dit :

Je considère la conscience comme un outil.
Une bâtisse. Un véhicule. Mais jamais comme la preuve de l'existence et son dernier reliquat.

La conscience n'est pas l'unique reliquat qui soit jamais possible au paroxysme d'un processus d'annihilation de toute chose présente à soi, jusqu'à soi. C'est l'inconscience au contraire. Si bien que pour tout réduire à néant jusqu'à l'ignorance d'être soi, il faille enfin toujours créer, paradoxalement, afin d'être conscient. Et non l'inverse. Dès lors, l'inconscience ne peut que nous précéder en toute logique. Ce serait l'état d'avant naître. Celui où nous ne serions que nature inconsciente. Aussi surprenant que cela puisse paraître, la mort nous précède donc.

Ce qui soulève la question de l'après. Si l'ignorance d'être soi est l'unique chose qu'il soit jamais possible de connaître sans se connaître encore, alors que serait-il possible de connaître après s'être connu. Si nous répondions rien, alors la conscience individuelle serait vaine. Il est donc nécessaire que nous devenions tout de manière indivisible, donnant ainsi un fondement ontologique à l'intrication puisque tout serait effectivement lié, pour juger du souvenir du soi individuel d'un seul regard objectif. Et quel pire jugement dernier pourrait-il y avoir?

 

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Membre, Posté(e)
Scénon Membre 3 629 messages
Forumeur alchimiste ‚
Posté(e)
Il y a 13 heures, JOSEPH DELETRE a dit :

@ScénonEst-il encore possible de choisir dans un paradis obligatoire, pour les plus chanceux?

Excusez-moi, je n'ai jamais entendu parler d'un paradis obligatoire, j'ignore donc ce que cela pourrait être...

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Invité JOSEPH DELETRE
Invités, Posté(e)
Invité JOSEPH DELETRE
Invité JOSEPH DELETRE Invités 0 message
Posté(e)
il y a 10 minutes, Scénon a dit :

Excusez-moi, je n'ai jamais entendu parler d'un paradis obligatoire, j'ignore donc ce que cela pourrait être...

Quelle serait ainsi l'alternative au paradis pour ceux qui y sont promis?

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Membre, Posté(e)
QuatreEtCinq Membre 1 536 messages
Forumeur vétéran‚
Posté(e)

Les citations sr sont perdues,
Et certaines parties de ma réponse aussi.
Aussi vous partagerais-je le mélange chaotique de mes réponses à vos questions.
Triste d'avoir perdu des mots aussi inspirés.


Il y a deux lectures de la vie.
Tangible et intangible.
Externe et interne.
Sensible et lucide.
L'émotion et le sentiment.

Exactement de la même façon que l'on prend et que l'on rend
L'air qu'on respire.
L'eau que l'on boit.
La terre que l'on mange...
Il est le feu, l'élément sans matière.
Celui là aussi, l'on le prend et l'on le rend à l'adversité.

C'est le quatrième tiers, celui qui disparait quand on divise un chiffre.
Celui qui refroidi quand le corps meurt.
Alors ne reste-t"il plus que l'eau la terre et l'air, et il est impossible de les fusionner encore en la vie.

Pour vous donner un exemple de la lecture sensible et lucide :
La science, c'est donner un nom à la tendance.
L'art c'est donner un visage à la nuance.
La vie est d'art, la mort est de science.

La lecture lucide sait chiffrer le chaud et le froid.
La lecture sensible sait faire la différence entre la chaleur tropicale et la chaleur équatoriale.
Même encore quand il fait 37.7 aux tropiques et 37.7 sur l'équateur.
Et la tendance, quelle que soit son système métrique, quelle que soit sa nuance,
Ne saurait donner de valeur synthétique au feu.

La valeur est chaotique, seule la lecture sensible saurait identifier la-dite valeur du feu.
Par son visage et jamais par son nom.

La valeur synthétique est inconnue.
La valeur synthétique connue est nulle.

37.7 ° ou 37.6° ne sauraient témoigner de la chaleur d'un individu.
Seules les nuances chaotique et mélangées de son visage sauraient.

La tendance, c'est la tendance d'une nuance.
La nuance, c'est la nuance des nuances.

Tu peux dire le positif et le négatif d'une nuance.
Luminosité, humidité, pression atmosphérique....
Mais tu peux pas dire la tendance des nuances dans le chaos.
Tu ne peux même pas nommer la tendances de deux nuances.
Tu ne peux pas faire de corrélation entre humidité et pression atmosphérique, sans retirer la valeur des autres nuances, et donc tomber dans le faux.

En ce sens, la lecture lucide, est, effectivement, semblable à un ordinateur.
Sans vie. Sans lecture entière du chaos.
Seulement dans la lecture tendancielle de nuances stigmatisées. Mortes.



C'est un peu cela que je désigne dans mon précédant paragraphe, en effet.
A cela près que la nature n'est pas le chaos.
Et que je préfère le terme de chaos.

 


La vérité individuelle est subjective.
Aboutie, entière.
C'est une affirmation.

La vérité collective est objective.
Infinie. Morte.
C'est une interrogation.

La réalité omnitive c'est le chaos.

La vérité individuelle est un fragment de la réalité omnitive.
Un fragment entier.

La vérité collective est, fragments de fragments subjectifs.
Fondus, et soudés artificiellement.

Le but de la vérité, quelle qu'elle soit, c'est de refleter la réalité omnitive.

A noter que dans la vérité objective.
Les vérités subjectives y sont partielles.
Ces fragments contenant une part partielle de chaos sont devenus des part partielles de synthèse.
Ces fragments sensibles sont devenus des fragments lucides.
Et donc, sans vie, sans valeur chaotique.
C'est le prix du partage.

La réalité omnitive, si vous voulez une définition, c'est ce que reflète une vérité omnisciente.
Il est bon de noter encore, que par delà la teinte et la valeur subjective des vérités,
il est encore des valeurs tendancielles.
Et effectivement, des valeurs tout court.
Le subjectif n'est pas la thèse du nihilisme.
C'était bien tenté, mais faudra re-passer après moi.



Je vais être un peu vulgaire.

La conscience est utile.
La lecture lucide est utile.

L'émotion est belle.
La lecture sensible est belle.

Savez vous ce qui nous différencie des autres espèces ?
Ailes et nageoires sont des outils utiles.
Ailes et nageoires sont des outils à la fonction définie.
Elles volents, elles nagent.
Elles sont créatures.
Abouti.

Les mots et les mains sont les outils de l'humain.
Fonction indéfinie, fonction infinie.
Ils sont créateurs.

Les outils de l'utile, Les instruments du beau.
Aussi vous l'ai-je déjà dit.
Le beau est utile.
L'utile n'est pas beau.

Créer, c'est créer le beau.
C'est créer une expérience sensible.

L'existence de la conscience au bout du processus de l’annihilation..
Me semble une magnifique utopie. Et jamais une idée rationnelle.

Je vais vous dire un truc qui va peut-être un peu vous bousculer.
L'inconscience est consciente.
La conscience n'est pas inconsciente.
L'une des deux est belle. L'autre est utile.

Et même si la nature a fait naitre des poissons volants.
Les ailes volent, et les nageoires nagent.
Encore quand les nageoires sont des ailes elles ne sont pas des mains.

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