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Ecrivez le bonheur


QUENTIN Antuoro

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MembreR, 24ans Posté(e)
arrial MembreR 1 904 messages
Forumeur vétéran‚ 24ans‚
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… le bonheur …

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 605 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

bonjour

en principe , le bonheur ne s'écrit mais se vit . car le bonheur n'est pas le même pour tous .

bonne journée

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Membre, Talon 1, 79ans Posté(e)
Talon 1 Membre 24 192 messages
79ans‚ Talon 1,
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Celui qui le recherche est sûr qu'il ne l'a pas.

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Membre, nyctalope, 40ans Posté(e)
Criterium Membre 2 874 messages
40ans‚ nyctalope,
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Thé à deux.

Quentin Antuoro s'était levé tôt, ce matin-là. Les jeux de lumière avaient dû éveiller son corps avant même qu'il ne s'en rende compte ; ainsi, il se sentait particulièrement frais et dispos. Pourtant, c'était samedi ; il n'aurait que peu de tâches, et toutes seraient dans l'après-midi. Il aurait donc quelques heures calmes et tranquilles. Une fois rafraîchi, il décida de préparer un peu du thé. N'avait-il pas récemment trouvé ce thé noir dans une échoppe de la vieille ville ? Ce serait parfait.

Un instant plus tard, il versait l'eau brûlante sur la boule à thé, dans son mug bleu favori. L'air se peupla aussitôt de fragrances étonnantes : jasmin, néroli, brindilles séchées... il y avait un peu de tout cela dans ce bouquet. Il y ajouta quelques gouttes d'un citron fraîchement pressé — c'était prêt. Mais c'était encore trop chaud.

Il se tenait donc ainsi, droit, contre la grande fenêtre lumineuse, tenant son mug entre les mains — appréciant la chaleur qui en irradiait, et le parfum qui l'accompagnait. Il regardait au-dehors. Il laissait son regard passer d'un endroit à un autre, sans se fixer nulle part — appréciant juste le paysage. Depuis les hauteurs, il avait dans cette direction une très belle vue sur toute la ville, depuis les places du centre et leurs belles statues, jusqu'aux bâtiments aux formes étranges à l'horizon.

Il sentit soudain une autre note de parfum — était-ce... une légère odeur de yuzu ?

Deux bras fins s'invitèrent soudain de chaque côté de lui, et l'étreignait. C'était Elle... elle devait venir de se réveiller, elle aussi. Sa belle amie ; sa compagne. Il pouvait sentir son petit corps se presser tout contre son dos, tout contre lui. Il ferma les yeux — il lui semblait qu'il vivait un moment de véritable bonheur, où le temps s'était figé.

Elle lui chuchota à l'oreille... — „Bonjour Toi... Quentin.”

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Membre, nyctalope, 40ans Posté(e)
Criterium Membre 2 874 messages
40ans‚ nyctalope,
Posté(e)

Retour de voyage.

Elle se réveilla. Il lui semblait que ses oreilles bourdonnaient encore ; pourtant, l'avion s'était déjà posé depuis un moment. Pourquoi n'ouvraient-ils toujours pas les portes ? À coup sûr, il devait y avoir des embouteillages sur le tarmac, et l'on se retrouverait à devoir attendre une heure avant de pouvoir rejoindre le terminal... Autour d'elle, déjà le brouhaha — certains voyageurs rouspètent, d'autres observent aux fenêtres les manœuvres des agents tentant de tout coordonner. La même légère odeur : l'air sous pression, les tissus neufs... et celle des autres corps, restés trop longtemps immobiles. Elle repoussa la couverture, remit ses chaussures, jeta un coup d'œil dans un petit miroir à ses cheveux qui heureusement ne s'avéraient pas trop en désordre. — Enfin arrivée. Enfin de retour.

Combien de temps cela faisait-il ? Un an, deux ans ? Elle évitait d'y penser. Le monde qui était devenu fou, l'espace d'un instant...

À côté d'elle, son voisin était un homme brun, qui prenait son mal en patience, et préférait observer les autres plutôt que de bougonner. Leurs regards se croisèrent. Un sourire. Il devait être content de rentrer — lui aussi. Tant de personnes avaient dû, comme eux, attendre si longtemps avant de pouvoir retourner là où ils devaient être.

— Le brouhaha s'intensifia à l'avant de l'appareil. Ça y est ; il devaient être arrivés. Il y a toujours une partie des personnes qui aussitôt alors se lèvent, se jettent sur les compartiments du haut pour y reprendre leurs bagages avant tous les autres ; quitte à devoir patienter debout pendant de longues minutes, serrés les uns contre les autres. Elle préférait attendre qu'un mouvement se fasse deviner avant d'en faire de même. Une grande inspiration, puis c'est parti : le sac lourd, les gens serrés, les lents progrès vers le grand couloir... enfin, sentir brièvement le vent du dehors sur son visage — l'air frais, le véritable moment où l'on pouvait se dire que l'on était arrivé .

Le claquement de ses pas dénotait une marche rapide, allègre. Il n'y aurait qu'une centaine de mètres à faire, quelques autres trajets... et puis enfin, jouer de la clé sur la serrure... retrouver l'appartement sombre, mais à l'odeur si plaisante — le vernis du bois, l'essence de yuzu... le calme, le silence... et puis certainement ceci, aussi :

Une fleur rose et fraîche dans un petit vase — une note calligraphiée :

— "Bon retour, Florence. Je t'aime." — Signé Quentin.

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Membre, nyctalope, 40ans Posté(e)
Criterium Membre 2 874 messages
40ans‚ nyctalope,
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Vibrations.

Quelques pas de plus — tourner à droite, longer le vieux muret, puis enfin retrouver, dans un renfoncement de la façade, la porte sale sans aucun signe distinctif. La pousser vers l'intérieur d'un air connaisseur — suivre le couloir jusqu'à la cour intérieure, malgré l'obscurité et les tags glauques. Et enfin, l'on trouve un minuscule autocollant apposé à la prochaine porte :

”Centre Antuoro — Salles de musique”

C'était là que Quentin se rendait chaque mercredi et chaque week-end. Le jeune homme à l'accueil le reconnaissait et le saluait, tandis qu'il se dirigeait vers l'une des salles du fond — le plus souvent, ils se retrouvaient dans la n°6. L'insonorisation était vraiment bien réussie, malgré la vétusté de l'endroit ; le long de ce corridor, l'on percevait à peine quelques vibrations, souvent les fréquences les plus basses. Par contre, dès que Quentin poussait la porte et rentrait dans le petit sas puis dans la petite pièce aux murs rouges — le volume de la batterie lui claquait aux oreilles. C'était son ami qui vérifiait la disposition des toms.

— “Salut Quentin, ça va ?”

— “Ça va ! Et toi, ça va ?” — répondait-il en saluant les autres, un par un. Même formule ; mais avec affection.

Puis il déposait soigneusement l'étui sur le sol. Vérifiait que l'amplificateur — toujours le même, dans cette salle, un vieux Marshall JCM que l'endroit avait dû se procurer en gros — était orienté de la manière qui lui convenait. Ajustait soigneusement les boutons de l'égaliseur. Puis, finalement, tout était prêt. Dans un dernier moment de silence complet, ils se regardaient tous les uns les autres — attendant le moment non-dit, le signal auquel tout commencera.

Quentin hocha de la tête.

Un bel accord de sol mineur retentit. C'était le début de leur nouvelle composition.

Sol – la dièse – ré – fa. — Un beau 'Gmin7'.

— Bientôt, tous vibraient, à l'unisson.

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  • 3 semaines après...
Membre, à crocs? accroc?, Posté(e)
Elfière Membre 550 messages
Forumeur accro‚ à crocs? accroc?,
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PTIT LU et WOODY

Rouge rond, rond qui sourit
Moustache qui frémit
Ptit Lu amoureux d'une cerise


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Jaloux du P'tit Lu
Les crocs à l'affut
Je l'aime moi non plus


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VOOOOOOOOOOLEUUUUUUUURRRRRR!

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