Les interdits devraient-ils êtres interdits...

Bah! Vous savez comment ça se passe dans la vie, alors vous devez avoir une opinion... et si oui... partagez-là je vous prie...

En   Mai  68  , j'avais 21 ans ;  le fameux  ""il est interdit d'interdire " je le trouvais stupide , mème si nous étions a l'époque du yéyé , des blousons noirs  etc ............bonsoir

Dans la même série : "Les autorisations devraient-elles être autorisées?"

Il y a 3 heures, Verdô a dit :

Bah! Vous savez comment ça se passe dans la vie, alors vous devez avoir une opinion... et si oui... partagez-là je vous prie...

Ca dépend de quel regard tu poses sur la société.

Un interdit nous vient du passé, des choses se sont produites et des mesures ont été prises en retour pour leur éviter de se produire. Donc un interdit est l'expression chimiquement pure de ce qu'on appelle le conservatisme (lire "la droite"). Autrement dit, une règle est édictée de manière générale or nous allons fatalement trouver un cas de figure ou enfreindre cette règle sera justifiable, ce qui rendrait la règle mauvaise puisque inadaptée.

Certains par conviction théorique ou par jeu vont alors demander l'abrogation de toute règle antérieure par principe adoptant l'idée qu'un règle et automatiquement mauvaise car antérieure et donc inadaptée. Cela s'appelle la gauche et se donne le joli nom de "progrès". Interdire l'interdit, renverser toutes les règles parce qu'elles existent... en élaborer de nouvelles, devenir le conservatisme.

Trotski inventa alors pour ne jamais tomber dans la droite l'idée de révolution permanente... dont l'intérêt reste à démontrer.

Pour les gens dont l'esprit n'est pas obnubilé par une couleur politique les choses sont plus simples : on établit une règle pour une raison, tant que cette raison est valide la règle doit tenir, si les choses justifient de changer de règle on doit alors la changer.

Il y a 5 heures, Verdô a dit :

Bah! Vous savez comment ça se passe dans la vie, alors vous devez avoir une opinion... et si oui... partagez-là je vous prie...

Lors de mon service militaire, l'adjudant de compagnie m'a affirmé que: "ce qui n'est pas autorisé est interdit".

Ton juteux était une vache.

C'est le contraire depuis 1793, tout ce qui n'est pas interdit est autorisé. 

bonjour

oui mais alors ,ont peut interdire les autorisations ou autoriser les interdictions ?

Franz Kafka doit se retourner dans sa tombe ? mais cela lui aurait peut-être plus ? 

bonne journée

La loi n'est pas quelque chose de sacré, c'est une règle par défaut qui va répondre au scénario "le plus répandu" d'un problème lié à la vie en société (Si pas de vie en société alors plus besoin de loi).

Par exemple, la "Loi" qui limite la vitesse à 130 km/h sur l'autoroute répond au problème de la mortalité routière en société. Les calculs statistiques montrent que la vitesse de 130 km/h a le meilleur ratio vitesse/mortalité et va donc répondre au cas standard (à la majorité des cas).

Mais la loi ne va pas répondre aux cas particuliers: y a personne sur l'autoroute à 6h du matin un dimanche, donc, pas grand intérêt à suivre la loi dans ce cas particulier là. Le gendarme qui nous arrête dans ce cas là, devrait nous acquitter car bien que j'ai enfreint la loi, je n'ai pas créé le problème pour lequel cette loi a été créé, à savoir augmenter le risque de mortalité routière.

Les lois sont parfois aussi carrément créée pour être enfreintes.

Par exemple, pour le cannabis: est-ce qu'on l'autorise ou pas ? L'autoriser officiellement poserait un problème d'éthique pour certains. L'interdire priverait beaucoup de gens qui savent consommer ce produit de façon responsable et raisonnable. Donc on a décidé de l'interdire officiellement, mais de tolérer son utilisation (le policier ne nous verbalisera que dans les cas importants et pas les cas mineurs, volontairement).

La loi n'est qu'une règle par défaut dans un monde on on n'a pas le temps de juger équitablement chaque acte de chaque citoyen (une sort de "pré-procès" avant un potentiel vrai procès); donc on crée une règle par défaut correspondant au cas le plus usuel. Ce qui compte c'est de ne pas créer le problème pour lequel cette loi a été créé (il faut respecter le sens, l'esprit de la loi) et non pas de respecter la règle applicative de la loi.

Par exemple, si un jour une personne est gravement blessée et que je dois l'emmener à l’hôpital en voiture et que la personne meurt parce que je ne suis pas allé assez vite sur l'autoroute, je serai condamné par la Justice: J'ai certes respecté la règle applicative de la loi (limite de 130 km/h) mais le but de cette loi est uniquement de limiter la mortalité routière: si en respectant cette loi je crée un mort, alors ça n'a plus de sens de la respecter. Il faut respecter l'esprit et le sens de la loi et non pas sa règle applicative.

Le 06/05/2021 à 17:57, G2LLOQ a dit :

En   Mai  68  , j'avais 21 ans ;  le fameux  ""il est interdit d'interdire " je le trouvais stupide , mème si nous étions a l'époque du yéyé , des blousons noirs  etc ............bonsoir

Bonjour,

Il était « interdit d’interdire » - et jusqu’à la pédocriminalité- nous n’aurons effectivement pas entendu de slogan plus stupide ou plus délétère. Idéologie d’attardés, d’irresponsables, libertaires, dont nous subissons encore les relents aujourd’hui et les rejetons, libertariens, militant, entre autres choses, pour le port d’armes.

Il convient toujours de définir un cadre, et de le faire respecter, pour le mieux vivre de l’ensemble des citoyens et des citoyennes. En principe quand des individus arrachent des libertés, c’est au détriment d’autres individus. 

il y a une heure, Mórrígan a dit :

Bonjour,

Il était « interdit d’interdire » - et jusqu’à la pédocriminalité- nous n’aurons effectivement pas entendu de slogan plus stupide ou plus délétère. Idéologie d’attardés, d’irresponsables, libertaires, dont nous subissons encore les relents aujourd’hui et les rejetons, libertariens, militant, entre autres choses, pour le port d’armes.

Il convient toujours de définir un cadre, et de le faire respecter, pour le mieux vivre de l’ensemble des citoyens et des citoyennes. En principe quand des individus arrachent des libertés, c’est au détriment d’autres individus. 

On dégage une écriture de son contexte puis on traite tous les soixante-huitards de pédocriminels. Allons y gaiement. La haine de l'autre est si jouissive. A chacun sa satisfaction sexuelle.

il y a 30 minutes, Annalevine a dit :

On dégage une écriture de son contexte puis on traite tous les soixante-huitards de pédocriminels. Allons y gaiement. La haine de l'autre est si jouissive. A chacun sa satisfaction sexuelle.

Ah, vous tapinez aussi le dimanche ?