Avez-vous peur de la « mort » ? Devrait-on ?

Plus le temps passe et moins j'y pense C'est peut-être que je suis heureuse de vivre 

Le 13/04/2021 à 11:51, Passiflore a dit :

 

La matière - et nous sommes "matière" - ne peut surgir du néant et cela, c'est scientifique.

 

J'ai moi aussi cette peur-là : que l'un des Miens soit arraché à ma tendresse...

 rien n'est gratuit ni détaché  du reste, la vie ne peut pas être une petite goutte de vie suspendue dans le rien. Ca ne servirait à rien et ça n'aurait pas de sens. Après que l'au delà  la vie soit réinvesti autrement que dans une conscience terrestre, c'est possible, nous rappellerons nous de cette vie ? je n'en sais rien, mais qu'il n'y ait rien, pour moi c'est une impossibilité et puisque tu parles de " scientifiquement ' je pense que la science d'une part à de  grosses limites et ne répond pas à tout loin de là, mais moins au niveau de cet attachement global de tout à tout, elle pourrait témoigner de ça au moins.

Je pense que les religions se sont construites là dessus, et qu'elles ont trouvé par ailleurs la possibilités de contrôler les gens. La sémantique a largement changé depuis leurs naissances, et si tu prends la bible ou les évangiles, le sens premier n'a rien à voir avec ce que prêche les curés, ( certains ).

Perso, et ça n'appartient qu' à moi, je pense qu'il y a quelque chose après. Après les fables religieuses c'est autre chose.

La mort ne me fait pas peur non. 

J'ai été croyante, je le suis moins. Alors qu'est ce que j'imagine qu'il y a après la mort ? Je n'en sais rien. 

Je n'espère juste pas pourvoir continuer à regarder les gens que j'aime vivre, rire et souffrir. Ça me ferait trop mal de ne pas pouvoir être à leurs côtés.

Disparaitre. Ou réapparaître ailleurs, sous une autre forme. Je n'en ai aucune idée.

Ce qui me fait le plus peur c'est la souffrance avant la mort : un accident, une maladie graves. Ça ça me fout la trouille.

Nous ne devons pas en avoir peur, comme le disait Épicure, la mort n'est rien pour nous puisque, si nous sommes là, c'est qu'elle n'y est pas et si elle est là, c'est que nous n'y sommes plus.

( Plus prosaïquement, nous ne faisons jamais que retourner au néant dont nous sommes issus.)