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Les chauffeurs de paturons


sovenka

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Membre, Oiseau de nuit, pays Union européenne, 43ans Posté(e)
sovenka Membre 8 633 messages
43ans‚ Oiseau de nuit, pays Union européenne,
Posté(e)

Je viens de lire un truc sur les chauffeurs, pas les chauffeurs routiers non: les chauffeurs de paturons (ou encore les brûleurs de pieds).

C'était l'actualité d'autrefois et cela fait tout de suite penser à des faits divers de notre époque.

Ces chauffeurs-là étaient des brigands sévissant en bandes qui se composaient de déserteurs, de récidivistes et de la lie de l'armée républicaine.

Ils frappaient principalement les populations isolées: dans les hameaux loin de tout, les fermes solitaires...

Par exemple quelques années après la Révolution française une de ces bandes jeta son dévolu sur la ferme de la Hotte, à Favières en Seine-et-Marne.

Six personnes y ont été retrouvées égorgées. Ces pauvres victimes ligotées et torturées, auront vécu un terrible supplice.

Bien des villages ont payé leur tribut à ces assassins.
Les parents dont les enfants étaient aux armées leur écrivaient:
"La désolation et la crainte prennent tous nos instants, chaque nuit, on entend le chauffeur qui ricane et frappe au volet."

Leur appellation de "chauffeurs" vient de ce qu'ils passaient au feu les pieds des fermiers pour leur faire avouer où ils cachaient leurs écus.

Après avoir tué tous les habitants ils disparaissaient avec leur linge, leurs habits, leurs chevaux... enfin tout ce qui était volable à leurs yeux.

SOURCE

chauffeurs.jpg

 

Sur Wikipédia on peut lire:

En cette époque troublée, ces bandes organisées écumaient les campagnes de Picardie et du Nord, chacun des membres connaissant sa tâche : faire effraction, escalader les murs, enfoncer les portes, lier, chauffer les pieds, tout cela à fin de vol. Partout c'était les mêmes moyens employés par les brigands dont il résultait subsidiairement d'autres forfaits et tortures de l'incendie au viol, jusqu’au meurtre.

Il y eut une recrudescence de ce type de malfrats à la Belle époque...

275px-Le_Petit_Journal_-_Chauffeurs.jpg

 

220px-Chauffeurs.jpg

 

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Membre, 72ans Posté(e)
new caravage Membre 36 333 messages
Maitre des forums‚ 72ans‚
Posté(e)

C'est les ancètres des saucissonneurs qui ont attaqué Tapie et sa femme,mon regretté beau père à Quincy Voisin (77) il y une dizaine d'année.

         On dirait une ancestrale coutume du 77 et autres département briards ou picards .

Oui du coup à l'époque on a été forcés de mettre le papy en maison de retraite pour sa sécurité !

      Il est mort comme ma mère à 96 ans tout de même !

                 

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Membre, 75ans Posté(e)
boeingue Membre 23 346 messages
Maitre des forums‚ 75ans‚
Posté(e)

horrible chose !!

pauvres victimes !

de nos jours on torture les gens pour leur faire dire le numéro de leur carte bancaire !

les bourreaux actuels ne sont pas plus tendres  que les anciens !

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Membre, Talon 1, 80ans Posté(e)
Talon 1 Membre 24 450 messages
80ans‚ Talon 1,
Posté(e)

Ces brigands risquaient l'excommunication.

Et les mises à mort par l'autorité n'étaient pas plus douces.

Damiens avait été condamné, le 2 mars 1757 (il avait blessé le roi Louis XV d'un coup de couteau) à "faire amende honorable devant la porte principale de l'église, où il devait être mené et conduit dans un tombereau, nu en chemise, tenant une torche de cire ardente du poids de deux livres; puis, dans le dit tombereau, à la place de Grève, et sur un échafaud qui y sera dressé, tenaillé aux mamelles, bras, cuisses et gras des jambes (mollets ?), sa main droite tenant en icelle le couteau dont il a commis le parricide, brûlée de feu de soufre, et sur les endroits où il sera tenaillé, jeté du plomb fondu, de l'huile bouillante, de la poix résine brûlante, de la cire et du soufre fondus ensemble, et ensuite son corps tiré et démembré à quatre chevaux (ils ont dû en ajouter deux) et ses membres et corps consumés au feu, réduits en cendres et ses cendres jetées au vent."

Difficile le métier de bourreau, qui a dû entailler les jointures des membres du supplicié pour parvenir à l'écartèlement.

Vive la guillotine.

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