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Chine : un an sans confinement

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zebusoif

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Membre, 71ans Posté(e)
jacky29 Membre 40 501 messages
Maitre des forums‚ 71ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, zebusoif a dit :

Ça fait 5ou 6 fois que tu répètes cette argument mais c’est toujours aussi faux.

Tu as raison, pourquoi s'inquiéter après tout ?

J'aurais dû faire comme Dupont de Ligonnès, avant de partir j’aurais dû enterrer tous les membres de ma famille dans le jardin, c’est jamais bon de laisser des problèmes derrière soi.

eh non, il n'est pas faux! exemple, un décès dans ma famille, un de mes oncles, mort à 86 ans de cause naturelle... et non, il n'avait pas choppé le covid et il était vacciné... mais hélas, on ne peut rien contre l'âge. sourire! idem avec mon père, mort à 76 ans, idem avec ma mère, morte à 83 ans et que dire de ma soeur, morte à 18 ans. 

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Membre, Posté(e)
zebusoif Membre 19 388 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 29 minutes, jacky29 a dit :

eh non, il n'est pas faux! exemple, un décès dans ma famille, un de mes oncles, mort à 86 ans de cause naturelle... et non, il n'avait pas choppé le covid et il était vacciné... mais hélas, on ne peut rien contre l'âge. sourire! idem avec mon père, mort à 76 ans, idem avec ma mère, morte à 83 ans et que dire de ma soeur, morte à 18 ans. 

parce que les personnes qui ont perdu la vie  cause du COVID ont perdu bien plus que 5 ans d'espérance de vie, et que le COVID est là depuis bien moins de 5 ans, la plupart des personnes qui sont mortes du COVID ne seraient pas mortes ces deux dernières années.

Dire "qu'ils seraient morts de toute façon" est donc faux.

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Membre, 154ans Posté(e)
Black Dog Membre 5 078 messages
Maitre des forums‚ 154ans‚
Posté(e)
il y a 30 minutes, zebusoif a dit :

parce que les personnes qui ont perdu la vie  cause du COVID ont perdu bien plus que 5 ans d'espérance de vie, et que le COVID est là depuis bien moins de 5 ans, la plupart des personnes qui sont mortes du COVID ne seraient pas mortes ces deux dernières années.

Dire "qu'ils seraient morts de toute façon" est donc faux.

As-tu des preuves ?

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Membre, Posté(e)
zebusoif Membre 19 388 messages
Maitre des forums‚
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il y a 37 minutes, Black Dog a dit :

As-tu des preuves ?

D’après un article paru dans Nature, ce sont 16 années de vie qui ont été perdues en moyenne par les morts du covid.

https://www.nature.com/articles/s41598-021-83040-3

Years of life lost to COVID-19 in 81 countries

Results

In total, 20,507,518 years of life have been lost to COVID-19 among the studied 81 countries, due to 1,279,866 deaths from the disease. The average years of life lost per death is 16 years. 

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Membre, Posté(e)
frunobulax Membre 17 548 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, zebusoif a dit :

D’après un article paru dans Nature, ce sont 16 années de vie qui ont été perdues en moyenne par les morts du covid.

"Espérance de vie : l’impact du coronavirus déjà effacé.
En 2020, l’épidémie de la Covid-19 avait fait perdre environ une demi-année de vie 
(on est TRES LOIN des seize ans que vous mentionnez ??) aux Français. 
En 2021, l’épisode est déjà à moitié effacé pour les hommes et presque totalement pour les femmes.
L’espérance de vie à la naissance est remontée à 79,4 ans pour les premiers et 85,5 ans pour les seconds, quasiment au niveau de 2019."

https://www.observationsociete.fr/population/donneesgeneralespopulation/evolution-esperance-de-vie/#:~:text=En 2020%2C l'épidémie de,presque totalement pour les femmes

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Membre, Posté(e)
zebusoif Membre 19 388 messages
Maitre des forums‚
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il y a 22 minutes, frunobulax a dit :

(on est TRES LOIN des seize ans que vous mentionnez ??)

parce que l'article de Nature que je cite parle du nombre d'années de vie perdues pour ceux qui sont morts du COVID.

Ton article parle de la perde d'espérance de vie de la population entière.

Maintenant, je cite ces 16 ans d'années de vie perdues par les morts du COVID pour @jacky29 qui dit que les morts du COVID étaient de en fin de vie et seraient morts de toute façon.

Et bien en fait il leur restait 16 ans à vovre en moyenne.

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Membre, 154ans Posté(e)
Black Dog Membre 5 078 messages
Maitre des forums‚ 154ans‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, zebusoif a dit :

16 ans d’espérance de vie perdues par mort du covid, en moyenne. Ça fait beaucoup quand même, tu trouves pas @Black Dog ?

Je ne trouve pas, mais ce n'est qu'un avis personnel.

il y a 2 minutes, zebusoif a dit :

parce que l'article de Nature que je cite parle du nombre d'années de vie perdues pour ceux qui sont morts du COVID.

Ton article parle de la perde d'espérance de vie de la population entière.

Maintenant, je cite ces 16 ans d'années de vie perdues par les morts du COVID pour @jacky29 qui dit que les morts du COVID étaient de en fin de vie et seraient morts de toute façon.

Et bien en fait il leur restait 16 ans à vovre en moyenne.

Jacky à raison, en tout cas pour ce qui concerne la France, un graphique de l'article de Nature montrre qu'en France la moitié des morts du Covid avait plus de 75 ans, en Chine par exemple les 3/4 des morts avaient moins de 75 ans.
Il y a énormément de disparités d'un pays à l'autre que la moyenne de 16 ans ne veut pas dire grand chose.

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Membre, Posté(e)
zebusoif Membre 19 388 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 12 minutes, Black Dog a dit :

Je ne trouve pas, mais ce n'est qu'un avis personnel.

Jacky à raison, en tout cas pour ce qui concerne la France, un graphique de l'article de Nature montrre qu'en France la moitié des morts du Covid avait plus de 75 ans, en Chine par exemple les 3/4 des morts avaient moins de 75 ans.
Il y a énormément de disparités d'un pays à l'autre que la moyenne de 16 ans ne veut pas dire grand chose.

même à vue de nez, il est évident que le nombre d'années de vie perdues par les français morts du COVID est supérieur à 2,5 ans, et d'après le graphique même bien plus.

figure 2

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Membre, Posté(e)
frunobulax Membre 17 548 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 43 minutes, zebusoif a dit :

Et bien en fait il leur restait 16 ans à vovre en moyenne.

En France, 59% des décès liés au COVID concerne des personnes âgées de 80 ans à plus de 90 ans, et 82% si l'on rajoute la tranche d'âge 70-79 ans.

Capture2.jpg.5d23b7b0c055bd1ab0030fa62e5d293c.jpg

https://fr.statista.com/statistiques/1104103/victimes-coronavirus-age-france/

Vous êtes VRAIMENT persuadés qu'ils auraient vécu 16 ans de plus sans le COVID ??

Pour mémoire:
FRANCE - ESPERANCE DE VIE A LA NAISSANCE:
Femmes: 85 ans
Hommes: 79 ans

On ne peut donc que se demander par quel étrange "phénomène" l'espérance de vie, sans le COVID, aurait subitement augmentée en France ??

PS/
A noter au passage que l'étude que vous citez propose une statistique MONDIALE.
Et précise clairement que "Dans les pays à revenu élevé, une plus grande proportion de l'YLL (Years of Life Lost - Années de vies perdues) est supportée par le groupe le plus âgé (donc DE FACTO moindre !) par rapport aux groupes d'âge les plus jeunes.
La tendance inverse apparaît dans les pays à revenu faible et intermédiaire, où une grande partie des YLL proviennent de personnes  décédées à 55 ans ou moins.
"

 

Modifié par frunobulax
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Membre, 132ans Posté(e)
soisig Membre 30 391 messages
132ans‚
Posté(e)

La politique zéro-Covid chinoise, du drame aux récits kafkaïens

Beaucoup dénoncent aussi l'internement dans les stadesou les halles d'exposition, comme monsieur Yu, âgé de 66 ans. Pourtant asymptomatique, il a été amené de force au Shanghai World Expo où il dort sur un lit de camp parmi des milliers d'autres inconnus.

"Les toilettes ici sont vraiment très sales. Il y a beaucoup de gens. J'ai essayé de compter hier, on doit être plus de 3000. Ce n'est pas évident de dormir la nuit: la lumière est allumée en permanence. C'est comme en plein jour. Et puis c'est très bruyant." Et l'homme de déplorer la durée prévue de son séjour dans les halles: "On nous a dit qu'on resterait ici 14 jours."

Des ordres "imposés d'en haut"

Sa fille, libre, qualifie ce traitement d'inhumain: "C'est vraiment insensé… Pour moi, leur crédibilité et leur image s'est effondrée. Quand il n'y a pas de problème, tout va bien… Mais dès qu'il y a un pépin, ça dérape.

Pour elle, les ordres sont "imposés du haut" et sont "appliqués à la lettre". "Elles sont le fruit de l'administration… Ils se fichent des gens ou de leur opinion." Elle estime qu'il y "aura un point de bascule" et que la gestion de la situation va évoluer: "Les coûts sont justes trop importants!"

Mardi, les autorités chinoises ont étendu les mesures de confinement à l'ensemble des 26 millions de résidents de Shanghai, après avoir constaté une hausse des cas de Covid-19 à la faveur d'une campagne massive de dépistage.

>> Lire aussi: La moitié des 25 millions d'habitants de Shanghai confinés pour 4 jours

Les autorités de la mégalopole avaient signalé mardi 17'007 nouveaux cas asymptomatiques, contre 13'086 lundi et 8581 dimanche, un record pour la cité qui est devenue l'épicentre de cette nouvelle vague de contaminations.

Les autorités de la ville continuent de s'agripper à leur stratégie 0-Covid: l'entier de la population est testé à intervalle régulier, les cas confirmés sont envoyés en quarantaine centralisée. Mais au sein de la population, la colère gronde face à l'internement forcé des cas positifs.

Un internement longue durée

Beaucoup dénoncent aussi l'internement dans les stadesou les halles d'exposition, comme monsieur Yu, âgé de 66 ans. Pourtant asymptomatique, il a été amené de force au Shanghai World Expo où il dort sur un lit de camp parmi des milliers d'autres inconnus.

"Les toilettes ici sont vraiment très sales. Il y a beaucoup de gens. J'ai essayé de compter hier, on doit être plus de 3000. Ce n'est pas évident de dormir la nuit: la lumière est allumée en permanence. C'est comme en plein jour. Et puis c'est très bruyant." Et l'homme de déplorer la durée prévue de son séjour dans les halles: "On nous a dit qu'on resterait ici 14 jours."

Des ordres "imposés d'en haut"

Sa fille, libre, qualifie ce traitement d'inhumain: "C'est vraiment insensé… Pour moi, leur crédibilité et leur image s'est effondrée. Quand il n'y a pas de problème, tout va bien… Mais dès qu'il y a un pépin, ça dérape.

Pour elle, les ordres sont "imposés du haut" et sont "appliqués à la lettre". "Elles sont le fruit de l'administration… Ils se fichent des gens ou de leur opinion." Elle estime qu'il y "aura un point de bascule" et que la gestion de la situation va évoluer: "Les coûts sont justes trop importants!"

Mais pour l'heure Pékin tient bon: il faut poursuivre la stratégie 0-Covid a déclaré samedi le gouvernement central.

Les mesures sanitaires sont toutefois loin de ne toucher que la capitale financière du pays. Dans une note, le groupe bancaire japonais Nomura a estimé mardi que 23 villes chinoises sont sous confinement partiel ou total, affectant environ 193 millions de personnes dans des zones comptant pour 13,6% du PIB national.

Une logistique dépassée par le nombre de cas

Si les mesures très strictes mises en place par le pouvoir ont permis de juguler, puis d'éteindre complètement pendant de nombreux mois les premières vagues de la pandémie, Omicron et son sous-variant BA.2 se sont avérés beaucoup plus difficiles à contrôler.

Conséquences directes d'une contagiosité plus développée, ces nouvelles mutations du virus ont donc fait exploser les cas et par effet ricochet les confinements et autres quarantaines. Et voilà que la machine logistique chinoise qui avait fait ses preuves depuis 2020 n'arrive plus à suivre.

Sur les réseaux sociaux, les images et récits de la situation à Shanghai affluent: centres de quarantaine et hôpitaux débordés, manque de prise en charge, impossibilité de se faire livrer des aliments ou même de l'eau par endroits.

 

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"Le confinement strict de Shanghai a été prolongé indéfiniment et il est toujours impossible de commander de la nourriture et de l'eau. Aujourd'hui, je me suis levé à 05h30 du matin, mais le système de l'app de commande était saturé (...) personne n'est autorisé à aller dehors. Le gouvernement m'a donné hier des légumes mais seulement pour quelques jours. J'ai besoin de viande, de riz, d'oeufs et, le plus important, d'eau. Beaucoup de mes amis sont dans cette situation. Et comment font les personnes âgées qui n'utilisent pas d'applications sur leur téléphone?", se demande ainsi dans une série de tweets Edward Lawrence, journaliste pour la BBC.

"Quatrième jour de qui sait combien de jours de confinement à Shanghai. Mon hôtel est en rupture de stock d'eau. Ils m'ont conseillé d'en acheter en ligne mais les services de livraison sont à l'arrêt. Et je suis dans un hôtel d'un quartier central de la ville. Je ne peux qu'imaginer à quel point les choses sont devenues terribles dans d'autres endroits", renchérit Don Weinland, journaliste pour The Economist.

Personne à Shanghai ou ailleurs ne devrait cependant mourir de soif car en dernier recours, les personnes confinées peuvent toujours faire bouillir de l'eau du robinet. Mais cette situation montre pour l'instant l'impossibilité pour les autorités de suivre le rythme des ravitaillements. Sur Wechat ou Douyin (les équivalents chinois de WhatsApp et TikTok), des vidéos d'aliments périmés et jetés car ils n'ont pas pu être livrés à temps circulent d'ailleurs, provoquant la colère des habitants.

Divers témoignages disponibles sur les réseaux sociaux chinois mettent aussi en avant la difficulté à obtenir des médicaments ou d'autres soins médicaux de base.

Le 31 mars, un homme souffrant d'une maladie rénale et nécessitant une dialyse quotidienne apostrophait ainsi sur Weibo la ville de Shanghai pour lui demander de l'aide, rapporte le site spécialisé "What's on Weibo": "Je n'ai pas pu manger ou boire depuis 4 jours. Tout mon corps est enflé et je ne peux pas uriner. Je supplie le gouvernement de Shanghai de se dépêcher de me laisser faire une dialyse, s'il vous plaît, je ne peux pas mourir, j'ai des parents et des enfants dont je dois m'occuper, j'ai besoin de survivre. Aidez-moi". Un message partagé des dizaines de milliers de fois mais qui sera finalement supprimé par la plateforme.

En Chine, et particulièrement à Shanghai, ce genre de cas se multiplient. Sous pression pour étouffer la progression du virus, le personnel hospitalier relégue d'autres urgences médicales au second plan, avec des conséquences parfois dramatiques.

La colère monte face aux mesures d'internement forcé des malade du Covid à Shanghai. [Ding Ting - Xinhua/AP/Keystone]

Mais pour l'heure Pékin tient bon: il faut poursuivre la stratégie 0-Covid a déclaré samedi le gouvernement central.

Les mesures sanitaires sont toutefois loin de ne toucher que la capitale financière du pays. Dans une note, le groupe bancaire japonais Nomura a estimé mardi que 23 villes chinoises sont sous confinement partiel ou total, affectant environ 193 millions de personnes dans des zones comptant pour 13,6% du PIB national.

Une logistique dépassée par le nombre de cas

Si les mesures très strictes mises en place par le pouvoir ont permis de juguler, puis d'éteindre complètement pendant de nombreux mois les premières vagues de la pandémie, Omicron et son sous-variant BA.2 se sont avérés beaucoup plus difficiles à contrôler.

Conséquences directes d'une contagiosité plus développée, ces nouvelles mutations du virus ont donc fait exploser les cas et par effet ricochet les confinements et autres quarantaines. Et voilà que la machine logistique chinoise qui avait fait ses preuves depuis 2020 n'arrive plus à suivre.

Sur les réseaux sociaux, les images et récits de la situation à Shanghai affluent: centres de quarantaine et hôpitaux débordés, manque de prise en charge, impossibilité de se faire livrer des aliments ou même de l'eau par endroits.

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Membre, Posté(e)
zebusoif Membre 19 388 messages
Maitre des forums‚
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il y a 3 minutes, frunobulax a dit :

A noter au passage que l'étude que vous citez propose une statistique MONDIALE.

ok, les statistiques mondiales ne représentent sans doute pas les statistiques de la France seule. Pourtant, sont elles si éloignées.

Si quelqu'un trouve une étude spécifiquement pour la France, je suis preneur.

il y a 5 minutes, frunobulax a dit :

FRANCE - ESPERANCE DE VIE A LA NAISSANCE:
Femmes: 85 ans
Hommes: 79 ans

un homme qui meure à 79 ans ne perd pas 0 année d'espérance de vie. Pareillement pour une femme qui meurre à 85 ans.

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Membre, 132ans Posté(e)
soisig Membre 30 391 messages
132ans‚
Posté(e)
il y a 2 minutes, soisig a dit :

La politique zéro-Covid chinoise, du drame aux récits kafkaïens

Beaucoup dénoncent aussi l'internement dans les stadesou les halles d'exposition, comme monsieur Yu, âgé de 66 ans. Pourtant asymptomatique, il a été amené de force au Shanghai World Expo où il dort sur un lit de camp parmi des milliers d'autres inconnus.

"Les toilettes ici sont vraiment très sales. Il y a beaucoup de gens. J'ai essayé de compter hier, on doit être plus de 3000. Ce n'est pas évident de dormir la nuit: la lumière est allumée en permanence. C'est comme en plein jour. Et puis c'est très bruyant." Et l'homme de déplorer la durée prévue de son séjour dans les halles: "On nous a dit qu'on resterait ici 14 jours."

Des ordres "imposés d'en haut"

Sa fille, libre, qualifie ce traitement d'inhumain: "C'est vraiment insensé… Pour moi, leur crédibilité et leur image s'est effondrée. Quand il n'y a pas de problème, tout va bien… Mais dès qu'il y a un pépin, ça dérape.

Pour elle, les ordres sont "imposés du haut" et sont "appliqués à la lettre". "Elles sont le fruit de l'administration… Ils se fichent des gens ou de leur opinion." Elle estime qu'il y "aura un point de bascule" et que la gestion de la situation va évoluer: "Les coûts sont justes trop importants!"

Mardi, les autorités chinoises ont étendu les mesures de confinement à l'ensemble des 26 millions de résidents de Shanghai, après avoir constaté une hausse des cas de Covid-19 à la faveur d'une campagne massive de dépistage.

Les autorités de la mégalopole avaient signalé mardi 17'007 nouveaux cas asymptomatiques, contre 13'086 lundi et 8581 dimanche, un record pour la cité qui est devenue l'épicentre de cette nouvelle vague de contaminations.

Les autorités de la ville continuent de s'agripper à leur stratégie 0-Covid: l'entier de la population est testé à intervalle régulier, les cas confirmés sont envoyés en quarantaine centralisée. Mais au sein de la population, la colère gronde face à l'internement forcé des cas positifs.

Un internement longue durée

Beaucoup dénoncent aussi l'internement dans les stadesou les halles d'exposition, comme monsieur Yu, âgé de 66 ans. Pourtant asymptomatique, il a été amené de force au Shanghai World Expo où il dort sur un lit de camp parmi des milliers d'autres inconnus.

"Les toilettes ici sont vraiment très sales. Il y a beaucoup de gens. J'ai essayé de compter hier, on doit être plus de 3000. Ce n'est pas évident de dormir la nuit: la lumière est allumée en permanence. C'est comme en plein jour. Et puis c'est très bruyant." Et l'homme de déplorer la durée prévue de son séjour dans les halles: "On nous a dit qu'on resterait ici 14 jours."

Des ordres "imposés d'en haut"

Sa fille, libre, qualifie ce traitement d'inhumain: "C'est vraiment insensé… Pour moi, leur crédibilité et leur image s'est effondrée. Quand il n'y a pas de problème, tout va bien… Mais dès qu'il y a un pépin, ça dérape.

Pour elle, les ordres sont "imposés du haut" et sont "appliqués à la lettre". "Elles sont le fruit de l'administration… Ils se fichent des gens ou de leur opinion." Elle estime qu'il y "aura un point de bascule" et que la gestion de la situation va évoluer: "Les coûts sont justes trop importants!"

Mais pour l'heure Pékin tient bon: il faut poursuivre la stratégie 0-Covid a déclaré samedi le gouvernement central.

Les mesures sanitaires sont toutefois loin de ne toucher que la capitale financière du pays. Dans une note, le groupe bancaire japonais Nomura a estimé mardi que 23 villes chinoises sont sous confinement partiel ou total, affectant environ 193 millions de personnes dans des zones comptant pour 13,6% du PIB national.

Une logistique dépassée par le nombre de cas

Si les mesures très strictes mises en place par le pouvoir ont permis de juguler, puis d'éteindre complètement pendant de nombreux mois les premières vagues de la pandémie, Omicron et son sous-variant BA.2 se sont avérés beaucoup plus difficiles à contrôler.

Conséquences directes d'une contagiosité plus développée, ces nouvelles mutations du virus ont donc fait exploser les cas et par effet ricochet les confinements et autres quarantaines. Et voilà que la machine logistique chinoise qui avait fait ses preuves depuis 2020 n'arrive plus à suivre.

Sur les réseaux sociaux, les images et récits de la situation à Shanghai affluent: centres de quarantaine et hôpitaux débordés, manque de prise en charge, impossibilité de se faire livrer des aliments ou même de l'eau par endroits.

 

"Le confinement strict de Shanghai a été prolongé indéfiniment et il est toujours impossible de commander de la nourriture et de l'eau. Aujourd'hui, je me suis levé à 05h30 du matin, mais le système de l'app de commande était saturé (...) personne n'est autorisé à aller dehors. Le gouvernement m'a donné hier des légumes mais seulement pour quelques jours. J'ai besoin de viande, de riz, d'oeufs et, le plus important, d'eau. Beaucoup de mes amis sont dans cette situation. Et comment font les personnes âgées qui n'utilisent pas d'applications sur leur téléphone?", se demande ainsi dans une série de tweets Edward Lawrence, journaliste pour la BBC.

"Quatrième jour de qui sait combien de jours de confinement à Shanghai. Mon hôtel est en rupture de stock d'eau. Ils m'ont conseillé d'en acheter en ligne mais les services de livraison sont à l'arrêt. Et je suis dans un hôtel d'un quartier central de la ville. Je ne peux qu'imaginer à quel point les choses sont devenues terribles dans d'autres endroits", renchérit Don Weinland, journaliste pour The Economist.

Personne à Shanghai ou ailleurs ne devrait cependant mourir de soif car en dernier recours, les personnes confinées peuvent toujours faire bouillir de l'eau du robinet. Mais cette situation montre pour l'instant l'impossibilité pour les autorités de suivre le rythme des ravitaillements. Sur Wechat ou Douyin (les équivalents chinois de WhatsApp et TikTok), des vidéos d'aliments périmés et jetés car ils n'ont pas pu être livrés à temps circulent d'ailleurs, provoquant la colère des habitants.

Divers témoignages disponibles sur les réseaux sociaux chinois mettent aussi en avant la difficulté à obtenir des médicaments ou d'autres soins médicaux de base.

Le 31 mars, un homme souffrant d'une maladie rénale et nécessitant une dialyse quotidienne apostrophait ainsi sur Weibo la ville de Shanghai pour lui demander de l'aide, rapporte le site spécialisé "What's on Weibo": "Je n'ai pas pu manger ou boire depuis 4 jours. Tout mon corps est enflé et je ne peux pas uriner. Je supplie le gouvernement de Shanghai de se dépêcher de me laisser faire une dialyse, s'il vous plaît, je ne peux pas mourir, j'ai des parents et des enfants dont je dois m'occuper, j'ai besoin de survivre. Aidez-moi". Un message partagé des dizaines de milliers de fois mais qui sera finalement supprimé par la plateforme.

En Chine, et particulièrement à Shanghai, ce genre de cas se multiplient. Sous pression pour étouffer la progression du virus, le personnel hospitalier relégue d'autres urgences médicales au second plan, avec des conséquences parfois dramatiques.

La colère monte face aux mesures d'internement forcé des malade du Covid à Shanghai. [Ding Ting - Xinhua/AP/Keystone]

Mais pour l'heure Pékin tient bon: il faut poursuivre la stratégie 0-Covid a déclaré samedi le gouvernement central.

Les mesures sanitaires sont toutefois loin de ne toucher que la capitale financière du pays. Dans une note, le groupe bancaire japonais Nomura a estimé mardi que 23 villes chinoises sont sous confinement partiel ou total, affectant environ 193 millions de personnes dans des zones comptant pour 13,6% du PIB national.

Une logistique dépassée par le nombre de cas

Si les mesures très strictes mises en place par le pouvoir ont permis de juguler, puis d'éteindre complètement pendant de nombreux mois les premières vagues de la pandémie, Omicron et son sous-variant BA.2 se sont avérés beaucoup plus difficiles à contrôler.

Conséquences directes d'une contagiosité plus développée, ces nouvelles mutations du virus ont donc fait exploser les cas et par effet ricochet les confinements et autres quarantaines. Et voilà que la machine logistique chinoise qui avait fait ses preuves depuis 2020 n'arrive plus à suivre.

Sur les réseaux sociaux, les images et récits de la situation à Shanghai affluent: centres de quarantaine et hôpitaux débordés, manque de prise en charge, impossibilité de se faire livrer des aliments ou même de l'eau par endroits.

La politique zéro covid est tout simplement inhumaine et dénoncée par le monde entier. 

Modifié par soisig
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Membre, Posté(e)
zebusoif Membre 19 388 messages
Maitre des forums‚
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il y a 1 minute, soisig a dit :

Les autorités de la mégalopole avaient signalé mardi 17'007 nouveaux cas asymptomatiques, contre 13'086 lundi et 8581 dimanche, un record pour la cité qui est devenue l'épicentre de cette nouvelle vague de contaminations.

28 mars. On est le 26 mai soit 2 mois plus tard, et le nombre de cas à Shanghaï est passé sous la barre des 500.

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Membre, 154ans Posté(e)
Black Dog Membre 5 078 messages
Maitre des forums‚ 154ans‚
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il y a 16 minutes, zebusoif a dit :

même à vue de nez, il est évident que le nombre d'années de vie perdues par les français morts du COVID est supérieur à 2,5 ans, et d'après le graphique même bien plus.

figure 2

 

Je parle bien de ce graphe là et à vu de nez on voit que la chine a perdu proportionnellement plus de "jeunes" que la France.

 

 

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Membre, 132ans Posté(e)
soisig Membre 30 391 messages
132ans‚
Posté(e)
il y a 4 minutes, Black Dog a dit :

 

Je parle bien de ce graphe là et à vu de nez on voit que la chine a perdu proportionnellement plus de "jeunes" que la France.

 

 

Et ce n'est pas terminé, car cette politique fait que les défenses immunitaires des Chinois sont totalement en berne.

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frunobulax Membre 17 548 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 12 minutes, zebusoif a dit :

ok, les statistiques mondiales ne représentent sans doute pas les statistiques de la France seule. Pourtant, sont elles si éloignées.

Si quelqu'un trouve une étude spécifiquement pour la France, je suis preneur.

C'est vous qui affirmez, pour justifier la politique "zéro covid" de la Chine, que l'espérance de vie a diminué de 16 ans, y compris, supposément, dans "les pays à revenu élevés" (Europe, USA, etc ...)
C'est donc à VOUS de démontrer la réalité de vos affirmations ...

Après, comme je vous l'ai déjà indiqué, l'espérance de vie moyenne en France est (quasi) la même en 2021 qu'en 2019 (donc avant le COVID).

Pensez-vous VRAIMENT que ça serait le cas si une grande partie de la population française (40% de + de 50 ans) avait (supposément) perdu 16 ans d'espérance de vie ??

Modifié par frunobulax
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Membre, Posté(e)
zebusoif Membre 19 388 messages
Maitre des forums‚
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il y a 5 minutes, Black Dog a dit :

 

Je parle bien de ce graphe là et à vu de nez on voit que la chine a perdu proportionnellement plus de "jeunes" que la France.

 

 

en proportion du nombre de morts. Mais ni en nombre de morts absolus, ni en nombre de morts rapportés à la population. Parce que ce graphique n'est pas pondéré par le nombre total de morts.

D'autre part, d'après cet article de Journal of Global Health, les français ont perdu 990 000 années de vie pour un nombre de 85 000 morts, au moment de la publication.

Ce qui fait une moyenne de plus de 10 ans par français mort du COVID, d'après cet article @frunobulax @jacky29

https://jogh.org/2022/jogh-12-05007

il y a 2 minutes, soisig a dit :

la politique "zéro Covid" de la Chine atteint ses limites

Alors que la Chine a adopté une politique "zéro Covid" depuis le début de la pandémie, le nombre de cas quotidiens n'a jamais été aussi haut dans le pays.

article du 6 avril, presque deux mois, ta capacité à être réactive s'éffrite avec l'âge ?

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Membre, Posté(e)
zebusoif Membre 19 388 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 9 minutes, frunobulax a dit :

C'est vous qui affirmez, pour justifier la politique "zéro covid" de la Chine, que l'espérance de vie a diminué de 16 ans,

Nulle part, relis moi :)  

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