Comme Lyon, Rennes va adopter un budget “genré”, pour corriger les inégalités entre hommes et femmes.

En regardant les actus ce matin, j'ai repensé à ce sujet en lisant un article de BFM TV sur Marlène Schiappa qui s'insurge contre la subvention accordée à Strasbourg pour la construction d'une mosquée pro turque. Je suis assez d'accord avec elle, l'argent public n'a pas à servir une église quelle qu'elle soit. Si j'ai fait le rapprochement avec ce sujet c'est que les mosquées ne sont pas franchement fréquentées par les femmes. Le scribouillard qui a pondu l'article a rétabli l'équilibre bien malgré lui en faisant une faute d'accord. " La subvention a été votée au conseil municipale de Strasbourg le 22 mars. "

https://www.bfmtv.com/politique/mosquee-de-strasbourg-schiappa-accuse-les-verts-d-avoir-un-probleme-avec-les-principes-de-la-republique_AV-202103240510.html

Le 24/03/2021 à 09:48, January a dit :

Ah non mais le paragraphe sur les assos, je rêve !   Donc on va donner autant à une assos composée d'hommes, et une autre de femmes, sans se préoccuper de ce que fait cette entité ? Bah voyons !!  Sans déconner arrêtez les écrans et allumez le cerveau hein. On est chez les fous là.

Je m'disais la même chose..

Il y a 23 heures, Irisbleu a dit :

Du fric foutu en l'air. Comme s'il y en avait trop !!

Quand je vois ce qu'est devenue la ville de Rennes, où j'étais en fac il y a 40 ans, quelle tristesse...

De plus en plus mal fréquentée, des MNA qui agressent et volent, sont arrêtés par la police, sont libérés par la justice, le quartier de Maurepas devenu dangereux.

Il y a 30ans certains quartiers étaient déjà des coupe-gorge...(ma fille aînée y a séjourné près de 2ans il n'y a pas loin de 30ans) ça change rarement!

Il y a 3 heures, Frank_N a dit :

En regardant les actus ce matin, j'ai repensé à ce sujet en lisant un article de BFM TV sur Marlène Schiappa qui s'insurge contre la subvention accordée à Strasbourg pour la construction d'une mosquée pro turque. Je suis assez d'accord avec elle, l'argent public n'a pas à servir une église quelle qu'elle soit. Si j'ai fait le rapprochement avec ce sujet c'est que les mosquées ne sont pas franchement fréquentées par les femmes. Le scribouillard qui a pondu l'article a rétabli l'équilibre bien malgré lui en faisant une faute d'accord. " La subvention a été votée au conseil municipale de Strasbourg le 22 mars. "

https://www.bfmtv.com/politique/mosquee-de-strasbourg-schiappa-accuse-les-verts-d-avoir-un-probleme-avec-les-principes-de-la-republique_AV-202103240510.html

Née en 1980, d'une mère juriste et d'un père avocat¹, sa famille maternelle est originaire de Gennes-sur-Seiche, en Ille-et-Vilaine^{[réf. nécessaire]}, et sa famille paternelle appartient à la communauté des Arméniens de Turquie. Son arrière-grand-père, Sarkis Barseghian, est l'un des premiers à être arrêté le 24 avril 1915, lors de la rafle des intellectuels arméniens de Constantinople, qui marque le début du génocide arménien ; il est déporté puis tué^2,1. Son arrière-grand-mère, l'écrivaine Berdjouhi Barseghian (1889-1940), députée de la République démocratique d'Arménie, s'installe en France vers 1924 après plusieurs années d'exil, avec son fils, Armen Barseghian (1914-2003), alors âgé de 10 ans^3,4, grand-père de Jeanne Barseghian.

--------------------Elle n'est pas rancunière la Jeanne...

Plusieurs études ont en effet étaient menées dans les cours de récréation et confirment bien cette tendance des garçons à occuper le centre de la cour, quand les filles sont excentrées (plus elles sont dans les petites classes, plus elles sont excentrées), en petits groupes. 

Les budgets alloués servent souvent à créer et entretenir des terrains de foot et de rugby, sports moins pratiqués par les filles, des city stades (ils servent deux fois plus aux garçons qu'aux filles), considérés comme des lieux de sociabilisation des jeunes. En créant ces lieux, on crée encore un continuum d'espace masculin. La sociabilisation des filles entre elles ne fait pas partie du programme. 

Tout est pensé pour les hommes, par des hommes, jusqu'au nom de rues, de places (un tiers des rues porte le nom de célébrité dont 94% de noms d'hommes). Les ruelles, les impasses, les écoles primaires portent préférentiellement des noms de femmes. Ces choix de l'urbanisme et de l'architecture nous rappellent constamment que la rue appartient aux hommes. 

Il était temps de s'y intéresser, vraiment. Il me tarde de voir ce que cela va donner. 

il y a 17 minutes, Mórrígan a dit :

Plusieurs études ont en effet étaient menées dans les cours de récréation et confirment bien cette tendance des garçons à occuper le centre de la cour, quand les filles sont excentrées (plus elles sont dans les petites classes, plus elles sont excentrées), en petits groupes.  

Dans ce cas, c'est un problème d'éducation...

il y a 17 minutes, Mórrígan a dit :

Les budgets alloués servent souvent à créer et entretenir des terrains de foot et de rugby, sports moins pratiqués par les filles, des city stades (ils servent deux fois plus aux garçons qu'aux filles), considérés comme des lieux de sociabilisation des jeunes. En créant ces lieux, on crée encore un continuum d'espace masculin. La sociabilisation des filles entre elles ne fait pas partie du programme. 

Les filles peuvent très bien faire du foot, du rugby ou du skate.

Le problème est d'avoir genré ces activités.

Quelles seraient donc les activités associatives dites "féminines" à financer dans ce cas? La cuisine ? Sauf qu'un bon nombre d'hommes peuvent intégrer ce genre d'activité aussi.

On fait comment pour distinguer des associations féminines et des associations masculines ?

La marelle et la corde à sauter ne sont plus utilisées par les petites filles ? Que font-elles alors dans les coins ? Elles papotent même à 4 ou 5 ans ??

Oui j'ai lu également plusieurs études sur ce fait : les garçons s'approprient l'espace , les filles restant en périphérie.

Il y a 18 heures, Kyoshiro02 a dit :

Dans ce cas, c'est un problème d'éducation...

De conception, d'urbanisme, puisque les marquages au sol, ce ne sont pas les petits garçons qui les dessinent dans les cours de récréation. On conditionne très tôt à l'entre-soi. 

Il y a 18 heures, Kyoshiro02 a dit :

Les filles peuvent très bien faire du foot, du rugby ou du skate.

Le problème est d'avoir genré ces activités.

Quelles seraient donc les activités associatives dites "féminines" à financer dans ce cas? La cuisine ? Sauf qu'un bon nombre d'hommes peuvent intégrer ce genre d'activité aussi.

On fait comment pour distinguer des associations féminines et des associations masculines ?

Les filles qui aiment jouer au foot, au rugby ou au skate, ont tendance à le faire. Des filles (et des garçons) peuvent avoir de l'aversion pour ces sports et préférer la danse, le théâtre, l'escalade, les arts martiaux. 

Les garçons qui aiment le twirling bâton ou la gymnastique sont moins encouragés sur cette voie. Tout ce que l'on aurait tendance à genrer au féminin c'est forcément nul, ennuyeux, gnan-gnan et puis il ne manquerait plus que les garçons virent de bord. Ce n'est quand même pas viril !

Oui, il y a un souci avec les stéréotypes de genre... de référentiel, de dévalorisation, d'injonctions virilistes. 

Dans l'esprit de conseillers municipaux, construire ces terrains pour sports collectifs, permet aussi de contenir la délinquance. Ce sont les anciennes générations qu'il convient de questionner et de rééduquer finalement.