Le temps des encombrants

Ils sont souvenirs gisants sur le trottoir,

Casiers, fauteuils, armoires, qui furent notre histoire…

 

Et toutes mes pensées obsolètes,

à propos de nos amours…

sans qu’il n’y ait plus de poètes,

pour qu’elles riment avec toujours…

 

Quand le cœur n’est plus assez grand,

voici venu le temps, des encombrants…

 

finies les caresses sur tes jambes de velours,

et nos sentiments Géants,

devenus souvenirs d’arrière cours…

 

Alors prendre le risque d’être proxénète,

à mon tour, et compter le nombre de tes amants,

sur le trottoir de tes amours,

aux partenaires toujours fringants…

 

J’aurais des images pornographiques,

à confier à l’abbé des cochons,

Toi seule pouvais désarmer « Fidel »,

Pour cette victoire pas vraiment belle,

Qui restera entre serviettes et torchons…

 

A la CIA (Centre d’Intérêts Amoureux)

dans sa liste, s’évanouissent nos noms,

 

et nos histoires se cons-fesses ;

à dire que nous étions, « des vies de » couillons…

 

Il est de nos vies, des joies d’éboueurs,

Trésors de récupe, sans trop de sueur,

 

Sur le trottoir des encombrants,

Pour de mauvaises histoires d’amants ;

 

et sont déchets que vent emporte,

sans frasques, et folies,

ni grands tourments…

 

 

Ce texte est une fiction, je me suis imposé quelques défis, et rouler jeunesse... le point de départ, sont "les encombrants" un peu comme: nos amours a la machine - de Souchon ;

je suis assez content de mon allusion a "Fidel", ce n'est pas le genre de chose que l'on place partout...

et pour vous, quelles sont les choses a mettre aux encombrants...? (souvenirs, histoires, et autres)

C'est triste quand même, même avec la légèreté des métaphores et puis ce "sans grands tourments" qui assène l'impression d'une petite histoire qui finalement ne blesse pas trop les cœurs...

Pour ma part les souvenirs, les histoires, les vieilles lettres, les regrets... tout cela finit dans une sorte de grenier mental, à revisiter parfois les jours gris — histoire d'en faire soit des jours noirs, soit d'y retrouver une douce nostalgie. Comme si l'on repassait le doigt sur de longues cicatrices qui racontent des histoires — au moins ce sont nos histoires.

Pourtant il y aurait des meubles à mettre aux encombrants voire à brûler.

@Good Venins Moi j'ai trouvé des traits fulgurants...

"Quand le cœur n’est plus assez grand,

voici venu le temps, des encombrants…"

...

nos sentiments Géants,

devenus souvenirs d’arrière cours…

....

sur le trottoir de tes amours,

....

Qui restera entre serviettes et torchons…

....

Il est de nos vies, des joies d’éboueurs,

Trésors de récupe, sans trop de sueur,

...

Sur le trottoir des encombrants,

Pour de mauvaises histoires d’amants ; 

 

et sont déchets que vent emporte,

sans frasques, et folies,

ni grands tourments…

 

 

 

 

@CriteriumPour moi "sans grand tourment" c'est plus pour s'en convaincre que parce que c'est vrai. Si ça l'était vraiment, ce ne serait pas si... encombrant.

Il est vrai que certains souvenirs "encombrent" la pensée, certains nostalgiques, d'autres culpabilisants.

... nulle déchetterie pour les souvenirs.... faut vivre avec.

Il y a 13 heures, Criterium a dit :

sans grands tourments

Bonjour a tous;

comme cette remarque revient souvent je vais faire une réponse collégiale;

Ceux qui me connaissent un peu, ont pu lire dans d'autres topics (salope),mes prises de positions,sur certains sujets...

Je vais préciser qu'il s'agit d'une philosophie personnelle, de mon vécu, et de mes croyances profondes et sans doutes, de mon

caractère... Je suis incapable d'être jaloux... Je considère l'autre comme une compagne, et non comme une propriété... et dans la

situation du texte  être cocu, serait plus (a condition de le savoir) un sujet de questionnement... qu'est-ce qui fait que l'autre, va

voir ailleurs, s'agit-il d'une personne devenue, ou révélant tardivement, une sorte de nymphomanie ?  Ne pas avoir un caractère

jaloux n'enlève rien a la possibilité d'une passion amoureuse... Je suis également fataliste, ce qui doit arriver arrive, alors la fin

d'un amour puisque ça existe, je ne crois pas que souffler sur des braises ranime la flamme de cet amour... c'est la raison

principale qui m'a fait préciser qu'il s'agissait d'une fiction... Pour les points d'humour, je me suis dit qu'a l'occasion des

encombrants, pouvait-on me taxer de proxénétisme de mettre "ma" femme sur le trottoir ? ... ensuite sur la baie des cochons,

Pour rappel c'est un flop de la CIA qui a conçue l'idée d'un putsch avec des dissidents de Castro formés militairement, et qui

devaient renverser le pouvoir en place... alors "Fidel" dans un texte sur l’infidélité, que du bonheur  c'est mon coté taquin...

en tout cas merci de vos réponses, le sujet pourrait évolué sur : votre avis sur la fidélité ? Je m'excuse auprès des femmes, qui

n'ont pas le beau rôle dans cette histoire...

les temps modernes se produisent plus rapidement que jamais