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Avoir du coeur


brooder

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Invité riad**
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Invité riad**
Invité riad** Invités 0 message
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il y a 5 minutes, Jane Doe. a dit :

C'est HS, mais la méthode la plus efficace c'est l'EMDR

 

Je connais pas, je suis en train de lire l'article wiki, apparemment il y a une controverse sur l'efficacité de cette méthode, mais en règle générale les psychothérapies donnent de meilleurs résultats que la pharmacothérapie

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Membre, Doctor feel good, 58ans Posté(e)
brooder Membre 5 285 messages
58ans‚ Doctor feel good,
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il y a 4 minutes, riad** a dit :

Je connais pas, je suis en train de lire l'article wiki, apparemment il y a une controverse sur l'efficacité de cette méthode, mais en règle générale les psychothérapies donnent de meilleurs résultats que la pharmacothérapie

..bof .. les deux font travailler le souffle :D

 

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Invité Henri.
Invités, Posté(e)
Invité Henri.
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Il y a 15 heures, brooder a dit :

Qu'est ce qui nous pousse à avoir des sentiments, est-ce seulement le contact vers l'enfance ?

On peut dire, en restant sur cette évocation que tu as choisi, que les sentiments sont l'enfance. L'enfant, avant de raisonner, ressent. Ce ressenti crée les sentiments. C'est la raison qui ensuite affirme ou infirme ces sentiments. Infirmer ces sentiments est souvent vécu comme rupture de contact avec l'enfance. Ce qui est illusoire. Parce qu'elle oppose la raison et le sentiment de manière artificielle. C'est cet artifice qui maintient faussement le "contact" avec l'enfance. Pour ne pas perdre ce contact, on décrète alors que l'enfant a raison, même s'il a tort, parce que c'est le contexte extérieur qui détermine ces sentiments, et on utilise la raison pour justifier la chose. La raison est dévoyée de son rôle principal de discernement de la réalité pour justifier une réalité. Le maintien de contact avec l'enfance. Hors ce maintien avec l'enfance définie par le sentiment se fait sur le raisonnement que si on perd le sentiment ressenti, on perd l'enfance. Ce qui est faux. En ajustant par la raison le bien ou mal fondé du ressenti de l'enfance, on ne la détruit pas, on l'épanouit. La raison ne s'oppose pas à l'épanouissement du sentiment, c'est tout le contraire... 

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Membre, 152ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 152ans‚
Posté(e)
il y a une heure, Henri. a dit :

On peut dire, en restant sur cette évocation que tu as choisi, que les sentiments sont l'enfance. L'enfant, avant de raisonner, ressent. Ce ressenti crée les sentiments. C'est la raison qui ensuite affirme ou infirme ces sentiments. Infirmer ces sentiments est souvent vécu comme rupture de contact avec l'enfance. Ce qui est illusoire. Parce qu'elle oppose la raison et le sentiment de manière artificielle. C'est cet artifice qui maintient faussement le "contact" avec l'enfance. Pour ne pas perdre ce contact, on décrète alors que l'enfant a raison, même s'il a tort, parce que c'est le contexte extérieur qui détermine ces sentiments, et on utilise la raison pour justifier la chose. La raison est dévoyée de son rôle principal de discernement de la réalité pour justifier une réalité. Le maintien de contact avec l'enfance. Hors ce maintien avec l'enfance définie par le sentiment se fait sur le raisonnement que si on perd le sentiment ressenti, on perd l'enfance. Ce qui est faux. En ajustant par la raison le bien ou mal fondé du ressenti de l'enfance, on ne la détruit pas, on l'épanouit. La raison ne s'oppose pas à l'épanouissement du sentiment, c'est tout le contraire... 

J’adhère en gros à ce que vous dites même si je trouve que votre discours n’est pas très clair. 
Ce qui m’étonne, pas seulement chez vous mais chez tant d’autres, c’est ce fétichisme de la raison. Encore un concept qui finit par devenir une réalité quasiment vivante. Une sorte d’abdication comme dirait un certain forumeur , non devant la foi mais devant la pensée magique. Je pense Dieu donc Dieu est, je pense la Raison donc la Raison est. Et hop bâtissons des autels et ordonnons des prêtres.

La raison c’est tout bêtement l’art de raisonner. Et nous raisonnons toujours à partir d’une axiomatique qui, elle, n’est pas le produit du raisonnement. La pauvre raison n’en peut plus d’être tenue pour responsable de tout. La pauvre elle raisonne, que peut-elle faire de plus ? Si nous lui offrons une axiomatique délirante elle tiendra un raisonnement dont les conséquences seront délirantes. Elle est bien incapable de porter un jugement vrai-faux sur une axiomatique donnée. 

En logique pure, l’exercice pur de la raison, l’implication : une proposition fausse implique une proposition vraie est ... vraie ! La raison fait ce qu’elle peut.
 

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Membre, 37ans Posté(e)
Neko86 Membre 8 880 messages
Maitre des forums‚ 37ans‚
Posté(e)
Il y a 16 heures, brooder a dit :

Nos choix sont depuis le début de notre vie orientés par notre entourage. Il arrive un moment où nous sommes effectivement devant un choix de vie. Et même devant cette orientation "définitif" entre notre propre existence tel que nous l'avons vécue et la "poussée" sociétale, nous sommes submergés. Quelle "raison" de choisir notre "faiblesse" :geek:

Tu associes les sentiments à de la faiblesse ? Rien que ça serait un sujet à lui tout seul ! 

Il y a 16 heures, CAL26 a dit :

Comment peut-on choisir d'avoir des sentiments ? Les sentiments on les éprouve, on ne les choisit pas. Et ils ne s'opposent pas à la raison.

Avoir de l'empathie ou carrément aimer son prochain peut être une quête que l'on choisi notamment quand on se rend compte les bénéfices ^personnels qu'on en retire : être altruiste est au final égoïste. Après ce choix on éprouve des sentiments qui sont forcements liés à nos comportements et l'altruisme les rends forcément un peu plus positifs pour nous et pour les autres. Mais c'est la raison qui est alors à l'origine de cette tendance.

Donc, que l'on fasse le choix de l'altruisme ou non on éprouvera des sentiments. Mais ils seront globalement plus positifs et donc agréables pour nous si on fait ce choix.

C'est un autre sujet qui fait débat, est-ce qu'un altruiste n'est pas en fait égoïste car il en retire toujours quelque chose, a minima une satisfaction personnelle ?

Il y a des cours d'altruisme dans les pays nordiques. Donc ce n'est pas forcément un sentiment inné, donc les sentiments peuvent s'apprendre. Il faut être confronté à un sentiment pour l'apprendre.

Il y a 15 heures, brooder a dit :

Je ne dirais pas cela, nos émotions sont conditionnées par la morale commune.

 

La morale commune peut nous pousser à étouffer ou augmenter certains sentiments, mais au final le choix de les laisser s'exprimer ou non est personnel.

 

Le cœur est dit le siège des émotions car c'est la que nous les ressentons physiquement, la tête celui de la raison.

Les sentiments sont peut-être des reflexes, mais la raison peut les diriger. 

Notre réaction dépend donc de notre vécu, des sentiments que l'on a pu appréhendés et de ce que notre raison décide d'en faire.

 

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Invité Henri.
Invités, Posté(e)
Invité Henri.
Invité Henri. Invités 0 message
Posté(e)
il y a 23 minutes, Annalevine a dit :

La raison c’est tout bêtement l’art de raisonner. Et nous raisonnons toujours à partir d’une axiomatique qui, elle, n’est pas le produit du raisonnement. 

Exactement. Pour le dire autrement, nous raisonnons pour prouver que nous avons raison. Pour prouver la véracité de notre raisonnement, pas celle de l'axiomatique. C'est ce que je vois dans le rapport que fait @brooder entre le sentiment et l'enfance. Admettre que l'axiome sentimental est erroné, c'est se couper de l'enfance. Alors la raison a pour rôle non de discerner le bien-fondé de l'axiome, mais d'adapter le raisonnement à prouver la véracité de l'axiome. Le problème n'est ni l'axiome ni le raisonnement, c'est le rapport erroné entre les deux. C'est croire que le lien à l'enfance disparaîtra si l'axiome est discerné mauvais. Hors seul l'axiome disparaîtra...

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Membre, 47ans Posté(e)
Fraction Membre 5 639 messages
Maitre des forums‚ 47ans‚
Posté(e)
Il y a 20 heures, brooder a dit :

J'écris ce sujet dans "philosophie" dans une optique comportementalisme générale.

"Avoir du coeur" est pour moi, un luxe que l'on peut se donner dans notre choix de vie.

Une définition serait de se donner des choix sentimentaux dans notre comportement en société et dans notre vie intime.

On peut déjà dire que se donner des sentiments ne facilite pas l'existence mais lui donne une "épaisseur". C'est même aller contre la raison qui fait de nous des êtres vivants froid et calculateur mais excellent dans la survie.

Qu'est ce qui nous pousse à avoir des sentiments, est-ce seulement le contact vers l'enfance ?

 

Bonjour,

Un homme de cœur a tendance à considérer les valeurs matérielles et pécunières comme une intendance soumise.

Majoritairement, l'humanité est une tragédie, et l'argent n'est qu'un jeu.

C'est louable, mais attention de ne pas reléguer les biens objectifs à leur vacuité ontologique, car ils participent à notre affranchissement du néant.

 

Les hommes de cœur ne sont pas nécessairement chaleureux et extravertis.

L'amour froid est un amour déontologique souvent plus puissant et résistant que l'amour passionnel, qui se manifeste souvent comme un feu de paille.

Les grands hommes de cœur sont souvent des hommes froids, je pense à Giscard, Mitterrand, Obama,...

 

On ne se marie pas pour le meilleur, on se marie pour le pire.

Femmes et enfants vont éprouver nos nerfs, car ce sont des pousse-au-crime congénitaux.

Aussi, la maturité affective consiste, en premier lieu, à se forger des amortisseurs nerveux.

La tolérance n'est pas une démission laxiste, mais un parechoc salvateur.

C'est là que j'ai échoué.

Cordialement, Fraction

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Membre, Doctor feel good, 58ans Posté(e)
brooder Membre 5 285 messages
58ans‚ Doctor feel good,
Posté(e)
Il y a 5 heures, Annalevine a dit :

J’adhère en gros à ce que vous dites même si je trouve que votre discours n’est pas très clair. 
Ce qui m’étonne, pas seulement chez vous mais chez tant d’autres, c’est ce fétichisme de la raison. Encore un concept qui finit par devenir une réalité quasiment vivante. Une sorte d’abdication comme dirait un certain forumeur , non devant la foi mais devant la pensée magique. Je pense Dieu donc Dieu est, je pense la Raison donc la Raison est. Et hop bâtissons des autels et ordonnons des prêtres.

La raison c’est tout bêtement l’art de raisonner. Et nous raisonnons toujours à partir d’une axiomatique qui, elle, n’est pas le produit du raisonnement. La pauvre raison n’en peut plus d’être tenue pour responsable de tout. La pauvre elle raisonne, que peut-elle faire de plus ? Si nous lui offrons une axiomatique délirante elle tiendra un raisonnement dont les conséquences seront délirantes. Elle est bien incapable de porter un jugement vrai-faux sur une axiomatique donnée. 

En logique pure, l’exercice pur de la raison, l’implication : une proposition fausse implique une proposition vraie est ... vraie ! La raison fait ce qu’elle peut.
 

C'est ce danger, idéaliser la raison, qui se fait sentir actuellement dans notre société et qui nous écarte de la simple rationalité,

derrière barrière avant l'obscurantisme  devant la déferlante de fausses nouvelles.

 

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Membre, Doctor feel good, 58ans Posté(e)
brooder Membre 5 285 messages
58ans‚ Doctor feel good,
Posté(e)
Il y a 5 heures, Neko86 a dit :

Tu associes les sentiments à de la faiblesse ? Rien que ça serait un sujet à lui tout seul ! 

C'est un autre sujet qui fait débat, est-ce qu'un altruiste n'est pas en fait égoïste car il en retire toujours quelque chose, a minima une satisfaction personnelle ?

Il y a des cours d'altruisme dans les pays nordiques. Donc ce n'est pas forcément un sentiment inné, donc les sentiments peuvent s'apprendre. Il faut être confronté à un sentiment pour l'apprendre.

La morale commune peut nous pousser à étouffer ou augmenter certains sentiments, mais au final le choix de les laisser s'exprimer ou non est personnel.

 

Le cœur est dit le siège des émotions car c'est la que nous les ressentons physiquement, la tête celui de la raison.

Les sentiments sont peut-être des reflexes, mais la raison peut les diriger. 

Notre réaction dépend donc de notre vécu, des sentiments que l'on a pu appréhendés et de ce que notre raison décide d'en faire.

 

Effectivement, le premier réflexe devant une situation stressante est d'écarter les sentiments pour réfléchir calmement. En étant souvent confronter à ce stress, il nous vient de considérer les sentiments comme une "faiblesse"

De là toute une pharmacopée pour nous "soigner" de ce déséquilibre ...

 

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