Paroles de chanson

Qu'est-ce que c'est qu'cette époque musicale
Où on doit écouter ceux qui ont talent?
Qu'ont des tripes, qu'ont des couilles, qu'ont la dalle
Ces p'tits auteurs, gratteurs de guitare accablants?

Nous, ce qu'on veut, c'est du beau, c'est du brillant
C'est du propre, c'est du lisse, c'est du sublime
Nous, c'qu'on veut, c'est l'retour des belles gueules
Pour remplir le papier glacé des magazines

Qu'est-ce que c'est qu'cette époque musicale
Où on écoute les paroles des chansons?
On a perdu la notion des beaux mâles
L'époque où on lançait de très beaux garçons

Tu sais écrire des paroles, c'est très bien
Mais, ton petit grain de voix, on s'en fiche
S'il te plaît, va donner tes chansons
À celui qui sera plus joli sur l'affiche

"Il faut des gens beaux..."

Eh, monsieur, toi qui veux retourner
Au noir et blanc, aux belles heures du passé
J'suis pas sûr que le grand Charles Aznavour
Pouvait correspondre à tes critères de succès

Je suis pas persuadé qu'Édith Piaf
Possédait de belles jambes élancées
Qu'elle allait défiler sur des beaux podiums
Avec des grandes marques de talons compensés

Eh, monsieur, toi qui es nostalgique
Des chanteurs bien foutus, des bimbos
Faut que tu saches un secret important
C'est qu'Brassens n'avait pas de beaux abdominaux

Les auteurs, compositeurs, chanteurs
Ne sont pas forcément des imposteurs
Tu sais monsieur, parfois, il faut se taire
Moi, j'veux voir Hoshi sur un poster

Il faut des gens beaux
Il faut des gens beaux
Il faut des gens beaux
Il faut des gens beaux
Il faut des gens beaux
Il faut des gens beaux
Il faut des gens beaux

Paroles de la chanson Viens, Viens par Marie Laforet

He told me sweet lies of sweet loves
Heavy, with the burden of the truth
And he spoke of his dreams
Broken by the burden
Broken by the burden of his youth

Fourteen years, he said
I couldn't look into the sun
She saw him laying at the end of my gun
Hungry for life
And thirsty for the distant river

I remember his hands
And the way the mountains looked
The light shot diamonds from his eyes
Hungry for life
And thirsty for the distant river

Like the scar of age
Written all over my face
War is still raging inside of me
I still feel the chill
As I reveal my shame to you

I wear it like a tattoo
I wear it like a tattoo

Nourrissons nos cerveaux
Tirons nous vers le haut
Analysons réfléchissons argumentons
Du savoir naissent les solutions
Nourrissons nos cerveaux
Tirons nous vers le haut
Analysons réfléchissons argumentons
Du savoir naissent les solutions

J'ai pas le monopole de l'intelligence
Mais j'aime quand les mots s'envolent
Et que ça casse le silence
J'aime que mes neurones se touchent
Faire marcher mes cellules souches
Faire le point avant de parler
Et le méditer sous la douche

J'aime apprendre de mes ennemis
Pas reproduire la connerie
Plus facho t'as pas compris
Que l'étranger peut lui aussi
Apporter autre chose que la peur et la psychose
Que ce qui nous oppose
Peut soigner nos ecchymoses
J'aime être en opposition
J'aime chercher des solutions
Pour se faire je fais abstraction
De mes envies de domination
Alors je gratte la surface
Rempli ma besace
Dans mon cerveau y'a d'la place
?? Comme un vorace
On a le droit de tout toucher
La vie est faite pour explorer
Vas y mon ami mange à te faire exploser

Avale le max de connaissances
Aboule la science
Penser avant c'est le tout sans abstinence

Nourrissons nos cerveaux
Tirons nous vers le haut
Analysons réfléchissons argumentons
Du savoir naissent les solutions
Nourrissons nos cerveaux
Tirons nous vers le haut
Analysons réfléchissons argumentons
Du savoir naissent les solutions

T'y connais rien à mon problème
Mais tu me donnes ton avis quand même
Franchement y'a rien qui te gêne
Celui qui parle fort n'a pas toujours raison
Avoir la voix qui porte ne protège pas d'être con

Moi je veux ??? Ça vient pas tout seul
Vérifier ses sources avant d'ouvrir sa gueule
J'veux écouter les anciens
J'veux remplacer un bouquin
J'veux sortir de mon p'tit monde
Aller voir plus loin
Renseigner me documenter analyser me cultiver
Pour m'élever m'instruire pour m'orienter
J'essaye mais y'a encore du taff pour moi
Quoi qu'il en soit
Dans ce débat j'ai fais mon choix
J'préfère me taire que de tirer vers le bas
Ils sont déjà nombreux comme ça
Moi je veux apprendre pour comprendre
Comprendre pour expliquer
Expliquer pour convaincre
Convaincre pour avancer
Prendre du recul pour aller de l'avant

Agir mais réfléchir avant

Nourrissons nos cerveaux
Tirons nous vers le haut
Analysons réfléchissons argumentons
Du savoir naissent les solutions
Nourrissons nos cerveaux
Tirons nous vers le haut
Analysons réfléchissons argumentons
Du savoir naissent les solutions

J'ai voulu rendre les armes
Mais garder le savoir
Comme on peut garder l'espoir
L'éducation est la clé
Je ne parle pas de l'école mais
De la famille et des aînés
Convaincu que les mots s'évaporent

Alors je les capture dans des livres d'or
Avec la tête avec le corps
Avec le cœur avec le temps
La vie nous donne et nous reprend
Le savoir est l'arme des plus puissants
Dites le à vos enfants
Le savoir est l'arme des plus puissants
Dites le
Dites leur
Que le savoir est une arme
Souvent une arme de paix
Oui s'est une richesse au final
Souvent l'ébauche d'une liberté
Un moyen de briser ses chaînes
Que l'on impose à nos esprits

Nourrissons nos cerveaux
Tirons nous vers le haut

You’ll never get love by force
The truth will always take its course
Some people really have no shame
It’s just an illness with a name

We were having too much fun
Drinking coffees in the sun
Someone wanted to be king
Came and fucked up everything

Goodbye my dictator, goodbye
Cause everybody knows it’s time
You’ve had more than your share of pie
Goodbye my dictator, goodbye

It’s hard for most to understand
That good intentions not all have
Why must we always stand on guard
When there is love and there is art

We were having too much fun
Drinking coffees in the sun
Yesterday life was divine
But now we’re going back in time

So goodbye my dictator, goodbye
Cause everybody knows it’s time
You’ve had more than your share of pie
Goodbye my tormentor, goodbye

Goodbye my dictator, goodbye
Cause everybody’s sick and tired
We’ll all be dancing when you die
Goodbye my dictator, goodbye

Wake up !

Got another day to get through now
Got another man to see
Got to call him on the telephone
Hey ho, got to find a piece of paper

Sit down!

Got another letter to write
Think I'll try to get the letter just right
There's a ringing on the telephone
Oh no, got to write a little later

No such day as tomorrow, only: 1 2 3 go!

Time - got the time tick-tick-ticking in my head
Time - got the time tick-tick-ticking in my head
Time - got the time tick-tick-ticking in my head
Ticking in my head

If I tell you what I'm doing today
Will you shut up and get out of my way?
Someone asked me what the time is
I don't know
Only know I gotta go now

No time - trying to get a watch repaired
No time - never got a thing to wear
Hear the ringing of the telephone, no no
Hear a ringing in my head now

No such day as tomorrow, only: 1 2 3 go!

Time - got the time tick-tick-ticking in my head
Time - got the time tick-tick-ticking in my head
Time - got the time tick-tick-ticking in my head
Ticking in my head

Flames, wildfire
As far as the eye can see
Purging inferno
Catastrophe

Waves, high water
At places it shouldn't be
Sweeping, whirlpool
Insanity

World downfall
The fury and the chaos within
Ambushment, attack from within the Earth

When the sky turns black and nature's sounds go mute
The dead walk the Earth's last round
Outnumbering
The day
All light peels away
In the flickering sway
Of the Sun's last ray

Winds, tornado
Rage above all lands
Blowing storm
Out of hand

Soil, sands
Spreading across the nations
Disastrous dry
Desert plantations

World downfall
The fury and the chaos within
Ambushment, attack from within the Earth

When the sky turns black and nature's sounds go mute
The dead walk the Earth's last round
Outnumbering
The day
All light peels away
In the flickering sway
Of the Sun's last ray

When the rats flee off this sinking ship called Earth
The world stops turning as time dies
Outnumbering
The day
All the air blows cold
As the damp mold
Covers more than only our old

La mer va dehors
La mer va dedans
Touche le petit poisson qui habite dans la mer
C'est vrai ! Tu sais ?

La mer c'est bleu
Et les poissons sont verts
La mer c'est bleu
Et les poissons sont verts
C'est vrai ! C'est un fait !

Et tout le monde va à la plage
Parce qu'il est bien joli
Et tout le monde s'amuse bien
A la plageuh...

Les éléphants sont gris
Et la mer c'est bleu
La mer c'est bleu
Et les éléphants sont gris
Mais qu'est-ce qu'il y a des éléphants z'ici ?

La mer c'est bleu
Et les éléphants z'y vont
Les éléphants z'y vont
T'y vont en vacances
Les éléphants font des vacances comme tout le monde !

Et tout le monde va à la plage
Parce qu'il est bien joli
Et tout le monde s'amuse bien
A la plageuh... Comme ça !

Les éléphants, y montent
Dans le bateau
Le bateau ne marche pas :
C'est trop petit
Les éléphants tombent dans la mer...

Les éléphants, y nagent jusqu'à la plage
Les éléphants, y nagent jusqu'à la plage
Les éléphants, ils sont sauvés !
Ouais !

Et tout le monde va à la plage
Parce qu'il est bien joli
Et tout le monde s'amuse bien
A la plageuh

Ton Christ Est Juif
Ton Christ Est Juif
Ta voiture est japonaise
Ton couscous est algérien
Ta démocratie est grecque
Ton café est brésilien
Ton chianti est italien
Et tu reproches à ton voisin d'être un étranger
Ta montre est suisse
Ta chemise est indienne
Ta radio est coréenne
Tes vacances sont tunisiennes
Tes chiffres sont arabes
Ton écriture est latine
Et tu reproches à ton voisin d'être étranger
Tes figues sont turques
Tes bananes viennent du Cameroun
Ton saumon vient de Norvège
Ton Tchantchès vient de Liège
Uilenspiegel vient de Damme
Du Zaïre vient ton tam-tam
Et tu reproches à ton voisin d'être un étranger
Tes citrons viennent du Maroc
Tes litchis de Madagascar
Tes piments du Sénégal
Tes mangues viennent du Bangui
Tes noix d'coco d'Côte d'Ivoire
Tes ananas d'CAlifornie
Et tu reproches à ton voisin d'être un étranger
Ta vodka vient de Russie
Ta bière de Rhénanie
Tes oranges d'Australie
Tes dattes de Tunisie
Ton Gulf-Stream vient des Antilles
Tes pommes de Poméranie
Et tu reproches à ton voisin d'être un étranger
Ton djembe vient de Douala
Ton gingembre vient d'Ouganda
Ton boubou vient d'Tombouctou
Tes avocats du Nigéria
Tes asperges viennent du Chili
Ton ginseng vient d'chez Li Peng
Et tu reproches à ton voisin d'être un étranger
Source : Musixmatch

Ton Christ Est Juif - Julos Beaucarne & Barbara D'Alcantara

Ils sont là des milliers dans les aéroports
Ils sont dans les bureaux - dans les restaurants chics
Un peu plus de trente ans - décidant de ton sort
Tous habillés tendance - ils aiment le classique

C'est des mecs éphémères - sans archive et sans reste
Des hommes qui peuvent tout faire en anglais dans le texte
Des hommes qui peuvent tout faire - et le bien et le mal
Des ennuis - des affaires qui dégueule le journal
Ils ont l'absence hautaine des loufiats de la haute
Le reflet de l'argent égalise leurs traits
Ils se ressemblent tous et se vendent à la baisse
Achètent à la hausse et vivent sur les frais

Dis pas mal des riches - Dis pas mal des riches
On ne sait jamais ce qui peut t'arriver
La soif de gouverner - le gout d'anéantir

Seul avec son portable dans les aéroports
Poursuivant une idée très fuyante de lui
C'est un mec pressé - même quand il s'endort
Son bel ordinateur veille à côté de lui
Sa femme est quelque part derrière le Stock Exchange
Quand le premier milliard sera sur le tapis
S'il est toujours vivant il reproduira même des enfants
Impeccables qui auront tout de lui
Certains soir il raisonne - il cède à la fatigue
A l'auto dérision - au cynisme - à l'ennui
C'est sa part de bêtise - elle est inévitable
Mais il se reprend vite dans l'action et l'oubli

Dis pas mal des riches - Dis pas mal des riches

Tout me semble une montagne

À gravir, Sans élixir, sans épargne, Sans avenir

Les emmerdes qui s’éloignent, Le meilleur ou le pire

Tout me semble un sommet À atteindre, Des « trop » des « pas assez » À étreindre, Des regrets pour me plaindre, Des remords pour pleurer,

Je ne sais plus quoi penser

J’ai connu le vertige Le destin Qui s’écrase ou voltige, Et sans fin,

Le rien ou le prestige L’air de rien, sans qu’on pige Des « hiers » sans lendemain

C’est toujours une montagne Les idées Qui surgissent et me gagnent, Sans gagner

Qui m’effraient, qui s’éloignent Je me saigne, je me soigne Je ne sais plus où aller

Les montagnes roses

Des hauts qui font débats, Des bas de trop, Sèche ou coule ma prose,

L’assaut et le combat, Baisse les bras trop tôt, J’abandonne ou j’ose,

Je donne pas cher de ma peau, À peine morte, déjà éclose

J’ai surmonté la guerre Dans mon cœur Et la peur dans mes nerfs

À la sueur De l’ardeur de mes vers

À l’envers le bonheur Je n’en connais plus l’odeur

J’ai combattu l’enfer Les démons Qui me collent qui me serrent Aux talons

Sous le front les prières D’une mère sans religion

Qui ne sait plus comment faire Les montagnes roses Des hauts qui font débats,

Des bas de trop, Sèche ou coule ma prose,

L’assaut et le combat, Baisse les bras trop tôt, J’abandonne ou j’ose,

Je donne pas cher de ma peau, A peine morte, déjà éclose