il y a 12 minutes, hell-spawn a dit :

Je n'ai vraiment pas la même lecture que vous concernant les médias, pour moi démonstration a été faîtes qu'ils sont loin d'être indépendants (du gouvernement,  du financement des oligarques , tous sont plus ou moins corrompus par l'argent )

Il persiste une ambiguïté, je vous l'accorde.

Mais la déontologie journalistique est aujourd'hui suffisamment massive, et sa liberté suffisamment audible, pour que le journaliste puisse négocier son contrat d'embauche et de débauche avec davantage de loyauté qu'hier.

Oui, les médias privés appartiennent à des milliardaires.

Mais ces milliardaires savent bien que les téléspectateurs ne sont plus dupes.

Ils savent que leur offre doit se compromettre avec la demande dans un esprit de justice et de raison.

il y a 4 minutes, Mite_Railleuse a dit :

Tu dis aussi l'inverse, non ?

Non, tu peux croire naivement que les autres te feront progresser par leur bienveillance, mais tu peux aussi croire que ce sont les déceptions, ou l'echec de l'idéalisme, qui le feront encore le mieux.

Pour se débarrasser des illusions il faut les avoir éprouvées, pour comprendre ce qui est de l'ordre du possible et ce qui ne l'est pas il faut faire des expériences.

Par exemple imagine une personne trés vieille, trés sage et trés bienveillante qui aurait en charge l'éducation d'un enfant, suffirait-il de lui enseigner les choses importantes sans passer par l'expérience ?

On ne peut pas se passer de faire l'expérience de l'erreur pour en tirer un enseignement.

il y a 17 minutes, Fraction a dit :

Mais ces milliardaires savent bien que les téléspectateurs ne sont plus dupes.

Mais si ils sont dupes !   abreuvés depuis l'enfance a la télé  ( pub débile y compris ), ils ne peuvent plus croire qu'elle puisse les manipuler. ( un ancien president de TF1 déclarait en 2004 :« Ce que nous vendons à Coca-Cola, c'est du temps de cerveau humain disponible ». )

et les milliardaires utilisent éhontement tout ça.

il y a 5 minutes, hell-spawn a dit :

Mais si ils sont dupes !   abreuvés depuis l'enfance a la télé  ( pub débile y compris ), ils ne peuvent plus croire qu'elle puisse les manipuler. ( un ancien president de TF1 déclarait en 2004 :« Ce que nous vendons à Coca-Cola, c'est du temps de cerveau humain disponible ». )

et les milliardaires utilisent éhontement tout ça.

Vous démontrez là que vous avez plus d'estime que moi pour les médias, et moins d'estime que moi pour le peuple.

Le peuple est intelligent à condition d'en avoir besoin.

Les médias sont adaptables à condition d'en avoir besoin.

L'équation qui en résulte, c'est le contrat, plus ou moins loyal.

à l’instant, Fraction a dit :

Vous démontrez là que vous avez plus d'estime que moi pour les médias, et moins d'estime que moi pour le peuple.

Le peuple est intelligent à condition d'en avoir besoin.

Les médias sont adaptables à condition d'en avoir besoin.

L'équation qui en résulte, c'est le contrat, plus ou moins loyal.

Le peuple n'est pas intelligent quand il a peur.

Il n'y a plus de contrat, il n'y a que de la manipulation des masses.

il y a 1 minute, hell-spawn a dit :

Le peuple n'est pas intelligent quand il a peur.

Il n'y a plus de contrat, il n'y a que de la manipulation des masses.

 

 

Oui, la peur en soi peut avoir des fondements irrationnels.

Avoir peur du vide dans un gratte-ciel est irrationnel.

Mais avoir peur d'un pitbull enragé est parfaitement rationnel.

On accuse les extrémistes de surfer sur les peurs.

Moi, je leur demande juste de rationnaliser ces peurs, de les objectiver.

il y a 19 minutes, hell-spawn a dit :

Non, tu peux croire naivement que les autres te feront progresser par leur bienveillance, mais tu peux aussi croire que ce sont les déceptions, ou l'echec de l'idéalisme, qui le feront encore le mieux.

On ne peut pas se passer de faire l'expérience de l'erreur pour en tirer un enseignement.

Ai-je dit le contraire ?

Il y a 15 heures, hell-spawn a dit :

Est ce que fréquenter les autres nous rend plus heureux ou moins malheureux ?

Non pas forcément, et c'est même plutôt le contraire pour les esprits avisés et profonds, mais nous avons ce besoin de nous confronter aux autres ( et j'entends également par la le rapport amoureux ) pour ne pas stagner, régresser, voir pour évoluer.

En fait nous serions des sortes de piles psychiques qui ont besoin de se recharger de temps en temps afin d'alimenter une production quelconque ( intellectuelle ou autre ), des piles trés différentes selon les individus en terme de capacité, puissance, charge, décharge...

Il y a 15 heures, hell-spawn a dit :

En quoi sommes nous des êtres de relation, de communication, des "animaux politiques" ?

Nous ne sommes que des animaux comme n'importe quelle espèce animale, et nous sommes des animaux sociaux, comme les fourmis, les hyènes ou les chiens. Sans plus.

Après nous nous faisons tellement d'illusions sur nous même, mais à un point.

Il y a 15 heures, hell-spawn a dit :

Est ce que fréquenter les autres nous rend plus heureux ou moins malheureux ?

Tout dépend qui tu fréquentes, si c'est Simone Veil, Einstein, ou moi-même. Je conçois fort bien que ma fréquentation t'insupporte, en sera tu malheureux, j'ai des doutes, ce qui est insupportable ne rends pas forcément malheureux.

Pour Simone Veil, alors là sera tu heureux, malheureux ? En plus tout dépendra de son attitude à ton égard, imagine qu'elle te regarde en baissant les yeux et en te disant  vous pouvez tant m'apporter.

Einstein c'est certain te dira, oh alors je ne me fais pas de soucis il t'en dira pleins et pleins.

De toute façon c'est dans huit clos que J.P Sartre à affirmé par la bouche de son héros un journaleux, l'Enfer c'est les autres.

Il y a 1 heure, hell-spawn a dit :

Le peuple n'est pas intelligent quand il a peur.

Il n'y a plus de contrat, il n'y a que de la manipulation des masses.

 

 

Qu'il ai peur ou pas le peuple à l'intelligence du peuple, qui est acéphale. Le phénomène est mis particulièrement en valeur dans la panique pour la peur, quand il n'y a pas de peur c'est dans l'indolence ce qui n'est pas mieux, une sorte de suicide.

Il y a 2 heures, hell-spawn a dit :

Non, tu peux croire naivement que les autres te feront progresser par leur bienveillance, mais tu peux aussi croire que ce sont les déceptions, ou l'echec de l'idéalisme, qui le feront encore le mieux.

Pour se débarrasser des illusions il faut les avoir éprouvées, pour comprendre ce qui est de l'ordre du possible et ce qui ne l'est pas il faut faire des expériences.

Par exemple imagine une personne trés vieille, trés sage et trés bienveillante qui aurait en charge l'éducation d'un enfant, suffirait-il de lui enseigner les choses importantes sans passer par l'expérience ?

On ne peut pas se passer de faire l'expérience de l'erreur pour en tirer un enseignement.

L'erreur oui, mais l'erreur amène la souffrance, c'est la souffrance qui fait avancer le monde, enfin l'homme pour le reste du vivant je ne sais vraiment pas.  La souffrance de la désillusion humaine. Et pourquoi cette désillusion car comme le disent les anciens l'homme s'accroche à son ignorance qui est la source du mal, comme de sa souffrance, par vanité.  

Il y a 8 heures, Fraction a dit :

On accuse les extrémistes de surfer sur les peurs.

Les extrémistes ou les manipulateurs.

Il y a 6 heures, Promethee_Hades a dit :

Tout dépend qui tu fréquentes, si c'est Simone Veil, Einstein, ou moi-même. Je conçois fort bien que ma fréquentation t'insupporte, en sera tu malheureux, j'ai des doutes, ce qui est insupportable ne rends pas forcément malheureux.

Pour Simone Veil, alors là sera tu heureux, malheureux ? En plus tout dépendra de son attitude à ton égard, imagine qu'elle te regarde en baissant les yeux et en te disant  vous pouvez tant m'apporter.

Simone Weil.

Même elle, il n'est pas certain que sa fréquentation aurait été source de bonheur car pour cela il aurait fallut que nos "vases" soient communicants et non a sens unique.

Il y a 10 heures, Fraction a dit :

Séduire ses parents, sa femme, son président, son dieu, participe à la maturation humaine.

Même si vos parents sont laxistes, que votre femme est chiante, que votre président est un amateur, que votre dieu est impotent, votre volonté de les séduire vous grandira malgré tout.

Séduire des aveugles avec des moyens de tétraplégique, voilà où j'en suis.

Mais il me reste la foi selon laquelle si vous croyez vraiment en vous-même, même après la contrition et l'épreuve, alors tous vos coexistants seront prompts à reconnaître en vous quelqu'un de bien, de reconnaissable, et peut-être même de séduisant.

Je reviens la dessus :

De mon point de vue vous avez sans aucun doute les moyens de séduire mais le problème avec vous c'est qu'il faut faire un effort pour vous déchiffrer.

Peut etre est ce du a une volonté d'apparaître toujours comme le plus intelligent possible et que cette volonté prend même le pas sur le fait de dire des choses utiles qui toucheront vos interlocuteurs et qui nécessite une adaptation a ceux ci.

Montrer également que vous êtes capable de légéreté et d'humour ça rassure.

Bon sinon il vous reste quand même les sapio sexuelles.

Il y a 21 heures, hell-spawn a dit :

"Science sans conscience n'est que ruine de l'âme", j'ai bien peur que ce ne soit pas la science qui sauvera l'humanité, pas toute seule en tout cas.

En quoi et par quel phénomène la science pourrait sauver l'humanité, et de quoi ? Qui parle de disparition de l'humanité ? Ces mêmes personnes qui pensent qu'elle est sortie d'Afrique et des animaux ? La science-fiction a de beaux jours devant elle. 

il y a 7 minutes, Maroudiji a dit :

En quoi et par quel phénomène la science pourrait sauver l'humanité, et de quoi ? Qui parle de disparition de l'humanité ? Ces mêmes personnes qui pensent qu'elle est sortie d'Afrique et des animaux ? La science-fiction a de beaux jours devant elle. 

Il y a une thèse selon laquelle les humains sont le fruit d'une expérimentation des êtres extraterrestres. Ainsi il y a eu d'autres expérimentations sur terre mais les homo sapiens auraient été finalement "sélectionnés" par ces extraterrestres pour continuer à vivre. "We are the chosen !" 

Il y a 12 heures, Fraction a dit :

Choisir c'est vouloir, devoir, et pouvoir.

Si l'un de ces termes manque à l'équation, c'est un despotisme.

 

Séduire ses parents, sa femme, son président, son dieu, participe à la maturation humaine.

Même si vos parents sont laxistes, que votre femme est chiante, que votre président est un amateur, que votre dieu est impotent, votre volonté de les séduire vous grandira malgré tout.

Séduire des aveugles avec des moyens de tétraplégique, voilà où j'en suis.

Mais il me reste la foi selon laquelle si vous croyez vraiment en vous-même, même après la contrition et l'épreuve, alors tous vos coexistants seront prompts à reconnaître en vous quelqu'un de bien, de reconnaissable, et peut-être même de séduisant.

 

« Tous vos coexistants seront prompts à reconnaître en vous quelqu’un de bien »

En lisant la réponse acide que vous a faite l’auteur de ce fil je vous ai relu et j’ai relevé la phrase qui forme l’incipit de mon actuelle intervention.

Dans un autre fil je suis parti à la recherche du fonctionnement de notre propre psyché et j’en suis, pour le moment, arrivé à cette conclusion : nous n’existons que dans le regard des autres ou dans l’action.

Ce que je n’ai pas vu, bien que ça saute aux yeux, c’est que, réfléchir à l’existence, présuppose que nous désirons exister.

L’homme désire exister. Je crois me souvenir que Sartre écrivit  : l’homme désire toujours être plus.

Nous désirons exister.

En vous lisant votre désir d’exister apparaît manifeste, vous manifestez clairement un désir qui est partagé par tous.

En vous écrivant je me rappelle aussi Fukuyama et son livre, la fin de l’Histoire, dans lequel il note que l’homme est mu par son désir de reconnaissance. Je pense qu’il est possible d’identifier entre elles les deux propositions : je désire exister et je désire être reconnu. Bien que la première soit énoncée sur un mode actif et l’autre sur un mode passif.

Ce désir d’exister nous rend dépendant de l’autre, ou d’un(e) autre  et je pense que c’est cette dépendance à un(e) autre qui provoque le souci de certain.

La remarque acerbe de votre répondant, qui vous renvoie au sexe pour vous dégrader, ou vous blesser,  signifie : je rejette votre désir d’exister. 

C’est intéressant cette passion en lui, car ce pourrait aussi être la nôtre  : haïr notre propre désir d’exister, haïr notre dépendance  à l’autre.

il y a une heure, Groenland a dit :

Il y a une thèse selon laquelle les humains sont le fruit d'une expérimentation des êtres extraterrestres. Ainsi il y a eu d'autres expérimentations sur terre mais les homo sapiens auraient été finalement "sélectionnés" par ces extraterrestres pour continuer à vivre. "We are the chosen !" 

En général ces gens-là passent beaucoup de temps sur leurs jeux vidéos. Le cerveau est formaté dès leur plus jeune âge. Genre:

il y a une heure, Annalevine a dit :

« Tous vos coexistants seront prompts à reconnaître en vous quelqu’un de bien »

En lisant la réponse acide que vous a faite l’auteur de ce fil je vous ai relu et j’ai relevé la phrase qui forme l’incipit de mon actuelle intervention.

Dans un autre fil je suis parti à la recherche du fonctionnement de notre propre psyché et j’en suis, pour le moment, arrivé à cette conclusion : nous n’existons que dans le regard des autres ou dans l’action.

Ce que je n’ai pas vu, bien que ça saute aux yeux, c’est que, réfléchir à l’existence, présuppose que nous désirons exister.

L’homme désire exister. Je crois me souvenir que Sartre écrivit  : l’homme désire toujours être plus.

Nous désirons exister.

En vous lisant votre désir d’exister apparaît manifeste, vous manifestez clairement un désir qui est partagé par tous.

En vous écrivant je me rappelle aussi Fukuyama et son livre, la fin de l’Histoire, dans lequel il note que l’homme est mu par son désir de reconnaissance. Je pense qu’il est possible d’identifier entre elles les deux propositions : je désire exister et je désire être reconnu. Bien que la première soit énoncée sur un mode actif et l’autre sur un mode passif.

Ce désir d’exister nous rend dépendant de l’autre, ou d’un(e) autre  et je pense que c’est cette dépendance à un(e) autre qui provoque le souci de certain.

La remarque acerbe de votre répondant, qui vous renvoie au sexe pour vous dégrader, ou vous blesser,  signifie : je rejette votre désir d’exister. 

C’est intéressant cette passion en lui, car ce pourrait aussi être la nôtre  : haïr notre propre désir d’exister, haïr notre dépendance  à l’autre.

En vous lisant je me rappelle ce commentaire d'un philosophe dont j'ai oublié le nom  a propos du "Nietzsche" d'Heidegger, a savoir que l'on en apprend beaucoup sur Heidegger et trés peu sur Nietzsche.

Je suis donc en désaccord avec vous sur plusieurs points ;

1/ je n'ai pas ressenti de l'acidité a mon égard a travers ses propos

2/ réfléchir a l'existence c'est réfléchir au pourquoi je veux exister, est ce que ça en vaut la peine, c'est le "Etre ou ne pas être ?" d'Hamlet ( car a la base tout le monde veut exister )

3/ Je n'ai  fait aucunes remarques acerbes a son égard et je n'ai aucune volonté de le dégrader, je suis plutot guider par la bienveillance a son égard.

4/ Je ne suis pas non plus guidé par la haine mais en quête de sagesse.

Il y a 1 heure, Maroudiji a dit :

En quoi et par quel phénomène la science pourrait sauver l'humanité, et de quoi ? Qui parle de disparition de l'humanité ? Ces mêmes personnes qui pensent qu'elle est sortie d'Afrique et des animaux ? La science-fiction a de beaux jours devant elle. 

Bon déja la science est requise pour trouver une source d'énergie non polluante et inépuisable.

Les temps s'annoncent sombres pour l'humanité qui en tant qu'espèce dominante a proliféré au point d'être en passe de détruire son environnement, et meme si elle se reprend sur ce point, le danger vient aussi qu'elle est une espece predatrice envers elle-meme, une petite minorité risque de prendre le pouvoir en asservissant tous les autres et en leur faisant vivre un enfer, voyez "1984".