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En quoi sommes nous des êtres de relation, de communication, des "animaux politiques" ?


Invité hell-spawn

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Membre, 153ans Posté(e)
Annalevine Membre 3 528 messages
Mentor‚ 153ans‚
Posté(e)
il y a 45 minutes, hell-spawn a dit :

Mais qui peut dire ou est la borne heureuse ?  C'est bien la le problème humain.

Chacun pensera ce qu'il veut, selon sa nature,  moi  je dis que fréquenter les autres ne rend pas heureux, mais qu'on a quand meme besoin de cela pour évoluer.

Ce dont vous prenez conscience c’est que vous ne pouvez pas exister sans l’autre. Nous savons bien qu’un enfant qui n’est pas élevé par des humains ( enfants sauvages abandonnés ) ne parvient pas à la maturité cérébrale. Vous ne devenez humain que dans le rapport avec les autres quand vous êtes bébé, enfant.

Ce qui vous fait souffrir c’est cette dépendance à l’autre, qui n’est jamais qu’une addiction subie, pour vous. Une addiction qui s’est construite pendant l’enfance.

Cette dépendance entrave votre marche vers la perfection.

Devoir exister dans le regard d’un(e) autre, que pour percevez imparfait(e) altéré(e) est  une souffrance.


Comment se débarrasser de ce besoin ? D’abord, et vous suivez la bonne voie, détruire l’autre, vous persuader que tout autre porte en lui, en elle un ferment de dégradation possible pour vous ( vous n’en êtes pas encore convaincu).
 

Ensuite après vous être convaincu que l’autre est un imparfait par nature, choisir une thébaïde. Vous retirer seul dans une île, un village désert, un monastère, pensez aux ordres monastiques.

Et là après avoir longuement souffert de vous être débarrassé de ce que vous considérez comme une addiction, ce besoin scandaleux du regard de l’autre, bâtissez une être surnaturel, rayonnant, éblouissant. Choisissez le mysticisme des saints ou des saintes, Hell.

Pour le moment vous n’avez pas réussi à renoncer à l’amour ( le regard)  d’un(e) autre. Courage Hell, ce renoncement est la condition nécessaire pour vivre dans le regard de l’Etre parfait des mystiques.

 

 

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Membre, Talon 1, 79ans Posté(e)
Talon 1 Membre 24 298 messages
79ans‚ Talon 1,
Posté(e)
Il y a 4 heures, hell-spawn a dit :

Est ce que fréquenter les autres nous rend plus heureux ou moins malheureux ?

Non pas forcément, et c'est même plutôt le contraire pour les esprits avisés et profonds, mais nous avons ce besoin de nous confronter aux autres ( et j'entends également par la le rapport amoureux ) pour ne pas stagner, régresser, voir pour évoluer.

En fait nous serions des sortes de piles psychiques qui ont besoin de se recharger de temps en temps afin d'alimenter une production quelconque ( intellectuelle ou autre ), des piles trés différentes selon les individus en terme de capacité, puissance, charge, décharge...

L'humain, animal social.

Mais dès qu'il vit en communauté, il éprouve des désirs qui provoquent la concurrence. Source d'insatisfaction et de conflits. Il veut paraître à son avantage, et toute insulte dégénère en conflit violent.

Mais aussi, l'autre lui est un précieux partenaire, car il lui octroie un plus grand pouvoir d'agir. Le savoir lui vient en grande partie d'autrui : vivent les livres. La société protège et instruit. Elle rassure car c'est un autre qui confirme ce que je sais et ce que j'observe. Etre seul à voir quelque chose, ça suscite le doute.

"Alimenter une production quelconque", si je veux planter un clou, j'utilise un marteau qu'un autre a produit.

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Invité hell-spawn
Invités, Posté(e)
Invité hell-spawn
Invité hell-spawn Invités 0 message
Posté(e)
il y a 38 minutes, Annalevine a dit :

Ce dont vous prenez conscience c’est que vous ne pouvez pas exister sans l’autre. Nous savons bien qu’un enfant qui n’est pas élevé par des humains ( enfants sauvages abandonnés ) ne parvient pas à la maturité cérébrale. Vous ne devenez humain que dans le rapport avec les autres quand vous êtes bébé, enfant.

Ce qui vous fait souffrir c’est cette dépendance à l’autre, qui n’est jamais qu’une addiction subie, pour vous. Une addiction qui s’est construite pendant l’enfance.

Cette dépendance entrave votre marche vers la perfection.

Devoir exister dans le regard d’un(e) autre, que pour percevez imparfait(e) altéré(e) est  une souffrance.


Comment se débarrasser de ce besoin ? D’abord, et vous suivez la bonne voie, détruire l’autre, vous persuader que tout autre porte en lui, en elle un ferment de dégradation possible pour vous ( vous n’en êtes pas encore convaincu).
 

Ensuite après vous être convaincu que l’autre est un imparfait par nature, choisir une thébaïde. Vous retirer seul dans une île, un village désert, un monastère, pensez aux ordres monastiques.

Et là après avoir longuement souffert de vous être débarrassé de ce que vous considérez comme une addiction, ce besoin scandaleux du regard de l’autre, bâtissez une être surnaturel, rayonnant, éblouissant. Choisissez le mysticisme des saints ou des saintes, Hell.

Pour le moment vous n’avez pas réussi à renoncer à l’amour ( le regard)  d’un(e) autre. Courage Hell, ce renoncement est la condition nécessaire pour vivre dans le regard de l’Etre parfait des mystiques.

 

 

Dans ce que vous écrivez il y a du juste et du moins juste, mais dans l'ensemble j'approuve.

En ce qui me concerne je n'en suis plus au stade ou l'autre me fait exister, je dirais meme que c'est précisément en prenant conscience que l'autre est incapable de cela, qu'il ne peut qu'échouer dans cette tache du fait de son imperfection, que l'on est amené a exister par soi-meme .

L'autre pose question, il tourmente, il apporte la frustration, le désaccord, la déception, la friction, la désillusion....et tout ça nous fait réfléchir, méditer...sur nous, sur l'autre, sur l'existence.

 

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Invité Groenland
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Invité Groenland
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Posté(e)
Il y a 2 heures, hell-spawn a dit :

Des personnes qui mélangent indistinctement le sentiment et l'intellect.

Là par contre je sais qqc que vous ne savez apparemment pas : "On ne peut pas penser ni raisonner si on nous enlevait tout sentiments... étrange, non ?". Notre capacité de raisonnement et notre intellect découlent de nos sentiments.

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Invité hell-spawn
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Invité hell-spawn
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Posté(e)
il y a 24 minutes, Groenland a dit :

Là par contre je sais qqc que vous ne savez apparemment pas : "On ne peut pas penser ni raisonner si on nous enlevait tout sentiments... étrange, non ?". Notre capacité de raisonnement et notre intellect découlent de nos sentiments.

Oui mais ce n'est pas ce que j'ai dit.

Tout au contraire j'affirme que l'intellect et le sentiment doivent marcher ensemble sans empiéter l'un sur l'autre car alors ils s'annihilent.

Ils doivent se consulter l'un l'autre en faisant des allers-retours.

Combien de personnes ont ces 2 facultés qui marchent en harmonie d'aprés vous ?  Pas beaucoup selon moi.

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Invité Groenland
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Invité Groenland
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Posté(e)
il y a 5 minutes, hell-spawn a dit :

Oui mais ce n'est pas ce que j'ai dit.

Tout au contraire j'affirme que l'intellect et le sentiment doivent marcher ensemble sans empiéter l'un sur l'autre car alors ils s'annihilent.

Ils doivent se consulter l'un l'autre en faisant des allers-retours.

Combien de personnes ont ces 2 facultés qui marchent en harmonie d'aprés vous ?  Pas beaucoup selon moi.

Oui d'accord je comprends mieux votre pensée, cet aller-retour. Cependant vous faites à mon avis une erreur de "méthode" rien qu'en utilisant deux appellations distinctes, l'une pour parler de l'intellect et l'autre pour sentiment. En fait dans l'idéal il faudrait utiliser qu'un seul et unique terme, par exemple quelque chose comme "logos" pour désigner cette faculté exclusive de l'humain.

C'est en fait pour bien souligner que l'intellect est dans l'absolu un sentiment comme d'autres (joie, colère, honte, ...), mais un sentiment un peu plus complexe. En tout cas c'est comme ça que je le comprends. 

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Invité hell-spawn
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Invité hell-spawn
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Posté(e)
il y a 49 minutes, Groenland a dit :

Cependant vous faites à mon avis une erreur de "méthode" rien qu'en utilisant deux appellations distinctes, l'une pour parler de l'intellect et l'autre pour sentiment

S'il fallait n'utiliser qu'un seul terme comment expliquer alors que des personnes manifestement intelligentes se trompent grossierement et s'enfoncent loin dans l'erreur, alors que d'autres qui ont des capacités intellectuelles moindres pensent cependant plus "juste" ?

 

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Invité Groenland
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Invité Groenland
Invité Groenland Invités 0 message
Posté(e)
il y a 20 minutes, hell-spawn a dit :

S'il fallait n'utiliser qu'un seul terme comment expliquer alors que des personnes manifestement intelligentes se trompent grossierement et s'enfoncent loin dans l'erreur, alors que d'autres qui ont des capacités intellectuelles moindres pensent cependant plus "juste" ?

 

Oui vous avez raison. C'est toute la différence entre le Q.I et le Q.E, il n'y a pas de lien empirique entre les deux.

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Membre, Pépé fada , râleur , et clairvoyant ., 80ans Posté(e)
Maurice Clampin Membre 11 042 messages
80ans‚ Pépé fada , râleur , et clairvoyant .,
Posté(e)
Il y a 4 heures, Annalevine a dit :

Ce dont vous prenez conscience c’est que vous ne pouvez pas exister sans l’autre. Nous savons bien qu’un enfant qui n’est pas élevé par des humains ( enfants sauvages abandonnés ) ne parvient pas à la maturité cérébrale. Vous ne devenez humain que dans le rapport avec les autres quand vous êtes bébé, enfant.

Ce qui vous fait souffrir c’est cette dépendance à l’autre, qui n’est jamais qu’une addiction subie, pour vous. Une addiction qui s’est construite pendant l’enfance.

Cette dépendance entrave votre marche vers la perfection.

Devoir exister dans le regard d’un(e) autre, que pour percevez imparfait(e) altéré(e) est  une souffrance.


Comment se débarrasser de ce besoin ? D’abord, et vous suivez la bonne voie, détruire l’autre, vous persuader que tout autre porte en lui, en elle un ferment de dégradation possible pour vous ( vous n’en êtes pas encore convaincu).
 

Ensuite après vous être convaincu que l’autre est un imparfait par nature, choisir une thébaïde. Vous retirer seul dans une île, un village désert, un monastère, pensez aux ordres monastiques.

Et là après avoir longuement souffert de vous être débarrassé de ce que vous considérez comme une addiction, ce besoin scandaleux du regard de l’autre, bâtissez une être surnaturel, rayonnant, éblouissant. Choisissez le mysticisme des saints ou des saintes, Hell.

Pour le moment vous n’avez pas réussi à renoncer à l’amour ( le regard)  d’un(e) autre. Courage Hell, ce renoncement est la condition nécessaire pour vivre dans le regard de l’Etre parfait des mystiques.

 

 

:pap:  Il y a trop de parfaits ou d' imparfaits dans le discours de notre ami .... C' est effrayant un parfait .

Simon de Montfort "au secours" !!! .... Il en reste un !

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Invité Groenland
Invités, Posté(e)
Invité Groenland
Invité Groenland Invités 0 message
Posté(e)
il y a 11 minutes, Maurice Clampin a dit :

:pap:  Il y a trop de parfaits ou d' imparfaits dans le discours de notre ami .... C' est effrayant un parfait .

Simon de Montfort "au secours" !!! .... Il en reste un !

Comme c'est bien dit ! Et en plus c'est profondément philosophique, Simon n'allait pas en croisade sans raison !

Merci. :p

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 7 003 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
Il y a 10 heures, hell-spawn a dit :

Est ce que fréquenter les autres nous rend plus heureux ou moins malheureux ?

Non pas forcément, et c'est même plutôt le contraire pour les esprits avisés et profonds, mais nous avons ce besoin de nous confronter aux autres ( et j'entends également par la le rapport amoureux ) pour ne pas stagner, régresser, voir pour évoluer.

En fait nous serions des sortes de piles psychiques qui ont besoin de se recharger de temps en temps afin d'alimenter une production quelconque ( intellectuelle ou autre ), des piles trés différentes selon les individus en terme de capacité, puissance, charge, décharge...

Bonjour,

Oui, l'homme est une créature sociale, c'est même congénital.

C'est inscrit dans son anatomie et dans sa physiologie.

En effet, l'homme est pourvu de trois appareils qui font de lui un animal social :

_ Son appareil vocal, son sexe, son cerveau (et même son cœur pourrait-on penser) .

Darwin est un transcendantal, c'est-à-dire qu'il participe à l'écriture de l'Histoire de façon dimensionnelle.

La société humaine est un supra-darwinisme qui absorbe contractuellement l'individu, fort d'un contrat dont la loyauté reste à définir par les circonstances.

Mais pour celui qui subit ou qui choisit l'exclusion, que se passe-t-il ?

 

Parce que le problème ainsi posé peut nous interroger sur la possibilité même de vivre en ermite de façon pérenne sans devenir fou, sans dysfonctionner.

Et là, mon expérience intime valide l'idée que la solitude la plus extrême est surmontable avec esthétique et dignité.

Il faut juste se mettre des coups de pied au cul et arrêter de se plaindre.

Comme seul symptôme incombant de ma solitude extrême, je n'ai que la manie de me taper des monologues tout seul dans ma chambre, en compagnie de mes amis imaginaires.

Je pourrais vivre un siècle de solitude sans devenir fou, mais j'ai peur de me trumpiser, de me bigariser, de me soraliser.

 

Le problème le plus destructeur dans le goût de la solitude, c'est la perte de l'envie de séduire, et même de convaincre.

Comme seul précepte altruiste, j'invite à séduire même ceux qu'on voit moches, et à convaincre même ceux qu'on croit sots.

Vouloir séduire nous rend beau, et vouloir convaincre nous rend intelligent.

C'est un moteur, celui de notre conditionnement.

Cordialement, Fraction

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Invité hell-spawn
Invités, Posté(e)
Invité hell-spawn
Invité hell-spawn Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 1 heure, Fraction a dit :

Bonjour,

Oui, l'homme est une créature sociale, c'est même congénital.

C'est inscrit dans son anatomie et dans sa physiologie.

En effet, l'homme est pourvu de trois appareils qui font de lui un animal social :

_ Son appareil vocal, son sexe, son cerveau (et même son cœur pourrait-on penser) .

Darwin est un transcendantal, c'est-à-dire qu'il participe à l'écriture de l'Histoire de façon dimensionnelle.

La société humaine est un supra-darwinisme qui absorbe contractuellement l'individu, fort d'un contrat dont la loyauté reste à définir par les circonstances.

Mais pour celui qui subit ou qui choisit l'exclusion, que se passe-t-il ?

 

Parce que le problème ainsi posé peut nous interroger sur la possibilité même de vivre en ermite de façon pérenne sans devenir fou, sans dysfonctionner.

Et là, mon expérience intime valide l'idée que la solitude la plus extrême est surmontable avec esthétique et dignité.

Il faut juste se mettre des coups de pied au cul et arrêter de se plaindre.

Comme seul symptôme incombant de ma solitude extrême, je n'ai que la manie de me taper des monologues tout seul dans ma chambre, en compagnie de mes amis imaginaires.

Je pourrais vivre un siècle de solitude sans devenir fou, mais j'ai peur de me trumpiser, de me bigariser, de me soraliser.

 

Il y a 1 heure, Fraction a dit :

Le problème le plus destructeur dans le goût de la solitude, c'est la perte de l'envie de séduire, et même de convaincre.

Comme seul précepte altruiste, j'invite à séduire même ceux qu'on voit moches, et à convaincre même ceux qu'on croit sots.

Vouloir séduire nous rend beau, et vouloir convaincre nous rend intelligent.

C'est un moteur, celui de notre conditionnement.

Cordialement, Fraction

D'accord avec la première partie, un peu moins avec la seconde.

Je pense aussi qu'il y a des personnes qui sont faîtes pour la solitude, qui fonctionnent mieux ainsi, le problème peut survenir quand elles ne trouvent plus a quoi employer cette solitude.

Si vous voulez séduire alors c'est que vous n'acceptez pas la solitude, par contre tout en acceptant cette solitude vous pouvez agir selon ce que vous croyez être votre devoir, votre raison d'être, je crois que c'est ce que veut dire Spinoza par:

  "Toute chose qui existe effectivement ou « réellement et absolument » fait l'effort de persévérer dans son être ; Spinoza nomme conatus la puissance propre et singulière de tout « étant » à persévérer dans cet effort pour conserver et même augmenter sa puissance d'être"

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 7 003 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
il y a 3 minutes, hell-spawn a dit :

 

D'accord avec la première partie, un peu moins avec la seconde.

Je pense aussi qu'il y a des personnes qui sont faîtes pour la solitude, qui fonctionnent mieux ainsi, le problème peut survenir quand elles ne trouvent plus a quoi employer cette solitude.

Si vous voulez séduire alors c'est que vous n'acceptez pas la solitude, par contre tout en acceptant cette solitude vous pouvez agir selon ce que vous croyez être votre devoir, votre raison d'être, je crois que c'est ce que veut dire Spinoza par:

  "Toute chose qui existe effectivement ou « réellement et absolument » fait l'effort de persévérer dans son être ; Spinoza nomme conatus la puissance propre et singulière de tout « étant » à persévérer dans cet effort pour conserver et même augmenter sa puissance d'être"

Choisir c'est vouloir, devoir, et pouvoir.

Si l'un de ces termes manque à l'équation, c'est un despotisme.

 

Séduire ses parents, sa femme, son président, son dieu, participe à la maturation humaine.

Même si vos parents sont laxistes, que votre femme est chiante, que votre président est un amateur, que votre dieu est impotent, votre volonté de les séduire vous grandira malgré tout.

Séduire des aveugles avec des moyens de tétraplégique, voilà où j'en suis.

Mais il me reste la foi selon laquelle si vous croyez vraiment en vous-même, même après la contrition et l'épreuve, alors tous vos coexistants seront prompts à reconnaître en vous quelqu'un de bien, de reconnaissable, et peut-être même de séduisant.

 

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Invité hell-spawn
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Posté(e)
il y a 4 minutes, Fraction a dit :

Mais il me reste la foi selon laquelle si vous croyez vraiment en vous-même, même après la contrition et l'épreuve, alors tous vos coexistants seront prompts à reconnaître en vous quelqu'un de bien, de reconnaissable, et peut-être même de séduisant.

 

Je crois qu'il faut arriver a dépasser ça.

Même si personne ne vous reconnaît pour ce que vous êtes quelle importance finalement ?

Ce ne sont pas les autres qui vous font persévérer et croître dans votre être, ils en sont incapables, ce ne peut venir que de vous même.

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 7 003 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
à l’instant, hell-spawn a dit :

Je crois qu'il faut arriver a dépasser ça.

Même si personne ne vous reconnaît pour ce que vous êtes quelle importance finalement ?

Ce ne sont pas les autres qui vous font persévérer et croître dans votre être, ils en sont incapables, ce ne peut venir que de vous même.

Oui, l'homme est auto-référent par nature, et exo-référent par culture.

Mais croyez-vous que si la télévision, si inepte et superficielle soit-elle, n'existait pas, vous seriez devenu aussi intelligent que vous ne l'êtes ?

Vous dépendez de vos environnements médiatiques, comme moi.

C'est grâce à eux que vous êtes devenu intelligent.

Que la critique fasse mieux que son père, mais qu'elle ne l'assassine pas pour y substituer ses propres excès.

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Invité hell-spawn
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Posté(e)
il y a 1 minute, Fraction a dit :

Oui, l'homme est auto-référent par nature, et exo-référent par culture.

Mais croyez-vous que si la télévision, si inepte et superficielle soit-elle, n'existait pas, vous seriez devenu aussi intelligent que vous ne l'êtes ?

Vous dépendez de vos environnements médiatiques, comme moi.

C'est grâce à eux que vous êtes devenu intelligent.

Que la critique fasse mieux que son père, mais qu'elle ne l'assassine pas pour y substituer ses propres excès.

La télévision rendrait intelligent ?   C'était il y a trés longtemps alors.

Les médias d'aujourd'hui : journaux, radio, tele sont devenus imbitables.

 

La lecture peut rendre intelligent, le vécu, les émotions, l'échec, la solitude...

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Membre, 48ans Posté(e)
Fraction Membre 7 003 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)
il y a 22 minutes, hell-spawn a dit :

La télévision rendrait intelligent ?   C'était il y a trés longtemps alors.

Les médias d'aujourd'hui : journaux, radio, tele sont devenus imbitables.

 

La lecture peut rendre intelligent, le vécu, les émotions, l'échec, la solitude...

La télévision est imputable de nombreux vices systémiques.

Mais nous évoluons dans un pays dont la médiatique se voudrait émancipatrice.

Les "jeux de 20 heures", les "chiffres et des lettres", les "question pour un champion", sont autant d'émissions ludiques de service public qui avaient vocation à émanciper le téléspectateur intellectuellement.

Mais la télévision de type berlusconienne est venue populariser une culture prolétaire organisée par des bourgeois, pour inconsciemment abrutir la population.

 

Mais aujourd'hui, la presse audiovisuelle française s'est émancipée de ce corset infantilisant.

Le service public (France 2, France 3, … ) n'est plus aux ordres du gouvernement, ni de ses actionnaires inexistants.

Il a acquis une indépendance journalistique.

J'ai même vu des journalistes de France 2 critiquer des membres du gouvernement.

Le service public n'est plus un service d'Etat, comme au temps de l'ORTF.

L'émancipation collective proviendra du citoyen, aussi inculte et médiocre soit-il, mais pour cela il a besoin de la connivence médiatique.

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Membre, Grégairophobe..., Posté(e)
Mite_Railleuse Membre 41 542 messages
Grégairophobe...,
Posté(e)
il y a 31 minutes, hell-spawn a dit :

Ce ne sont pas les autres qui vous font persévérer et croître dans votre être, ils en sont incapables, ce ne peut venir que de vous même

Ce sont pourtant les interactions avec les autres qui nous permettent de confronter nos idées, nos ressentis, nos savoirs, nos expériences. Et par là même nous donner matière à réflexion, nous permettre de nous connaître mieux. Comment penser sérieusement que nous sommes exempts des autres ? Que seule la solitude est terrain propice à l'introspection ? Sans la rencontre avec d' autres, cette solitude est stérile, vide de substance et fait le lit de l'égotisme.

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Invité hell-spawn
Invités, Posté(e)
Invité hell-spawn
Invité hell-spawn Invités 0 message
Posté(e)
il y a 5 minutes, Fraction a dit :

La télévision est imputable de nombreux vices systémiques.

Mais nous évoluons dans un pays dont la médiatique se voudrait émancipatrice.

Les "jeux de 20 heures", les "chiffres et des lettres", les "question pour un champion", sont autant d'émissions ludiques de service public qui avaient vocation à émanciper le téléspectateur intellectuellement.

Mais la télévision de type berlusconienne est venue populariser une culture prolétaire organisée par des bourgeois, pour inconsciemment abrutir la population.

 

Mais aujourd'hui, la presse audiovisuelle française s'est émancipée de ce corset infantilisant.

Le service public (France 2, France 3, … ) n'est plus aux ordres du gouvernement, ni de ses actionnaires inexistants.

Il a acquis une indépendance journalistique.

J'ai même vu des journalistes de France 2 critiquer des membres du gouvernement.

Le service public n'est plus un service d'Etat, comme au temps de l'ORTF.

L'émancipation collective proviendra du citoyen, aussi inculte et médiocre soit-il, mais pour cela il a besoin de la connivence médiatique.

Je n'ai vraiment pas la même lecture que vous concernant les médias, pour moi démonstration a été faîtes qu'ils sont loin d'être indépendants (du gouvernement,  du financement des oligarques , tous sont plus ou moins corrompus par l'argent )

il y a 3 minutes, Mite_Railleuse a dit :

Ce sont pourtant les interactions avec les autres qui nous permettent de confronter nos idées, nos ressentis, nos savoirs, nos expériences. Et par là même nous donner matière à réflexion, nous permettre de nous connaître mieux. Comment penser sérieusement que nous sommes exempts des autres ? Que seule la solitude est terrain propice à l'introspection ? Sans la rencontre avec d' autres, cette solitude est stérile, vide de substance et fait le lit de l'égotisme.

C'est a peu prés ce que j'ai dit plus haut en comparant l'être humain a une pile psychique.

 

 

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Membre, Grégairophobe..., Posté(e)
Mite_Railleuse Membre 41 542 messages
Grégairophobe...,
Posté(e)
il y a 6 minutes, hell-spawn a dit :

C'est a peu prés ce que j'ai dit plus haut en comparant l'être humain a une pile psychique.

Tu dis aussi l'inverse, non ?

il y a 51 minutes, hell-spawn a dit :

Ce ne sont pas les autres qui vous font persévérer et croître dans votre être, ils en sont incapables, ce ne peut venir que de vous même.

 

 

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