Christine Lagarde ne veut absolument pas d’une annulation européenne de la dette Covid-19.

Christine Lagarde ne veut absolument pas d’une annulation européenne de la dette Covid-19.

La présidente de la Banque centrale européenne s’oppose fermement à l’idée de plus de 100 économistes d’annuler les dettes publiques détenues par la BCE

Christine Lagarde n’envisage pas le moindre début de négociation sur la dette liée à la pandémie de coronavirus. L’annulation de celle-ci est « inenvisageable » et serait « une violation du traité européen qui interdit strictement le financement monétaire des États », explique en effet dans le Journal du Dimanche la présidente de la Banque centrale européenne (BCE).

« Cette règle constitue l’un des piliers fondamentaux de l’euro », précise Christine Lagarde. « Si l’énergie dépensée à réclamer une annulation de la dette par la BCE était consacrée à un débat sur l’utilisation de cette dette, ce serait beaucoup plus utile ! À quoi sera affectée la dépense publique ? Sur quels secteurs d’avenir investir ? Voilà le sujet essentiel aujourd’hui ».

« Nous nous devons à nous-mêmes 25 % de notre dette »

Plus de 100 économistes ont lancé vendredi un appel à annuler les dettes publiques détenues par la BCE pour faciliter la reconstruction sociale et écologique après la pandémie de Covid-19. « Nous nous devons à nous-mêmes 25 % de notre dette et si nous remboursons cette somme, nous devrons la trouver ailleurs, soit en réempruntant pour faire rouler la dette au lieu d’emprunter pour investir, soit en augmentant les impôts, soit en baissant les dépenses », expliquent ces économistes, parmi lesquels 50 Français, dont Thomas Piketty de l’École d’économie de Paris, l’ancien ministre belge Paul Magnette et l’ancien commissaire européen hongrois Andor Lazlo.

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il y a 4 minutes, goods a dit :

Christine Lagarde ne veut absolument pas d’une annulation européenne de la dette Covid-19.

La présidente de la Banque centrale européenne s’oppose fermement à l’idée de plus de 100 économistes d’annuler les dettes publiques détenues par la BCE

Christine Lagarde n’envisage pas le moindre début de négociation sur la dette liée à la pandémie de coronavirus. L’annulation de celle-ci est « inenvisageable » et serait « une violation du traité européen qui interdit strictement le financement monétaire des États », explique en effet dans le Journal du Dimanche la présidente de la Banque centrale européenne (BCE).

« Cette règle constitue l’un des piliers fondamentaux de l’euro », précise Christine Lagarde. « Si l’énergie dépensée à réclamer une annulation de la dette par la BCE était consacrée à un débat sur l’utilisation de cette dette, ce serait beaucoup plus utile ! À quoi sera affectée la dépense publique ? Sur quels secteurs d’avenir investir ? Voilà le sujet essentiel aujourd’hui ».

« Nous nous devons à nous-mêmes 25 % de notre dette »

Plus de 100 économistes ont lancé vendredi un appel à annuler les dettes publiques détenues par la BCE pour faciliter la reconstruction sociale et écologique après la pandémie de Covid-19. « Nous nous devons à nous-mêmes 25 % de notre dette et si nous remboursons cette somme, nous devrons la trouver ailleurs, soit en réempruntant pour faire rouler la dette au lieu d’emprunter pour investir, soit en augmentant les impôts, soit en baissant les dépenses », expliquent ces économistes, parmi lesquels 50 Français, dont Thomas Piketty de l’École d’économie de Paris, l’ancien ministre belge Paul Magnette et l’ancien commissaire européen hongrois Andor Lazlo.

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« Tous les pays de la zone euro émergeront de cette crise avec des niveaux de dette élevés », estime pour sa part Christine Lagarde. Mais « il ne fait aucun doute qu’ils parviendront à la rembourser. Les dettes se gèrent dans le temps long. Les investissements réalisés dans des secteurs déterminants pour l’avenir engendreront une croissance plus forte ».

« 2021 sera une année de reprise »

« La reprise sera créatrice d’emplois, et donc fédératrice. Nous allons vers une autre économie, plus numérique, plus verte, plus engagée face au changement climatique et pour le maintien de la biodiversité », selon la présidente de la BCE. Dans l’immédiat, elle considère que « 2021 sera une année de reprise. La reprise économique a été retardée, mais non battue en brèche. Elle est évidemment attendue avec impatience ». Toutefois, « nous ne sommes pas à l’abri de risques encore inconnus », et « nous ne retrouverons pas les niveaux d’activité économique d’avant la pandémie avant mi-2022 », prévient-elle.

Vaut mieux lire ça que d'être aveugle.

Pour le moment le remboursement de la dette n'est pas d'actualité. Et on ignore quel montant atteindra cette dette quand la crise sera finie.
 

Faudra quand même un jour arrêter de nommer des économistes néo-libéraux à la tête de la BCE.

Il y a 3 heures, goods a dit :

Christine Lagarde ne veut absolument pas d’une annulation européenne de la dette Covid-19.

La présidente de la Banque centrale européenne s’oppose fermement à l’idée de plus de 100 économistes d’annuler les dettes publiques détenues par la BCE

Christine Lagarde n’envisage pas le moindre début de négociation sur la dette liée à la pandémie de coronavirus. L’annulation de celle-ci est « inenvisageable » et serait « une violation du traité européen qui interdit strictement le financement monétaire des États », explique en effet dans le Journal du Dimanche la présidente de la Banque centrale européenne (BCE).

« Cette règle constitue l’un des piliers fondamentaux de l’euro », précise Christine Lagarde. « Si l’énergie dépensée à réclamer une annulation de la dette par la BCE était consacrée à un débat sur l’utilisation de cette dette, ce serait beaucoup plus utile ! À quoi sera affectée la dépense publique ? Sur quels secteurs d’avenir investir ? Voilà le sujet essentiel aujourd’hui ».

« Nous nous devons à nous-mêmes 25 % de notre dette »

Plus de 100 économistes ont lancé vendredi un appel à annuler les dettes publiques détenues par la BCE pour faciliter la reconstruction sociale et écologique après la pandémie de Covid-19. « Nous nous devons à nous-mêmes 25 % de notre dette et si nous remboursons cette somme, nous devrons la trouver ailleurs, soit en réempruntant pour faire rouler la dette au lieu d’emprunter pour investir, soit en augmentant les impôts, soit en baissant les dépenses », expliquent ces économistes, parmi lesquels 50 Français, dont Thomas Piketty de l’École d’économie de Paris, l’ancien ministre belge Paul Magnette et l’ancien commissaire européen hongrois Andor Lazlo.

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Madame responsable mais pas coupable....

Lagarde qui répond quand on lui demande pourquoi c'est impossible: "parceque c'est illégal"

On en reparle des 440 millions détourné pour lesquels elle a été jugée et condamnée ? (Mais avec exemption de peine, comme par hasard)

De toute façon, illégale maintenant, ok, mais les lois ça se légifère.

Pour en revenir au sujet, ce qui est envisagé par certains, c'est de rallonger les échéances de renouvellement de la dette. Car théoriquement on est sensé rembourser la dette dans un laps de temps de 4 ou 5 ans, mais on résigne derrière un nouveau contrat renégocié. L'intervenant que j'ai écouté envisageait des échelles de temps d'une vingtaine d'années.

(time code intégré)

Pour résumer le propos dans la vidéo ci dessus (j'ai mis le time code sur le passage qui traite du sujet), la BCE a déjà racheté la dette au banque. En fait on est propriétaire de notre propre dette en quelque sorte. L'union européenne se doit à elle même.

La dette détenue par la BCE s'exprime en monnaie centrale, ce ne sont pas des euros. La monnaie centrale est ce qui permet de faire des équilibrages entre les différentes banque. La BCE peut en créer autant qu'elle veut, et ne peut jamais faire faillite. Cette monnaie ne ce retrouvera jamais dans l'économie réelle.

Bref annuler la dette ne lui coûte rien et ne coûte rien à personne. Et personne n'est lésé car en faite la dette réelle aux autres banques est déjà payé.

La BCE peut à l'infini se récapitaliser elle même, et cela ne crée pas d'inflation (vu que ça reste de la monnaie centrale jamais changer en monnaie réelle). C'est juste l'affaire de coder une ligne informatique, ni plus ni moins.

Si tout ceci n'est pas clair pour vous, regardez donc l'extrait de la vidéo au dessus.

Autre extrait sur la question éthique de l'annulation de la dette posé par un internaute durant une interview en direct.

J'ai mis le time code, l'extrait est très intéressant. Mais en résumé la dette dont on parle en particulier est une fausse dette. Elle est en réalité déjà remboursée. L'UE se doit de l'argent à elle même. En gros rembourser ne ferait pas changer de propriétaire la valeur monétaire. On ne ferait que changer des euros (monnaie économique) en monnaie banque centrale (monnaie bancaire en circuit fermé isolé du reste, pouvant être créé ex nihilo à partir de rien).