Libérer les autres, c'est se libérer soi même .

Il y a 7 heures, Crabe_fantome a dit :

Là l'image que j'ai c'est une "prison oignon" où chaque couche qu'on enlève nous donne l'impression de nous libérer, sauf qu'au final on ne se rend pas encore compte qu'il y a une autre couche au delà... 

Le mec qui a dit ça, c'est Mandela.

Ce gars avait une portée mondiale , on en a discuté il n'y a pas longtemps, nous sommes d'accord que l'Iran en libérant ses femmes se libérerait lui même , Poutine en libérant l'Ukraine libérerait la Russie de l'embargo , je sais pas enfin, moi ça me parait vachement simple à comprendre .

Après, pour le rapporter à un niveau moins politique mais plus  philosophique  , à partir du moment ou on ne comprend pas qu'un raciste ou un homophobe s' enferme lui même  dans sa croyance et qu'il limite terriblement son horizon, puisqu'il juge sur la forme et non sur le fond ,effectivement, on ne peut pas comprendre cette citation .

Elle est aussi particulièrement vraie en amour , quand tu vis un rupture douloureuse, quand tu es très ataché à l'autre ; Ce n'est que quand tu acceptes  qu'il s'en aille que tu cesses de souffrir , quand tu acceptes qu'il s'en aille, tu le libères et tu te libères toi même .

Même un poisson rouge, si tu le remets dans la rivière, ça te libère de venir lui donner à bouffer tous les jours  , mais après, là on entame un autre débat, parce que dans la rivière, il y a des brochets qui peuvent le manger, et il faut savoir faire la différence entre enfermer et protéger.

Bon, ça yé , ils m'ont fait craquer  

Replace le poisson rouge par les enfants , la rivière par  le monde  et le brochet par les dealers , voila, histoire de dire que les mots , c'est une chose, le fond de l'idée en est une autre .

il y a 12 minutes, bouddean a dit :

et il faut savoir faire la différence entre enfermer et protéger.

Et c'est d'ailleurs dans cet esprit là que l'Iran voile les femmes, sous le prétexte de les protéger . Les protéger de quoi ? De leur pulsions ? 

Les mecs, ils en sont arrivé au point de tabasser une femme qui n'est pas voilée , le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elles sont en prison dans leur pays .

Ce serai bien qu'il y ait un mec qui parle iranien et qui fasse voyager cette philosophie de Mandela dans ce pays 

 "Libérer les autres, c'est se libérer soi même "  " 

Il y a 10 heures, Crabe_fantome a dit :

Là l'image que j'ai c'est une "prison oignon" où chaque couche qu'on enlève nous donne l'impression de nous libérer, sauf qu'au final on ne se rend pas encore compte qu'il y a une autre couche au delà... 

1) Oui ! Toute "identité" (faite de couches superposées) n'est-elle pas une prison ?

Et vivre dans ces prisons tout en en fortifiant les murs n'est-ce pas ressenti (et vécu) comme une nécessité psychologique ? Comme une condition  sine qua non à notre existence même ? Ressenti comme un besoin vital ?

2) FAUT-IL LIBERER LES CROYANTS ?  (n'est-ce pas les détruire ?)

3) je m'imagine tueur en série me justifiant du fait que je libère mes victimes de leur vie...

(C'est un thème déjà exploité je crois...)

Le 16/02/2023 à 14:51, Crabe_fantome a dit :

(...) On a parfois l'impression d'être libre parce qu'on ne pense pas comme les autres (...)

Oui, l'impression d'avoir su garder sa liberté de pensée et ce, quelles que soient les pensées bien dans l'air du temps des autres, relevant de cette notion que je honnis du "politiquement correct".

Comme si j'allais autoriser quiconque à me dicter ce que j'ai le droit de penser et ce que je n'ai pas le droit de penser... et puis quoi encore !!

Il y a 20 heures, al-flamel a dit :

Je veux dire que nous ne sommes jamais tout à fait libres. Nous nous enchaînons les uns les autres à tour de rôle pour le meilleur et pour le pire.

Il y a les "entraves" que l'on se choisit et qui font qu'effectivement, on ne peut être totalement libre mais c'est son choix qu'il en soit ainsi et il y a celles que l'on nous impose et celles-là, il faut faire son possible pour s'en libérer.

Il y a 20 heures, Crabe_fantome a dit :

Je crois que se libérer consiste à renoncer à, par exemple rechercher l'approbation des autres, c'est renoncer à se conformer à ce que les autres attendent de nous.

On peut très bien refuser de se conformer à ce que certains attendent de soi afin de rester fidèle à soi-même et de mener sa vie telle qu'on l'entend tout en ayant à coeur de ne pas se faire rejeter; il est important non pas de se justifier mais d'expliquer les raisons de ses choix, en tout cas aux personnes ayant de l'importance pour soi.

Rechercher toujours l'approbation des autres, non mais être constamment réfractaire et dans la rébellion constante sans que cela semble être inspiré par une réflexion approfondie, ce n'est pas faire preuve d'intelligence et de bon sens; ça donne l'impression de vouloir "faire genre", pour se distinguer des autres mais ça n'a pas de réelle résonance; ça sonne creux.

Il y a 20 heures, Crabe_fantome a dit :

Notre pensée est lié à notre entourage et à notre expérience, ce qui fait que notre pensée est de nous même mais imbibée de ces deux influences. 

Notre pensée subit certaines influences et peut se modifier en fonction d'elles, inévitablement mais c'est quand même soi qui la dirige et la mène là où l'on veut.

il y a 40 minutes, Passiflore a dit :

Il y a les "entraves" que l'on se choisit et qui font qu'effectivement, on ne peut être totalement libre mais c'est son choix qu'il en soit ainsi et il y a celles que l'on nous impose et celles-là, il faut faire son possible pour s'en libérer.

Et quand ce n'est pas possible ? 

il y a 10 minutes, al-flamel a dit :

Et quand ce n'est pas possible ? 

De se libérer des entraves non-choisies, vous voulez dire ?

Eh bien on est malheureux, on souffre en silence.

Il y a 8 heures, Blaquière a dit :

(...) FAUT-IL LIBERER LES CROYANTS ?  (n'est-ce pas les détruire ?)

je m'imagine tueur en série me justifiant du fait que je libère mes victimes de leur vie...

Vous plaisantez, je l'ai bien compris.

Cela ferait de vous quelqu'un de profondément intolérant ne supportant pas que l'on pense différemment de vous (vil sentiment de supériorité) et de profondément irrespectueux.

Il y a 19 heures, Crabe_fantome a dit :

Là l'image que j'ai c'est une "prison oignon" où chaque couche qu'on enlève nous donne l'impression de nous libérer, sauf qu'au final on ne se rend pas encore compte qu'il y a une autre couche au delà... 

Il y a des "oignons" ayant plus ou moins de "pelures", certains n'en ayant fort heureusement que peu.

il y a 38 minutes, Passiflore a dit :

 

De se libérer des entraves non-choisies, vous voulez dire ?

Eh bien on est malheureux, on souffre en silence.

On ne vit pas longtemps malheureux. On peut en devenir dingue. Notre organisme et notre cerveau trouve tous les petits subterfuges adéquats pour préserver un certain équilibre homéostatique. Sa meilleure stratégie dans un tel cas de figure, c'est la résignation et le reformatage. Il faut changer ses affects pour qu'ils soient conformes à ce qu'il est possible de désirer. Il faut donc apprendre à désirer ses entraves.

Il y a 22 heures, bouddean a dit :

Le raciste, l'homophobe, l'extrémiste religieux, pourquoi devrait ils se libérer de leurs croyances, ils sont très heureux comme ça (...)

Lorsque des croyances quelles qu'elles soient mènent à commettre le Mal soit en paroles soit en actes, elles sont évidemment viles et à combattre, cela va sans dire mais il me faut le préciser car sinon d'aucuns ne comprennent pas ou font mine de ne pas comprendre.

il y a 8 minutes, Passiflore a dit :

 

Il y a des "oignons" ayant plus ou moins de "pelures", certains n'en ayant fort heureusement que peu.

Je confirme lol ayant éplucher des tonnes d'oignons pendant quelques années pour une exploitation agricole et payé au kg (environ 400 kg par jour) 

il y a 2 minutes, al-flamel a dit :

On ne vit pas longtemps malheureux. On peut en devenir dingue. Notre organisme et notre cerveau trouve tous les petits subterfuges adéquats pour préserver un certain équilibre homéostatique. Sa meilleure stratégie dans un tel cas de figure, c'est la résignation et le reformatage. Il faut changer ses affects pour qu'ils soient conformes à ce qu'il est possible de désirer. Il faut donc apprendre à désirer ses entraves.

Désirer des entraves nous faisant souffrir ??

On apprend à vivre avec, on se résigne comme vous dites et on fait de son mieux pour être heureux malgré tout, ou le moins malheureux possible, en détournant notre pensée de ce qui nous affecte et nous affaiblit; on puise sa force là où l'on peut, là où l'on choisit de la puiser.

Par exemple  : libérer les taulards ce serait se libérer soi-mème ?  tu veux dire t'enfermer toi mème  !! a double tour  !  

Bonjour

Nous disons parfois : celui la , il en tient une couche .une couche de quoi et pourquoi ?

Combien faudrait il lui enlever de couches pour être au niveau de nos prétentions ?

Bonne soirée 

il y a 9 minutes, le merle a dit :

Bonjour

Nous disons parfois : celui la , il en tient une couche .une couche de quoi et pourquoi ?

Combien faudrait il lui enlever de couches pour être au niveau de nos prétentions ?

Bonne soirée 

Moi j'en tiens une couche mais je la garde car ça me tiens chaud.  

Il y a 12 heures, Danoketian a dit :

Moi j'en tiens une couche mais je la garde car ça me tiens chaud.  

Bonjour

Moi j'en ai plus de deux et l'été c'est inconfortable avec la canicule .

Bonne journée

Il y a 15 heures, Passiflore a dit :

 

Il y a des "oignons" ayant plus ou moins de "pelures", certains n'en ayant fort heureusement que peu.

Sans oublier que faire sortir de sa prison-oignon en l'épluchant, ça fait... pleurer...  

J'aime ma prison !

 C'est un peu le principe du syndrome de Stockholm.

Wiki : 

Citation

 

Le syndrome de Stockholm est un phénomène psychologique observé chez des otages ayant vécu durant une période prolongée avec leurs geôliers et qui ont développé une sorte d'empathie, de contagion émotionnelle vis-à-vis de ceux-ci, selon des mécanismes complexes d'identification et de survie. Cette pathologie a été particulièrement médiatisée dans le cas de l'héritière états-unienne Patricia Hearst.

Le terme « syndrome de Stockholm » doit son nom à l'analyse d'une prise d'otage ayant eu lieu à Stockholm en 1973 par le psychiatre Nils Bejerot.

 

Je souligne "psychologique" et "identification". Depuis qu'on a envoyé la psychanalyse aux orties, on a renoncé à chercher à comprendre. Et pourtant tout est là de nos comportements.

On ne veut plus qu'il y ait des lois communes de psychologie (même au risque de mal les comprendre) : on se veut unique.

Quand un député traite un ministre d'imposteur et d'assassin, on est scandalisé pourtant il ne dit QUE la vérité. On tartine sur le fait que ça ne se fait pas de dire ça, mais il n'est pas question de chercher si c'est vrai ou pas qu'il est nécessairement les deux. Il est de bon ton de ne jamais étudier les vraies motivations. D'éplucher l'oignon. Pour en arriver au germe !

Décidément la métaphore de l'oignon me plait bien ! 

Allez, je... FILE ! 

Il y a 4 heures, Blaquière a dit :

Sans oublier que faire sortir de sa prison-oignon en l'épluchant, ça fait... pleurer...

Cela peut faire pleurer et celui qui fait sortir l'autre de sa "prison-oignon" et celui qui s'en extrait ou a du mal à s'en extraire.

Il y a 4 heures, Blaquière a dit :

J'aime ma prison !

J'aime les "entraves" que je me suis choisies car justement je ne les considère pas comme telles et ce, bien que forcément elles font que je suis privée d'une part de ma liberté mais comme c'est librement consenti de ma part elles me rendent heureuse, ces "entraves"-là.

A quoi rimerait ma liberté si j'étais seule au monde, libérée de toute entrave !

Que vaudrait être totalement libre si l'on se retrouvait seul au monde ? Serait-on plus heureux ? J'en doute fort.