L'âge d'or danois au petit palais

une peinture singulière et séduisante

L'exposition de quelque 200 œuvres est organisée avec le Nationalmuseum de Stockholm et le Statens Museum for Kunst de Copenhague, le grand musée des Beaux-Arts danois, et "nous avons dans l'exposition les meilleurs tableaux", se réjouit Christophe Léribault.

La première moitié du XIXe est une période particulièrement difficile pour le Danemark. Le siècle commence mal en 1801, avec la destruction de sa flotte par les Anglais, qui bombardent sa capitale, Copenhague, en 1807. En 1813, l'Etat est en faillite, et le pays perd la Norvège et la Suède en 1814. Il est affaibli sur le plan politique, économique et territorial, et à la fin de la période il perd le Schleswig et le Holstein à l'issue d'une guerre avec la Prusse.

Cette première moitié du XIXe a pourtant été marquée par un essor remarquable des arts. "Il y a vraiment à Copenhague un milieu artistique et intellectuel qui développe une certaine identité, une fierté danoise et un style pictural spécifique basé sur l'étude de la lumière, souvent des cadrages très originaux et un fini très précis", souligne Christophe Léribault.

Eckersberg, le maître

Article complet : https://www.francetvinfo.fr/culture/arts-expos/peinture/l-age-d-or-danois-au-petit-palais-une-peinture-singuliere-et-seduisante_4117045.html

J'adore, je trouve beaucoup de charme dans ces peintures. C'est dommage pour l'exposition, mais bon, ce sera sûrement laissé en place plus longtemps, quand elle pourra accueillir des visiteurs. 

Triché, c'est des photos.

Qui a donc ici des sales amis danois ?

Le 05/11/2020 à 08:51, January a dit :

une peinture singulière et séduisante

 

 

L'exposition de quelque 200 œuvres est organisée avec le Nationalmuseum de Stockholm et le Statens Museum for Kunst de Copenhague, le grand musée des Beaux-Arts danois, et "nous avons dans l'exposition les meilleurs tableaux", se réjouit Christophe Léribault.

La première moitié du XIXe est une période particulièrement difficile pour le Danemark. Le siècle commence mal en 1801, avec la destruction de sa flotte par les Anglais, qui bombardent sa capitale, Copenhague, en 1807. En 1813, l'Etat est en faillite, et le pays perd la Norvège et la Suède en 1814. Il est affaibli sur le plan politique, économique et territorial, et à la fin de la période il perd le Schleswig et le Holstein à l'issue d'une guerre avec la Prusse.

Cette première moitié du XIXe a pourtant été marquée par un essor remarquable des arts. "Il y a vraiment à Copenhague un milieu artistique et intellectuel qui développe une certaine identité, une fierté danoise et un style pictural spécifique basé sur l'étude de la lumière, souvent des cadrages très originaux et un fini très précis", souligne Christophe Léribault.

Eckersberg, le maître

 

Article complet : https://www.francetvinfo.fr/culture/arts-expos/peinture/l-age-d-or-danois-au-petit-palais-une-peinture-singuliere-et-seduisante_4117045.html

 

J'adore, je trouve beaucoup de charme dans ces peintures. C'est dommage pour l'exposition, mais bon, ce sera sûrement laissé en place plus longtemps, quand elle pourra accueillir des visiteurs. 

 

C'est un peu "l'application" ou plutôt l'illustration de l’esthétique de Kant :

  "L'art ne veut pas la représentation d'une belle chose mais la belle représentation d'une chose."

Même minime, c'est un premier pas vers une "juste" conception de l'art.

Comme l'enfance de l'art. Mais du "vrai art".

(Le plus "beau" coucher de soleil n'est pas beau, ne peut  pas être beau: c'est mon œil qui le voit beau.)

je ne sais pas si je me fais comprendre...

Merci @January pour cette découverte.

J'ai noté ça qq part, je le mets ici pour pas l'oublier :

Je suis toujours étonné de cette "confusion" entre l'art et le beau. Le beau, ou plutôt l'esthétique n'est que la pommade, n'est qu'une technique, qu'un savoir, qui sert à faire passer "l'art" c'est-à-dire l'émotion. Bien sûr il n'est pas question que d'art engagé (en particulier politique); mais toujours de dire quelque chose; d'exprimer, de montrer. quelque chose. sur l'humain en général.
Dans le 3 de mayo de Goya, je suis ce fusillé en chemise blanche qui lève les bras pour s'insurger contre l'inéluctable et cet autre qui veut résister au balles avec ses poings nus... Ce n'est pas beau c'est... monstrueux, c'est horrible ! Mais c'est... magnifique ! J'en pleure...

Le 11/11/2020 à 08:31, Blaquière a dit :

C'est un peu "l'application" ou plutôt l'illustration de l’esthétique de Kant :

  "L'art ne veut pas la représentation d'une belle chose mais la belle représentation d'une chose."

Même minime, c'est un premier pas vers une "juste" conception de l'art.

Comme l'enfance de l'art. Mais du "vrai art".

(Le plus "beau" coucher de soleil n'est pas beau, ne peut  pas être beau: c'est mon œil qui le voit beau.)

je ne sais pas si je me fais comprendre...

Merci @January pour cette découverte.

 

J'ai noté ça qq part, je le mets ici pour pas l'oublier :

Je suis toujours étonné de cette "confusion" entre l'art et le beau. Le beau, ou plutôt l'esthétique n'est que la pommade, n'est qu'une technique, qu'un savoir, qui sert à faire passer "l'art" c'est-à-dire l'émotion. Bien sûr il n'est pas question que d'art engagé (en particulier politique); mais toujours de dire quelque chose; d'exprimer, de montrer. quelque chose. sur l'humain en général.
Dans le 3 de mayo de Goya, je suis ce fusillé en chemise blanche qui lève les bras pour s'insurger contre l'inéluctable et cet autre qui veut résister au balles avec ses poings nus... Ce n'est pas beau c'est... monstrueux, c'est horrible ! Mais c'est... magnifique ! J'en pleure...

 

il aurait  fait 1 excellent chef de pub pour Amnesty International 

Le 05/11/2020 à 10:12, Talon 1 a dit :

Triché, c'est des photos.

Peintes toutes sur site j ' y crois pas trop  

Il y a 6 heures, Demsky a dit :

il aurait  fait 1 excellent chef de pub pour Amnesty International 

Le 3 de mayo ?

Peintes toutes sur site j ' y crois pas trop  

En partie ? Un peu "sur le motif" pour se charger de  l'ambiance puis le gros travail en atelier ?...

Il y a quand même dans ces peintures un "désir de faire joli", si on le compare à "l'hyper réalisme" des années 70, ou il est plus souvent question de la "réalité sale"... Telle qu'elle.