Mes premiers écrits !

il y a 3 minutes, Maurice Clampin a dit :

    Il existe un village dans le Lot et Garonne (je ne sais plus lequel mais ça doit se trouver) où tout les ans il est élu "le roi des menteurs" ...

Et bien sur , c' est celui qui aura raconté les plus jolies menteries qui deviendra roi . 

A vos plumes ! .....

Je passe manterie ..

il y a 1 minute, Sittelle a dit :

Je passe manterie ..

 Attention à la méningite 

Menterie c' est français , du vieux français ....

il y a 3 minutes, Maurice Clampin a dit :

 Attention à la méningite 

Menterie c' est français , du vieux français ....

La passementerie aussi c'est français .

Bon je passe mon tour ..

@Crève après une autre relecture sur papier, il m'apparaît déjà une chose : pas assez percutant, des choses à supprimer, des choses à remplacer. Il faut retravailler les dialogues. Est-ce que c'est la fin de l'histoire ou y-a-t-il une suite ? 

Les choses que je vois à "corriger" sont vraiment des bricoles, et l'idée est bonne. Mais on ne "sent" pas assez le truc, on ne "voit" pas assez ce que tu décris. Il y a il me semble un décalage entre le style et la terreur qui pourrait s'emparer de ce gamin (à moins que ce ne soit pas la fin ?). Ce sont les sentiments je crois qui ne sont pas assez mis en lumière, voire exacerbés. Et le masque, le "héros" de ton histoire quelque part, lui non plus ne déclenche pas assez de réactions horrifiées pour faire peur  

Alan : Il fait vraiment très réel !

Oui, mais il fait surtout très flipper, il faut que ce truc fasse flipper dès le départ, que ça aille crescendo. 

Avec humilité hein, je ne suis qu'une grande lectrice, et pas une pro de français. 

Il y a 9 heures, Crève a dit :

Bonjour à vous, communauté de lecteurs-rices !

Je vous annonce que j'ai couché par écrit des petits textes, des histoires courtes, des tranches de vie. C'est pour moi une grande première, j'en parle comme de mes premiers émois amoureux et sexuels : on jouit, ou pas.

Voici le sommaire de mes premiers écrits :

- Le dernier jour de classe : raconte l'histoire de Joachim, élève effacé, qui est la victime du jeu cruel Action ou Vérité.

- Un masque pour Halloween : raconte un sombre histoire de masque le jour d'Halloween, un masque maléfique qui colle à la peau.

- tranche de vie : travailler dans la grande distribution. Raconte mon vécu en stage à Leclerc au rayon saisonnier des chocolats pour Noël.

- La métamorphose de Jeff : raconte l'histoire de Jeff, qui rêvait de se métamorphoser en animal volant. Le lendemain, il se réveille dans le corps d'une mouche.

- portrait d'une petite ville de Province : dépeint ma petite ville de 10 000 hab. de façon attendrie mais réaliste, une petite ville qu'on aime pour ses défauts.

 

Voilà, si vous êtes intéressés par un de mes premiers textes, on peut éventuellement discuter par MP, voir si vous êtes passionnés de litt. et je vous partage éventuellement mon texte.

 

PS : J'annonce aussi la préparation d'un roman pour ado. Une histoire dystopique.

J ai bien aimé

Mes poils se sont hérissés

Comme titre de recueil je te soumets

Frissons garantis

il y a 5 minutes, January a dit :

@Crève après une autre relecture sur papier, il m'apparaît déjà une chose : pas assez percutant, des choses à supprimer, des choses à remplacer. Il faut retravailler les dialogues. Est-ce que c'est la fin de l'histoire ou y-a-t-il une suite ? 

Les choses que je vois à "corriger" sont vraiment des bricoles, et l'idée est bonne. Mais on ne "sent" pas assez le truc, on ne "voit" pas assez ce que tu décris. Il y a il me semble un décalage entre le style et la terreur qui pourrait s'emparer de ce gamin (à moins que ce ne soit pas la fin ?). Ce sont les sentiments je crois qui ne sont pas assez mis en lumière, voire exacerbés. Et le masque, le "héros" de ton histoire quelque part, lui non plus ne déclenche pas assez de réactions horrifiées pour faire peur  

Alan : Il fait vraiment très réel !

Oui, mais il fait surtout très flipper, il faut que ce truc fasse flipper dès le départ, que ça aille crescendo. 

Avec humilité hein, je ne suis qu'une grande lectrice, et pas une pro de français. 

Un grand merci pour ton retour, je vais retravailler mon texte avec tes observations. C'est vrai, il y a des manquements autour du masque, il faut que je travaille son côté maléfique davantage, le-a lecteur-rice doit éprouver une répulsion absolue. Je vais travailler aussi les sentiments, reflets de la situation dramatique.

Par contre, il n'est pas prévu de suite. La chute étant la révélation que ce brocanteur ne vieillit pas grâce à ce masque ; je ne sais pas si j'ai le droit de proposer une histoire qui ne se termine pas bien pour notre jeune héros, sachant que mon lectorat ciblé serait plutôt la jeunesse. En général, les auteurs-rices qui s'adressent à ce public proposent des issues heureuses à leur héros-ïne.

il y a 12 minutes, Crève a dit :

La chute étant la révélation que ce brocanteur ne vieillit pas grâce à ce masque

Pourquoi alors s'en débarrasser, je ne comprends pas. Il dit qu'il ne peut pas vieillir parce qu'il troque sa vieillesse contre la jeunesse de celui qui met le masque. Mais s'il n'a plus le masque, comment fait-il ?

Il y a 2 heures, Crève a dit :

Par contre, il n'est pas prévu de suite. La chute étant la révélation que ce brocanteur ne vieillit pas grâce à ce masque ; je ne sais pas si j'ai le droit de proposer une histoire qui ne se termine pas bien pour notre jeune héros, sachant que mon lectorat ciblé serait plutôt la jeunesse. En général, les auteurs-rices qui s'adressent à ce public proposent des issues heureuses à leur héros-ïne.

Alors dans ces cas-là, ton histoire doit se conclure sur la dernière parole de Hersh, rien de plus. 

Il y a 2 heures, Crève a dit :

Un grand merci pour ton retour, je vais retravailler mon texte avec tes observations. C'est vrai, il y a des manquements autour du masque, il faut que je travaille son côté maléfique davantage, le-a lecteur-rice doit éprouver une répulsion absolue. Je vais travailler aussi les sentiments, reflets de la situation dramatique.

Par contre, il n'est pas prévu de suite. La chute étant la révélation que ce brocanteur ne vieillit pas grâce à ce masque ; je ne sais pas si j'ai le droit de proposer une histoire qui ne se termine pas bien pour notre jeune héros, sachant que mon lectorat ciblé serait plutôt la jeunesse. En général, les auteurs-rices qui s'adressent à ce public proposent des issues heureuses à leur héros-ïne.

Quel est l'age des lecteurs que tu vises ?

Salut, 

C’est un bon premier jet, pour ce qu’il y a à améliorer je trouve que ça manque de détails. 
Ça ressemble à une première trame d’histoire qu’il faudrait approfondir. 
Comme dit par d’autres, insister un peu plus sur les sentiments des personnages aussi, sentir la terreur s’amplifier chez l’enfant, accentuer l’aura maléfique du brocanteur. 
Alors c’est peut être bizarre ce que je vais dire, mais là révélation du brocanteur je l’ai lu sur un ton enjoué, j’imagine que ce n’est pas le but pour une histoire qui doit faire peur. 
 

En tout cas continue, j’espère que tu nous repartageras après tes corrections!  

Il y a 2 heures, Crève a dit :

Un grand merci pour ton retour, je vais retravailler mon texte avec tes observations. C'est vrai, il y a des manquements autour du masque, il faut que je travaille son côté maléfique davantage, le-a lecteur-rice doit éprouver une répulsion absolue. Je vais travailler aussi les sentiments, reflets de la situation dramatique.

Par contre, il n'est pas prévu de suite. La chute étant la révélation que ce brocanteur ne vieillit pas grâce à ce masque ; je ne sais pas si j'ai le droit de proposer une histoire qui ne se termine pas bien pour notre jeune héros, sachant que mon lectorat ciblé serait plutôt la jeunesse. En général, les auteurs-rices qui s'adressent à ce public proposent des issues heureuses à leur héros-ïne.

Mystères de l'écriture, la fin m'a semblé attendue.  Peut-être le texte est-il trop court et la fin annoncée trop rapidement. Mais ton style d'écriture est agréable et l'idée est bonne mais pas assez étayée et pas complétement nouvelle.

Il y a 2 heures, Mite_Railleuse a dit :

Pourquoi alors s'en débarrasser, je ne comprends pas. Il dit qu'il ne peut pas vieillir parce qu'il troque sa vieillesse contre la jeunesse de celui qui met le masque. Mais s'il n'a plus le masque, comment fait-il ?

Il fabrique un nouveau masque magique à son effigie. Et le refourgue à un nouvel enfant tous les 50 ans environ, pour qu'il le mette le jour d'Halloween. C'est là que le maléfice s'opère ! L'enfant prend les traits de visage du masque, donc la vieillesse du brocanteur et le brocanteur redevient jeune.

Vous avez raison, je devrais le préciser dans la révélation finale.

il y a 35 minutes, January a dit :

Alors dans ces cas-là, ton histoire doit se conclure sur la dernière parole de Hersh, rien de plus. 

d'accord, je vais retravailler la révélation finale aussi.

il y a 25 minutes, Sittelle a dit :

Quel est l'age des lecteurs que tu vises ?

Je l'ignore !

il y a 23 minutes, Izanami a dit :

Salut, 

C’est un bon premier jet, pour ce qu’il y a à améliorer je trouve que ça manque de détails. 
Ça ressemble à une première trame d’histoire qu’il faudrait approfondir. 
Comme dit par d’autres, insister un peu plus sur les sentiments des personnages aussi, sentir la terreur s’amplifier chez l’enfant, accentuer l’aura maléfique du brocanteur. 
Alors c’est peut être bizarre ce que je vais dire, mais là révélation du brocanteur je l’ai lu sur un ton enjoué, j’imagine que ce n’est pas le but pour une histoire qui doit faire peur. 
 

En tout cas continue, j’espère que tu nous repartageras après tes corrections!  

Merci pour vos encouragements ! Je vais étoffer mon histoire, notamment la montée de la terreur chez l'enfant. Il doit y avoir une progression.

C'est gentil à vous tous de vous pencher sur ma production ; ça renforce mon envie de faire partie de cercles d'écriture, de s'entraider chacun-e et voir grandir un texte, le voir évoluer et enfin aboutir. Je compare cela à la réalisation d'un gâteau : chacun-e en mange une part, et dit aux-la cuisinièr-e : tu devrais rajouter une pincée de sel, de sucre, etc. L'auteur améliore donc sa recette, mais au final il est content de faire plaisir à toute une tablée ! 

C'est un texte court , et c'est un exercice très difficile . Ce petit format ne permet pas de développer les personnages , la ville etc ..Mais le style est plus que correct , et j'ai de suite reconnu le style du King et ça m'a même fait penser à un de ses livre : Bazaar .

Un brocanteur qui vendait de tout , et ne faisait pas payer .

Donc bravo Crève car c'est pas évident en quelques lignes de raconter une histoire . 

J'attends avec impatience les autres .

Merci à toi .

Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage..   C'est le "secret" je crois, en tout cas celui que m'avait confié une amie, journaliste et écrivain. Et c'est vrai, bon moi je n'ai produit que de petites choses à lire en bibliothèque, mais chaque fois que je revenais sur mes textes je trouvais encore et encore à les améliorer  

Il y a 11 heures, CAL26 a dit :

Mystères de l'écriture, la fin m'a semblé attendue.  Peut-être le texte est-il trop court et la fin annoncée trop rapidement. Mais ton style d'écriture est agréable et l'idée est bonne mais pas assez étayée et pas complétement nouvelle.

 

C'est ce que je craignais, que la fin soit trop évidente, mais je n'ai pas d'autre fin à proposer, tout ce que je peux faire c'est améliorer la révélation finale. Pour l'instant, vous êtes deux à avoir fait cette remarque.

Il y a 11 heures, pako a dit :

C'est un texte court , et c'est un exercice très difficile . Ce petit format ne permet pas de développer les personnages , la ville etc ..Mais le style est plus que correct , et j'ai de suite reconnu le style du King et ça m'a même fait penser à un de ses livre : Bazaar .

Un brocanteur qui vendait de tout , et ne faisait pas payer .

Donc bravo Crève car c'est pas évident en quelques lignes de raconter une histoire . 

J'attends avec impatience les autres .

Merci à toi .

Merci ! On est sur le format de la nouvelle courte, et aussi je voulais pas donner un texte trop long à lire sur le forum, je veux pas vous prendre trop de temps ; c'est déjà un immense honneur d'avoir des retours. L'écriture est l'art auquel je souhaite m'adonner, j'ai la passion du mot, de l'idée, je suis sensible aux arts narratifs, aux techniques qui permettent de développer une histoire. Comme mentionné par @Sittelle , un petit descriptif de la ville serait judicieux.

Je ne connais pas Bazaar , je l'ai pas lu.

Il y a 3 heures, January a dit :

Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage..   C'est le "secret" je crois, en tout cas celui que m'avait confié une amie, journaliste et écrivain. Et c'est vrai, bon moi je n'ai produit que de petites choses à lire en bibliothèque, mais chaque fois que je revenais sur mes textes je trouvais encore et encore à les améliorer  

Je serais ravi de lire ce que tu as produit - c'est dans quel genre ?

@Sittelle Je ne connais pas beaucoup les codes du conte. Ce que je sais, c'est que c'est issu d'une tradition orale à la base. Donc le rythme y est différent. Je pense qu'on a encore moins de descriptions. J'ai lu les contes des frères Grimm. Mais tu peux t'essayer à la nouvelle si tu veux, je peux te faire un résumé de ses caractéristiques, de ses canons.

@Crève volontiers pour les codes des nouvelles ..

Pour les contes il me semble qu'il y en à de 2 types .

Ceux qui commencent par il était une fois .. ils sont généralement ancrés dans un espace temps ancien  jadis.. sont donc écrit en usant des temps de conjugaison  du passé .. 

Il mettent en balance le bien et le mal et ont toujours une morale .

Et puis il y a le conte des conteurs ..un lieu, un personnage ,  une action ...

Ils sont toujours au présent et narré par Je.

décrit avec beaucoup de détails  des lieux des sentiments et des expressions.. . Si par moments on peut faire intervenir des dialogues ils doivent restés rares ..

En général il sont accompagnés d 'une ritournelle, fil rouge qui renforce l' histoire  .

C'est ce genre de contes que j'explore en ce moment . 

Il interpelle le spectateur souvent ..

C'est très large les contes. Conte philo, conte de fées, conte fantastique, conte noir, conte facétieux, conte satirique, conte étiologique, et je dois en oublier. 

Le conte a toujours la même structure et son dénouement est heureux. Il peut être écrit en prose ou en vers. 

il y a 1 minute, January a dit :

C'est très large les contes. Conte philo, conte de fées, conte fantastique, conte noir, conte facétieux, conte satirique, conte étiologique, et je dois en oublier. 

Le conte a toujours la même structure et son dénouement est heureux. Il peut être écrit en prose ou en vers. 

Heureux tu en es certaine ? As tu lu la petite fille aux allumettes ?

Tu ne trouveras pas beaucoup d'exception, il y a toujours quelque chose d'heureux (même dans le conte d'andersen-elle est heureuse cette petite fille, de rejoindre sa grand-mère) même si la globalité peut représenter l'inverse, le conte est fait avant tout pour divertir.

Voilà, je vous présente le début de mon texte, que j'ai modifié en tenant compte de vos observations (je vous ressers pas tout le texte, il y a d'autres petits ajouts / modifications. )

Citation

La petite ville de Nogent-le-Trou, dix mille habitants, est typique de la région percheronne. Ses habitants croient volontiers au surnaturel : ils consultent des médiums, vont voir des toucheurs, et se méfient de la sorcellerie.

À l’approche de la fête d’Halloween, Jimmy, onze ans, enfant vif et débordant d'imagination, voulait épater ses copains.

- Il me faut un déguisement d’enfer. Maman, t’as une idée ?

Sa mère, une femme avenante, que les habitants de la ville louait pour son charisme, travaillait à l'accueil de la poste, tous la connaissait, elle était connue comme le loup blanc.

Voilà pour la présentation de la ville, qui, je vous informe, existe : dans ma ville, il y a des mediums et des toucheurs en grand nombre. Après, est-il nécessaire de s'appesantir plus, je sais pas, je réfléchis encore à plus de description.

Voilà aussi pour la psychologie des personnages.

Après, comme mentionné, c'est une nouvelle, son format répond donc à des critères : on se concentre sur l'action, et on élague tout ce qui ne sert pas la chute (technique d'Edgar Allan Poe). Voilà pourquoi je n'insiste pas plus sur la présentation, sur le portrait de chacun-e. Dites-moi si vous êtes raccord avec moi.

Ensuite, j'ai changé la réaction d'Alan en "ton masque fait vraiment flipper" plutôt que "fait vraiment réaliste".

Enfin j'ai modifié la révélation finale, où il explique qu'il fabrique un masque tous les 50 ans. La nouvelle se termine sur ses paroles.

Il me reste à travailler la progression de la terreur, mais j'ai beau relire, je vois pas où je pourrais insérer quelques indications.