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L'intersyndicale du MEDEF !!!!


Peyo

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Membre, 75ans Posté(e)
Peyo Membre 1 693 messages
Baby Forumeur‚ 75ans‚
Posté(e)

C'est beau, quand même, l'unité syndicale des possédants et des possédés, on sent tout de suite que notre vie va s'améliorer.

 

L’image contient peut-être : texte

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Membre, 132ans Posté(e)
soisig Membre 30 391 messages
132ans‚
Posté(e)

Oups ... la CGT seule et contre tous ? :smile2:

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)
il y a 29 minutes, Peyo a dit :

C'est beau, quand même, l'unité syndicale des possédants et des possédés, on sent tout de suite que notre vie va s'améliorer.

 

L’image contient peut-être : texte

Bon... et quoi de neuf docteur ???

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Membre, 75ans Posté(e)
Peyo Membre 1 693 messages
Baby Forumeur‚ 75ans‚
Posté(e)
il y a 9 minutes, soisig a dit :

Oups ... la CGT seule et contre tous ? :smile2:

 

Ben non, il y aussi FO, en 68, c'était pareil certaines organisations syndicales n'ont pas fait grève, cela n'a rien empêché.

Ce sont les salariés qui jugeront l'opération macron/medef/cfdt

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Membre, 132ans Posté(e)
soisig Membre 30 391 messages
132ans‚
Posté(e)
il y a une heure, Peyo a dit :

 

Ben non, il y aussi FO, en 68, c'était pareil certaines organisations syndicales n'ont pas fait grève, cela n'a rien empêché.

Ce sont les salariés qui jugeront l'opération macron/medef/cfdt

En fait, c'est l'ensemble des citoyens qui jugent. Et si Martinez a une cote de popularité aussi basse, c'est bien parce que les Français en ont raz le bol de ce gros moustachu qui lance des grèves, pour des conneries, et avant la moindre négociation. Les autres syndicats discutent et négocient, dans l'intérêt du plus grand nombre. 

N'oublions pas quand même, qu'il n'y a eu qu'un seul con pour appeler à le grève, alors que le pays était confiné. Il va de soit qu'il s'est pris une nouvelle grosse baffe populaire :)

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Membre, 75ans Posté(e)
Peyo Membre 1 693 messages
Baby Forumeur‚ 75ans‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, soisig a dit :

Les autres syndicats discutent et négocient

 

ah ça oui, pour discuter, ça discute, mais pour négocier, c'est le cahier revendicatif qu'il   "négocient"   comme si les patrons négociaient autre chose que ce qu'ils veulent.

Ta culture de la négociation est proche de zéro.

Quand le gouvernement veut rétablir l'esclavage, la CFDT négocie le poids des chaînes. C'est une habitude pour ce syndicat réformiste qui a toujours été à la manœuvre pour signer les pires régressions sociales.

Ce fut le cas avec Nicole Notat signant le plan Juppé, avec François Chérèque parafant la casse des retraites, avec l'actuel secrétaire général Laurent Berger signant l'ANI ainsi que l'accord sur les retraites complémentaires qui prévoit le recul de l'âge de départ et une baisse des pensions.

Concernant la casse du Code du travail, la CFDT, principal syndicat réformiste, a refusé de s'associer à la journée d'action du 9 mars, manifestant pour sa part le 12 mars en demandant non pas le retrait du texte mais un aménagement sur quelques points.

Une attitude dont se félicitent macron et medef qui aiment  ce type d'interlocuteurs.

 

Il y a 3 heures, soisig a dit :

un seul con

 

ça avance quoi tes insultes  ?  ça n'affirme pas du tout ton argumentation

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Membre, 75ans Posté(e)
Peyo Membre 1 693 messages
Baby Forumeur‚ 75ans‚
Posté(e)
il y a 15 minutes, Peyo a dit :

 

ah ça oui, pour discuter, ça discute, mais pour négocier, c'est le cahier revendicatif qu'il   "négocient"   comme si les patrons négociaient autre chose que ce qu'ils veulent.

Ta culture de la négociation est proche de zéro.

Quand le gouvernement veut rétablir l'esclavage, la CFDT négocie le poids des chaînes. C'est une habitude pour ce syndicat réformiste qui a toujours été à la manœuvre pour signer les pires régressions sociales.

Ce fut le cas avec Nicole Notat signant le plan Juppé, avec François Chérèque parafant la casse des retraites, avec l'actuel secrétaire général Laurent Berger signant l'ANI ainsi que l'accord sur les retraites complémentaires qui prévoit le recul de l'âge de départ et une baisse des pensions.

Concernant la casse du Code du travail, la CFDT, principal syndicat réformiste, a refusé de s'associer à la journée d'action du 9 mars, manifestant pour sa part le 12 mars en demandant non pas le retrait du texte mais un aménagement sur quelques points.

Une attitude dont se félicitent macron et medef qui aiment  ce type d'interlocuteurs.

 

Et la CFDT le leur rend bien, car malgré le grave recul social que représente le texte gouvernemental, la CFDT y voit un texte porteur de progrès . Mais que ne ferait pas la CFDT pour avoir le statut de partenaire privilégié des gouvernements et du Medef, quitte à endosser le rôle d'accompagnateur de ces reculs sociaux.

 

 

ça avance quoi tes insultes  ?  ça n'affirme pas du tout ton argumentation

Il est encore temps de se réveiller. Et à ceux qui prétendent que c'est la crise et que c'est un passage obligé, il est nécessaire de rappeler que le patrimoine cumulé des 1% les plus riches de la planète a dépassé  celui des 99% restants.

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Membre, 75ans Posté(e)
Morfou Membre 63 661 messages
Maitre des forums‚ 75ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Peyo a dit :

Il est encore temps de se réveiller. Et à ceux qui prétendent que c'est la crise et que c'est un passage obligé, il est nécessaire de rappeler que le patrimoine cumulé des 1% les plus riches de la planète a dépassé  celui des 99% restants.

Et quand les 99% auront vidé les poches des 1% vous pensez qu'ils seront plus riches?

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Membre, 157ans Posté(e)
fullmetal06 Membre 4 145 messages
Baby Forumeur‚ 157ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Peyo a dit :

 

ah ça oui, pour discuter, ça discute, mais pour négocier, c'est le cahier revendicatif qu'il   "négocient"   comme si les patrons négociaient autre chose que ce qu'ils veulent.

Ta culture de la négociation est proche de zéro.

Quand le gouvernement veut rétablir l'esclavage, la CFDT négocie le poids des chaînes. C'est une habitude pour ce syndicat réformiste qui a toujours été à la manœuvre pour signer les pires régressions sociales.

Ce fut le cas avec Nicole Notat signant le plan Juppé, avec François Chérèque parafant la casse des retraites, avec l'actuel secrétaire général Laurent Berger signant l'ANI ainsi que l'accord sur les retraites complémentaires qui prévoit le recul de l'âge de départ et une baisse des pensions.

Concernant la casse du Code du travail, la CFDT, principal syndicat réformiste, a refusé de s'associer à la journée d'action du 9 mars, manifestant pour sa part le 12 mars en demandant non pas le retrait du texte mais un aménagement sur quelques points.

Une attitude dont se félicitent macron et medef qui aiment  ce type d'interlocuteurs.

 

 

ça avance quoi tes insultes  ?  ça n'affirme pas du tout ton argumentation

La rem ne dialogue jamais juste des insultes

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Invité PINOCCHIO
Invités, Posté(e)
Invité PINOCCHIO
Invité PINOCCHIO Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 12 heures, soisig a dit :

Oups ... la CGT seule et contre tous ? :smile2:

On va pas aller les chercher , ceux là, que des fouteurs de merde avec leur moustachu comme tête à claques :bad:

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Invité PINOCCHIO
Invités, Posté(e)
Invité PINOCCHIO
Invité PINOCCHIO Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 12 heures, Peyo a dit :

 

Ben non, il y aussi FO, en 68, c'était pareil certaines organisations syndicales n'ont pas fait grève, cela n'a rien empêché.

Ce sont les salariés qui jugeront l'opération macron/medef/cfdt

A cette époque là , FO cassait les grèves , ils étaient pas les jaunes pour rien, c'était le syndicat honni, la CGT et la CFDT étaient dans leurs rôle, il y avait rien à redire ,mais tout vient de leurs dirigeants  et c'est aujourd'hui que l'on voit la faille de ces syndicats,la tête butée de certains , le moustachu cégétiste en est la preuve flagrante :cool:

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Membre, 132ans Posté(e)
soisig Membre 30 391 messages
132ans‚
Posté(e)
Il y a 7 heures, Peyo a dit :

 

ah ça oui, pour discuter, ça discute, mais pour négocier, c'est le cahier revendicatif qu'il   "négocient"   comme si les patrons négociaient autre chose que ce qu'ils veulent.

Ta culture de la négociation est proche de zéro.

 

Et non, j'ai une très bonne culture dans ce domaine, mais bon rassure toi, c'est rare que je te lise intégralement, car la majorité de ce que tu déposes ne t'appartient pas, et quand ça vient de toi, ça ne veut rien dire :)

Alors oui, discuter et négocier, c'est le rôle des syndicats et c'est grace à ça que le monde du travail a évolué. Mais je parle des vrais syndicats, pas du moustachu décérébré, qui faute d'avoir eu l'intellect suffisant pour avoir un statut "enviable", doit brailler et emmerder le monde, pour se donner l'illusion d'être important !

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Membre, 67ans Posté(e)
Condorcet Membre 10 257 messages
Baby Forumeur‚ 67ans‚
Posté(e)

CGT : Confédération Générale des Trolls.

Ce que je ne comprend pas c'est pourquoi ils nous ont lâché un membre à plein temps sur le forum qui se voit défiguré ? :hum:

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 91 040 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
Le 11/08/2020 à 18:43, soisig a dit :

Oups ... la CGT seule et contre tous ? :smile2:

Ben non , il n’y a pas solidaires, FO , ...

Le 11/08/2020 à 18:56, Peyo a dit :

 

Ben non, il y aussi FO, en 68, c'était pareil certaines organisations syndicales n'ont pas fait grève, cela n'a rien empêché.

Ce sont les salariés qui jugeront l'opération macron/medef/cfdt

La CFDT est la première organisation syndicale dans le privé , donc oui les salariés ont effectivement jugé , on ne peut pas dire que la dynamique de la CGT y soit très forte . Heureusement que l’état subventionne tout ça sinon la clé sous la porte aurait été mise depuis longtemps .

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Membre, 75ans Posté(e)
Peyo Membre 1 693 messages
Baby Forumeur‚ 75ans‚
Posté(e)
Il y a 5 heures, DroitDeRéponse a dit :

Ben non , il n’y a pas solidaires, FO , ...

La CFDT est la première organisation syndicale dans le privé , donc oui les salariés ont effectivement jugé , on ne peut pas dire que la dynamique de la CGT y soit très forte . Heureusement que l’état subventionne tout ça sinon la clé sous la porte aurait été mise depuis longtemps .

 

La CFDT c'est bien la première officine patronale.
.
Syndicats, qui est réellement le premier ?

.
Une précision de Baptiste TALBOT secrétaire général de la fédération CGT des services publics

« Sur les résultats des élections dans la Fonction publique

Depuis ce matin, les médias dominants relaient avec zèle le message de Laurent Berger selon lequel la CFDT est devenue la première organisation syndicale du pays au plan électoral, nouvelle qualifiée d’ "historique".
Quelques précisions sont utiles.

D’abord la CGT reste première organisation syndicale dans la Fonction publique.
Dans le secteur privé, selon la dernière mesure d’audience (établie en mars 2017), la CFDT a 80 000 voix d’avance sur la CGT. Dans la Fonction publique, la CGT a donc désormais 68700 voix d’avance sur la CFDT. Au global, la CFDT a par conséquent une avance de 11 300 voix si l’on cumule les résultats public privé.

Berger omet évidemment de souligner que la CFDT recule en voix ( - 47600) et en pourcentage dans la Fonction publique.

Ces résultats ne sont pas bons pour la CGT qui doit les examiner avec lucidité et en tirer les enseignements nécessaires, sans complaisance.

Ils ne sont pas bons non plus pour le syndicalisme et la démocratie sociale vu notamment de la forte montée de l’abstention qui passe de 47,2 % à 50,2%.
Quand moins d’un agent sur deux va voter, plus que la place de la CFDT, qui recule en nombre de suffrages, ce qui est historique, c’est la crise démocratique dans la Fonction publique.

En ayant fait le choix politique de réduire le périmètre du vote à l’urne et en attaquant les organismes paritaires, le gouvernement et de nombreux employeurs publics portent en la matière une lourde responsabilité. »

Et on rajoutera que ces résultats ne prennent pas en compte les résultats des élections 2018 dans le privé où la CGT enregistre partout, à l’image de ce qui se passe à Carrefour, premier employeur privé de France, une forte progression au détriment de FO et de la CFDT...

Quoiqu’il en soit une chose est sûre, la CFDT est bien la première officine patronale, titre que les militant-e-s de classe ne lui envient sûrement pas.

Il y a 16 heures, soisig a dit :

Et non, j'ai une très bonne culture dans ce domaine, mais bon rassure toi, c'est rare que je te lise intégralement, car la majorité de ce que tu déposes ne t'appartient pas, et quand ça vient de toi, ça ne veut rien dire :)

Alors oui, discuter et négocier, c'est le rôle des syndicats et c'est grace à ça que le monde du travail a évolué. Mais je parle des vrais syndicats, pas du moustachu décérébré, qui faute d'avoir eu l'intellect suffisant pour avoir un statut "enviable", doit brailler et emmerder le monde, pour se donner l'illusion d'être important !

 

 

 

La CFDT, branche « salariée » du Medef !


Le 9 mars 2016, la CFDT a refusé d’appeler à manifester pour le retrait de la loi travail présentée par la ministre du travail El Khomri, rédigée probablement sous la dictée des « syndicats » des patrons, MEDEF et CGPME et pour répondre aux diktats de la Commission Européenne. 

Elle a appelé à manifester ce 12 mars, contre le retrait de la loi travail et pour en négocier quelques aspects cosmétiques.

Résultat sans appel, aucun travailleurs ou presque n’a répondu à la mobilisation.

Il n’est même pas sûr que les quelques centaines de manifestants à travers toutes la France dépassent le nombre de permanent de l’organisation.

La preuve est ici faite, la CFDT ne représente pas les travailleurs.

 

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Membre, 75ans Posté(e)
Peyo Membre 1 693 messages
Baby Forumeur‚ 75ans‚
Posté(e)

Article de Jean-Michel DUMAY


L'article étant relativement long, vous trouverez la suite et fin ici: https://www.monde-diplomatique.fr/2017/06/DUMAY/57566



Pressé de réécrire le code du travail, le nouveau président français, M. Emmanuel Macron, espère s’appuyer sur les syndicats dits « réformistes », et en premier lieu la Confédération française démocratique du travail (CFDT). Alors qu’elle incarna un profond renouvellement de l’action collective dans les années 1960 et 1970, celle-ci accompagne depuis trente ans le détricotage du droit social, tout en jurant rester fidèle à ses valeurs.

est une première dans l’histoire du syndicalisme français : la nouvelle mesure de la représentativité syndicale dans le secteur privé vient de placer la Confédération française démocratique du travail (CFDT) devant la Confédération générale du travail (CGT). Construit sur la base des 5,2 millions de voix exprimées lors des scrutins intervenus entre 2013 et 2016 — soit celles de trois salariés du privé sur dix seulement —, le nouveau calcul traduit moins une progression fulgurante de la première (passée de 26 à 26,37 %) que l’érosion continue de la seconde (aujourd’hui à 24,85 %) (1).

La victoire annoncée du syndicat « préféré » des Français, dont 46 % se sentiraient « proches (2)  », avait été précédée d’une canonisation médiatique et politique, avec la célébration de son « réformisme » doctrinal, qui chérit la négociation et le compromis, annonciateurs de résultats mâtinés de concessions. En ont témoigné les éloges de tous bords qui ont suivi le décès, en janvier, de l’ancien secrétaire général de la CFDT (de 2002 à 2012) François Chérèque.

Vigoureux chantre du triptyque « négociation-compromis-résultats », ce responsable cédétiste emporté par une leucémie à 60 ans n’a pas connu l’oubli posthume
réservé à l’été 2016 à Georges Séguy, cégétiste historique des accords de Grenelle, en 1968, et ancien résistant. Chérèque a même été loué par Le Figaro pour son « courage » et par Le Point pour sa « modération », qui lui aurait permis de « révolutionner le syndicalisme ». « Un homme d’État », a estimé l’ancienne présidente du Mouvement des entreprises de France (Medef), Mme Laurence Parisot, qui avait « l’impression de perdre un ami ».

La CFDT s’est souvent vu reprocher sa proximité avec les puissants. « Quand Laurent Berger [actuel secrétaire général du syndicat] sera premier ministre, Manuel Valls [ancien premier ministre] pourra être candidat au secrétariat général de la CFDT, et il faudra des syndicats pour défendre les salariés », raille M. Jean-Claude Mailly, secrétaire général du concurrent Force ouvrière (FO), dans son récit du combat contre la loi travail (3), soutenue par la CFDT dans sa dernière version. Sur le pavé, les envois furent plus secs : « C’est Fini De Trahir ! », intimaient des banderoles lors des manifestations du printemps 2016 ; « Quand le PS rétablira l’esclavage, la CFDT négociera la longueur des chaînes », lisait-on sur certains badges.

 

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 91 040 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a 7 minutes, Peyo a dit :
 

La CFDT c'est bien la première officine patronale.
.
Syndicats, qui est réellement le premier ?

 

 

 

La CFDT, branche « salariée » du Medef !


Le 9 mars 2016, la CFDT a refusé d’appeler à manifester pour le retrait de la loi travail présentée par la ministre du travail El Khomri, rédigée probablement sous la dictée des « syndicats » des patrons, MEDEF et CGPME et pour répondre aux diktats de la Commission Européenne. 

Elle a appelé à manifester ce 12 mars, contre le retrait de la loi travail et pour en négocier quelques aspects cosmétiques.

Résultat sans appel, aucun travailleurs ou presque n’a répondu à la mobilisation.

Il n’est même pas sûr que les quelques centaines de manifestants à travers toutes la France dépassent le nombre de permanent de l’organisation.

La preuve est ici faite, la CFDT ne représente pas les travailleurs.

 

 

Ah merde tu ne sais pas lire ... dans le privé tu ne comprends pas ....

Dans la fonction publique il n’y a pas de salariés ....

 

 

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Membre, 75ans Posté(e)
Peyo Membre 1 693 messages
Baby Forumeur‚ 75ans‚
Posté(e)
il y a 9 minutes, DroitDeRéponse a dit :

Ah merde tu ne sais pas lire ... dans le privé tu ne comprends pas ....

Dans la fonction publique il n’y a pas de salariés ....

 

 

 

Dirigeant de la CFDT ?  La collaboration payée du denier de Judas par le MEDEF et le système capitaliste

Mais il ne serait pas tout à fait juste de dire que la CFDT ne négocie rien … elle négocie parfaitement le reclassement doré de ses dirigeants, tout en laissant en plan les syndicalistes sincères de la base de la centrale qui à chaque trahison sont nombreux à quitter le navire, quand ils ne sont pas manu militari mis dehors.
Jugez plutôt :

 Nicole Nota : secrétaire de la CFDT de 1992 à 2002. Après son zèle pour l’approbation de l’euro austéritaire plan Juppé, elle prend la présidence de l’UNEDIC, succédant à Bernard Boisson du CNPF (devenu MEDEF) depuis la CFDT et le MEDEF président à tours de rôle l’UNEDIC. En 2002, alors que François Chérèque lui succède, elle devient la PDG d’une entreprise de conseil et d’évaluation « sociale ». Vigéo, issue de la Caisse des Dépôts et Consignations. Spécialisée dans « l’audit » et le benchmark ». Un reportage de Canal Plus ne tarde pas à pointer son financement par des multinationales (plus d’info sur Vigéo). Le 1er janvier 2011 elle est cooptée comme présidente du club Le Siècle, succédant au patron du MEDEF Denis Kessler. Elle émarge également auprès du Conseil Européen. Et a été nommé membre des conseils d’administration de la Coface et du journal Le Monde…. Dirigeant de la CFDT, et collabo du MEDEF, cela rapporte.

François Cherèque : Secrétaire général de la CFDT de 2002 à 2012, il est le fils d’un des principaux dirigeants de la CFDT dans les années 80 et ministre de Roccard. En pleine mobilisation contre le plan Fillon, il signe la casse des retraites en 2003. Le 3 janvier 2013, récompensée de ses ministres, cet éducateur spécialisé est nommé en conseil des ministres haut fonctionnaire comme inspecteur général des affaires sociales. Et double son salaire par rapport à celui de permanent de la CFDT ! Le 12 janvier 2013 il est choisi comme président du think tank libéral Terra Nova. Dès la fin de l’année 2013, il est nommé président de l’Agence du Service Civique…. Dirigeant de la CFDT, et collabo du MEDEF, cela rapporte.

Edouard Martin : délégué CFDT d’Arcelor Mital. Malgré les promesses de François Hollande, Florange ferme en 2013. Sur la base d’un accord signé par la CFDT. Après avoir reconnu que François Hollande lui avait menti les yeux dans les yeux et que le gouvernement l’avait trahi…. il est intronisé tête de la liste PS aux élections européenne de 2014. Oui la CFDT réussit de beau reclassement !

Anousheh KARVAR : Cette ancienne trésorière de la CFDT est l’une des principales dirigeantes de la CFDT de ces dernières années : elle est un moment pressentie pour diriger la centrale à la suite de François Chérèque. Elle est nommée inspectrice des affaires sociales en 2012… Tiens donc, comme François Chérèque ! En 2011, elle est membre du comité consultatif de la Halde. La Halde pour qui Nicole Notat assure également des travaux…

L’ancienne secrétaire nationale de la CFDT Cadre et responsable des questions de formation est depuis devenue le 9 février 2016 Directrice de cabinet adjointe chargée de l’emploi et de la formation professionnelle …. de Myriam El Khomri ! En charge donc de la Loi Travail .  

Mais quelle hypocrisie que d’entendre Laurent Berger l’actuel secrétaire national de la CFDT prétendre découvrir le projet de Loi El Khomri. De fait il se paye la tête des travailleurs ! et l’on peut être assuré qu’effectivement Laurent Berger n’aura pas de mal à s’entendre sur un texte qui est en fait porté par d’autres dirigeants historiques de la CFDT !

Laurent Berger : gageons que pour ses services rendus à l’oligarchie, ce dernier sera récompensé d’une sinécure dorée comme ses prédécesseurs… et qu’il fera tout pour saboter le mouvement social contre la loi El Khomri.

Personne ne doit donc être dupe de ce qu’est la CFDT : une succursale du PS, une officine du MEDEF travaillant à la division des travailleurs, militant pour faire passer la casse des droits des travailleurs. 

 

Il y a 17 heures, PINOCCHIO a dit :

On va pas aller les chercher , ceux là, que des fouteurs de merde avec leur moustachu comme tête à claques :bad:

Il est vrai que la CFDT a toujours été à la manœuvre pour faire passer – avec sa signature – les pires régressions sociales.

De Nicole Notat signant le plan Juppé à François Cherèque parafant la casse des retraites jusqu’à Laurent Berger signant l’ANI, la casse des retraites complémentaires ou encore récemment le protocole PPCR dans la fonction publique…
 
Car en réalité, la CFDT ne négocie rien et signe tout. Et derrière le partenaire du dialogue social ce cache la collaboration de classe. Elle ne fait qu’affaiblir le rapport de force que peuvent construire les travailleurs et briser le front syndical, puis planter un couteau dans le dos des travailleurs en signant systématiquement des contre réformes inacceptables.
 
CFDT – CES : syndicalisme d’accompagnement…. des patrons et de l’UE du Capital
 
Autogestionnaire ou réformiste, la com’ de la CFDT a varié, mais pas son alignement systématique sur le PS, son anticommunisme viscéral et son engagement au coté du patronat pour construire cette prison des peuples qu’est l’Union Européenne.
 
La CFDT est l’un des membres historiques de la Confédération Européenne des Syndicats (CES). Institution grassement subventionnée par la Commission Européenne qui a accompagnée toutes les contre réformes, toutes les privatisations, toutes les régressions sociales. 
 
 
 
 
 
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Membre, 75ans Posté(e)
Peyo Membre 1 693 messages
Baby Forumeur‚ 75ans‚
Posté(e)
Il y a 17 heures, PINOCCHIO a dit :

A cette époque là , FO cassait les grèves , ils étaient pas les jaunes pour rien, c'était le syndicat honni, la CGT et la CFDT étaient dans leurs rôle, il y avait rien à redire ,mais tout vient de leurs dirigeants  et c'est aujourd'hui que l'on voit la faille de ces syndicats,la tête butée de certains , le moustachu cégétiste en est la preuve flagrante :cool:

 

 

CFDT - La CFDT condamnée en appel pour abus de pouvoir 00000089
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Membre, 75ans Posté(e)
Peyo Membre 1 693 messages
Baby Forumeur‚ 75ans‚
Posté(e)
Il y a 22 heures, Morfou a dit :

Et quand les 99% auront vidé les poches des 1% vous pensez qu'ils seront plus riches?

Depuis la loi El Khomri, la CFDT a perdu tous ses combats, ne préservant que quelques miettes au profit des salariés. Un syndicalisme défensif qui interroge alors que, sur la réforme des retraites, la centrale de Belleville est à nouveau mise en difficulté.

 
Préservation de quelques miettes sur la loi El Khomri. Minimum à peine conservé sur les ordonnances Pénicaud. Trahison par le pouvoir sur le compte personnel de formation. Humiliation sur l’assurance-chômage. Et, aujourd’hui, chausse-trape sur la réforme des retraites. La CFDT continue, vaille que vaille, d’avaler des couleuvres au nom d’un réformisme qui n’a plus aucune prise sur la politique des exécutifs successifs.
 
Dans une interview donnée à Mediapart en mai 2018, répondant à une question sur les conséquences néfastes de la réforme du code du travail votée par La République en marche (facilitation des licenciements et effondrement des recours aux prud’hommes notamment), Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT, répondait, pour justifier sa stratégie : « J’ai horreur des photographies prises à un moment donné, je préfère regarder le film. »
 
Le film de ces quatre dernières années, justement, s’apparente à une succession de reculades plus ou moins immédiates, de fausses victoires et de vrais échecs non avoués. Prenons la première séquence de l’histoire à partir de la loi El Khomri, grande trahison sociale du quinquennat Hollande. À cette époque, la CFDT, comme à son habitude, marche main dans la main avec le pouvoir « socialiste », allié politique naturel et historique de ce syndicalisme dit de transformation.
 
Emmanuel Macron, alors ministre de l’économie, souhaite porter une grande loi incluant celle – déjà néo-libérale – qui fut appelée de son nom (avec les fameux « bus Macron ») et le volet de réforme du code du travail. Celui-ci est finalement défendu par Myriam El Khomri, ministre du travail, sous le contrôle de Manuel Valls, le chef du gouvernement. Emmanuel Macron attendra d’être élu président de la République pour parachever le travail de détricotage des protections sociales des salariés qu’il n’a pu à l’époque mener à bien personnellement…
 
Mais la méthode est déjà là, agressive et non négociée. La concertation n’est même pas envisagée – Emmanuel Macron en tirera les conséquences en inventant un dialogue social fantôme. En ce temps, la CFDT appuie une réforme soft, mais découvre – ô surprise – que le texte est beaucoup plus dur et radical que ce qu’elle promeut. Premier coup de menton de Laurent Berger pour dénoncer ce passage en force, comme il en a pris l’habitude depuis.
 
Après la fuite de l’avant-projet de loi en février 2016, dans un entretien au Monde, Laurent Berger hausse le ton, à sa façon, déçu d’avoir été dupé par le gouvernement. Il y exprime un « désaccord ultra profond » sur le plafonnement du niveau des indemnités prud’homales (« Il est hors de question que cela reste en l’état »), ainsi que sur l’assouplissement des règles sur la motivation des licenciements économiques : « On part du principe que ce qui empêcherait d’embaucher serait la peur de licencier. C’est stupide. […] Le gouvernement a cédé à la panique et aux idées de libéralisation les plus farfelues du patronat. »
 
En France, on ne se fâche pas avec la CFDT, futur « premier syndicat de France ». Des concertations sont finalement ouvertes alors que la rue se mobilise, y compris avec la centrale de Belleville.
 
La CFDT gagne quelques points, avec le compte personnel d’activité (CPA, qui comporte le compte personnel de formation et le compte pénibilité) – qui accouche finalement d’une souris au regard de l’objectif de départ –, l’instauration d’un barème prud’homal« indicatif » (donc non obligatoire), quelques facilités sur le télétravail et, selon le syndicat, un renforcement du dialogue social dans l’entreprise et les branches. L’honneur est sauf pour Laurent Berger, et Manuel Valls armé de son 49-3 peut finir le travail en écrasant ses adversaires internes et la fronde syndicale pour faire passer la loi.
 
Que reste-t-il aujourd’hui de ce que Laurent Berger croyait avoir, sinon gagné, du moins préservé ? Rien. Ou trois fois rien. Ceux avec qui il croit encore pouvoir négocier des miettes sur la réforme des retraites ont systématiquement et avec application réduit à néant ce que le patron de la CFDT pensait être des avancées sociales.
 
Le compte pénibilité ? Raboté dès le début du quinquennat, grâce à un amendement présenté par celui qui, aujourd’hui, est secrétaire d’État aux retraites, Laurent Pietraszewski. La « victoire » de la CFDT lors de la réforme Touraine des retraites devient un simple dispositif de prévention où le port de charge lourde par exemple n’est plus pris en compte. Aujourd’hui, faisant de la pénibilité l’un de ses chevaux de bataille dans le cadre de la réforme des retraites, la CFDT continue pourtant de discuter avec ceux-là mêmes qui l’ont mise à bas.
 
À l’été 2017, Laurent Berger a continué à jouer son rôle d’interlocuteur privilégié du gouvernement quand le contenu des ordonnances était déjà en train d’être discuté puis voté à l’Assemblée par une majorité aux ordres et bien loin de prêter la moindre oreille aux syndicats. Une fable de démocratie que la CFDT a préféré ignorer pensant être à même, sur le contenu des ordonnances, d’infléchir le penchant néo-libéral de l’exécutif.
 
Résultat : le barème prud’homal est finalement rendu obligatoire et même le CDI est attaqué par la possibilité pour les branches de négocier sur le contrat de chantier.
 
Plus grave, le dialogue social au sein de l’entreprise est en partie vidé de ses garde-fous pour les salariés avec la création d’une nouvelle instance (le CSE), la fin du CHSCT et un tiers de représentants des salariés en moins. Exactement ce que Laurent Berger pensait avoir sauvé lors de la loi El Khomri quand Emmanuel Macron était ministre de l’économie, et qui est au cœur de son combat pour un syndicalisme au sein des entreprises.
 
Il reconnaissait lui-même cette défaite auprès de Mediapart en 2018 : « Il y a clairement une restriction de l’action syndicale, et surtout une baisse de la représentation des travailleurs, avec notamment une diminution des élus de proximité. Mais cela, on l’avait dit. » Dit oui, mais si peu combattu.
 
Mais, tout à son aveuglement, tout à son supposé progressisme, le secrétaire général de la CFDT s’est arc-bouté dans une posture se voulant ouverte, histoire de grappiller quelques non-reculs, plus que des avancées. Toujours être à la table, quel que soit le menu, même indigeste. Conclusion : en dehors de la préservation de certains thèmes négociés par la branche et non pas au niveau de l’entreprise (qu’un décret minorera un an plus tard), les vœux de Laurent Berger s’évaporent devant le rouleau compresseur LREM.
 
Après le vote définitif de la loi, il confie à la presse que ce texte « est une occasion manquée et c'est sans doute une inflexion qui penche un peu trop vers le libéral ». À Mediapart qui, en mai 2018, lui demande ce qu’il a pu obtenir depuis l’élection d’Emmanuel Macron, Laurent Berger répond, inventant un syndicalisme défensif :« Parfois le syndicalisme gagne lorsqu’il pare les mauvais coups. Sur la séquence ordonnances, sans notre action, c’était le tsunami syndical. Je crois aussi que l’augmentation de l’indemnité légale de licenciement [passée d’un quart de mois de salaire par année d’ancienneté à un tiers de mois de salaire – ndlr], ce n’est pas anodin pour ceux qui la touchent. Sur la formation professionnelle, l’amélioration du CPF [compte personnel de formation], ce n’est pas anodin. »
 
Bien peu donc. D’autant que le CPF, ce vieux combat cédétiste jusque-là préservé, est aujourd’hui vidé de sa substance, avec un sous-financement des formations dû à la conversion dudit compte en euros et non plus en heures. Son corollaire, l’accompagnement des salariés et des demandeurs d’emploi, n’est toujours pas à la hauteur.
 
Dès le texte de loi connu, le responsable de la question à la CFDT Yvan Ricordeau avait pourtant assuré : « Mais le travail syndical ne s’arrête pas là, bien au contraire. Il va se poursuivre jusqu’à la fin de l’année pour peser sur le Parlement sur chacun des sujets. »Naïveté ou optimisme ? Son syndicat n’a en rien empêché le gouvernement de libéraliser le système à l’opposé de ce que prônait la CFDT.
 
Mais il ne faut point changer de ligne, le réformisme a un coût, celui de gros échecs et de petits succès. La réforme de l’assurance-chômage fait assurément partie de la première catégorie. « On va passer d’un système d’indemnisation chômage à un système d’accroissement de la pauvreté », a dénoncé Laurent Berger. Il a même parlé de « tuerie »pour les demandeurs d’emploi. Conséquences de ce coup de colère ? Aucune, la mise en œuvre de cette « tuerie » a déjà commencé.
 
Cette claque – alors que la CFDT était favorable à certaines mesures comme l’ouverture de l’indemnisation aux démissionnaires et aux indépendants ou le bonus-malus en cas de trop de recours aux CDD – n’a pourtant pas asséché la soif de réformisme de la CFDT. Toujours prompte à s’asseoir autour de la table, la centrale a accueilli avec enthousiasme les discussions sur les retraites.
 
De fait, sur le papier, ce que propose au départ Emmanuel Macron est grosso modo ce que revendique la CFDT depuis plus d’une décennie. Au diable donc les manipulations du pouvoir sur les ordonnances Pénicaud, les trahisons de l’exécutif sur le CPF ou l’assurance-chômage, enfin la CFDT va sortir vainqueur de ce combat-là et pouvoir brandir avec honneur sa médaille de « premier syndicat de France ».
 
Mais qui se soucie encore de la CFDT au gouvernement ? De la même façon qu’il méprise les grévistes dont il ne souhaite que l’essoufflement jusqu’à l’épuisement, l’exécutif a brandi son désormais fameux âge pivot sachant l’hostilité absolue du syndicat de Laurent Berger.
 
Mais peu importe cette « ligne rouge » affirmée par la centrale aux jaquettes orange, Édouard Philippe, et par là même Emmanuel Macron, tente le coup de force contre elle. Nouveau coup de menton de Laurent Berger. Énième fâcherie du patron de la CFDT. Pour quel résultat ? La possible mise en place d’une conférence de financement qui décidera de la gouvernance sur l’équilibre du futur régime de retraites, sachant que le gouvernement ne bougera pas sur une ou des mesures paramétriques. Contrairement à ce qu’espère la CFDT.
 
À la manière d'une histoire sans fin, le syndicat auto-proclamé « responsable » ira néanmoins discuter parce qu'il ne faut pas déserter. C'est la ligne à la CFDT. Peut-être obtiendra-t-il un compromis acceptable pour une partie des militants. Plus sûrement aura-t-il alors, une fois encore, renié son engagement de départ sur le financement des retraites. Comme un serpent se mordant la queue, Laurent Berger reviendra au point de départ, ayant juste gagné un peu de temps. Ce peu de temps qui lui permet de croire qu’il aura engrangé un semblant de victoire.
 
Dans une tribune du Monde publiée en décembre 2019, le sociologue Guy Groux écrivait à propos de la conception du dialogue social de la CFDT et d’Emmanuel Macron :« Le président propose une conception hybride, celle d’un libéralisme à la fois économique et culturel, mais toujours soumis à une vision quasiment gaullienne de l’autorité de l’État sur les intérêts particuliers, dont ceux représentés par les syndicats. Ce “réformisme d’État” affirmé avec force s’oppose au réformisme qui est à la source de la culture politique, historique et sociale de la CFDT, que beaucoup rapportent au modèle social-démocrate et syndical d’Europe du Nord. » Laurent Berger ne l’a toujours pas compris.
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