Voyez vous une différence entre l'intellectuel et le penseur ?

Il y a 2 heures, Mite_Railleuse a dit :

Existe t-il une pensée "neuve", encore jamais explorée ?

Ce n'est pas sur, comment savoir avec certitude ?

Mais le truc sympa c'est quand une pensée vous vient que vous ne pouvez rattacher a rien de ce que vous avez pu collecter.

Mais évidemment il faut que cette pensée soit cohérente, qu'elle puisse relier efficacement des expériences et des informations  de toutes sortes.

Sinon, c'est que tu pourrais être sexy quand tu parles philo en t'y investissant un peu, encore un petit effort.

Les penseurs ne vont pas sur les réseaux sociaux, il m'étonnerait en tout cas.

Le réseau social c'est un brouhaha ou tout va trés vite, pas le temps de penser, il faut surfer sur la vague.

Il y a 3 heures, Mite_Railleuse a dit :

Existe t-il une pensée "neuve", encore jamais explorée ?

 

C'est la façon de l'exprimer qui est différente. Il y a beaucoup d'évidences dans la philosophie.

il y a 25 minutes, hell-spawn a dit :

Les penseurs ne vont pas sur les réseaux sociaux, il m'étonnerait en tout cas.

Le réseau social c'est un brouhaha ou tout va trés vite, pas le temps de penser, il faut surfer sur la vague.

Ce forum est un réseau social.

il y a 5 minutes, Pensée philo a dit :

Ce forum est un réseau social.

Pas tout a fait quand meme, on sait a peu prés avec qui on discute, c'est plus intime.

Et puis pas sur qu'il y ait beaucoup de penseurs ici aussi, restons modestes.

Il y a 4 heures, Fraction a dit :

Bonjour,

Malheureusement, ma cosmologie ne me permet pas de reconnaître la culture intellectuelle telle que vous la reconnaissez.

Je ne m'inscris dans aucune tradition.

J’ai lu un livre il y a trente ans et je ne souhaite ça à personne.

Vous concevez la philosophie comme davantage initiatique que laborieuse.

Mais en soi, je ne vois pas ce que les concepts auraient de secret et de proprement initiatique, comme peuvent l’avoir la matière ou la biologie.

 

Permettez-moi un parallèle universitaire entre le cours magistral et les travaux pratiques.

Certes le cours magistral dispense une culture indispensable, mais les travaux pratiques développent une aptitude motrice, voire artistique.

S’agissant de philosophie, je ferais un premier distinguo entre apprendre et comprendre, puis entre comprendre et formuler.

Apprendre peut se réduire à un jeu de signifiants autoritaire, alors que formuler implique de maîtriser le signifié.

Permettez-moi un deuxième parallèle entre la philosophie et la programmation.

Personnellement, je suis un programmeur autodidacte et pourtant les seules limites que j’ai pu rencontrer dans mes performances sont des limites extérieures à ma compétence.

La programmation est une discipline composée de méthodes, certes, mais ces méthodes se présentent par bribes, comme une boîte à outils dissociée.

La connaissance informatique permet de ne pas avoir à réinventer la roue, mais dans l'absolu, la programmation est tautologique, donc recalculable à souhait.

Ainsi, l’art est le fil conducteur de la discipline, alors que la méthodologie péremptoire n’en est qu’une référence annexe.

C’est de cette façon que je conçois la discipline philosophique et l'écriture : l'art est moteur et la culture n'est qu'une intendance.

Cordialement, Fraction

Très intéressant et bien écrit.

Mais la raison, ce n'est pas la culture.

Et l'Art n'est pas qu'une pensée raisonnable.

Si je devais trouver un point commun de nos 2 approches pour les dépasser par une synthèse, il serait sûrement quelque part dans ce texte de Nietzsche dans humain trop humain, lu avec talent en début de conférence de Klein

Il y a 12 heures, zenalpha a dit :

Très intéressant et bien écrit.

Mais la raison, ce n'est pas la culture.

Et l'Art n'est pas qu'une pensée raisonnable.

Si je devais trouver un point commun de nos 2 approches pour les dépasser par une synthèse, il serait sûrement quelque part dans ce texte de Nietzsche dans humain trop humain, lu avec talent en début de conférence de Klein

 

Bonjour,

Cette vidéo expose très bien le principe d’indétermination.

Elle parle brillamment de l’ontologie révolutionnaire de la matière, mais sans la nommer : la subjectivation.

J’ai toutefois une contradiction à formuler à cet exposé.

L’auteur critique la récursivité du jugement en prétextant que si « le jugement se jugeait lui-même », alors son devenir serait chaotique.

Ce n’est pas exact, parce que le jugement contient son propre néant, sa propre négation.

Le néant propre est inhérent à l’étant, c’est comme les deux faces d’une même pièce.

Je vais vous donner un exemple éloquent.

Chaque théorie a un coût.

Le coût de la théorie cosmologique classique c’est la factorisation de ses improbabilités : chaque « si… alors… » coûte à la théorie en improbabilité.

Pour la théorie cosmologique :

Improbabilité = Improbabilité du Big Bang * improbabilité des supernovas * improbabilité des biosphères * improbabilité de la biologie * improbabilité de l’évolution ….

Car lorsque les « si » se composent en « et », alors leurs improbabilités se factorisent.

Ce coût théorique peut se visualiser par la gravitation pour être plus parlant.

La véracité entre en inflation théorique, elle émet des hypothèses crédibles, elle « gonfle ».

Puis le coût théorique agit comme une gravitation pour finir, dans certains cas, par faire effondrer la théorie sur elle-même.

Analogiquement, c’est le même phénomène qui se produit dans le Soleil, comme je l’explique dans mon fil récent :

Le 22/07/2020 à 15:50, Mite_Railleuse a dit :

Ce n'est pas simpliste comme définition, ça ?

Une idée germe t-elle du néant ? Comme venue de nulle part, miraculeusement créée d'un coup de baguette magique ? N'est-elle pas induite, générée par un faisceau de connaissances, de rencontres, d'échanges, de curiosité "intellectuelle".

Existe t-il une pensée "neuve", encore jamais explorée ?

 

Bien sûr qu'il faut des connaissances et des études pour être sérieusement considéré comme un penseur. Cependant, certains ont beau étudier, lire et lire encore ils resteront néanmoins au stade de personne avec beaucoup de connaissances, j'ai nommé l'intellectuel. Le génie n'est pas donné à tout le monde, et l'idée neuve et géniale vient en effet comme un coup de baguette magique surgissant de nulle part, à tel point que le génie lui-même ne sait d'où ses idées géniales lui arrivent dans la tête...!

Un intellectuel qui a bien cogité sur un sujet,et qui finalement s'exprime,ne commence-t-il pas sa phrase par: je pense que..........

Il y a 8 heures, Groenland a dit :

Bien sûr qu'il faut des connaissances et des études pour être sérieusement considéré comme un penseur. Cependant, certains ont beau étudier, lire et lire encore ils resteront néanmoins au stade de personne avec beaucoup de connaissances, j'ai nommé l'intellectuel. Le génie n'est pas donné à tout le monde, et l'idée neuve et géniale vient en effet comme un coup de baguette magique surgissant de nulle part, à tel point que le génie lui-même ne sait d'où ses idées géniales lui arrivent dans la tête...!