Aller au contenu

Langage du cœur, langage du cerveau, langage des bas instincts


sovenka

Messages recommandés

Membre, Posté(e)
Passiflore Membre 19 320 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Le ‎09‎/‎05‎/‎2020 à 18:27, sovenka a dit :

(...) Effectivement cela peut être un soulagement. Peu de gens n'en lâchent pas quand ils se blessent en bricolant je crois mais alors là, c'est bien l'instinct qui cause sous le coup de la douleur subite qu'on n'avait pas vue venir. Cela crée un choc et du tac au tac, sortent de nous de quoi faire retomber la tension. Tu parles toi-même de "cri primal".

Jusqu'à une certaine époque quand je me coinçais les doigts dans la porte ou que je me cognais le genou contre la table basse, je me répandais en gros mots (…)

(…) Si ce pouvoir de la grossièreté est celui d'évacuer un stress bon, passe encore mais en dehors de ça il ne faut pas donner de pouvoir à la grossièreté, qui ne doit pas devenir mécanique

 

N'empêche le mot de Cambronne dans ce cas-là a une certaine utilité, pour ne pas dire une utilité certaine, ça libère d'une tension, ça vous a un p'tit côté exutoire oui oui c'est ça, exutoire !!

Mais c'est une réaction ponctuelle découlant d'une douleur à l'instant T, s'adressant à un objet (le meuble contre lequel on s'est cogné) et non à une personne.

 

Le ‎09‎/‎05‎/‎2020 à 18:27, sovenka a dit :

(…) Cela ne fait que montrer le mauvais exemple aux enfants qui vont évoluer dans une société où le respect dû à son prochain est présenté comme obsolète. C'est grave. En tout cas cela me choque quand j'entends des gamins gamines se traiter entre eux de sale pute, con, enculé... même pour rire et puis clamer à tout va qu'ils s'en battent les couilles pour recopier les parents.

 

Le : "j'm'en bats les couilles !" dans la bouche d'une adolescente c'est, comment dire… on a juste envie de lui poser une certaine question quant à sa propre anatomie.

 

Le ‎09‎/‎05‎/‎2020 à 18:27, sovenka a dit :

Le genre de personnes avec qui, en cas de conflit, on ne peut s'expliquer paisiblement et intelligemment pour débloquer la situation parce qu'ils répliquent par des insultes, un ton haut, un comportement méprisant, agressif.

 

Selon moi également, cette façon de faire (l'usage habituel de la vulgarité) est une" faiblesse" par le fait que la personne étant accoutumée à la pratiquer ne soit pas dotée de l'aisance verbale nécessaire pour exprimer autrement sa désapprobation : manque d'éducation, intelligence limitée ?

 

Le ‎09‎/‎05‎/‎2020 à 18:27, sovenka a dit :

je reconnais que parfois, pour déstabiliser quelqu'un on n'a plus vraiment d'autre choix que de rembarrer par des mots vulgaires

 

ça a d'autant plus d'impact sur l'autre lorsqu'on n'a pas pour habitude de s'exprimer avec des mots grossiers.

 

Un "tu m'emmerdes !" dit froidement sur un ton implacable pour clore une discussion ne menant à rien, ça peut clouer l'bec au malotrus nous cherchant des noises avec qui on est aux prises et ça au moins, c'est un langage qu'il connait.

 

C'est se mettre à son niveau ? Certes, d'une certaine façon mais au moins on a eu le dernier mot et l'expression doit être brève, juste ces trois mots voire un seul mot, le fameux mot de Cambronne :"merde !" Il ne faut surtout pas se répandre en injures car là effectivement, on s'avilit.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×