Réflexions sur la crise sanitaire.

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En réalité, une pandémie du format de celle d’aujourd’hui est le test fatal pour toute la logique du néolibéralisme. Elle met à l’arrêt ce que ce capitalisme demande de garder constamment en mouvement frénétique. Elle rappelle surtout cette évidence qu’une société étant une entité collective, elle ne fonctionne pas sans des constructions collectives — on appelle ça usuellement des services publics. La mise à mort du service public, entreprise poursuivie avec acharnement par tous les libéraux qui se sont continûment succédés au pouvoir depuis trente ans, mais portée à des degrés inouïs par la clique Macron-Buzyn-Blanquer-Pénicaud et tous leurs misérables managers, n’est pas qu’une mise à mort institutionnelle quand il s’agit du service public de la santé — où les mots retrouvent leur sens propre avec la dernière brutalité. En décembre 2019, une banderole d’hospitaliers manifestants disait : « L’État compte les sous, on va compter les morts ». Nous y sommes.

Pour l’heure on dit « connards », mais il ne faut pas s’y tromper : c’est peut-être encore une indulgence. Qui sait si bientôt on ne dira pas autre chose.

En fait, tout ce pouvoir, s’il lui était resté deux sous de dignité, aurait dû endosser le désastre déjà annoncé en face du public, reconnaître n’avoir rien compris ni à ce que c’est que vivre en collectivité ni à ce que l’époque appelle. Dans ces conditions, il aurait dû se rétrograder au rang de serviteur intérimaire, de fait en charge de la situation, pour annoncer qu’il se démettrait sitôt la crise passée. Tout le monde a compris que ça n’est pas exactement ce chemin que « ceux qui nous gouvernent » ont l’intention d’emprunter. Disons-leur quand même que, sur ce chemin, ils seront attendus au tournant.

https://blog.mondediplo.net/les-connards-qui-nous-gouvernent

il y a 26 minutes, soloandsolo a dit :

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En réalité, une pandémie du format de celle d’aujourd’hui est le test fatal pour toute la logique du néolibéralisme. Elle met à l’arrêt ce que ce capitalisme demande de garder constamment en mouvement frénétique. Elle rappelle surtout cette évidence qu’une société étant une entité collective, elle ne fonctionne pas sans des constructions collectives — on appelle ça usuellement des services publics. La mise à mort du service public, entreprise poursuivie avec acharnement par tous les libéraux qui se sont continûment succédés au pouvoir depuis trente ans, mais portée à des degrés inouïs par la clique Macron-Buzyn-Blanquer-Pénicaud et tous leurs misérables managers, n’est pas qu’une mise à mort institutionnelle quand il s’agit du service public de la santé — où les mots retrouvent leur sens propre avec la dernière brutalité. En décembre 2019, une banderole d’hospitaliers manifestants disait : « L’État compte les sous, on va compter les morts ». Nous y sommes.

Pour l’heure on dit « connards », mais il ne faut pas s’y tromper : c’est peut-être encore une indulgence. Qui sait si bientôt on ne dira pas autre chose.

En fait, tout ce pouvoir, s’il lui était resté deux sous de dignité, aurait dû endosser le désastre déjà annoncé en face du public, reconnaître n’avoir rien compris ni à ce que c’est que vivre en collectivité ni à ce que l’époque appelle. Dans ces conditions, il aurait dû se rétrograder au rang de serviteur intérimaire, de fait en charge de la situation, pour annoncer qu’il se démettrait sitôt la crise passée. Tout le monde a compris que ça n’est pas exactement ce chemin que « ceux qui nous gouvernent » ont l’intention d’emprunter. Disons-leur quand même que, sur ce chemin, ils seront attendus au tournant.

https://blog.mondediplo.net/les-connards-qui-nous-gouvernent

https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-idees/lhopital-une-industrie-comme-les-autres

Stéphane Velut chirurgien son essai collection Tract de Gallimard "L'hopital, une nouvelle industrie" Edifiant !

Pondéré, "qui sent la chandelle"(l'étude) dirait Montaigne.

il y a 30 minutes, soloandsolo a dit :

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En réalité, une pandémie du format de celle d’aujourd’hui est le test fatal pour toute la logique du néolibéralisme. Elle met à l’arrêt ce que ce capitalisme demande de garder constamment en mouvement frénétique. Elle rappelle surtout cette évidence qu’une société étant une entité collective, elle ne fonctionne pas sans des constructions collectives — on appelle ça usuellement des services publics. La mise à mort du service public, entreprise poursuivie avec acharnement par tous les libéraux qui se sont continûment succédés au pouvoir depuis trente ans, mais portée à des degrés inouïs par la clique Macron-Buzyn-Blanquer-Pénicaud et tous leurs misérables managers, n’est pas qu’une mise à mort institutionnelle quand il s’agit du service public de la santé — où les mots retrouvent leur sens propre avec la dernière brutalité. En décembre 2019, une banderole d’hospitaliers manifestants disait : « L’État compte les sous, on va compter les morts ». Nous y sommes.

Pour l’heure on dit « connards », mais il ne faut pas s’y tromper : c’est peut-être encore une indulgence. Qui sait si bientôt on ne dira pas autre chose.

En fait, tout ce pouvoir, s’il lui était resté deux sous de dignité, aurait dû endosser le désastre déjà annoncé en face du public, reconnaître n’avoir rien compris ni à ce que c’est que vivre en collectivité ni à ce que l’époque appelle. Dans ces conditions, il aurait dû se rétrograder au rang de serviteur intérimaire, de fait en charge de la situation, pour annoncer qu’il se démettrait sitôt la crise passée. Tout le monde a compris que ça n’est pas exactement ce chemin que « ceux qui nous gouvernent » ont l’intention d’emprunter. Disons-leur quand même que, sur ce chemin, ils seront attendus au tournant.

https://blog.mondediplo.net/les-connards-qui-nous-gouvernent

Comment explique tu que les sociétés qui luttent le mieux contre le corona virus comme l'Allemagne ou la corée du sud sont les plus capitalistes et que les pays les plus étatisés et employant le plus de dépenses sociales comme la France se sont avérés les plus desorganisés et inefficaces ?

à l’instant, Constantinople a dit :

Comment explique tu que les sociétés qui luttent le mieux contre le corona virus comme l'Allemagne ou la corée du sud sont les plus capitalistes et que les pays les plus étatisés et employant le plus de dépenses sociales comme la France se sont avérés les plus desorganisés et inefficaces ?

Laisse....ça sera inutile de t'expliquer, je soumets le texte, il est bon, le débat lambda avec les quidams aussi lambdas du forum sur ce texte ne m'intéresse guère, j'espère simplement qu'il ouvrira les oeillères de quelques uns.

Sinon je laisse la cohorte habituelle du forum pomper à l'envie

Pourquoi j'ai la voix d'Arlette Laguiller dans ma tête quand je lis le texte? 

il y a 3 minutes, Crabe_fantome a dit :

Pourquoi j'ai la voix d'Arlette Laguiller dans ma tête quand je lis le texte? 

Parce que ça fait longtemps que tu n'as pas remis ton logiciel à niveau ?

il y a 11 minutes, Constantinople a dit :

Comment explique tu que les sociétés qui luttent le mieux contre le corona virus comme l'Allemagne ou la corée du sud sont les plus capitalistes et que les pays les plus étatisés et employant le plus de dépenses sociales comme la France se sont avérés les plus desorganisés et inefficaces ?

Parce que les hopitaux sont dirigés par des technocrates depuis plusieurs décennies, des comptables qui se prennent pour des médecins  mais qui n'ont pas compris que le soin n'a rien a voir avec une start up !!! Et vous croyez que tout est fait pour que ça change ... aujourd'hui on met des rustines et de bonnes paroles dans la panique !!!

à l’instant, soloandsolo a dit :

Parce que ça fait longtemps que tu n'as pas remis ton logiciel à niveau ?

N'importe quel bon geek te dira que si ça fonctionne, pas de mise à jour. 

il y a 1 minute, ouest35 a dit :

Parce que les hopitaux sont dirigés par des technocrates depuis plusieurs décennies, des comptables qui se prennent pour des médecins  mais qui n'ont pas compris que le soin n'a rien a voir avec une start up !!! Et vous croyez que tout est fait pour que ça change ... aujourd'hui on met des rustines et de bonnes paroles dans la panique !!!

Y a plus qu'à voir si les technocrates qui organisent la crise ont mieux organisé les hôpitaux... Jusqu'à maintenant personne n'a été sacrifié. 

Mais après la crise oui il y aura un mea culpa à faire et vraisemblablement r'ouvrir des lits, surtout en psychiatrie (l'enfant pauvre de l'hopital). 

il y a 12 minutes, soloandsolo a dit :

Laisse....ça sera inutile de t'expliquer, je soumets le texte, il est bon, le débat lambda avec les quidams aussi lambdas du forum sur ce texte ne m'intéresse guère, j'espère simplement qu'il ouvrira les oeillères de quelques uns.

Sinon je laisse la cohorte habituelle du forum pomper à l'envie

https://www.vaticannews.va/fr/monde/news/2020-03/monde-coronavirus-pandemie-economie-krach-gael-giraud.html

"L’économie mondiale était-elle prête à faire face à une telle pandémie ? Nous avons posé la question au père Gaël Giraud, économiste spécialisé en économie mathématique, ancien chef économiste l’Agence Française de Développement et directeur de recherche au CNRS.

L'auteur du topic ne souhaitant pas discuter de ses propres aveux, et la thématique étant déjà abordée dans d'autres topics, on ferme donc ici.