La Suze : Une école déstabilisée par le comportement d’un enfant

Bonjour à tous , le sujet date un peu mais me semble intéressant, je vous le soumets donc .

Depuis deux ans, un petit garçon a des gestes violents envers ses camarades et perturbe la vie de l’école. Personne ne semble savoir comment gérer la situation. Enseignants et parents craquent.

...

Des enseignants à bout. Une directrice d’école en arrêt. Des parents excédés. Des écoliers inquiets. Un maire démuni. Au centre de cela, une famille en souffrance et un enfant ayant des accès de violence.

En deux ans, les parents d’élèves de l’école des Châtaigniers à La Suze-sur-Sarthe, ont déposé une dizaine de plaintes contre le petit garçon à la gendarmerie pour des  étranglements, coups de pied, croche-pieds…  Ainsi qu’une soixantaine de mains courantes signalant des incidents, des insultes. Le procureur a été saisi par deux fois. Le préfet et le sous-préfet aussi. Ainsi, bien sûr, que la directrice académique.  Sans effet jusqu’à présent !  se désole une maman élue au conseil d’école.

...

 La situation est sérieuse, pénible et tout à fait exceptionnelle, reconnaît-il. Mais c’est surtout un problème humain.  Qui ne date pas d’hier. Les débuts de la scolarité du petit garçon ont été compliqués à la maternelle. Ses parents ont donc décidé de le retirer de l’école pour l’instruire à la maison. Mais au bout d’un an, ils ont souhaité qu’il revienne à l’école. Pour éviter de raviver des conflits, le maire avait alors proposé qu’il aille dans l’autre école publique de La Suze.  Pour repartir à zéro, dans un autre environnement. 

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Le maire a t’il raison de proposer cette forme d’exclusion ? Quelle autre issue ? Est-il bienveillant et empathique ? Les parents ont Ils eu raison de porter plainte ?

En tout cas pour la mère, c'est très clair : "C’est mon fils qui est harcelé. Il est revenu plusieurs fois avec des bleus que j’ai fait constater par un médecin légiste. Et souvent il pleure le soir, à la maison".  Elle dit qu’elle et son fils ont déposé trois plaintes, dont une contre six enfants qui auraient violenté le petit garçon.

« Il ne devrait pas y avoir de bagarres à l’école, s’agace-t-elle. Il y a les enseignants, la directrice et les AVS (auxiliaires de vie scolaire). Elles sont censées intervenir, non ? »

Changer d’école, comme le lui avait proposé le maire ?  Pas question ! "Mon fils n’a pas que des ennemis. Il a des copains ici ! Et puis, c’est son école de secteur. Nous avons déjà 1,2 km à faire à pied pour y venir. Ceux qui n’en sont pas contents, qu’ils la quittent ! Ce n’est pas à eux de décider de ce que l’on doit faire" 

***************

Perso je peux pas répondre à ta question, on ne sait rien. Néanmoins, je suis étonnée qu'à aucun moment, ni infirmière ni psy scolaire n'ait été mis dans la boucle. Sans parler de l'ASE.. non, direct, on se débarrasse du gêneur, on démissionne quoi... 

Des enseignants à bout. Une directrice d’école en arrêt. Des parents excédés. Des écoliers inquiets. Un maire démuni. Au centre de cela, une famille en souffrance et un enfant ayant des accès de violence.

Avec ça, comment peux t-on continuer avec un moutard qui connait que la violence, c'est invivable tous les jours, le pschy vite fait, je vois pas d'autre solution, et c'est même pas sur qu'il en guérisse

C'est terrible, ce genre de sujets...

Durant pratiquement toute ma scolarité, depuis la primaire jusqu'à la fin de collège, j'ai fait partie de ces gamins qui étaient harcelé, rackettés, battus par plusieurs autres élèves.

...Et il y a plein de gens qui ont vécu la même chose, alors c'est délicat de ne pas en ressentir un souhait de vengeance en espérant que ce gamin soit viré de l'école, pour être placé dans une structure spécialisée...mais ce serait un réflexe à chaud, donc forcément malsain, et obtus.

...mais il faut penser à lui, aussi, qui n'est qu'un gamin, malgré tout, et les enfants qui ont ce genre de comportements violents sont souvent des esprits en grande souffrance.

Lorsque je vivais ça, d'ailleurs, ces blessures et humiliations, je ne disais rien aux adultes, d'une part parce que j'avais honte de ne pas savoir me défendre, mais aussi parce que je craignais que d'en parler ne puisse précipiter mes tourmenteurs, et leurs familles, dans plus de problèmes qu'ils ne devaient déjà en avoir...

Il est alors étonnant, effectivement, que les services sociaux et autres psys ne soient pas tombés sur le râble de cette famille plus tôt. J'imagine que pour ce gamin, la vie sera très difficile, et que la violence restera ancrée en lui, si personne ne fait rien de plus réfléchi que de simplement le déplacer d'une école à une autre...

(Mais tiens, j'y pense...je lis beaucoup de témoignages de gens qui ont été harcelés à l'école, mais pas de témoignages de harceleurs repentis......peut-être alors qu'ils se sont laissés emporter par la haine au point de l'avoir à ce point banalisée qu'elle leur semble normale -ou qu'ils n'attribuent aujourd'hui leur passé fait de coups, de vols, etc...qu'à des bêtises de gosse- , ou qu'ils aient trop honte de l'avouer...)

il y a 50 minutes, Nathaniel.K a dit :

Mais tiens, j'y pense...je lis beaucoup de témoignages de gens qui ont été harcelés à l'école, mais pas de témoignages de harceleurs repentis..

J'avais trouvé ce reportage bien : https://www.liberation.fr/apps/2016/11/harceleurs/#chapitre-3

Il y a 2 heures, Nathaniel.K a dit :

C'est terrible, ce genre de sujets...

Durant pratiquement toute ma scolarité, depuis la primaire jusqu'à la fin de collège, j'ai fait partie de ces gamins qui étaient harcelé, rackettés, battus par plusieurs autres élèves.

...Et il y a plein de gens qui ont vécu la même chose, alors c'est délicat de ne pas en ressentir un souhait de vengeance en espérant que ce gamin soit viré de l'école, pour être placé dans une structure spécialisée...mais ce serait un réflexe à chaud, donc forcément malsain, et obtus.

...mais il faut penser à lui, aussi, qui n'est qu'un gamin, malgré tout, et les enfants qui ont ce genre de comportements violents sont souvent des esprits en grande souffrance.

Lorsque je vivais ça, d'ailleurs, ces blessures et humiliations, je ne disais rien aux adultes, d'une part parce que j'avais honte de ne pas savoir me défendre, mais aussi parce que je craignais que d'en parler ne puisse précipiter mes tourmenteurs, et leurs familles, dans plus de problèmes qu'ils ne devaient déjà en avoir...

Il est alors étonnant, effectivement, que les services sociaux et autres psys ne soient pas tombés sur le râble de cette famille plus tôt. J'imagine que pour ce gamin, la vie sera très difficile, et que la violence restera ancrée en lui, si personne ne fait rien de plus réfléchi que de simplement le déplacer d'une école à une autre...

(Mais tiens, j'y pense...je lis beaucoup de témoignages de gens qui ont été harcelés à l'école, mais pas de témoignages de harceleurs repentis......peut-être alors qu'ils se sont laissés emporter par la haine au point de l'avoir à ce point banalisée qu'elle leur semble normale -ou qu'ils n'attribuent aujourd'hui leur passé fait de coups, de vols, etc...qu'à des bêtises de gosse- , ou qu'ils aient trop honte de l'avouer...)

salut Nataniel, je fus moi-aussi une petite fille moquée car à l'époque, c'était surtout cela avec de temps à autre, des bousculades de cahiers et de manuels... un jour, je me suis dit: "cela ne peut pas empirer donc tu vas te défendre!" la fillette qui menait le groupe, était derrière moi, je me suis retournée et dans le mouvement, je lui en ai claqué une et une sévère! elle ne m'a plus jamais emmerdée. et je te le dis, il suffisait que je me pointe avec ma soeur pour que cette péronnelle cesse d'emmerder la malheureuse qui m'avait remplacée. ce fut très réjouissant!  

Il y a 2 heures, PINOCCHIO a dit :

 et c'est même pas sur qu'il en guérisse

trop fort.... une petite condamnation au passage de celui qui ne sait rien sur rien de cette histoire et de ce môme.

il y a 2 minutes, Dzag a dit :

trop fort.... une petite condamnation au passage de celui qui ne sait rien sur rien de cette histoire et de ce môme.

Il doit être méchant comme toi, les séquelles de la jeunesse , d'ailleurs avec ton avatar , c'est signé

il y a 19 minutes, PINOCCHIO a dit :

Il doit être méchant comme toi, les séquelles de la jeunesse , d'ailleurs avec ton avatar , c'est signé

 

ouais, ouais papy.... continue donc à balancer tes petits jugements à la con sur des gens dont tu ne sais rien. Quant à mon avatar.... si c'est sur ça que tu te bases pour juger.... arrête donc de jouer les tourneurs avec le cure-dent que tu as entre les pattes !

Il y a 3 heures, January a dit :

on se débarrasse du gêneur

Tentatives d'étranglement, gifles, etc...

Des problèmes depuis l'entrée en maternelle...

C'est plus qu'un gêneur 

il y a 1 minute, Panem&Circenses a dit :

Tentatives d'étranglement, gifles, etc...

Des problèmes depuis l'entrée en maternelle...

C'est plus qu'un gêneur 

Faut savoir à qui on donne foi, mais oui, tu as raison c'est plus qu'un gêneur. Il y a des plaintes dans tous les sens.. Moi je veux bien qu'on parte du principe que ce môme est une terreur dangereuse mais qu'on fasse quelque chose pour lui plutôt que de s'en débarrasser comme ça 

il y a 23 minutes, Dzag a dit :

ouais, ouais papy.... continue donc à balancer tes petits jugements à la con sur des gens dont tu ne sais rien. Quant à mon avatar.... si c'est sur ça que tu te bases pour juger.... arrête donc de jouer les tourneurs avec le cure-dent que tu as entre les pattes !

 Justement  dans ma jeunesse j'étais tourneur,  mais  tu fais pas dans l'humour  toi  

il y a 5 minutes, Panem&Circenses a dit :

Tentatives d'étranglement, gifles, etc... Des problèmes depuis l'entrée en maternelle... C'est plus qu'un gêneur 

On ne sait rien du contexte familial dans lequel grandit cet enfant ; qu'a-t-il lui-même vécu pour reporter ainsi sa violence sur ses petits camarades ? Il y a forcément une raison à sa violence.

il y a 6 minutes, January a dit :

Faut savoir à qui on donne foi, mais oui, tu as raison c'est plus qu'un gêneur. Il y a des plaintes dans tous les sens.. Moi je veux bien qu'on parte du principe que ce môme est une terreur dangereuse mais qu'on fasse quelque chose pour lui plutôt que de s'en débarrasser comme ça.

Il serait bien de se pencher sur la famille de cette petite terreur, là est probablement la clé.

il y a 4 minutes, PINOCCHIO a dit :

dans ma jeunesse

comme quoi le temps ne fait rien à l'affaire....

il y a 6 minutes, Passiflore a dit :

Il serait bien de se pencher sur la famille de cette petite terreur, là est probablement la clé.

et puis comme d'ici on ne sait rien sur rien, on pourrait aussi donner un peu de crédit à la version de cette même famille....

"Depuis deux ans, un petit garçon a des gestes violents envers ses camarades et perturbe la vie de l’école. Personne ne semble savoir comment gérer la situation. Enseignants et parents craquent.

Des enseignants à bout. Une directrice d’école en arrêt. Des parents excédés. Des écoliers inquiets. Un maire démuni. Au centre de cela, une famille en souffrance et un enfant ayant des accès de violence.

En deux ans, les parents d’élèves de l’école des Châtaigniers à La Suze-sur-Sarthe, ont déposé une dizaine de plaintes contre le petit garçon à la gendarmerie pour des  étranglements, coups de pied, croche-pieds…  Ainsi qu’une soixantaine de mains courantes signalant des incidents, des insultes. Le procureur a été saisi par deux fois. Le préfet et le sous-préfet aussi. Ainsi, bien sûr, que la directrice académique.  Sans effet jusqu’à présent !  se désole une maman élue au conseil d’école".

Reconnaissez que là, le problème est de taille et ne concerne pas que 2 ou 3 parents !

question : pourquoi l'enfant est il violent !

les causes ....

pas d'enquéte sociale ou médico psychologique !!

lamentable !

Il y a 2 heures, boeingue a dit :

question : pourquoi l'enfant est il violent !

les causes ....

pas d'enquéte sociale ou médico psychologique !!

lamentable !

Effectivement, rien sur le milieu familial, normalement il a un bail qui évaluation aurait du être faite.

Il y a 13 heures, January a dit :

En tout cas pour la mère, c'est très clair : "C’est mon fils qui est harcelé. Il est revenu plusieurs fois avec des bleus que j’ai fait constater par un médecin légiste. Et souvent il pleure le soir, à la maison".  Elle dit qu’elle et son fils ont déposé trois plaintes, dont une contre six enfants qui auraient violenté le petit garçon.

« Il ne devrait pas y avoir de bagarres à l’école, s’agace-t-elle. Il y a les enseignants, la directrice et les AVS (auxiliaires de vie scolaire). Elles sont censées intervenir, non ? »

Changer d’école, comme le lui avait proposé le maire ?  Pas question ! "Mon fils n’a pas que des ennemis. Il a des copains ici ! Et puis, c’est son école de secteur. Nous avons déjà 1,2 km à faire à pied pour y venir. Ceux qui n’en sont pas contents, qu’ils la quittent ! Ce n’est pas à eux de décider de ce que l’on doit faire" 

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Perso je peux pas répondre à ta question, on ne sait rien. Néanmoins, je suis étonnée qu'à aucun moment, ni infirmière ni psy scolaire n'ait été mis dans la boucle. Sans parler de l'ASE.. non, direct, on se débarrasse du gêneur, on démissionne quoi... 

 

Pour la mère c’est très clair , et ?

https://actu.fr/pays-de-la-loire/suze-sur-sarthe_72346/sarthe-parents-deleves-inquiets-face-comportement-violent-dun-eleve-cm1_25099953.html

Alors qu’il est en CP, la maman décide de le déscolariser. « J’ai demandé l’aide d’une éducatrice. On a fait un super travail sur le comportement ».

La scolarisation étant obligatoire, on lui demande de renvoyer son fils à l’école. « J’ai fait un an de scolarisation à la maison », se défend-elle.

Elle accepte mais tient à ce qu’il retourne à l’école de La Suze. « C’est son école et je n’ai pas le permis de conduire ». Fin de non-recevoir.

J’ai dû emmener le maire au tribunal administratif pour que mon fils soit repris.

Une demande d’enquête rejetée

Afin de trouver une solution, les parents d’élèves ont demandé que soit menée une enquête de victimation et de violences en milieu scolaire à l’Éducation Nationale, sans succès.

Nous avons même des bilans médicaux de médecins spécialisés qui prouvent que les enfants souffrent de traumatismes à la suite de ces violences à répétition. Pourtant, la direction académique nous a répondu qu’il n’y avait pas assez d’éléments pour en ouvrir une, ce qui est très regrettable.

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La maman de l’enfant ne nie pas que son fils de dix ans « a donné une claque à une petite fille », elle estime que le jeune garçon est victime de harcèlement. « Elle le provoquait ».

Après sa réintégration à l’école des Châtaigniers, les difficultés s’enchaînent.

C’est un long combat qui a commencé. Personne ne voulait de lui à l’école. Il subissait et subit encore tout comme moi des insultes et du harcèlement.

Elle estime que « les parents d’élèves ne tiennent pas compte de sa maladie ». 

Si elle ne nie pas « qu’il peut être violent », elle estime aussi que les « si les enfants ne le provoquaient pas ou ne le frappaient pas pour le faire entrer en crise, tout se passerait bien ».

Le jeune garçon, qui termine son CE1, a été vu par les médecins de la protection judiciaire de la jeunesse « pour constater le harcèlement ».

Si les parents d’élèves ont porté plainte, elle aussi. « J’en ai déposé trois depuis le mois d’octobre. La dernière date du 27 avril ».

L’avenir de l’école menacé

Tensions obligent, six familles envisageraient de retirer leurs petits de l’école l’année prochaine.

Une classe pourrait fermer, ce qui aggravera davantage la situation.

...

 Ils nous disent que des choses sont mises en place mais on ne voit rien. Nous aimerions plus de transparence dans les réponses apportées », note Daniel Mahieu, président de l’association des parents d’élèves.

« Nous ne demandons pas que l’enfant soit exclu de l’école, mais que des moyens soient mis en place », ajoute une maman

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“on s’en débarrasse direct “ : non , ce n’est pas le premier tour . Qui te dit qu’il n’y a pas eu psy ? 
Pour le reste les parents ne demandent pas le départ de cet enfant. Par contre des familles quittent l’école . De fait le maire va perdre une classe . Ne juges tu du coup pas un peu vite ?

Début de l’histoire @January

https://www.20minutes.fr/nantes/2095467-20170628-sarthe-commune-refuse-inscrire-ecolier-justice-donne-tort

Un petit garçon de la Suze-sur-Sarthe retournera bien à l’école au mois de septembre. Le tribunal administratif de Nantes a donné raison à ses parents face à la commune de qui avait refusé dans un premier temps l’inscription de l'enfant à cause d’un différend entre sa mère et les enseignants à en croire le maire, relate Ouest-France. De son côté, la famille affirme que cette décision est dû à la situation de handicap de l'enfant. Ce dernier est scolarisé à domicile depuis un an suite à ce conflit.

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La justice a tranché

Ses parents comptaient donc le réinscrire pour la prochaine rentrée dans le même établissement. Mais, le maire a affiché un non catégorique et propose à cette mère de le scolariser dans une autre école primaire de la commune « pour qu’il puisse repartir à zéro, dans un autre environnement ». Une école située 300 mètres plus loin du domicile familial.

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Cette decision conjointe justice / parents aura t’elle au final servi l’intérêt de l’enfant ?

Il y a 13 heures, Nathaniel.K a dit :

C'est terrible, ce genre de sujets...

Durant pratiquement toute ma scolarité, depuis la primaire jusqu'à la fin de collège, j'ai fait partie de ces gamins qui étaient harcelé, rackettés, battus par plusieurs autres élèves.

...Et il y a plein de gens qui ont vécu la même chose, alors c'est délicat de ne pas en ressentir un souhait de vengeance en espérant que ce gamin soit viré de l'école, pour être placé dans une structure spécialisée...mais ce serait un réflexe à chaud, donc forcément malsain, et obtus.

...mais il faut penser à lui, aussi, qui n'est qu'un gamin, malgré tout, et les enfants qui ont ce genre de comportements violents sont souvent des esprits en grande souffrance.

Lorsque je vivais ça, d'ailleurs, ces blessures et humiliations, je ne disais rien aux adultes, d'une part parce que j'avais honte de ne pas savoir me défendre, mais aussi parce que je craignais que d'en parler ne puisse précipiter mes tourmenteurs, et leurs familles, dans plus de problèmes qu'ils ne devaient déjà en avoir...

Il est alors étonnant, effectivement, que les services sociaux et autres psys ne soient pas tombés sur le râble de cette famille plus tôt. J'imagine que pour ce gamin, la vie sera très difficile, et que la violence restera ancrée en lui, si personne ne fait rien de plus réfléchi que de simplement le déplacer d'une école à une autre...

“simplement déplacer “...  il a une avs plein temps . 

Quid des autres gamins en pleurs ? Osef ?

Il y a 13 heures, Nathaniel.K a dit :

(Mais tiens, j'y pense...je lis beaucoup de témoignages de gens qui ont été harcelés à l'école, mais pas de témoignages de harceleurs repentis......peut-être alors qu'ils se sont laissés emporter par la haine au point de l'avoir à ce point banalisée qu'elle leur semble normale -ou qu'ils n'attribuent aujourd'hui leur passé fait de coups, de vols, etc...qu'à des bêtises de gosse- , ou qu'ils aient trop honte de l'avouer...)

Qui serait le harceleur dans cette affaire et qui serait le harcelé ?

Il y a 13 heures, PINOCCHIO a dit :

Des enseignants à bout. Une directrice d’école en arrêt. Des parents excédés. Des écoliers inquiets. Un maire démuni. Au centre de cela, une famille en souffrance et un enfant ayant des accès de violence.

Avec ça, comment peux t-on continuer avec un moutard qui connait que la violence, c'est invivable tous les jours, le pschy vite fait, je vois pas d'autre solution, et c'est même pas sur qu'il en guérisse

C’est peut être un bouc émissaire .

Mais du coup était il pertinent de le remettre par décision de justice dans un environnement en ce cas sacrificiel ( violent ) ?